Une histoire, accessible à tous, des réponses apportées aux grandes questions existentielles (l'origine du monde, la vie et la mort, l'existence de Dieu...), de la préhistoire à nos jours, par les mythologies, les religions et les sciences.
Dans cet ouvrage, il s'agira d'entrelacer trois perspectives différentes sur la philosophie contemporaine, afin de retracer pas à pas - autant que faire se peut, et sans prétendre à une impossible exhaustivité - le parcours exceptionnellement riche et complexe de celle-ci. Le plan de ce livre cherche à donner sens à ce qui s'est passé, mettant en dialogue tenants de la voie rationaliste et tenants de la voie antirationaliste et, par là, à dégager de nouvelles pistes de réflexion.
Philosophia, c'est une histoire de la philosophie en bande dessinée.
Des premiers philosophes grecs jusqu'à ceux d'aujourd'hui, ce roman graphique de la pensée se veut une introduction ludique et esthétique aux grandes idées qui ont rendu célèbres des auteurs aussi incontournables que Platon, Descartes, Kant et bien d'autres...
Une bande dessinée pour découvrir et comprendre la vie et la philosophie de Descartes.
Alexis de Tocqueville est le penseur de la modernité politique. Grand témoin d'un monde en mutation, il s'est appliqué, à l'aube du XIXème siècle, à définir ce régime jusqu'alors inédit en France qu'est la démocratie. Ce nouvel état politique et social mit fin à des siècles d'aristocratie en hissant au plus haut l'étendard de l'égalité. Mais Tocqueville sent sourdre, au-delà des apparences, que la démocratie doit combattre le despotisme latent qu'elle porte en elle. D'une perspicacité et d'une actualité troublantes, l'oeuvre de Tocqueville nous montre qu'il appartient aux démocrates, encore aujourd'hui, et peut-être plus que jamais, de faire vivre la liberté.
S'il n'y avait qu'une seule chose à dire de Bergson, ce serait celle-ci : l'expérience du temps, qu'il appelle la « durée », est le coeur de toute son oeuvre, ce dont il est parti, ce à quoi il est inlassablement revenu et qu'il invitait à toujours retrouver sous peine de manquer l'essentiel de sa pensée comme de notre vie. Mais de cette intuition centrale du philosophe on a fini par faire une antienne, et presque une banalité, en oubliant qu'elle fut, d'un bout à l'autre de son parcours, une source d'étonnement continue. Car ce fut par hasard, et à la faveur d'un véritable choc, que Bergson découvrit la durée. Ce fut aussi sans l'avoir voulu, et même à contrecoeur, que, d'abord séduit par le mécanisme, il se trouva contraint de reconnaître la contingence et l'imprévisible impliqués dans la compréhension rigoureuse du temps. Et ce fut encore sans s'y attendre, sous le coup d'une surprise, qu'en 1907, dans L'Évolution créatrice, à l'occasion d'une critique de la biologie de son époque, Bergson vit surgir la nouveauté comme cet aspect ultime de la durée qui enflamma littéralement les enjeux critiques et métaphysiques de sa pensée. Philosopher « en durée », ce fut toujours pour lui avancer de manière expérimentale, en se mettant à l'écoute du réel, sans jamais rien considérer comme acquis. Aimer Bergson, ce serait aller en le lisant, comme il a pensé, de surprise en surprise.
La pensée de Ludwig Wittgenstein introduit une façon profondément originale de poser les problèmes philosophiques. En mettant l'accent sur une exigence de clarté à l'égard du discours, elle se donne pour objectif de parvenir à une compréhension adéquate de notre langage et de son fonctionnement. Dès le Tractatus logico-philosophicus, Wittgenstein assigne à la philosophie la tâche de délimiter, de l'intérieur, la sphère du dicible. Il poursuivra ce travail d'enquête dans ses textes ultérieurs, en interrogeant inlassablement les jeux qui composent notre langage ordinaire ainsi que les formes de vie dans lesquelles ils s'inscrivent. En concentrant ses recherches sur la grammaire qui gouverne les relations entre nos concepts, Wittgenstein parvient ainsi à aborder sous un jour nouveau certaines des questions métaphysiques, comme celles de l'âme ou de la subjectivité qui, jusqu'alors, avaient régulièrement tourmenté les philosophes. Loin de conduire à une simple éviction des problèmes philosophiques traditionnels, la démarche thérapeutique qui est la sienne constitue au contraire une invitation à réexaminer ces problèmes en profondeur : elle le fait en attirant notre attention sur ce que nous voulons dire lorsque nous philosophons
E. Kant a pu, à bon droit, se prévaloir d'avoir accompli dans la philosophie et la science une « révolution copernicienne ».
Il dénonça l'illusion de la Raison d'être au principe d'une « connaissance » métaphysique, mais ses critiques de la Raison l'amenèrent en en dissipant l'illusion à en affirmer le besoin : « Sous le gouvernement de la Raison nos connaissances en général doivent [...] former un système dans lequel seul elles peuvent soutenir et favoriser les fins essentielles de la Raison ». La Raison doit, en outre, toujours faire valoir son droit d'être la « pierre de touche » de toute vérité.
Toute la philosophie de Kant consiste à faire valoir le droit du besoin de la Raison.
Heidegger le répète inlassablement : pour les Grecs, « être » signifie « présence ». Ce qui, plus tard, s'est nommé « ontologie » renvoie ainsi à la question peut-être la plus simple parmi les questions simples : comment les choses nous sont-elles présentes ? Cette question, née en Grèce au ve siècle avant notre ère, touche, selon Heidegger, à l'essence la plus intime de la philosophie : celle qui, au cours de notre histoire, s'est déterminée comme idée chez Platon, être en oeuvre ou en acte chez Aristote, représentation chez Descartes - et ainsi de suite jusqu'à la volonté de puissance nietzschéenne. Mais comment Heidegger s'est-il acquitté de la tâche immense de penser ce qu'il tenait ainsi pour le fond de toute philosophie : la présence ? Sans doute lui a-t-il fallu en déceler patiemment les diverses déterminations au fil de sa lecture des textes qui ont fait l'histoire de la philosophie. Cependant, c'est d'abord comme élève de Husserl que Heidegger a découvert la question de la présence - comme élève de Husserl, c'est-à-dire comme héritier d'une pensée qui devait marquer en profondeur le xxe siècle : la phénoménologie. Aussi est-ce à partir de la relation de Husserl et Heidegger que l'étude ici proposée s'engage sur le chemin d'une pensée de la présence - chemin au long duquel se rencontrent, bien entendu, l'oeuvre qui a été à l'origine d'un profond différend entre Heidegger et son maître : Être et Temps , mais aussi une histoire de la présence dont la source jusqu'alors inexplorée se situe, elle, au-delà de la présence.
À travers l'étude biographique et doctrinale de 20 philosophes incontournables, l'ouvrage propose une vaste et complète étude de l'histoire de la philosophie et de ses divers courants de pensée. De Platon à Sartre, en passant par Kant et Hegel, l'ouvrage revient sur les oeuvres majeures et les concepts clés de la pensée philosophique de l'Antiquité à nos jours.
Destiné aux étudiants du Supérieur, cet ouvrage a pour but de présenter l'essentiel des termes dans lesquels s'exprime Hegel. Lexique où chaque terme est abordé par ordre alphabétique.
Dans son Éthique, Spinoza n'a pas seulement découpé sa pensée en une série discontinue de définitions, propositions, démonstrations, etc., sur le modèle des géomètres. Il adopte aussi un certain ordre, souvent implicite, mais qu'il est loisible de reconstituer.
Cet ouvrage propose d'emprunter la voie même dessinée par Spinoza sans rien prendre au-dehors, sans changer le circuit ni projeter sur elle un savoir dogmatique. Il en suit le parcours « pas à pas », en faisant halte à chacune de ses avancées majeures, tout en amorçant la transition vers l'étape suivante. Confiance et imagination sont les deux vertus de l'interprète qui entend se tenir dans l'amitié du texte.
"La principale charge que nous ayons, c'est à chacun sa conduite ". De quelle marge de manoeuvre disposons-nous, par rapport à ce que nous avons appris ? De quel recul disposons-nous par rapport aux coutumes et aux opinions en vigueur autour de nous ? Et de quelle autorité dispose le jugement pour en faire la critique ? Sur ces questions, Montaigne s'essaie, se met à l'épreuve, s'interroge. " Que sais-je ? " Si la philosophie que nous découvrons dans les Essais peut se lire comme l'émergence d'une pensée à la première personne, une lecture attentive nous oblige à y voir une situation plus inquiète que jubilatoire.
La pensée qui s'y donne à voir, c'est paradoxalement une pensée qui " ne marche qu'à tâtons, chancelant, bronchant et chopant ". Marc Foglia, professeur agrégé et docteur en philosophie, enseigne la philosophie dans l'Académie de Besançon. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur Montaigne et d'un manuel de philosophie pour les classes de Terminale.
Cet ouvrage ne se veut pas seulement une présentation du livre Principe Responsabilité de Hans Jonas ; il veut, plus généralement, présenter l'enjeu du « principe responsabilité » que l'homme devrait adopter vis-à-vis de la nature. Il s'agit donc de montrer la nécessité et l'urgence de la sauvegarde de la nature, afin de préserver la possibilité d'une vie humaine sur Terre. Les thèses philosophiques majeures de Hans Jonas sont éclairées à l'aulne des problèmes actuels. On montrera alors quelle place une éthique économique peut faire à la question environnementale.
Les vécus ne s'identifient pas eux-mêmes. Ce simple motif a des effets philosophiques considérables. Il est la source d'une thèse radicale sur le langage : c'est une erreur de croire que « vouloir dire quelque chose consiste en ceci ou cela ». C'est aussi le foyer d'une philosophie de l'expérience subjective. En partant de l'importance du langage dans notre vie, « notre labyrinthe », L'expérience du langage reconstruit les thèmes essentiels de la pensée de Wittgenstein (l'impossibilité d'un langage privé, l'indicible, la nature de la signification, suivre une règle) et montre qu'ils constituent une anthropologie philosophique, une analyse de ce que c'est qu'être humain et de la connaissance que nous pouvons avoir de nous-mêmes.
« Descartes non lu nous détermine que nous le voulions ou non », écrit Hans Jonas. Cette détermination est l'objet premier de mon enseignement. Ce n'est pas la philosophie, c'est leur philosophie que je m'efforce d'apprendre à mes élèves de l'École polytechnique.
À quoi Descartes nous détermine-t-il ? Hier encore, il était possible de répondre : à nous rendre méthodiquement, polytechniquement maîtres de toutes choses pour soulager le sort des hommes et rendre leur vie plus agréable.
Mais voici que les réalités nées de la philosophie de l'homme moderne s'ingénient à contredire les ambitions de cette philosophie, à transformer ses promesses en menaces, à fonctionner pour elles-mêmes. Il est devenu difficile d'opposer, sans autre forme de procès, les calculs de la raison aux ténèbres de la superstition car les processus que la raison déchaîne n'ont rien de raisonnable.
C'est ce paradoxe, c'est cette surprise philosophique réservée à la philosophie, c'est cet ébranlement de la modernité par elle-même que j'ai voulu inlassablement explorer et interroger dans les leçons qu'on va lire. Aux questions que l'intelligence pose de sa propre initiative, selon son projet ou ses plans, et auxquelles elle met le monde en demeure de répondre, j'ai donc préféré les questions que le monde pose et impose à une intelligence qui n'en peut mais et j'ai choisi pour maxime pédagogique cette confidence de l'immense professeur que fut aussi Michelet : « J'ai toujours eu l'attention de ne jamais enseigner que ce que je ne savais pas. J'avais trouvé ces choses comme elles étaient alors dans ma passion, nouvelles, animées, brûlantes, sous le premier attrait de l'amour. »
Si Camus n'est pas un philosophe « comme les autres », il convient de restituer l'unité qui traverse son oeuvre hétéroclite en apparence, afin de montrer en quoi elle forme une philosophie de la vie propre à éclairer l'époque contemporaine. Cette unité passe par une clarification des rapports entre art, journalisme et philosophie, de leur imbrication et de leurs spécificités. Elle passe également par la permanence de questions qui traversent l'ensemble de l'oeuvre camusienne, de la confrontation à l'absurde aux difficultés de la justice, à la nécessité de la révolte et aux possibilités offertes par l'amour.
Surgie dans son temps et construite contre son temps, l'oeuvre de Simone de Beauvoir, par son influence et son héritage intellectuel, fait l'objet d'une actualité retentissante. Ses analyses sur les logiques d'oppression, d'asservissement des femmes, des populations discriminées et marginalisées, et ses propositions relatives aux voies possibles d'émancipation, sont une leçon pour notre siècle. Cette puissance de pensée, qui fait de l'écriture une justification de l'existence, permet du même coup de repenser la notion même de liberté, engageant la relation de l'individu à sa situation, à autrui et à son avenir, pour conférer une nouvelle dignité à la finitude.
23 notions fondamentales pour acquérir l'essentiel, et bien démarrer en philo : L'art - Autrui - Le bonheur - La conscience - La culture - Le désir - Le devoir - L'État et la société - L'expérience - L'histoire - L'imagination - L'interprétation - La justice et le droit - Le langage - La liberté - La matière et l'esprit - La perception - La religion - La souveraineté - Théorie et expérience - Le travail, la technique et les échanges - La vérité - Le vivant
" La part la plus considérable de la vie se passe à mal faire, une large part à ne rien faire, toute la vie à n'être pas à ce que l'on fait ". Tel est le constat de Sénèque, dans la première des lettres qu'il adresse à son ami Lucilius. Par-delà les siècles, les stoïciens continuent de nous parler, toujours de manière aussi frappante. Ils font la promesse d'un homme libre et puissant ; d'un homme qui tire sa tranquille assurance d'une vision ultra-rationnelle du monde. Approche trop brutale ? Rigueur excessive ? Loin d'être un donneur de leçons, le stoïcien nous propose un modèle d'une grandeur inégalée. Lire un texte stoïcien, ce n'est pas simplement être appelé à " faire mieux ", à " donner son maximum " ou encore à " s'efforcer d'être meilleur ". C'est d'abord et avant tout, prendre une grande bouffée d'un air si frais qu'il pourra paraître glacé à certains et peut-être impropre à toute respiration ultérieure. Car la méthode du stoïcisme est la suivante : ne plus jamais respirer comme avant ; ne plus jamais vivre comme avant. à cette condition l'on pourra faire de soi une citadelle imprenable. Cet ouvrage est une invitation à sauter à pieds joints dans le système stoïcien, afin d'aspirer à pleines bouffées l'air frais qui en provient.
La philosophie n'est pas réductible à une liste inerte de notions que des penseurs aux orientations et aux méthodes souvent opposées auraient successivement traitées. Son histoire est traversée par une série de distinctions conceptuelles qui en constituent la trame problématique. Ces termes et le rapport qu'ils entretiennent constituent d'authentiques repères pour la recherche philosophique. Certains de ces repères trouvent leur origine dans des définitions métaphysiques fort anciennes qui n'ont jusqu'ici pas trouvé de substituts satisfaisants dans le vocabulaire contemporain. D'autres, au contraire, tout en s'enracinant dans cette même tradition, ont vu leur sens s'infléchir sensiblement en fonction des usages qui en étaient faits. Dans les deux cas, une même tâche paraît s'imposer : formuler le plus clairement possible une définition des concepts concernés et articuler les différentes acceptions que ceux-ci ont pu prendre dans l'histoire des idées. La liste des notions ici proposées est celle que le nouveau programme de philosophie en classe de terminale a placée en complément des grands thèmes que chaque enseignant doit présenter en cours. En avoir une connaissance et une compréhension plus fines devrait être, pour les enseignants comme pour les étudiants - et pour tout lecteur exigeant -, un instrument d'analyse philosophique utile.
On arpente un massif montagneux en suivant les voies tracées par les meilleurs alpinistes.
Se contenter de récits ne suffit pas : il faut se donner la peine de marcher. De même, arpenter la pensée exige de chacun qu'il refasse d'abord à ses risques et périls les grands parcours philosophiques. Cet ouvrage ne s'adresse pas à des spécialistes mais à quiconque désire apprendre un peu de philosophie. Par l'étude de quelques distinctions fondamentales, il prépare à la grande excursion hors des opinions convenues, qui souvent tiennent lieu de philosophie.
Il retrace quelques-unes des voies obligées de la pensée en partant toujours de l'élucidation du sens des mots de la langue naturelle et montre ainsi que penser par soi-même, loin de nous en éloigner, conduit nécessairement à retrouver les grands moments de l'histoire de la philosophie.
« Nous ne pensons pas encore », « L'existence précède l'essence », « Marie-toi ou ne te marie pas, tu le regretteras dans les deux cas », « Il n'y a pas de rapport sexuel », « On ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuve », « Dieu ou la Nature », « La propriété, c'est le vol »... Qui sont les auteurs de ces phrases ? Quelle signification leur attribuer ? Accessible à tous, ce livre donne les références et l'explication philosophique de trente citations énigmatiques. Certaines sont bien connues, d'autres moins. Toutes ont pour particularité de susciter l'étonnement ou de heurter le sens commun. Mais il ne s'agit pas de procéder à un commentaire systématique et scolaire de la pensée des auteurs. Tout en respectant fidèlement l'esprit de leurs doctrines, le but est plutôt d'approfondir le questionnement et d'inviter le lecteur à une réflexion personnelle. Là est toute l'originalité du livre : donner l'occasion de philosopher grâce à la philosophie et non pas, comme cela est trop souvent la règle, sur la philosophie.
La place décisive qu'occupent aujourd'hui les connaissances scientifiques dans la vie sociale rend indispensable une réflexion philosophique sur la manière dont ces connaissances sont construites et sur les critères en vertu desquels elles peuvent prétendre constituer une représentation objective du réel. Qu'est-ce que la science ? En quoi les hypothèses et théories dont elle est composée se distinguent-elles de discours idéologiques ou de simples interprétations subjectives ? Que peuvent-elles nous apprendre à propos des phénomènes naturels ou des comportements humains ? Quelles sont les méthodes employées par les différentes disciplines scientifiques et comment celles-ci évoluent-elles ? De telles questions relèvent de l'épistémologie, c'est-à-dire d'une recherche philosophique portant sur les normes que doivent respecter les jugements scientifiques, ces normes étant considérées dans leurs rapports à différentes explications du fonctionnement de la connaissance humaine. Cet ouvrage d'introduction à l'épistémologie a pour objectif de fournir au lecteur un aperçu de ce domaine de réflexion qui s'est considérablement développé depuis le début du XXe siècle tout en rappelant l'enjeu que représente l'association de l'apprentissage des sciences à une véritable formation de l'esprit critique.