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Traboules
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Nous l'avons tant aimée, la Télévision...
Larriaga Gilbert Et
- Traboules
- 1 September 2008
- 9782915681642
Très jeune reporter d'actualités pour la presse filmée clandestine, Gilbert Larriaga prend le risque, en 1943, de filmer la relève quotidienne de la garde allemande, Champs Elysées - des images interdites. Puis se rend, sous couvert d'un convoi de la Croix Rouge, sur le front de Normandie, porteur de sa caméra. Arrêté sur le pont de Dives-sur-mer, considéré comme espion par le gouvernement militaire allemand, incarcéré à Pont-L'Evêque, il est condamné à mort. Libéré par l'avance de la 8e Armée britannique, il filme, deux mois plus tard, pour France Libre Actualités, la libération de Paris et la mythique descente des Champs Elysées du général de Gaulle. Une carrière qui se poursuit pour la firme Gaumont Actualités, en particulier en 1948 avec le conflit judéo-arabe à Jérusalem, avant que Pierre Sabbagh qui vient de fonder le Journal télévisé, ne fasse appel à Larriaga. En 1952, il couvre l'affaire Dominici, l'année suivante le couronnement de la reine Elisabeth II, puis le raz de marée du Zuiderzee. En 1955, lors de la course des Vingt Quatre Heures du Mans, il recueille les images dramatiques de l'accident qui fera plus de cent morts. Au cours des événements de Suez en 1956, caméra en mains, il participe au débarquement franco-britannique de Port-Saïd. En 1958, il "couvre" le retour au pouvoir du général de Gaulle, ses multiples et célèbres conférences de presse, ses périples au Canada, aux Etats-Unis, aux Antilles, en Afrique... Réalisateur à Cinq Colonnes à la Une, à Sept Jours du Monde, à Panorama, aux Dossiers de l'Ecran, il déroule les faits, les méfaits de la grande Histoire et les faits divers célèbres. Et, pendant trente années, il nous fait vivre les grandes dramatiques du cyclisme, Paris-Roubaix, le Tour de France, d'abord reporter moto pendant dix ans, ensuite, la technologie aidant, réalisateur en direct de cette parade retransmise bientôt en Eurovision et en Mondiovision. Cependant était née à Lyon une Télévision régionale, une aventure à laquelle Marielle monteuse de cinéma, appelée comme réalisatrice, participe. La jeune Télévision lyonnaise qui n'a pas droit de regard sur les événements internationaux, progresse, jouant le jeu de la proximité locale. En 1969, Marielle rejoint, à Paris, la Télévision nationale... et son mari, Gilbert Larriaga. " Un métier, disent les auteurs, dont on ne guérit pas... "
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pour qui parcourt cette contrée à pied, en vélo ou en voiture (le train l'a oubliée), il sera difficile de s'en faire une image homogène.
est-elle montagne ou vallées, est-elle du massif central ou du midi, est-elle un plateau venté de burle ou nu couloir sifflant de mistral, souffre-t-elle de sécheresse ou de crues dévastatrices, est-elle agricole ou industrielle, est-elle de la loire ou du rhône, son accent est-il lyonnais ou méridional, est-elle désertique ou envahie de touristes, est-elle de pentes ou de grottes, de forêts ou des champs ? la liste pourrait s'allonger...
mais c'est la plume trempée de sépia qui aura le dernier mot : elle est tout à la fois, car c'est une terre sauvage, ardente, une terre de feu aux mille étincelles : c'est l'ardèche ! la plume courra de monts en vallées, rebondira sur mille pierres, éclaboussera d'eaux jaillissantes, diluera les lacs et les cascades, s'attardera à cacher des mystères au creux des dessins pour un voyage à travers le temps et l'espace.
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"On se croyait hors de la guerre". Ce témoignage d'un survivant que rappelle Marielle Larriaga résume mieux que de longues phrases ce qu'était la vie à Oradour-sur-Glane avant le drame du village. La rivière coulait paisiblement, les artisans s'activaient dans les ateliers, on achetait des gâteaux, le dimanche, à la sortie de la messe. Cette vie d'hier, avant que tout s'arrête dans la tragédie, l'auteur de ce livre bouleversant en a retrouvé le fil, nous conduisant à Oradour à l'aube de la Belle Epoque, nous rappelant aussi le temps plus lointain où Corot promenait son chevalet en quête d'un reflet de lumière sur la Glane. Page après page, elle a rassemblé les instants de ce paisible bourg au coeur des champs qu'un tramway, le progrès aidant, avait relié au reste du monde. Marielle Larriaga n'a rien oublié, ni les joies, ni les peines, ni les deuils de 1914-1918 humblement gravés sur une plaque contre le mur de l'église.
Et puis, il y eut ce jour terrible de juin 1944, le massacre des innocents dont la liste clôt pathétiquement cet ouvrage, la blessure jamais cicatrisée de la mémoire que justifie l'enfantine promesse "Quand je serai grand , j'aurai encore plus de souvenirs..." Marielle Larriaga qui est aussi la réalisatrice d'un film consacré à Oradour " La poupée", nous donne avec ce livre écrit pour tous une somme de réflexions et de témoignages qui permet de comprendre à la fois le passé, le drame et les lendemains de ce village limousin devenu le symbole d'une communauté victime de la barbarie nazie.
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Cet ouvrage présente plus de 500 mots ou expressions employés à Lyon à la fin du XVIIIe siècle et s'éloignant de la norme française de l'époque. Ils ont été consignés par Georges-François Vincent dans un recueil intitulé Lyonnaisismes et portant la date de 1797.
Bien que ce recueil se place dans le sillage de celui publié en 1792 par le puriste lyonnais Etienne Molard, il est très intéressant, car il montre comment s'exprimait à cette époque une bonne partie de la population lyonnaise. On y trouve notamment un grand nombre de traits de la langue de Guignol qui correspond au parler des anciens canuts et que maintient la Société des amis de Lyon et de Guignol.
C'est donc un ouvrage important pour tous ceux qui s'intéressent au patrimoine linguistique et culturel lyonnais.
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André Plaisantin ; on a cru en Dieu, on a cru en l'Homme
Bernard Plaisantin
- Traboules
- 26 July 2013
- 9782359160369
André Plaisantin est né en 1906 à Tassin la Demi-Lune dans une famille catholique modeste. Il a deux frères et deux soeurs. Il est apprenti ébéniste et dès son entrée dans la vie active il milite à la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens). Il se formera à la Chronique Sociale et suivra de près la montée du nazisme.
Il se marie en 1933 avec Germaine Barbier. Ils auront 11 enfants. En 1938 il crée son entreprise d'Installation de magasins dont le siège sera 6, Place Morand. Lorsque le 17 juin 1940 le Maréchal Pétain annonce qu'il a demandé l'armistice, André Plaisantin devient Résistant. Comme il l'expliquera dans le rapport qu'il a rédigé en 1949 pour la Commission d'Histoire ce n'est qu'en 1941 que s'organise la Résistance. Il tiendra une première réunion avec Lucien Naillod et Antoine Chol entre juin et août 1941 au siège de la CFTC 12, rue St Polycarpe à Lyon. A un ami qui le mettait en garde devant les dangers que représentait son engagement alors qu'il avait 5 enfants il répondra " C'est justement pour cela que je m'engage". Comme l'ont écrit plusieurs acteurs de cette époque, André Plaisantin sera un membre très actif de la Résistance lyonnaise au sein du mouvement Combat. Il sera responsable de la Ville de Lyon sous l'autorité de Jean-Guy Bernard. Il a créé le NAP (Noyautage des Administrations Publiques), avec Maurice Picard, qui a été développé ensuite par Claude Bourdet, au niveau national. A l'été 1943 il refusera un poste de ministre dans le gouvernement provisoire que Georges Bidault était venu lui proposer. Le 15 décembre 1943, il sera arrêté à Lyon 6e chez Madame Bauer avec son frère Maurice. Aucune charge n'ayant été retenue contre lui il sera libéré le 7 mars 1944 alors que son frère et Madame Bauer seront déportés. Le 25 mars 1944 la gestapo vient le chercher. Il réussira à échapper à cette arrestation et vivra pendant 6 mois, avec sa famille, dans la clandestinité. A la libération, en septembre 1944, il sera nommé au Conseil Municipal de Lyon. Pour lui la Résistance c'était libérer le pays et anéantir le nazisme mais c'était aussi changer la société pour qu'elle soit plus adaptée aux besoins humains. C'est ce qu'il mettra en oeuvre en 1948 en fondant " L'Habitat ", Coopérative Ouvrière à forme Communautaire sur le modèle de la Communauté Boimondau créée à Valence par Marcel Barbu. Dans cette entreprise tout le monde peut devenir compagnon et être propriétaire d'une part et participer aux décisions (Un homme une voix). Il dirigera l'Habitat, née avec peu de moyens, jusqu'en 1973. Son souci constant sera le développement des hommes par la formation, la prise de responsabilité. Comme le dira un collaborateur lors de ses obsèques en 1976 " André Plaisantin voulait faire le bonheur des hommes malgré eux ". Sa famille sera très importante pour lui mais c'est son épouse Germaine qui l'assumera. Il laisse le souvenir d'un homme bon, tenace, droit et fidèle à sa foi chrétienne.
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Lyon et la région lyonnaise ; depuis les origines jusqu'à nos jours
Arthur Kleinclausz
- Traboules
- 7 June 2013
- 9782359160277
Ce petit livre contient sept conférences faites aux enseignants du département du Rhône par les membres fondateurs de la Société des Études locales dans l'enseignement public (Section lyonnaise). Ce n'est pas un travail d'érudition. Ce n'est même pas à proprement parler une histoire de Lyon et du Lyonnais. Tous les conférenciers ont été guidés dans le choix des faits par ce principe essentiel, et ils n'ont eu d'autre prétention que de les rapporter avec exactitude. Les auteurs se sont attachés surtout à suivre les destinées de la ville de Lyon, parce qu'elle leur fournissait un cadre ferme, et parce que les pays qui composent actuellement le département du Rhône seront dans la suite l'objet de conférences particulières. Ainsi apparaît nettement le caractère pédagogique de l'oeuvre entreprise. Il a semblé cependant que, parmi les lecteurs de ce livre, quelques-uns, mieux préparés aux travaux historiques par leur éducation ou leur goût, auraient le désir de pénétrer plus avant dans l'histoire du Lyonnais, que peut être certains instituteurs voudraient l'étudier de plus près dans les limites d'un village ou d'une époque. En somme faciliter la tâche du lecteur faire mieux connaître la petite patrie, et, par la petite patrie, faire mieux connaître et aimer la grande, tel est le but qu'on a cherché à atteindre.
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Dictionnaire des grands Lyonnais Tome 1 et Tome 2
Claude Chevally
- Traboules
- 13 May 2012
- 9782359160154
Avec plus de 2000 ans d'existence et en vertu d'une situation géographique avantageuse ayant notamment servi son économie à travers les siècles, LYON a une longue et riche Histoire. Nourrie par de grands personnages, quantité d'événements, des faits et des méfaits, des grandes heures, d'autres moins glorieuses, qui alimentent une chronique déjà deux fois millénaire. Dans toutes les disciplines de la politique ou le sport, en passant par les arts, les sciences, la littérature, la musique et même les faits divers, des centaines de " Grands lyonnais " sont ainsi sortis du rang depuis que Lucius Munatius Plancus a fondé Lugdunum en 43 avant J.C. Il était temps de les répertorier pour démontrer que le Grand Lyon est un formidable terreau de richesses parfois insoupçonnées.
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" Une enfance lyonnaise sous l'occupation " retrace les souvenirs d'une petite fille, puis d'une adolescente, qui vécut à Lyon le temps de l'occupation, époque bruissante d'événements. Elle a observé beaucoup, s'est posé des questions alors que bien des adultes s'en posaient si peu... Evoquant une de ses camarades, une jeune Juive disparue en 1943, Marielle a écrit " Les enfants juifs de quoi étaient-ils accusés ?... Je me dis que j'avais bien de la chance qu'Hitler n'ait décidé de punir les enfants blonds aux yeux bleus de confession chrétienne. Mais je ne voyais pas pourquoi j'avais mérité cette chance, pourquoi les enfants juifs méritaient leur malheur... C'est une question que j'avais moi-même posée à mon père Qu'est-ce que c'est un Juif'? Et papa - papa du crématoire - m'avait répondu " Eh bien, ça m'embête de te le dire, mais je ne sais pas très bien... C'est la chasse qui est réouverte, alors il faut repartir et se cacher en attendant que le chasseur se fatigue... " Dans ce livre, Marielle nous conte Lyon, la résistance dans cette ville "qui se prêtait, dit-elle, plus que toute autre, à l'opacité de la clandestinité", l'épopée des maquisards d'Oyonnax, sa ville natale, ce défilé insolent à la barbe des Allemands, les échos de la tragédie d'Oradour à laquelle elle n'échappa que par une étrange prémonition de sa mère. Joseph Joffo
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A l'âge où les privilégiés de la vie sont encore sur les bancs de l'école, l'auteur de ces lignes entra dans la tourmente. Les souffrances morales et corporelles des tranchées et le chloroforme des six opérations consécutives à ses blessures, lui firent oublier ce qu'avaient pu lui inculquer de bons maîtres de l'école de l'Arbonnoise, à Lille. C'est grâce à la rééducation professionnelle qu'il a pu reprendre rang dans la vie et écrire ce récit avec la seule aide de sa mémoire et d'un carnet de poche en partie déchiré par un éclat d'obus.
En reconstituant des faits précis auxquels il a participé directement, son but n'est pas de faire oeuvre littéraire, mais d'empêcher le voile de l'oubli de tomber trop tôt sur le sacrifice et les souffrances des vrais combattants et d'inspirer aux jeunes la résolution de faire tout pour éviter le retour d'un pareil cataclysme.
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Avant d'écrire l'Histoire de cette province rattachée au Royaume de France pendant la Guerre de Cent Ans, il faut la cerner : ce n'est pas aisé d'autant que si les départements de l'Isère et de la Drôme sont inclus dans la Région Rhône-Alpes, les Hautes-Alpes sont devenues provençales après avoir enfanté un grand connétable très dauphinois et que le Rhône a grignoté l'Isère à diverses reprises. La présentation physique fut également laborieuse du fait du relief pour le moins tourmenté.
Des documents récents permettent d'approcher un peu les premiers occupants du territoire avant les Allobroges, ces " gens venus d'ailleurs " mais restent un peu floues nos connaissances sur notre histoire jusqu'aux premiers Dauphins, issus d'une terre au-delà du Rhône et dont la numérotation même est discutée ! Il est clair cependant que depuis le Viennois, au début du second millénaire, ces seigneurs ont construit une puissance féodale qui, de la Vienne rhodanienne a porté sa capitale à Grenoble.
L'importance de l'ancien Cularo ou Gratianopolis, n'a fait que croître quand le Dauphiné se vit "transporté vers la France " sous Humbert II en 1349 et il nous a semblé légitime de consacrer un chapitre à la capitale des Alpes à la suite de ceux traitant de la province féodale puis de la province française. Nos voisins sont nos meilleurs ennemis et les guerres avec le comté devenu duché de Savoie puis royaume d'Italie marquent toute l'histoire du Dauphiné jusqu'à nos jours : Lesdiguières, le grand connétable, s'est illustré durant celles-ci après avoir participé largement aux guerres de religion dans une région où reste visible la marque des Chartreux mais où la Révolution Française a débuté en 1788 ! D'autres hommes ont combattu dans la Résistance il y a soixante ans et le drame du Vercors est revisité. Le côté rebelle du caractère dauphinois n'est donc pas récent même si ce caractère est coloré du rouge et du noir stendhaliens comme le traduit l'admiration populaire pour Bayard, le " Chevalier sans peur et sans reproche ", et pour Mandrin, le "bandit d'honneur ", qui ont chacun leur musée. "Fins, faux (ou féaux) et courtois " disaient d'eux-mêmes les vieux Dauphinois et cette finesse a permis à Grenoble de tirer grand profit des Jeux Olympiques d'Hiver de 1968.
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Ce manuscrit inédit, retrouvé par chance, est l'un des meilleurs d'Edmond Locard.
Il y fait preuve d'humour, sans jamais aucune méchanceté même lorsqu'il évoque le tour de ceinture de Joffre ou ses questions naïves ; sa foi enracinée par dix années chez les Dominicains d'Oullins transparaît à plusieurs reprises et de façon émouvante le dialogue avec la religieuse canadienne " au revoir... au ciel ! " ; son éducation apparaît quand il énonce à une dame " chez nous, on ne secoue pas la main, on la baise.
" Son admiration pour les citoyens des États-Unis, qui se sont enfin engagés dans la guerre, s'exprime à un grand nombre de reprises " Quitter ce pays pour aller se battre en Picardie ou en Lorraine, non pour défendre sa terre envahie mais pour combattre au nom d'une idée généreuse et d'un principe, il faut être venu ici pour comprendre ce que cela représente d'esprit de sacrifice et de générosité...
". S'il évoque le courage de Justin Godart et sa foi dans la victoire terminale il ne parle pas du tout de ces mêmes vertus à son sujet et pourtant on sent bien qu'il les partage. Quant à son amour pour la France, c'est avec une extrême pudeur qu'il l'évoque dans les toutes dernières lignes : " L'odeur des pins, le parfum de la terre de France qui embaume plus et autrement que les autres, l'harmonie des lignes, comme la musique du langage naturel, au retour du plus beau voyage, renouvelle l'intime joie de rentrer dans sa demeure ".
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Dictionnaire des grands lyonnais Tome 1 ; histoire et politique, sciences, techniques, inventions, musique, opéra, danse, variétés, littérature, théâtre, édition, sport
Claude Chevally
- Traboules
- 7 November 2008
- 9782915681710
Avec plus de 2000 ans d'existence et en vertu d'une situation géographique avantageuse ayant notamment servi son économie à travers les siècles, Lyon a une longue et riche Histoire. Nourrie par de grands personnages, quantité d'événements, des faits et des méfaits, des grandes heures, d'autres moins glorieuses, qui alimentent une chronique déjà deux fois millénaire. Dans toutes les disciplines de la politique ou le sport, en passant par les arts, les sciences, la littérature, la musique et même les faits divers, des centaines de "Grands Lyonnais" sont ainsi sortis du rang depuis que Lucius Munatius Plancus a fondé Lugdunum en 43 avant J.C. Il était temps de les répertorier pour démontrer que le Grand Lyon est un formidable terreau de richesses parfois insoupçonnées.
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Ville essentiellement française et dont la grandeur est beaucoup plus dans l'importance de son rôle historique que dans le chiffre de sa population.
Bâtie sur la rive droite de la courbe de la Loire, à l'endroit le plus avancé vers le Nord où les communications sont le lus faciles avec le bassin de la Seine, elle est devenue, en quelque sorte, le complément de la capitale et a partagé presque toutes ses souffrances. Notre grand Michelet a justement remarqué que le sort d'Orléans a été souvent celui de la France elle-même et les noms d'Attila et de Jeanne d'Arc nous rappellent des époques douloureuses.
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L'historiographie lyonnaise est riche d'histoires de lyon depuis celle du père ménestrier en 1696.
Il était donc nécessaire d'écrire une nouvelle histoire de lyon tenant compte des derniers travaux de recherche et accessible par tous. ce fut notre pari en 2001. aujourd'hui nous poursuivons cette volonté de rendre l'histoire de lyon, ville bimillénaire et inscrire au patrimoine mondial de l'unesco, encore plus accessible en la publiant en format de poche. parmi les "classiques", citons pour le xixe siècle les histoires de morin, monfalcon, steyert et pour le xxe siècle, les volumes dirigés par kleinclausz, latreille, garrier, pelletier-rossiaud et bayard-cayez.
Ces éditions, aujourd'hui épuisées, ne sont disponibles que chez les bouquinistes ou dans les bibliothèques publiques. il était donc nécessaire d'inaugurer le xxie siècle à lyon en publiant une nouvelle histoire de lyon pour tous ceux qui cherchent à se renseigner sur l'histoire, riche et complexe, d'une ville bimillénaire, inscrite depuis 1998 au patrimoine mondial de l'humanité. ecrire l'histoire de lyon, c'est inscrire une histoire de ville dans la longue durée, de la romanité la république française.
Il est évident, niais il est bon de le rappeler, que ce travail d'histoire urbaine met l'accent sur la dimension lyonnaise des événements. de ce fait, notre démarche surévalue l'histoire locale par rapport à l'histoire nationale, puisqu'elle met lyon au centre de notre travail. c'est pour cette raison qu'il nous est apparu bon de rappeler, de temps à autre, la trame des événements nationaux. cette histoire de lyon est divisée en six grandes parties : lyon sous les romains, lyon médiéval, lyon sous la renaissance, lyon sous les bourbons, lyon révolutionnaire et lyon contemporain.
Chacune de ces parties commence par une synthèse de la période étudiée et se termine par une chronologie. ces six parties se déclinent en tableaux, cinquante-et-un au total, et chacun d'entre eux s'ouvre par quelques lignes qui présentent le contexte lyonnais et national, voire européen. chaque tableau se termine par une rubrique "varia" pouvant comprendre tableaux, textes et portraits. cette histoire de lyon, cherche à reconduire l'expérience menée la fin du xixe siècle par auguste bleton dans son histoire populaire de lyon.
Ce choix, que nous assumons, nous a obligé valoriser certains points, tout en espérant n'en avoir négligé aucun.
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Moi, Charles-Maurice, prince de Talleyrand-Périgord
Jean-pierre Friedman
- Traboules
- 28 October 2003
- 9782911491528
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Histoire de Lyon ; des origines à 2005
Bruno Benoit, Roland Saussac
- Traboules
- 1 April 2005
- 9782915681000
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On n'a pas cherché à faire ici oeuvre littéraire.
Ce livre est un recueil de faits divers, dont la publication était interdite par la censure. Le journaliste qui les présente n'a voulu retenir que les informations qu'il a pu puiser à des sources officielles ou dont il a eu l'occasion de vérifier l'exactitude. Il n'a prêté l'oreille à aucune rumeur. On ne pourra guère lui reprocher que ce que l'on appelle dans le langage des salles de rédaction des ratages. il n'a pas tout dit. Tout simplement d'abord parce que, dans le combat clandestin, il était impossible de tout savoir. Et ensuite parce que, dans la France libérée, on doit avoir le souci de ne rien dire qui ne soit sûrement établi.
Quelques-uns de ces faits divers paraîtront d'une mince importance; d'autres, au contraire, bien qu'on ait été obligé de les résumer en quelques lignes, retracent d'héroïques exploits ou d'épouvantables crimes. On n'en a écarté aucun. On croit, eu effet, que leur ensemble offre une image intéressante de l'oppression allemande et de la résistance française dans la région lyonnaise de 1942 à 1944.
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L'auteur dans ce livre l'Histoire de la prostitution à travers les âges, nous montre que la prostitution existe depuis les temps les plus reculés, et ce dans toutes les régions du monde.
Prostitution en Inde, en Arménie, en Egypte, en Grèce.
Les parties fines ne datent pas de 2015 .Elles se pratiquaient à Renaissance déjà à Rome il y a 2000 ans, mais aussi dans toutes les régions de France : Bordeaux, Lyon, Lille, Paris.
La France change d'orientation en 1946, suite à la loi dite «Marthe Richard».
La prostitution en 2015 fait encore débat. La pénalisation des clients,(qui seront sanctionnés d'une contravention, de 1500€), qui divise l'opinion publique, est cependant combattue par les associations de prostituées, qui défendent leur activité comme volontaire et craignent une précarité accrue.
La loi prévoit cependant la création d'un parcours de sortie de la prostitution, des mesures d'accompagnement social ainsi qu'une politique de prévention auprès des jeunes.
C'est donc une histoire à suivre.