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Aubéron
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Pain de seigle et vin de grives ; la vie d'un métayer des Landes au siècle dernier
Georgette Laporte-castède
- Aubéron
- Souvenirs
- 17 June 2010
- 9782844981615
Prenant la plume au nom de son père Pierre Castède, l'auteur nous fait partager au jour le jour et au fil des saisons la vie d'une famille de métayers des Landes de 1897 à 1919.
Devenue enseignante rurale, Georgette Laporte-Castède évoque, entre l'Armagnac et la Grande-Lande, les Petites Landes de Labrit et de Roquefort au début du siècle dernier. La polyculture vivrière, l'exploitation de la forêt de pins, l'élevage des races traditionnelles et un embryon d'industrie y coexistent. Si le métayage est à son apogée, on en perçoit déjà les premiers craquements.
Et l'évocation d'une certaine douceur de vivre ne peut faire oublier la menace des intempéries, les fluctuations du marché, l'âpreté des rapports sociaux, en un mot la précarité de la vie.
La voix de Pierre Castède, transposée dans l'écriture précise, fine et malicieuse de sa fille, nous raconte une époque sévère, nous renvoie à un passé de labeur et de pénurie.
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Dix événements, graves, joyeux, tragiques ou festifs, tous importants dans l'histoire de Marseille, ont fait la une des journaux au début du siècle dernier. Comptes rendus documentés, cartes postales rares, photographies émouvantes, documents précieux, les ressuscitent pour un passionnant retour dans le temps. Ainsi, le lecteur peut assister à l'arrivée de l'étape du premier Tour de France, à la représentation sous haute surveillance de Mayol à l'Alcazar, au spectacle grandiose de Buffalo Bill et de sa troupe, à la visite de l'exposition coloniale dans les pas de Frédéric Mistral, ou encore au premier meeting aérien de Marseille, au parc Borély. Les récits de la première inauguration du canal de Marseille au Rhône par le président Fallières, de l'expulsion des oblats au moment de la séparation de l'Église et de l'État, de la grande corrida au profit des familles des victimes après la tragique explosion du cuirassé « Liberté », du percement enfin réussi du tunnel du Rove, de l'arrivée des troupes russes venues en renfort en 1916, permettent, à partir de ces épisodes marquants, parfois tragiques, qui se sont passés à Marseille, une compréhension élargie de l'histoire nationale, voire internationale. Après le succès rencontré par « Autrefois Marseille » et « Marseille, événements et faits divers 1900-1920 », Michel Méténier, historien, et Fernand Revilla, collectionneur de documents et de cartes postales rares, poursuivent avec ce nouveau livre leur passionnante contribution à l'histoire de Marseille.
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Été 1781, à Caen. Accusée d'avoir empoisonné son maître au service duquel elle vient d'être engagée, Marie Salmon est arrêtée, jetée en prison et condamnée à être brûlée vive. Les mobiles de son crime restent obscurs, sa culpabilité mal établie, mais en haut lieu, on semble pressé de voir la jeune fille périr sur le bûcher. Commence alors pour elle une lente descente aux enfers où elle devra lutter contre l'arbitraire, le mensonge mais aussi la peur et le découragement. Au fond de son cachot, seule la visite de quelques rats lui apporte un soupçon de réconfort. Tout paraît perdu. Pourtant un jeune avocat se prend de passion pour cette ténébreuse affaire. Il a lu les philosophes et voudrait que les Lumières de son siècle éclairent un peu plus l'institution judiciaire. Surtout, il est convaincu de l'innocence de Marie Salmon...
Inspiré d'un fait divers réel qui a défrayé la chronique, ce roman de l'affaire Marie Salmon nous entraîne dans la sinistre mécanique d'une justice qui n'en avait que le nom. Mais derrière une intrigue à rebondissements et coups de théâtre, derrière une foule de personnages pittoresques, sublimes ou inquiétants, l'auteur dresse un véritable tableau des m..urs de l'Ancien Régime et nous promène dans les rues de Paris, de Caen ou de Rouen avec une bien belle liberté. Un superbe voyage dans le passé qui s'accompagne d'une exploration inspirée de l'âme humaine.
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Les cisterciens, la plus grande aventure du monde
Guy Mathelié-guinlet
- Aubéron
- 1 July 1999
- 9782908650686
Voici neuf cents ans, à Cîteaux, un hameau bourguignon, un clerc d'une espèce peu commune fonda une abbaye où, sous sa volonté, sa piété, son courage, la règle de saint Benoît prit son essor. Cet envol allait se révéler prodigieux.
Ce créateur se nommait Robert de Molesme.
Il fut bientôt suivi dans sa démarche. En 1119, Etienne Harding rédigea la Charte de Charité, constitution fondamentale de l'Ordre des Cîteaux qui, en dépit de sa rigueur, attira vers lui maints disciples. Les cisterciens se devaient d'être pauvres, de se consacrer à Dieu et aux travaux des champs aidés en cela par des frères lais. Bientôt, l'Ordre put se féliciter d'avoir donné naissance à quatre "filles" : La Ferté, Clairvaux (dont saint Bernard fut le premier abbé), Pontigny et Morimond. En 1153, il comptait 343 abbayes. En 1300, elles étaient au nombre de 694.
La prospérité de ces monastères résultait d'une organisation puissante, extraordinaire pour l'époque. Les moines blancs de Cîteaux répandirent au-delà des frontières d'une France pauvre et vulnérable les lois qui régissent leur existence ainsi que les règles de leur savante architecture et les principes d'un art sévère dont les créations subsistent encore.
Ils s'étaient éloignés des cités pour méditer dans les terres tout en les défrichant et semant. Ils répandirent les graines d'un christianisme fervent et rude qui, plutôt que de les rebuter, augmenta le nombre des fidèles.
"Ils décorent les déserts de leurs saintes perfections", écrivit à leur intention Hugues de Saint-Victor. "Ils ornent les solitudes de leur justice, de leurs pieux entretiens et de leurs bons exemples." Les cisterciens apportèrent dans ces déserts non seulement les remèdes spirituels à l'impiété, la licence, le désespoir, mais également, à l'entour de leurs couvents, leur technique sur l'art de bâtir, de sculpter, de peindre et surtout de faire prospérer une agriculture en jachère. Robustes et rigoureux, infatigables dans leur foi comme dans leurs labeurs multiples, ils furent, pour la Chrétienté, un exemple sans pareil.
D'une plume alerte, précise et informée, Guy Mathelié-Guinlet a su faire vivre sous nos yeux la lente maturation d'un ordre religieux particulièrement courageux. Il a su dégager de la masse fervente et active de ces hommes en blanc méconnus du grand public, les hautes figures que furent Robert de Molesme, Etienne Harding, Bernard de Clairvaux. En cette année commémorative de la création de Cîteaux, son ouvrage s'affirme comme indispensable à tous ceux qui veulent en savoir davantage sur ces laboureurs de Dieu, au coeur pur, aux mains calleuses qui, dans l'Histoire de la religion catholique, ont tracé un sillon ineffaçable.
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Guillaume le troubadour ; duc d'aquitaine fastueux et scandaleux
Bernard Félix
- Aubéron
- 25 March 2002
- 9782844980243
Guillaume le Troubadour ! Ainsi fut surnommé le neuvième duc d'Aquitaine qui vivait autour de l'an 1100 à Poitiers. Ce grand seigneur occitan s'inscrit dans la lignée légendaire de Guillaume d'Orange.
Guillaume le Troubadour se lance dans la vie avec tempête et fracas : combats contre des vassaux révoltés, guerres et croisades lointaines, amours tumultueuses provoquant scandale et réprobation. Certains de ses poèmes traduisent sans ambiguïté sa façon de vivre et ses penchants. Mais sa rencontre avec la Vicomtesse de Châtellerault, "la Maubergeonne", le conduira à une autre conception du vivre et du parler amoureux.
Guillaume le Troubadour, le tout premier de nos poètes lyriques s'exprime en langue d'oc. Ses continuateurs en langue d'oïl, les trouvères n'apparaîtront qu'un demi-siècle plus tard. Sa poésie bouleverse les modèles littéraires existants de l'époque. Il innove et s'annonce comme le précurseur de la poésie courtoise.
En lisant le récit de sa vie, nous partageons bien plus qu'un grand moment de l'histoire de la littérature française : nous entrons dans une autre étape de la civilisation du Moyen Age. Nous nous initions à un nouvel art d'aimer, véritable révolution des moeurs. Ce précurseur nous invite à découvrir l'amour courtois, manière inédite d'entretenir des relations entre hommes et femmes qui s'installera dans la noblesse d'abord, dans la bourgeoisie ensuite.
L'Aquitaine se trouve à l'apogée de sa civilisation quand une dizaine d'années après la mort de Guillaume, sa petite-fille Aliénor épouse l'héritier du Roi de France. Le glas de l'indépendance a sonné pour cette belle contrée qui subira l'emprise des rudes barons du nord au mode de vie plus fruste. En histoire une page se ferme, une autre s'ouvre en littérature.
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Marseille ; événements et faits divers, 1900-1920
Michel Méténier, Fernand Revilla
- Aubéron
- 30 September 2005
- 9782844980540
La machine à voyager dans le temps existe grâce au talent et au travail des photographes et des éditeurs marseillais du début du XXe siècle ! Avec leurs cartes postales, ils ont immortalisé des événements de portée internationale qui ont fait l'actualité de Marseille : les visites du président Krüger en novembre 1900, du roi d'Angleterre Édouard VII en 1905 et du souverain cambodgien Sisowath I en 1906 ; les camps hindous installés durant la Première Guerre mondiale.
Mais Marseille a été aussi le théâtre de faits divers surprenants et parfois dramatiques : en 1900, le bateau l'Ajaccio s'échoue à l'entrée du port, en 1909 c'est une tigresse qui s'échappe et sème la terreur dans la ville, en 1914 c'est la neige qui perturbe totalement la vie de la cité, en 1915 c'est l'usine de pyrotechnie des Chartreux qui explose, sans oublier le terrible incendie qui ravage l'opéra en 1919.
Les photographies rares et les documents précieux de cet émouvant album appartiennent à la mémoire collective des Marseillais. Ouvrez les yeux sur ce qui n'est plus qu'un témoignage d'un temps révolu. Regardez ces images. Elles vous séduiront. Lisez les commentaires et les anecdotes qui les accompagnent : un impressionnant voyage dans le passé vous attend.
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1175 - Chrétien de Troyes offre au public lettré de cette fin du XIIe siècle un poème-roman inachevé, LE CONTE DU GRAAL. Perceval en est le héros malheureux puisque finalement il ne saura trouver le Graal, cette coupe étincelante au mythique contenu...
UNE ENQUÊTE MINUTIEUSE Cette fresque immense et lumineuse, Bernard FÉLIX s'attache à en percer l'énigme avec la perspicacité d'un enquêteur et la finesse d'analyse d'un vrai connaisseur de la société du XIIe siècle européen : Au-delà du mythe celtique du Graal immergé dans la civilisation chrétienne, Bernard FÉLIX recherche quel sens de la vie dévoile, en définitive, la tentative de Perceval.
UNE ÉTERNELLE LEÇON DE VIE A travers ce héros si brave et si noble dans ses intentions et si humain dans ses hésitations, Bernard FÉLIX met en lumière la leçon de vie que nous offre Chrétien de Troyes, toujours actuelle par-delà les siècles : toute quête compte sans doute davantage que son résultat et l'ascèse qu'elle exige vaut bien plus que son aboutissement.
L'intérêt universel d'un des mythes fondateurs de notre civilisation et l'humanisme profond qui s'élève de ces pages emportent le lecteur dans un souffle d'une puissante spiritualité.
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L'AFFAIRE GRANDCLÉMENT reste pour de nombreux Bordelais une sordide histoire de trahison, qui prit fin un jour de juillet 1944 avec l'exécution par la Résistance d'un homme que tout semblait, à l'époque, accuser.
Confortée par les "Mémoires" de l'ancien chef de la Gestapo de Bordeaux, l'Allemand E W. Dohse, cette version des faits a été reprise par l'historiographie depuis plus d'un demi-siècle, jusqu'à la rendre quasi-officielle. S'appuyant sur des documents d'archives irréfutables, René TERRISSE s'applique, avec une grande minutie et un réel souci d'objectivité, à remettre bon nombre de faits dans leur véritable contexte historique et apporte ainsi un regard totalement nouveau sur cette troublante affaire. En totale opposition avec ceux qui associent systématiquement le nom de Grandclément à toutes les tragédies, l'auteur a, par ailleurs, le grand mérite de dévoiler sans fard les divisions, les luttes intestines et les inévitables conflits de personnes, à l'origine de bien des drames dont fut victime la Résistance bordelaise de Janvier 1944 à la Libération.
Pourquoi une exécution si tardive ? Pourquoi avoir également exécuté Mme Grandclément ? Pourquoi un tel acharnement à entretenir le mythe d'un seul homme responsable de tout ? Autant de points restés obscurs dans une affaire qui divise encore aujourd'hui les milieux résistants de Bordeaux.
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Un écrivain occupé à calquer un été ensoleillé sur la vie du poète Paul-Jean Toulet, de Pau à Guéthary, accepte l'intrusion de l'auteur des " Contrerimes " dans l'intimité qu'il partage avec sa compagne. La biographie qu'il consacre à cet auteur singulier prend tout à coup un aspect si vivant et coloré qu'il semble que le poète impose sa présence et ses vues aux deux vacanciers aussi empressés l'un que l'autre à explorer son oeuvre.
Lui-même romancier et poète, Jean Dubacq fait revivre, au fil du temps et des pages, un auteur qui mérite d'être davantage que cette "idole d'une société secrète", selon la formule heureuse de Michel Déon. Au gré des circonstances, il fournit les précisions relatives à ses écrits, à sa vie sentimentale, à ses voyages et jusqu'à ses manies.
On voit dans cette biographie originale, la fortune et la malchance se disputer un destin. La malchance gagna, aidée par l'insouciance "artiste" de sa victime. Elle cède aujourd'hui à une révision des valeurs qui fait apparaître l'évidente modernité d'une oeuvre trop longtemps négligée : car, il n'était pas bon pour un auteur de mourir en 1920 quand, débarrassée d'une guerre, la vie intellectuelle se cherchait de nouvelles voies. Encore moins, à quelques jours près, de mourir avant de voir ses oeuvres enfin éditées.
Qu'il réintègre, dans l'actuelle vie littéraire, le concert des maîtres auxquels nous aimons nous référer, n'est que justice.
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Avec par ordre d'entrée en scène :
Pierre Poinsot : zélé fonctionnaire de la police de Vichy dans la chasse aux communistes, il n'hésitera pas, par carriérisme, à devenir l'auxiliaire numéro un de la répression allemande dans le Bordelais.
Ferdinand Vincent : ce militant communiste, dès sa capture, propose ses services pour traquer ses anciens camarades FTP. Devenu l'homme de confiance des Allemands, il jouera un rôle prépondérant dans la lutte contre la Résistance.
François Lespine : dès son arrestation, ce jeune résistant livre, par peur, tout son groupe, y compris son propre frère. Il participera ensuite activement à de nombreuses actions contre la Résistance dans tout le sud-ouest.
Pierre Goupil : cet agent commercial, par vénalité, se lance à corps perdu dans le marché noir. Pour pouvoir continuer impunément ses activités lucratives, il deviendra l'un des plus actifs agents de la Gestapo à Bordeaux.
Lucien Dehan : cet individu sans scrupules voit dans l'occupation l'occasion de devenir quelqu'un de puissant et de craint. Il sera successivement membre du MSR, inspecteur aux Questions Juives, chef milicien et agent de l'Abwehr.
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Occultées par la stature historique de l'homme de l'appel du 18 juin 1940, du chef de la France libre et du premier président de la Ve république, la jeunesse et la carrière militaire de Charles de Gaulle ne participent pas de sa légende et sont souvent ignorées, quand elles ne sont pas falsifiées.
Surtout, un pieux embarras fait souvent oublier que, de sa sortie de Saint-Cyr en 1912 jusqu'en janvier 1928, Charles de Gaulle fut le disciple, puis le fils spirituel du maréchal Pétain.
Convaincu en effet de la justesse de la " doctrine des circonstances " s'adaptant aux réalités du terrain prônée par Pétain contre la brutale doctrine officielle qui coûta la vie à 1,5 million de Français durant la Grande Guerre, de Gaulle la développa en de nombreux articles et conférences. Pétain avait trouvé son héritier, le " futur généralissime de l'armée française " qu'il protégea, défendit et imposa en plusieurs occasions. Les choses se gâtèrent lorsqu'il voulut en faire son valet de plume...
Cet ouvrage de référence utilise des documents d'une authenticité indiscutable pour retracer les épisodes de leur longue et très proche relation. Jean Pouget apporte la preuve qu'une dispute grave survint dès 1928 - l'un et l'autre la garderont cachée une décennie durant - à propos de la paternité littéraire du " Soldat de la Grande Guerre " et non en 1938, lors de sa version refondue intitulée par de Gaulle " La France et son armée ", comme la font dater la plupart des historiens.
La première édition de ce livre en 1973 passa quasiment inaperçue. Pourquoi cette gêne et ce silence, quand il ne s'agit que de vérité historique ?
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Si Marseille m'était contée....
Plus de trois cents photographies et documents, tel un somptueux cortège de vues rares et parfois étonnantes, ressuscitent la vie à Marseille à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Ils racontent son histoire et ses profondes métamorphoses. Ils relient la ville au présent en montrant des visages d'antan et des lieux toujours vivants.
Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre...
Laissez-vous guider, pas à pas, dans les méandres de cette histoire jamais finie... Découvrez des monuments à présent disparus comme l'ascenseur qui permettait de monter à la " Bonne Mère " ou le pont à transbordeur. Venez déambuler près d'un Vieux-Port déjà célèbre et parcourez la grouillante Canebière. Retrouvez ainsi les plus belles avenues de Marseille, ses places étincelantes et ses plus grands monuments.
En contrepoint de ces images précieuses et souvent émouvantes, les auteurs rapportent une multitude d'anecdotes vraies de la vie quotidienne. Ils évoquent les nombreuses personnalités qui ont marqué la cité phocéenne.
Marseille pour l'éternité !
Le temps ici suspend son vol car l'âme des villes est immortelle. Ce Marseille d'autrefois, avec ces images qui parlent et chantent une exquise nostalgie, c'est toujours notre Marseille, qui ne cesse de nous émerveiller.
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Charles de Bussy-Périgord, un jeune chevalier hanté par des rêves angoissants, quitte sa province natale et monte à Paris pour retrouver et châtier l'homme qui a tué son père. Les hasards de cette quête l'amènent à côtoyer et très vite à intégrer le cercle privilégié des célèbres mignons d'Alexandre Henri, duc d'Anjou, fils préféré de Catherine de Médicis. Devenu l'inséparable ami et conseiller du futur roi Henri III, tout en poursuivant sa vengeance, Charles accompagne, voire précède, le jeune monarque dans ses aventures amoureuses et politiques. De 1572, année tragique de la Saint-Barthélemy, jusqu'en 1589, voici racontés, à travers cette amitié virile, les intrigues et les événements qui permirent à Henri III d'accéder au trône et de régner pendant quinze ans sur le royaume de France jusqu'à son assassinat.
Contrairement aux idées reçues, les mignons du roi que Charles de Bussy-Périgord eut l'honneur de rejoindre étaient des hommes valeureux, courageux, prêts à défendre leur roi mais aussi à se battre contre les préjugés de l'époque. Leur liberté de moeurs s'accordait avec une élégance et un goût artistique dignes de la civilisation raffinée de la Renaissance. Si la mémoire populaire a surtout retenu leur sexualité débridée qui défraya la chronique dans le sillage d'Henri III, dernier roi de la dynastie des Valois, la réalité historique de ces personnages nous est révélée par Jean-Yves Epailly.
Dans cet ouvrage flamboyant où capes et épées ne cessent de virevolter sur fond d'intrigues érotiques, Jean-Yves Epailly, à la manière d'un Alexandre Dumas, nous entraîne dans les vraies coulisses de l'histoire. Son écriture incisive traduit la fascination du pouvoir chez les hommes et les femmes avec son lot de péripéties, complots et machinations. Ses malicieux clins d'oeil annoncent les conceptions freudiennes de la personnalité et nous plongent dans un univers riche de références culturelles.
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Un siège de bayonne au moyen âge ; la belle armurière
P Dive, E Ducere
- Aubéron
- 15 July 2013
- 9782908650143
En 1378, date de ce siège mémorable, la suzeraineté anglaise a apporté la prospérité. Le port de Bayonne est devenu un chantier de construction navale considérable. Les corporations sont puissantes. Paulette de Panburlat, l'héroïne de P. Dive et E. Ducéré, est "la patronne du plus grand atelier d'armurerie que Bayonne possédât en ce temps reculé".
Sous la conduite d'Henri de Castille (dit Trastamare), 20 000 hommes bloquent l'embouchure de l'Adour et mettent le siège devant la ville. La garnison et la population, commandées par le gouverneur anglais Mathieu de Gournay, opposent une farouche et très noble résistance. La belle Paulette, éprise d'Esteban, un assiégeant, obtient que par amour pour elle, il trahisse son camp en lui fournissant de précieuses informations sur les plans d'attaque des espagnols. Face à la défense acharnée des Bayonnais et à la peste qui se déclare dans leur camp, les troupes du roi de Castille lèvent le siège et retournent en Espagne.
Cette belle histoire qui permet au lecteur de faire le tour de l'enceinte moyenâgeuse de Bayonne, s'achève par des bruits de baisers et le mariage de Paulette avec Esteban.