Au lendemain de la défaite de 1870, les deux départements d'Alsace (hormis Belfort), la majeure partie de la Moselle, ainsi qu'une fraction de la Meurthe et des Vosges sont annexés par l'Allemagne et vont être défendus contre toute velléité française de reconquête.
Les ingénieurs de l'Empire vont développer en Alsace et en Lorraine tous les nouveaux concepts issus de l'art de fortifier en Allemagne, des forts d'Alexis von Biehler à Strasbourg aux puissants groupes fortifiés de la place de Metz. Sur une période de 45 ans, les Allemands forgèrent sur leur frontière avec la France un ensemble défensif cohérent, adapté à leur stratégie et au plan de marche de l'armée proposé par Von Schlieffen : « le bouclier occidental de l'Empire ». Ce système de fortifications ne connaitra guère l'épreuve du feu durant la Grande Guerre ce qui contribuera à lui laisser l'image d'un système invaincu, puissant et moderne.
Les relations conflictuelles entre Romains et « Gaulois » remontent à des temps très anciens. A une date que l'on situe entre 390 et 386 av. J.C., un chef de guerre sénon dénommé Brennus, parvient à prendre Rome et à rançonner la ville en lançant son fameux « Vae Victis ». L'Urbs n est alors qu'une cité dont la puissance est toute relative. Quoi qu'il en soit, ce sac de la capitale du Latium, va contribuer à forger une animosité séculaire entre Romains, honteux d'avoir dû capituler devant Brennus, et Gaulois, insolemment fiers de leur succès. L'étape suivante fait partie de la compétition que se livrent les « grandes puissances» de l'époque. La Gaule encore indépendante se trouve impliquée dans le processus global d'expansion de la puissance romaine. Enfin, de manière plus directe, la Gaule devient un enjeu purement politique entre les triumvirs Pompée, Crassus et César, lorsqu'ils mettent la main sur une République finissante, à partir des années -60. C est donc en victime d'enjeux qui lui sont étrangers que la Gaule va entrer de manière dramatique dans la stratégie politique de Jules César. Alésia, dans ce contexte, sera l'aboutissement final de cette profonde défiance entre les deux peuples.
Le nom de Maurice Gamelin renvoie inévitablement au généralissime responsable de la défaite de 1940, désastre militaire aux conséquences incalculables. Sa condamnation semble sans appel. Cependant, une étude approfondie du personnage tend à remettre en cause bien des certitudes sur sa réelle culpabilité. Porter un regard dépassionné, loin d'un réquisitoire acerbe ou d'un plaidoyer larmoyant sur l'un des principaux acteurs de la tragédie de 1940 relève du complément d'enquête. Le général Gamelin a tenté en vain d'être un grand stratège sans avoir l'entière liberté d'élaborer et de conduire une stratégie de guerre efficace ; c'est de cette stratégie de guerre inadaptable qu'il s'agit dans cet ouvrage, une stratégie " entravée " ; celle que la France et ses représentants ont volontairement bridée et qui servira de fil conducteur à la biographie de l'homme qui a cherché à la mener avec probité et dont il convient, 150 ans après sa naissance, de ne pas salir trop lestement la mémoire.
Dans cet ouvrage, l'auteur nous fait découvrir quelques aventures exceptionnelles de saboteurs, célèbres ou inconnus, choisis parmi les 155 parachutistes envoyés par la France Combattante pour instruire les résistants de l'intérieur et mener des actions de sabotage en prévision du Débarquement. Ils devaient aussi ralentir la production des usines françaises travaillant au profi t de l'Allemagne. Ces saboteurs conduiront encore les maquisards au combat lorsque l'heure arrivera, harcelant les Allemands en déroute. Formés par les services secrets dans des écoles britanniques, arrivés en France par un soir de lune, ils ont marqué l'histoire, apportant parfois avec eux des armes tant attendues mais surtout l'espoir d'une libération prochaine. Particulièrement pourchassés par l'occupant, ils ont payé un très lourd tribut pour que la France recouvre sa pleine liberté.
Guerre de 1870 jusqu'à nos jours. Ce panorama de presque 250 coiffures se concentre essentiellement sur le képi, coiffure emblématique de l'armée de terre, mais illustre également la variété des shakos, bicornes, calots, chéchias ou bérets, ainsi que les bonnets de marin, les casquettes de la marine et de l'armée de l'air, sans oublier enfin les coiffures de la gendarmerie.
Ce guide sera indispensable à tous les amateurs d'uniformes français, colllectionneurs, figurinistes et amateurs d'histoire militaire. Pour les connaisseurs, cet ouvrage sera également l'occasion de découvrir de nombreuses coiffures rares, originales voire uniques, issues de collections privées et publiques.
CE VOLUME EST LE PREMIER d'une collection encyclopédique toute nouvelle, consacrée à l'étude des différents corps de troupe de l'armée française aux beaux jours de la conscription.
Suivant la formule chère à Histoire & Collections, l'ouvrage s'adresse tout particulièrement aux amateurs de ces marques tangibles de l'histoire militaire que sont les insignes, les uniformes et le matériel, grâce à une iconographie et une documentation hors-pair. Qui sont les chasseurs d'Afrique ? Nés en 1831 au temps de la conquête de l'Algérie avec un recrutement mixte, les " chass'd'Af' " s'imposent très vite comme l'élément européen de notre cavalerie d'outre-Méditerranée.
Au cours de leur longue histoire, les chasseurs d'Afrique seront de toutes les campagnes lointaines livrées par l'armée française, non seulement sur le sol africain mais aussi en Crimée, en Chine, en Syrie, au Mexique, à Madagascar et au Tonkin. Largement engagés sur les fronts de France et d'Orient en 1914-1918, les chasseurs d'Afrique auront à partir des années trente un rôle spécifique dans la modernisation de l'armée d'Afrique, en devenant motorisés et blindés.
Les événements de la Seconde Guerre mondiale les propulsent au rang envié de fer de lance blindé des forces françaises de la Libération. Participant victorieusement à la campagne de Tunisie avec leur matériel français, ils sont réarmés à l'américaine en été 1943 et entrent en force au sein des divisions blindées qui, débarquées en Normandie et en Provence en été 1944, libèrent la France et pénètrent en Allemagne après une épique chevauchée blindée.
En hommage à ces glorieux corps dissous au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, le Ier régiment de chasseurs d'Afrique vient d'être recréé, sur décision d'un ancien " chass'd'Af' ", le président de la République, Jacques Chirac, dont la préface honore le présent ouvrage.
Ce troisième tome de l'encyclopédie du modélisme traite en profondeur de l'un des thèmes les plus enrichissant en matière de maquettisme, la figurine.
Au travers des très nombreuses photos qui émaillent cet ouvrage, les plus grands spécialistes du moment vous dévoilent de façon claire et précise tous leurs secrets de fabrication, qui permettront aussi bien au débutant d'acquérir les techniques indispensables qu'au monteur confirmé de découvrir l'ultime tour de main qui lui manquait sur le chemin de la perfection. les figurines historiques, comme les figurines fantastiques, sont ainsi passées en revue, l'excellence de leur réalisation prouvant, s'il en était encore besoin, que les figurines en plomb comme un plastique peuvent devenir de purs chef-d'oeuvre, de vrais témoignages historiques, quand ils sont exécutés par des passionnés maîtrisant les techniques de montage et de peinture zénithale à l'acrylique les plus poussées.
Le quatrième tome à paraître prochainement dans cette série traitera, avec le même soin, des saynètes avec figurines, l'ensemble de la collection permettant, à terme, de disposer d'un outil efficace et très complet touchant toutes les facettes du maquettisme, un passe-temps qui concerne un public chaque jour plus vaste.
