Avec la « résonance », Hartmut Rosa a proposé un concept pour remédier à l'accélération hégémonique et réifiante du capitalisme rentier et spéculatif, qui nous condamne à la croissance et à la surchauffe. Pour lui, la transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera que si nous acceptons d'entrer dans un nouveau rapport au monde, marqué par une relation « responsive » avec lui.
En quoi cette résonance peut-elle bien consister concrètement ? Et surtout en quoi pourrait-elle aider les jeunes générations à vivre avec la réalité de l'Anthropocène, chaque jour plus prégnante ? La résonance, au contraire de l'éducation au « développement durable », semble un nouveau paradigme à même de faire advenir un autre monde, où ne s'opposeraient plus humains et non-humains.
Avec Hartmut Rosa, le temps est venu d'écouter ce que le monde a à nous dire...
Économiste américaine, Anne Case est professeur émérite d'économie et d'affaires publiques, à l'Université de Princeton.
Angus Deaton, professeur émérite à l'Université de Princeton, est prix Nobel d'économie (2015) « pour son analyse de la consommation, de la pauvreté et du bien-être ». Il est l'auteur de La grande évasion (Puf, 2016, rééd. « Quadrige » 2019).
Même s'ils sont parfois très proches de régions dynamiques, certains territoires subissent des taux de chômage élevés et ne parviennent pas à moderniser leur appareil productif. Comment expliquer une telle fragmentation spatiale?L'analyse économique montre, d'un côté, que les ménages sont fortement attachés à leur lieu de résidence et peu au fait des opportunités économiques existant ailleurs; de l'autre, que les entreprises peinent à recruter lorsqu'elles investissent dans les zones délaissées. De nombreuses initiatives sont prises par les acteurs publics locaux et nationaux pour tenter de rapprocher travailleurs et emplois. Cependant, qu'il s'agisse de rendre les territoires plus attractifs ou d'aider à la mobilité résidentielle des ménages, force est de constater que ces politiques sont souvent peu efficaces. Et si, face à ce bilan globalement négatif, la solution consistait à agir sur l'offre immobilière?
La Chine a défini une stratégie d'internationalisation ambitieuse conduisant à développer des interconnexions à la fois terrestres, maritimes, aériennes, voire numériques, afin de favoriser et promouvoir ses échanges par la mobilisation de ses ressources financières et industrielles. La Méditerranée est un espace couvert par ce projet du fait de sa situation géopolitique, de ses besoins d'investissement, de l'importance de ses marchés. Nous nous focaliserons sur les présences économiques chinoises et sur le bilan des relations économiques sino-méditerranéennes, puis exposerons les ambitions maritimes de la Chine avant de présenter des aperçus plus spécifiquement régionaux.
L'aide-mémoire indispensable pour investir dans des fonds (OPC) gérés par des professionnels et détenus collectivement avec d'autres investisseurs. Toutes les définitions des termes utiles, à jour des toutes dernières évolutions.
La finance est parfois romantisée, souvent vilipendée, régulièrement critiquée ; elle jouit des honneurs de l'exagération. Au coeur de débats économiques et de controverses politiques depuis la crise de 2008, son rôle est depuis peu questionné par l'irruption d'un concept nouveau et radical : la « finance verte ». Cette dernière est rapidement apparue comme une réponse solide à un dilemme qu'on croyait indépassable ; une sortie par le haut permettant de concilier croissance et durabilité. Elle semble pourtant soulever autant de difficultés qu'elle pose de pierres à l'édifice de la croissance soutenable. Entre bilan provisoire et proposition de pistes pour son développement futur, cet ouvrage souligne l'implication nécessaire des banques centrales dans la lutte contre le réchauffement climatique, et leur rôle à venir dans le grand jeu des nations.
Cet ouvrage montre les bienfaits d'une intégration économique maghrébine ainsi que les moyens d'y parvenir en s'appuyant sur le diagnostic des cinq économies de la région (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie). La construction d'une communauté économique est basée sur des convergences économiques et s'appuie sur la coopération. La proposition d'une monnaie commune paraît la réponse la plus appropriée afin de fluidifier les échanges économiques intra maghrébins, les investissements et la circulation des personnes.