Le cartésien reste avant tout un apprenti sorcier en ce sens que chacune des découvertes qu'il croit faire lui procurent bien plus de nouvelles interrogations voire d'impasses que de réponses. Pourtant, il ne peut s'empêcher d'investiguer pour tâcher d'entrevoir un semblant d'explication à ce qui l'entoure, à ce que ses sens lui donnent à voir : de l'infiniment petit à l'immensément grand. Quelques pseudo-découvertes - tel l'antidote universel - lui laisseront à penser qu'il pourrait prendre son destin en main mais il sombrera inexorablement dans la désillusion.
« La liberté est une valeur ou une perfection ; par conséquent tout ce qui est en l'homme un indice de faiblesse ne saurait être rapporté à sa liberté. Ainsi on n'ira pas soutenir que l'homme est libre parce qu'il peut ne pas exister ou ne pas raisonner. On dira au contraire que l'homme est libre dans la mesure précise où il a la puissance d'exister et d'exercer une action conformément aux lois de la nature humaine. En d'autres termes, plus nous considérons l'homme comme libre, moins nous sommes fondés à dire qu'il peut s'abstenir de raisonner et peut choisir le pire au lieu du meilleur. » Spinoza
« Pouvoir ô toi si puissant, classe des philosophes qui savent et qui pensent, ainsi décrit par Platon... Que nous réserves-tu ? Donnerais-tu cette soif d'espérer et de comprendre, cet équilibre pour ne point sombrer dans le chaos, sauvegarder un ordre contre le désordre ? [.] Le pouvoir nous fait agir, grandir, avancer, nous élever. Tel un ange-gardien, il frappe à notre porte, nous montre le chemin à parcourir, nous ouvre grand la voie des possibles créés et incréés. »
« Je crois, j'imagine que tout redevient une particule. Les êtres, les animaux, les végétaux, les matériaux, les gaz. Tout. Nous avons donc en commun cette particule qui nous traverse sans cesse. » Alia Mabrouk Beji
La quête de l'absolu transposée tout simplement.
Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement (...) Ce qui compte ne peut toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas toujours. Albert Einstein.
L'impossibilité de pouvoir travailler et faire autant d'autres choses dans la même vie aurait déjà été une bonne raison pour tuer Sartre, selon la narratrice. Mais le véritable mobile du meurtre consiste à venger une soeur, morte à cause de ce philosophe contemporain et à venger l'homme en général, obligé de vivre, après Sartre, dans un monde sans Dieu.
L'idée qui s'exprime est un sommet pour chacun car en parler devient inestimable. La présentation d'une philosophie pour expliquer notre langage est ici simplement l'exposé de son histoire. Avec une préparation quotidienne, les bienfaits de la parole sont une histoire sans fin. Connaître sa construction est un complément qui intéresse beaucoup l'auteur et où, à chaque instant, s'enrichir est le vécu précieux. Ce sera un nouvel âge d'être empli du bonheur de la réussite de toutes notre expression. C'est l'importance d'être toujours prêt qui invite à la libre invention, à la découverte permanente et éternelle.
Cet ouvrage est une réflexion sur le pouvoir suprême accordé à un homme par les hommes. Bien que totalement légal, ce pouvoir donne-t-il le droit à cet homme de l'exercer ?