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Depuis le 29 avril 2011, date de son union avec le prince William, Kate Middleton intrigue. Elle a conquis le coeur des Anglais. Plongée dans la vie de la future reine d'Angleterre - qui combat à présent un cancer - par un spécialiste de la famille royale depuis plus de 25 ans.
2001, université de Saint Andrews. La jeune Kate Middleton vient de rencontrer le prince William. Leur idylle naissante va fasciner le monde entier. Depuis le 29 avril 2011, date de son mariage, Katherine a su conquérir le coeur de tous les Anglais par son naturel, son empathie et son engagement dans l'exercice de ses fonctions.
Leur amour, puis la naissance de leurs trois enfants, ont fait d'eux les membres les plus populaires de la famille royale. Et les graves problèmes de santé de Kate, qu'elle a évoqués avec courage, ont encore renforcé l'admiration qu'elle suscite. Plus de vingt-quatre ans après leur rencontre, alors que la monarchie est en pleine mutation, la princesse de Galles, s'apprête à devenir la future reine d'Angleterre - la première à ne pas être issue de l'aristocratie.
Tissée d'anecdotes et de confidences de membres de la Couronne, cette biographie permet de comprendre ce qui, au fil des années, a fait de Kate Middleton la femme qu'elle est devenue. -
Churchill alerte sur le bellicisme allemand dès 1908, sur la menace bolchevique dès 1919, sur le péril nazi dès 1932, sur l'impérialisme stalinien dès 1943... Ses " visions " ont contribué à faire de l'homme d'État un " lanceur d'alerte " dont cette biographie brosse un portrait original, à l'occasion des 150 ans de sa naissance, le 30 novembre 1874.
Soldat, journaliste, aventurier, prix Nobel de littérature, pilote d'avion, orateur et causeur plein d'humour, et même artiste peintre... Si Churchill fut tout cela, son génie fut avant tout d'être un visionnaire, un " lanceur d'alertes " aussi pragmatique que rusé, rendu célèbre par l'expédition des Dardanelles et, trente ans plus tard, par son combat singulier contre Hitler.
Cette faculté, le " vieux lion " l'a souvent manifestée. En 1908, il mesure le bellicisme de l'empereur Guillaume II, quand personne ne devine l'imminence d'une guerre mondiale. Féru d'innovations techniques, il comprend le rôle qu'y joueront la marine au fioul, les avions de reconnaissance, les chars d'assaut, l'interception des messages codés. Dès 1919, il craint que le bolchevisme ne détruise les valeurs occidentales. Il voit juste quand, dès 1932, il devine le gouffre où l'Allemagne nazie réarmée va précipiter l'Europe. De même, en 1943, à Téhéran, il pressent le danger que l'impérialisme soviétique fait courir au continent. Et, à Zurich en 1946, il prophétise la création de la Communauté européenne.
" Sans négliger en rien l'origine, le milieu, l'enfance, la formation de Churchill, son désir effréné de jouer un rôle de premier plan qui l'amène à se projeter dans tous les combats de l'Empire britannique, Alain Frerejean a su se concentrer sur les aspects les plus étonnants de ce personnage disruptif ", estime Hubert Védrine dans une éclairante préface. -
Missak et Mélinée Manouchian : Un couple en Résistance
Gérard Streiff
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- Histoire
- 4 January 2024
- 9782809849257
A l'occasion de la panthéonisation, le 21 février 2024, de Missak et Mélinée Manouchian, la première biographie croisée de ce couple de héros, symbole d'une population immigrée engagée dans la Résistance. Lui, le poète résistant fusillé au Mont Valérien à 38 ans, elle qui témoignera sa vie durant de la vie et du sacrifice du chef du groupe de l'Affiche rouge.
Lundi 21 février 1944, prison de Fresnes. Missak écrit à Mélinée, sa " petite orpheline bien-aimée " : " Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures... Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand. " Trahi, traqué, arrêté, torturé, jugé par un tribunal militaire allemand avec ses camarades, Missak Manouchian est apparu en photo au milieu d'une affiche rouge sur les murs des villes de France pour attiser la haine contre les " terroristes étrangers, les juifs, les bolchéviques ". Affiche très vite devenue le symbole du courage et du sacrifice.
Mélinée, elle, a échappé à l'arrestation avec le secours de la famille Aznavourian. Pour, très vite, reprendre une activité dans la Résistance. Et, après-guerre, entretenir la mémoire des héros des FTP-MOI.
Mais les connaît-on si bien, ces apatrides portés par le rêve communiste, tous deux panthéonisés le 21 février 2024 ? Missak, le poète, l'idéaliste, le " chef de bande ". Mélinée, la compagne, l'organisatrice, la militante. Gérard Streiff entremêle leurs destins dans ce récit : le génocide, l'exil, la passion de la France, l'engagement, la clandestinité, la guérilla, l'exécution au Mont-Valérien.
Leur amour resté inachevé. Et leur légende qui n'a cessé de croître.
Postface de Jean-Pierre Sakoun -
Jaurès, Blum, Luxembourg, Gandhi... En quelque 350 pages, ce livre nous fait redécouvrir 100 discours qui changèrent la face du monde, en replaçant chacun, par le biais d'analyses commentées, dans son cadre historique.
Les 100 discours qui ont changé le monde : du début du siècle à la fin de la Seconde Guerre mondiale Jean Jaurès, Rosa Luxembourg, Léon Blum, Gandhi, Franklin D. Roosevelt... Derrière ces grandes figures du XXe siècle, autant de prises de parole inspirées qui ont changé l'Histoire. Ce florilège restitue ces différents discours dans leur exhaustivité, en les restituant chacun dans son époque.
S'inscrivant dans la démarche d'Eric J. Hobsbawm, l'équipe interuniversitaire et pluridisciplinaire de politologues et d'historiens mobilisés pour le présent ouvrage retrace ainsi l'histoire du xxe siècle par le prisme des grands discours qui l'ont marqué.
Chacun de ces textes est précédé d'une introduction qui le contextualise dans le moment historique et permet d'en mesurer l'impact international. De nombreux renvois permettent au lecteur de suivre l'évolution d'une même problématique à travers le temps : colonisation, construction du multilatéralisme, idéal communiste, lutte contre le nazisme, etc.
Première édition : éditions André Versaille (2008).
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Trois mois de détention dans les geôles de Fresnes, trois jours de convoi de Drancy à Auschwitz dans le même wagon à bestiaux trois secondes pour s'étreindre et se promettre : " On se retrouvera...
" Jacques et Madeleine Goldstein n'ont pas vingt-cinq ans, le 1er mai 1944, lorsqu'ils sont séparés sur la rampe de Birkenau. " Tu vois ces flammes ? T'as plus de mari ", lance une prisonnière à Madeleine. Un tel accueil ne lui laisse guère d'espoir. Piégés par la Gestapo pour faits de Résistance, les Goldstein sont coupables, aux yeux de l'Allemagne nazie, d'un délit plus inexpiable encore : celui d'être nés juifs.
S'ils doivent un jour se retrouver, ce sera dans l'autre monde. Mais parce qu'ils s'aiment, et parce qu'une petite fille de quatre ans les attend à Lyon, cachée par une nourrice, Jacques et Madeleine vont tenir. Au nom de tous les autres, ils s'extrairont de la machine de mort et d'humiliation. Pour se retrouver, après douze mois en enfer. Broyés, mais vivants.
Cette histoire, Jacques et Madeleine ont attendu soixante ans pour la raconter.
C'est à Montmartre, sur un banc d'école, qu'ils s'étaient regardés pour la première fois. Voici le récit de la jeunesse, du combat, l'épreuve et des extraordinaires retrouvailles de deux " gamins de Paris " que rien ne destinait à défier l'innommable.
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Un destin incandescent.
" Un personnage historique qui incarne l'Histoire de France ", disait d'elle Frédéric Mitterrand le 18 mars 2010, au lendemain de sa réception à l'Académie française, où elle est la sixième femme à porter l'épée.
Libre et véhémente, exigeante et sereine, Simone Veil (née en 1927), ex-ministre de la Santé, à l'origine de la légalisation de l'IVG, reste une combattante en lutte pour la justice et le respect de la personne, la cause des femmes, l'adoption et les droits de l'enfant. Mais aussi pour l'Europe, qu'elle incarne et porte avec passion. Enfin, pour la mémoire, quitte à s'opposer aux suggestions de Nicolas Sarkozy dans ce domaine.
Au-delà de la figure d'exception, elle est avant tout une femme. Son histoire personnelle passe par les extrêmes : Auschwitz, la disparition des siens. Et par la politique, qui dit aussi l'ardeur de vivre, l'amour, les enfants, la culture, l'écriture. La littérature, enfin, qui l'a accompagnée jusqu'à l'Académie française.
Cette intensité, elle la transmet jusque dans son mystère, sa retenue, son engagement et ses doutes. Cette biographie replace Simone Veil au coeur d'un siècle bouleversé et découvre les tranches de vie et les espaces de liberté d'une femme au destin incandescent.
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Victime ou coupable, celle qui fut reine d'Écosse a toujours clamé son innocence. Décapitée à 44 ans après des années d'emprisonnement imposées par sa cousine Elizabeth Ière, elle devint martyre de la foi au lendemain de son exécution, le 8 février 1587. Sa fin héro.que l'a transformé en mythe.
De la couronne de France abandonnée à la couronne d'Angleterre convoitée en passant par la couronne d'Écosse confisquée, l'histoire de Marie Stuart est celle d'une reine catholique déchue, emprisonnée et exécutée en terre étrangère. Son destin brasse aussi près d'un demi-siècle de confrontations dynastiques, de soulèvements nationalistes et de conflits religieux en Europe.
À défaut d'avoir réellement régné, Marie est l'enjeu d'un triple duel opposant les catholiques aux protestants, les Stuart aux Tudor et les Anglais aux Espagnols... Reine à l''ge de 9 mois, veuve du roi Louis XII à 18 ans, elle regagne son pays après treize mois d'absence pour être ensuite accusée du meurtre de son mari Henri Darnley, d'adultère avec le comte Bothwell et d'idol'trie par ses opposants protestants. Pour couronner le tout, après avoir franchi la frontière anglaise en catimini, la reine déchue d'Écosse est retenue prisonnière dans plusieurs ch'teaux puis jugée et accusée de trahison par celle qu'elle vénère et dont elle convoite la couronne.
Femme de paradoxes et de contrastes, elle soulève les passions et les questions depuis quatre siècles. A-t-elle voulu attenter aux jours d'Elizabeth Ière et favoriser un débarquement espagnol ? Aujourd'hui encore, le mystère perdure.
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Le 20 janvier 1942, secrètement réunis à Berlin, dans une villa du lac de Wannsee, les dignitaires nazis définissaient « la Solution finale à la question juive ». C'est l'acte de création des camps d'extermination, dont l'objectif est la destruction industrielle des Juifs d'Europe au moyen des chambres à gaz. À Auschwitz, en Pologne, mourront de la sorte plus d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants.
Il y a 70 ans, le 27 janvier 1945, une unité de l'armée soviétique pénétrait dans le camp, évacué de la plupart des déportés par les SS qui les avaient contraints aux terribles « marches de la mort ». Le monde découvrait alors le plus grand complexe de mise à mort d'êtres humains jamais conçu par d'autres hommes. Jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, les assassinats massifs n'avaient été à ce point « taylorisés ».
Alors que les témoins encore vivants de l'abomination se réduisent aujourd'hui à quelques dizaines, Alain Vincenot a recueilli les témoignages de ceux qui n'en avaient pas encore tout dit.
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Une biographie illustrée pour les 70 ans de règne d'Elizabeth II.
Le 6 février 1952, lorsque son père George VI meurt dans son sommeil, la jeune Elizabeth, 25 ans, alors en voyage au Kenya, est proclamée reine. Agée aujourd'hui de 95 ans, elle s'apprête à fêter ses sept décennies de règne.
Enfant timide et réservée, Elizabeth d'York s'est muée en une monarque sage et réfléchie qui a partagé le pouvoir avec dix Premiers ministres, de Winston Churchill à Boris Johnson. Certes, la Reine a connu des épreuves : l'échec du mariage de quatre de ses cinq enfants ; l'incendie du château de Windsor en 1992 ; les accusations portées contre Andrew, son fils préféré ; le retrait de la famille royale opérée par le prince Harry ; la mort de son époux, le duc d'Edimbourg en 2021... Malgré tout, Elizabeth II reste ferme et digne, fidèle à sa mission.
Cet album illustré, qui paraît à l'occasion du jubilé de platine de la Reine, est agrémenté d'illustrations et photographies rares, d'encadrés historiques permettant de revivre ce destin exceptionnel.
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Il s'appelait Pierre Brossolette
Gilberte Brossolette
- Éditions de l'Archipel
- 6 May 2015
- 9782809816549
Son nom, inscrit au fronton de nos rues, est un symbole. Pour toute une génération, il personnifie la lutte pour la liberté, jusqu'à l'ultime sacrifice : son suicide par défenestration à 40 ans, le 22 mars 1944, pour échapper à ses bourreaux de la Gestapo.
Avant d'être nommé par de Gaulle numéro 2 du BCRA (service de renseignement de la France libre), ce militant socialiste, agrégé d'histoire, avait été enseignant (révoqué par Vichy), journaliste (à Marianne et au Populaire, organe de la SFIO). Entré en résistance au sein du réseau du Musée de l'homme (dont il rédigeait le bulletin) et de Libération-Nord, c'est lui, à Londres, qui obtient du général de Gaulle que ses messages se réfèrent à la devise de la République. Il est partisan d'une vaste union patriotique jusqu'au PSF de Charles Vallin, mais son arrestation ne lui permettra pas de concrétiser cette utopie.
Gilberte Brossolette (1905-2004), son épouse rencontrée à la Sorbonne en 1923, retrace sa vie. Elle dépeint aussi le mari et le père, homme joyeux et attentionné, modèle d'engagement humain.
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Diana : à la poursuite de l'amour
Andrew Morton, Marie-Claude Elsen
- ARCHIPEL
- 18 August 2022
- 9782809842142
Après sa biographie " officielle " Diana racontée par elle-même (l'Archipel, 2017), Andrew Morton poursuit le portrait de Lady Di, en explorant les amours tumultueuses de l'éternelle " princesse des coeurs ".
Quand, en 1998, Andrew Morton publie Diana racontée par elle-même, la presse internationale s'emballe et la cour royale britannique se trouve ébranlée. En effet (on l'apprendra plus tard), Diana a collaboré activement à l'écriture de l'ouvrage, ce qui en fait de facto son autobiographie.
Sept ans après la mort de Diana, le 31 août 1997, l'écrivain en qui elle avait le plus confiance publiait cette nouvelle enquête comportant nombre d'informations inédites. Y témoignent son amant James Hewitt, son majordome Paul Burrell ou encore Michael Fawcett, bras droit du prince Charles.
Le récit des cinq dernières années de la vie de Diana, après sa séparation d'avec le prince Charles, offre le tableau d'un monde où règnent la mauvaise foi, le cynisme et la manipulation.
C'est une femme hors du commun qui apparaît dans ces pages, avec ses espoirs et ses peurs, ses démons et ses joies. Décidée à ne plus être le jouet de la Couronne, à reprendre son entière liberté et à être aimée pour elle-même, afin de mener enfin l'existence dont elle a toujours rêvé. -
Le dernier amour de Lady Di ne fut pas celui qu'on croit. Non, Dodi al-Fayed ne fut pas, contrairement à ce que tout le monde croit, le dernier amour de Diana ! Le fils du richissime propriétaire de Harrods n'était qu'une façade, un leurre destiné à rendre jaloux le docteur Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais rencontré en septembre 1995 au London Royal Brompton Heart and Lung Hospital, l'homme que Diana aimait et avec qui elle voulait se marier. Pendant les deux dernières années de la vie de Diana, elle et Hasnat ont tenté de garder leur amour secret. Pour la première fois, dans ce livre, la famille du Dr Khan parle de sa rencontre avec Diana - en mai 1997, Diana s'était en effet envolée pour Lahore afin de persuader la mère d'Hasnat qu'elle serait une belle-fille idéale -, de leur affection pour elle mais aussi des difficultés auxquelles dut faire face leur fils, homme discret projeté sur le devant de la scène. Outre les proches d'Hasnat Khan, l'auteur a rencontré de nombreux témoins, dont les intimes de Diana. On apprend, entre autres, que Diana avait décidé de se convertir à l'islam pour qu'Hasnat accepte de l'épouser, et que la princesse de Galles avait orchestré la publication des photos d'elle et de Dodi, révélant au monde entier leur " liaison ", pour rendre jaloux son amant indien, qui se dérobait.
Kate Snell, réalisatrice et productrice pour la télévision britannique, est connue en Grande-Bretagne pour ses documentaires diffusés sur la BBC et Channel Four. Le Dernier Amour de Diana est la base d'un documentaire coproduit par la BBC que TF1 diffusera fin août 2007. Elle réside en France, dans le Var.
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Argo ; comment la CIA et Hollywood ont imaginé la plus audacieuse mission de sauvetage de tous les temps
Antonio Mendez, Matt Baglio
- ARCHIPEL
- 3 April 2013
- 9782809811247
Le 4 novembre 1979, des étudiants iraniens prennent d´assaut l´ambassade américaine à Téhéran et retiennent en otages des dizaines de fonctionnaires et diplomates américains.
Six d´entre eux parviennent à fuir et trouvent refuge à l´ambassade du Canada. Ils réussissent à contacter leur gouvernement, et la CIA décide de monter une opération d´envergure pour les exfiltrer du pays.
À la tête de l´opération, Tony Mendez, un agent chevronné de la CIA, qui imagine de tourner en Iran un film de science-fiction intitulé Argo. Il se rend à Téhéran au prétexte de trouver le décor idéal et visiter les lieux de tournage...
En janvier 2000, après de nombreuses péripéties et sueurs froides, il parvient à faire monter les six Américains dans un avion. Direction : les États-Unis, la liberté.
Dans ce document qui a servi de base au film de Ben Affleck, Tony Mendez donne tous les détails et dévoile les dessous de l´opération extrêmement complexe et dangereuse qu´il a menée à bien.
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Staline avait amorcé sa carrière"... au service du tsar ! C'est un dossier secret de l'Okhrana, l'ancienne police secrète, qui le révèle. Il contient un rapport de 1913 détaillant les méthodes pour le moins expéditives de l'agent géorgien... Un livre-enquête regorgeant de documents inédits. "
Le secret inavouable du petit père des peuples"Six décennies après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l'assassinat de Trotski au "complot des blouses blanches". Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C'est qu'il manquait une pièce à ce jeu de massacre : Staline avait amorcé sa "carrière"... au service du tsar.Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète - l'Okhrana - est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l'abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Dont celui, dûment scellé, du Géorgien Iosif Vissarionovitch Djougashvili. Informateur et exécutant de l'Okhrana de 1903 à 1912, l'homme ne se faisait pas encore appeler Staline. En juillet 1926, le "dossier secret" refait surface. Felix Dzerjinski, chef de la police politique, en prend connaissance. Deux jours plus tard, il s'écroule pendant son allocution au plénum du Comité central. Empoisonné. Dzerjinski n'est ni la première ni la dernière victime du " dossier".Mais que contient-il ? Essentiellement, un rapport établi en 1913 par le colonel Eremine, chef de l'Okhrana, retraçant le parcours de son agent : pendant dix années, jusqu'à son adoubement par Lénine, Staline a patiemment trahi ses camarades... Il n'est pas difficile de voir quel usage ses adversaires feraient d'une telle bombe. Aucun de ceux qui l'ont ouvert ne doit survivre. Chantage, complots, accidents, suicides, procès truqués, exécutions sommaires ou homicides raffinés : Staline ne recule devant rien.Ce parcours que décrit Roman Brackman - celle d'un agent double devenu guide suprême - révèle la face cachée de l'homme dont Lénine, dans son "Testament", recommandait d'empêcher à tout prix l'ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.Première édition : L'Archipel, 2003 " -
De Gaulle, un homme dans l'histoire
Philippe Valode
- Éditions de l'Archipel
- 28 May 2020
- 9782809828153
En cette année 2020 qui voit la célébration de trois anniversaires : les 130 ans de sa naissance, les 80 ans de l'Appel et les 50 ans de sa mort, cette biographie du général de Gaulle tente de composer un portrait nuancé.
Parvenu à trois reprises aux plus cruciales responsabilités (juin 1940, août 1944, juin 1958), de Gaulle a su marquer l'histoire de France. Il aura incarné toutes les facettes d'un homme pris dans les tourments de l'Histoire : l'homme de la vision d'une armée moderne entre les deux guerres ; l'homme du courage en incarnant la France résistante qui ne veut pas disparaître en 1940 ; l'homme de l'autorité retrouvée en s'asseyant à la table des vainqueurs du régime nazi en 1945 ; l'homme de la lucidité en décolonisant l'Algérie et l'Afrique en 1962 ; l'homme de pouvoir en dotant la Ve République d'un exécutif fort pour éviter la crise politique à répétition en 1958 ; enfin, l'homme de la construction d'une France moderne dotée d'une force militaire nucléaire stratégique, d'une agriculture révolutionnée, d'une industrie désormais tournée vers les secteurs du futur (informatique, aéronautique, atome civil, extraction pétrolière...).
De grandes qualités de leader qui ne vont pas sans un comportement parfois cyclothymique, une grande dureté, voire des décisions injustes. L'auteur évoque l'utilisation d'une menace de coup d'État militaire en 1958, les nombreuses hésitations qui ont marqué le dossier algérien de 1958 à 1961, et les incohérences d'une politique étrangère qui finit par isoler la France et l'empêcher de prendre le leadership en Europe.
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Une star déchue.
Elle avait tous les talents : comédienne, danseuse, chanteuse. Elle a été la reine de la comédie musicale et sa chanson Over The Rainbow (du film le magicien d'Oz) est devenue mythique. Cinquante ans après sa mort, elle garde l'image d'une icône broyée par le système hollywoodien.
Née en 1922, cette fille d'acteurs de vaudeville débute sur scène à trois ans dans le Minnesota. Mais c'est à treize ans que, repérée par Louis B. Mayer, elle rejoint Hollywood et les studios de la MGM, d'abord à la Little Red School aux côtés d'Elizabeth Taylor et Mickey Rooney.
C'est en 1939 qu'elle connaît la consécration avec son rôle de Dorothy dans Le Magicien d'Oz. Dès lors, elle enchaîne les succès qui font d'elle la cash machine de la MGM - laquelle n'hésite pas à la presser comme un citron... tant et si bien qu'on lui prescrit des amphétamines pour maintenir sa ligne et lui donner l'énergie d'enchaîner les tournages. Elle devient insomniaque, les médecins la bourrent de psychotropes. Début d'une longue série de cocktails détonants...
Le tournage du Chant du Missouri va marquer un tournant dans sa vie, puisqu'elle rencontre Vincente Minnelli, réalisateur du film et père de sa fille Liza Minnelli, née en 1946.
Malgré quelques périodes heureuses, Judy reste hantée par ses démons, qu'elle s'efforce de combattre par les médicaments et l'alcool.
Son état se détériore à tel point qu'en 1950 la MGM ne renouvelle pas son contrat. La même année, elle divorce de Minnelli qu'elle a surpris au lit avec... leur chauffeur ! Suivront trois mariages, deux naissances, des apparitions sporadiques au cinéma et à la télévision, mais surtout une dépression nerveuse grandissante. Jusqu'à sa disparition, le 22 juin 1969, à 47 ans, d'une overdose de barbituriques.
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Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défi e encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : « Montrez-moi les corps ! » Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
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Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale des Romanov est abattue par les bolcheviks dans le sous-sol de leur résidence-prison d'Ekaterinbourg.
Quelques mois - de février (renversement du régime tsariste) à novembre 1917 (prise du pouvoir par Lénine) - auront suffi à la chute de la Russie impériale. Comment le tsar Nicolas II est-il passé du statut d'intouchable à celui d' " ennemi le plus terrible du peuple russe ", selon la formule de Lénine, pour rester dans les consciences, par la suite, comme un martyr ? Quelles furent les véritables raisons de l'arrestation des Romanov et qui a commandité le meurtre ? Comment ont-ils été assassinés ?
Luc Mary revient sur cette énigme résolue avec la découverte de 9 corps en 1991 et, en 2007, des restes du tsarévitch Alexei et de la grande duchesse Maria, trouvés dans une forêt des environs d'Ekaterinbourg. Il expose l'enchaînement des faits qui ont conduit à la fin des Romanov - régime à l'agonie, grèves et famines, etc. -, jusqu'à l'exhumation des corps et le travail des généticiens qui a débouché sur l'identification formelle des membres de la famille royale.
90 ans après la tuerie d'Ekaterinbourg, le tsar est entré dans la légende. Le tsar et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe de Russie en l'an 2000. Son portrait est plus souvent présent dans les foyers russes que celui de Lénine. Son exécution portait-elle en germe le futur régime stalinien ? Luc Mary analyse les fondements de cette fascination, donnant ainsi à son livre une visée politique.
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Frère arménien, frère juif, frère tutsi ; les combats d'une vie
Yves Ternon
- Éditions de l'Archipel
- 3 April 2019
- 9782809826128
Un siècle, trois génocides.
En plus d'une carrière de chirurgien qu'il poursuivra pendant quarante ans, Yves Tournon s'engage dans de nombreuses luttes de libération : guerre d'indépendance de l'Algérie, Mai 68, légalisation de l'IVG... Sa passion pour la justice et la liberté le pousse, dès 1965, à entamer des recherches qui le conduiront à publier trois livres sur les crimes des médecins nazis.
Découvrant l'histoire de l'Arménie et du génocide de 1915, au moment où les Arméniens manifestent contre la négation de ce génocide par le pouvoir turc, Yves Ternon publie plusieurs livres sur le sujet (1977-1981). Comparant le génocide arménien à la Shoah, il participe dès lors aux travaux des Genocides studies et procède à une analyse comparative des violences de masse, qui aboutira à l'écriture de L'État criminel (1995).
La perpétration du génocide des Tutsis au Rwanda (1994) le conduit à poursuivre cette approche comparée des génocides au XX e . Avec ces travaux, Yves Ternon permet de partager en toute fraternité les mémoires de trois groupes humains victimes de la haine raciale et de lutter à leur côté contre le négationnisme.
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Marie-Antoinette, l'indomptée
Elisabeth Reynaud
- Éditions de l'Archipel
- 13 February 2020
- 9782809827828
Une femme moderne.
Qui était vraiment Marie-Antoinette ? Pour le savoir il a fallu s'approcher tout près d'elle.
Jusque, par-delà les siècles, entendre sa voix. Saisir à travers ses mots, qui nous sont parvenus grâce à sa correspondance, le visage intime, fascinant, qui se révèle peu à peu.
Elle fut celle qui eut le courage de vivre en liberté, malgré le spectre du politiquement correct imposé par sa mère, l'impératrice d'Autriche, par l'image de son père, prince de Lorraine, et surtout, par la vieille étiquette pesante de la cour de France.
Le tribunal révolutionnaire n'aura possédé que la silhouette évanouie de celle qui avait tout dévoré de la vie : amante de Fersen, amie passionnée, épouse de Louis XVI, mère de quatre enfant, reine de France, actrice de théâtre, et créatrice du Petit Trianon.
Biographe de grandes figures féminines, Élisabeth Reynaud nous invite à décrypter Marie- Antoinette : la dauphine, la reine, mais surtout la femme. De son arrivée à la cour à 14 ans, le 16 mai 1770, jour de ses noces avec le futur Louis XVI, à son exécution, le 16 octobre 1793.
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Les rebelles d'Allah ; ils ont défié l'ordre islamiste
Martine Gozlan
- Éditions de l'Archipel
- 8 January 2014
- 9782809813777
Partout dans le monde musulman, l'ordre islamiste menace ou triomphe, qu'il s'impose par les urnes (Tunisie, Égypte), la terreur (Irak), la fraude (Iran), ou qu'il cherche à s'imposer par les armes (Mali, Syrie, Pakistan).
Cet ordre qui se dit " voie " (charia) et voix d'Allah viole pourtant sans état d'âme les droits humains, la liberté de mouvement, de parole, de pensée. Dans certains cas, les êtres qui lui sont soumis ne disposent plus que du droit de mourir.
Face à la barbarie, des femmes, des hommes, des enfants ont tout risqué pour affirmer le droit à la vie : celui d'aller à l'école, d'enseigner, d'écrire un poème, de défendre un citoyen. Ce livre raconte l'histoire de sept rebelles d'Orient dressés contre l'ordre islamiste.
Amina Sboui, ex-Femen tunisienne, incarne la rébellion des femmes. Fazil Say, virtuose turc : la rébellion de l'art. Malala Yousafzaï, écolière pakistanaise blessée par les talibans : la rébellion de l'enfance. Hamza Kashgari, poète saoudien : la rébellion des mots. Nasrine Sotoudeh, avocate iranienne : la rébellion de la loi. Habib Hazdaghli, universitaire tunisien : la rébellion du savoir. Waleed al Husseini, blogueur palestinien : la rébellion des athées.
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Nigéria, 1965. Mary voit le jour dans un hôpital de brousse. A 3 ans, alors que la guerre sévit au Biafra, comme bien des enfants en péril elle est évacuée au Gabon, vers le camp de Sainte-Marie. La malnutrition a fait des dég'ts irréversibles. Mary ne peut plus marcher. Nul ne pense qu'elle pourra s'en tirer. Pourtant, Mary démontre un incroyable appétit de vivre. Et, si elle ne danse que dans sa tête, elle affiche très jeune une personnalité de leader qui impressionne. A 5 ans, elle s'envole vers la France.
Après un long séjour dans une institution de l'Orne, une suite d'opérations et des années de rééducation, une nouvelle vie commence à Garches (92) où vit sa famille d'adoption, avec ses frères et soeurs blancs. De sa première enfance, Mary n'a que des souvenirs confus. À 12 ans, elle découvre qu'elle a un autre prénom, que ses père et mère vivent toujours, qu'elle a des frères et soeurs noirs. Dès lors, elle n'a plus qu'un désir : connaître sa famille biologique. Elle fait le voyage et, bouleversée, retrouve tous les siens. Pourtant, malgré la chaleur de l'accueil, elle sent que les années passées loin du pays ont fait d'elle une étrangère...
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L'histoire des présidents français couvre deux siècles et se confond avec l'histoire de la France moderne. Pourtant, rappeler que la République est née au XVIIIe siècle surprendra encore nombre de lecteurs. Proclamée par Danton en septembre 1792, plus de deux mois après la prise des Tuileries, elle devra toutefois attendre 1848 pour se doter de son premier président élu, Louis-Napoléon Bonaparte, dont - ironie de l'Histoire - le principal objectif fut de rétablir l'Empire.
En un sens, le président est donc l'héritier de la Révolution. Mais il perpétue une habitude nationale plus ancienne encore : celle de la personnalisation du pouvoir. Ce livre abondamment illustré parcourt deux siècles de réceptions officielles et de conciliabules secrets, de négociations et d'affaires, de fastes et de drames. Au lendemain des élections de mai 2012, il n'est pas inutile de se replonger dans ces deux siècles de petite et de grande Histoire, pour y mesurer le poids de l'héritage qui pèse sur les épaules du nouveau président.