Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une profonde altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de manières d'être vivant.
"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir
la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté
et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un New Deal vert.
Non, la sauvegarde de notre planète ne relève pas forcément de l'exercice d'auto-flagellation. Non, la préservation de notre espace naturel ne se réduit pas obligatoirement à une accumulation de sacrifices. Renversons plutôt la tendance et proposons une logique contraire. Oublions une fois pour toute l'impasse que nous promettent - avec une obstination qui confine à l'aveuglement - les partisans de la décroissance. Croire qu'il est possible de motiver les bonnes volontés en amputant d'emblée leur confort, leur mobilité ou leur niveau de vie est un combat perdu d'avance. Mais les solutions pour sortir de cette supposée et inéluctable fatalité existent bel et bien. La Fondation Solar Impulse en propose 1 000 qui toutes fonctionnent. Nous les avons testées et labélisées. Elles prouvent non seulement que la croissance qualitative n'est pas un leurre, mais qu'elle est, au contraire, capable de créer de la richesse et de l'emploi. Remplacer ce qui pollue par ce qui protège l'environnement, c'est ça, le marché de l'avenir. Ne soyons pas pessimistes, pas même optimistes, soyons tout simplement réalistes !
Les fleurs parlent. Leur langage original permet de dire, sans un mot, l'amour, l'amitié mais aussi le désespoir, le regret, et bien d'autres sentiments. Cet ingénieux mode d'expression fut véritablement codifié au XVIIe siècle en Perse, où l'arrangement symbolique d'un bouquet (sélam), discours de parfums et de couleurs mêlés, formait une sorte de message secret. Diffusé en Europe par la vague romantique, ce langage fleuri devient un genre littéraire prisé : plusieurs dictionnaires et guides de conversation florale paraissent alors.
Le plus célèbre est Le Langage des fleurs.
Charlotte de La Tour nous guide au fil des mois et des saisons à la découverte des fleurs.
Elle nous dévoile les secrets de leurs significations en une passionnante narration, où légendes et textes anciens les mettent en scène. Chaque fleur est méticuleusement décrite : des couleurs complexes de sa robe à son parfum, en passant par les caractéristiques de son mode de vie.
Richement illustré, ce classique de l'expression florale est l'ouvrage le plus poétique qui soit pour savoir précisément quelles fleurs offrir ou décrypter le message caché derrière un bouquet.
Publié en 1819 par Aimé Martin sous le pseudonyme de Charlotte de La Tour, Le Langage des fleurs sera réédité jusqu'en 1827, puis, à nouveau en 1844, toujours sous le même pseudonyme mais cette fois par Louise Cortambert, femme du célèbre géographe. Durable best-seller, il fera l'objet de plus de vingt-six éditions.
Jean de Bosschère, dont l'oeuvre atteste à la fois la connaissance profonde et l'amour de la Nature, est un des maîtres dans l'art de découvrir et de décrire le mystère des choses animales et végétales.
Voici la haie vive : monde secret, fourmillant d'êtres dont elle est le refuge, l'abri, le garde-manger. Le naturaliste l'observe, il l'espionne, pourrait-on dire, dès l'aurore, guettant les premiers bruits du réveil, cris, chants qui se mêlent dans un tout harmonieux. Voici le pic, chasseur de vers et de larves, voici les derniers attardés, la chouette et l'effraie...
Les saisons passent sur la haie. La Voie Lactée printanière est une longue et lumineuse traînée de fleurs. Les insectes peu à peu fourmillent : hanneton, cantharide, grillon. Voici les parfums : églantine, muguet, sureau, tilleul ; les parures : liseron, chèvrefeuille, clématite.
Les chenilles apparaissent, mais aussi les papillons. Comme il a amoureusement décrit la fleur, l'oiseau, le scarabée et l'escargot, Jean de Bosschère s'attarde aux merveilles du vanesse, du paon de jour, du machaon. La haie offre ses bouquets : violette, campanule, digitale ; elle est faite d'arbres aussi : charme, érable, cornouiller. La nuit, c'est le règne de la belette et de la chauve-souris.
L'automne transforme la haie en buisson ardent. Les fruits de l'églantier, de l'alisier, du fusain bonnet-de-prêtre revêtent les branches d'écarlate.
Une à une, toutes les plantes sont décrites avec leurs habitats, leurs moeurs, leurs vices et leurs vertus. Tous les oiseaux, tous les insectes et le comportement particulier de chaque espèce ; aucun être végétal ou animal n'est oublié, et des dessins aussi gracieux qu'exacts illustrent ces pages où la poésie ne le cède qu'à la science.
La rencontre autour de Pierre Rabhi de trois amis aux parcours singuliers et engagés. Un livre testamentaire inédit publié à l'occasion du premier anniversaire de sa mort.
À l'automne 2021,
Pierre Rabhi,
Fabrice Nicolino et
Bernard Chevilliat ont souhaité confronter leurs visions. Pierre Rabhi est décédé avant que cet ouvrage ne soit achevé. Cependant la matière était là, dûment enregistrée.
Pierre Rabhi, essayiste et chantre de l'agroécologie, natif du Sahara, Fabrice Nicolino, journaliste et activiste écologiste, venu du " sous-prolétariat de la banlieue " et ayant survécu à deux attentats, et Bernard Chevilliat, éditeur et biologiste franco-anglais, fondateur de la marque de cosmétique bio Melvita et de la revue
Ultreïa !, ont en effet des parcours de vie singuliers, mais chacun a oeuvré, dans sa propre sphère, à l'émergence d'une société plus écologique et plus humaine.
À bâtons rompus, ils reviennent ici sur leurs trajectoires de vie, évoquent les prémisses philosophiques de leurs démarches résolument hostiles au cours de l'époque, débattent de l'histoire du monde, exposent leurs propositions et récusent vivement les propos polémiques qui ont blessé l'agroécologiste au soir de sa vie.
Un ouvrage testamentaire pour Pierre Rabhi et un livre d'espérance pour ses deux amis.
Ce livre propose de se reconnecter avec la nature, de comprendre son langage. Car la nature a un rôle thérapeutique : le lectorat pourra gagner en bien-être et améliorer son écoute des autres. Il s'agit aussi de fournir des clés pour laisser entrer la nature dans notre quotidien, où que l'on soit, et de développer une forme de sixième sens.
Pourquoi l'action face au changement climatique avance si peu ? Parce que, selon l'auteur, un malentendu s'est installé entre les citoyens et une grande partie des élites politiques, économiques et médiatiques. Certaines d'entre elles sont incapables de donner une vraie priorité à ce sujet. D'autres, attachées à l'action écologique, ont des raisonnements aboutissant au même résultat, l'incompréhension, la passivité et l'irresponsabilité. L'anxiété s'accroît, en particulier chez les jeunes. Une vraie fracture écologique s'installe dans le pays. Nos citoyens ne savent plus où on va, comment il faut agir, quels changements opérer. Il est urgent de lever ce malentendu, et de revenir à l'essentiel, la nécessité de transformations structurelles et concrètes !
Géraud Guibert est président de La Fabrique Écologique, fondation pluraliste. Il a été directeur de cabinet au ministère de l'écologie et professeur associé à l'université du Maine. Conseiller maître à la Cour des comptes, il fut élu local pendant plusieurs décennies.
LE LIVRE ANTI-GREENWASHING
pour ne plus être un·e pigeon·ne à la merci du marketing
Ce livre raconte l'histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux... Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part.
Sauf que vouloir sauver la planète, c'est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c'en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de boeuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d'y voir clair dans un monde complexe, surtout à l'heure du greenwashing généralisé.
À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.
Il faut se rendre à l'évidence : il se passe quelque chose de nouveau sous le soleil. Les majestueux processus physiques et chimiques qui organisent le système Terre, la trajectoire évolutive du vivant, la composition des sols, des eaux, tout cela porte désormais la marque des activités humaines. Des indications scientifiques, collectées par une myriade de dispositifs d'observation et de mesure répartis autour de la Terre, nous permettent d'appréhender l'ampleur du bouleversement en cours.
Pierre Charbonnier est philosophe, chargé de recherches CNRS à Sciences Po (Centre d'études européennes et de politique comparée). Il est notamment l'auteur de Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques (La Découverte, 2020).
Il dit non au massacre des arbres en zone urbaine. Pour protéger ces chefs-d'oeuvre de la nature qu'on abat aujourd'hui sans aucun discernement, Thomas Brail s'accroche à leurs branches et campe à leurs sommets. Grâce à lui, la cause des arbres est devenue populaire et largement médiatisée.
Thomas Brail se bat aujourd'hui avec le Groupe national de surveillance des arbres pour que la loi soit enfin respectée et que cesse le massacre. Face à l'incurie des élus et des groupes d'intérêts, ce manifeste est un appel à tous les citoyens pour sauver ensemble nos arbres.
Ce court livre de Vincent Mignerot interroge notre rapport à l'énergie. Celle-ci reste mystérieuse à bien des égards et, surtout, son influence sur nos actions et nos choix est bien plus forte que nous ne l'imaginons. L'auteur démontre que l'étude de son influence sur nos vies souffre de lacunes méthodologiques, à l'origine d'importantes erreurs d'estimation sur ce qui est possible pour l'avenir et sur ce qui ne l'est pas. Cela conduit à faire passer pour des conclusions scientifiques des arguments qui ne le sont pas, et à laisser ainsi libre cours à des récits de croissance verte qui dissimulent intentionnellement une part de la réalité afin de la rendre plus avenante. Cette dénonciation ouvre à une réflexion sur la marge de manoeuvre dont l'humanité dispose désormais.
Vincent Mignerot est essayiste, spécialisé dans l'étude de la perception et de la singularité de l'esprit humain dans un contexte évolutif global. Il s'intéresse particulièrement à la synesthésie et à la collapsologie.
Il a fondé l'association Adrastia qui a pour but de « penser l'humanité dans un contexte de déclin global, de fin des ressources et de destruction de l'équilibre écologique vital, et d'en anticiper les conséquences sur les plans économiques, politiques, sociaux, démographiques ».
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène. Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux. La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout. De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Bjrk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie. « Peu d'essais de philosophie sont aussi stimulants. » Philosophie Magazine
"Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, a valu à Rémy Knafou de nombreuses invitations dans les médias et a fait de lui le penseur incontournable du secteur dans cette période post-pandémie.
Une nouvelle édition s'imposait alors que sa critique du tourisme durable est plus que jamais pertinente. Changer pour que rien ne change, c'est jusqu'ici ce qui a guidé l'industrie touristique ravie de constater le rattrapage depuis le retour de la libre circulation. Les retouches cosmétiques ne suffiront plus car la crise climatique s'accélère.
De nouvelles propositions éclaireront cette édition 2023. Tourisme local, politiques nationales et nouveaux comportements seront explorés ici sur la base d'exemples concrets qui ont fait le succès du précédent opus.
Professeur émérite de l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, créateur du Festival International de Géographie de St-Dié-des-Vosges, Rémy Knafou a fondé et dirigé la première équipe française de recherche dédiée au tourisme. Il est l'auteur de nombreux travaux sur le tourisme qui font aujourd'hui référence.
Son essai "Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, lui a valu une quarantaine d'interventions dans les médias et une dizaine de conférences.
Manger, c’est ton bulletin de vote, ta meilleure arme. À coups de trois repas par jour, tu peux contribuer à changer le monde en éliminant de ton assiette les ingrédients dont l’empreinte carbone est la plus élevée. Qui que tu sois, à ton échelle, tu détiens un pouvoir.
Sans aller jusqu’à bloquer des pipelines ni devenir un·e expert·e intergouvernemental·e sur l’évolution du climat, tu peux choisir de passer à l’action en décidant par exemple de végétaliser ton assiette.
Ce livre t’aidera à devenir un·e climatarien·ne conscient·e de ses choix, grâce à des arguments en béton et à une multitude d’actions accessibles.
« Je souhaite mettre en avant l’absurdité du système. Notre insensibilisation. La décision de fermer les yeux. Ou du moins de détourner le regard. On peut reprogrammer son cerveau. Son palais. Ses habitudes alimentaires. Si j’y suis parvenue, tout le monde peut le faire. »
« Meuf Green, ce n’est pas la meuf écolo parfaite qui vit en van, mange bio et achète tout zéro déchet. Meuf Green, c’est une meuf curieuse, qui s’interroge et réfléchit aux meilleures façons d’influencer son monde de manière positive, pour redevenir pleinement actrice de sa vie. »
Alors, rassure-toi, l’idée n'est pas de te plomber le moral ni de se focaliser sur le nouveau rouge à lèvres écoresponsable à la mode. On va parler à la fois d’écoféminisme et de sexe green, de mode éthique, d’argent et de zéro déchet. On va comprendre comment consommer mieux, à tous les niveaux, et vivre une green life épanouie et assumée.
Ce livre t’invite à réveiller la consom’actrice qui sommeille en toi, à te poser les bonnes questions pour ton avenir et à mettre en place des écogestes selon tes valeurs, tes envies et tes possibilités. Où que tu en sois de ta transition écologique, prépare-toi à reprendre le pouvoir : mode green badass activé !
« L’écologie n’est ni une lubie ni un combat. C’est du bon sens. Être écolo, c’est revoir notre place dans le monde et accepter de remettre l’environnement au cœur de nos décisions. »
Notre civilisation est si matérialiste qu'elle détruit paradoxalement les bases matérielles de notre vie commune, ceci dans une indifférence quasi générale. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment rendre compte de notre capacité de destruction sans égale ?On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages irréversibles introduits dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement parallèle et conjoint de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous nous infligeons à nous-mêmes comme à notre environnement.Or la spiritualité est une donnée fondamentale de toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est découvrir que la pensée émane du monde, plus que d'un sujet isolé : l'esprit se voit libéré de sa frénésie transformatrice et s'ouvre à une forme de contemplation. Apparaît alors la promesse d'une autre civilisation, d'une nouvelle Terre.
Dominique Bourg est philosophe. Président du conseil scientifique de l'ex-Fondation Hulot, il enseigne à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne. Il a, entre autres, publié : Transcendance et discours (1985) ; L'Homme artifice (1996) ; Vers une démocratie écologique (avec K. Whiteside, 2010) et le Dictionnaire de la pensée écologique (avec A. Papaux, 2015).
Les plantes prennent la parole !
« Ce livre s'efforcera de remédier à notre manque de reconnaissance et d'estime envers les végétaux en les traitant à l'égal d'une nation, c'est-à-dire d'un ensemble d'individus ayant en commun leurs origines, leurs moeurs, leur histoire, leurs organisations et leurs objectifs. Observer la Nation des Plantes aboutit alors à des résultats surprenants : regroupée sous son drapeau vert, blanc et bleu, elle constitue la nation la plus nombreuse, la plus importante et la plus répandue de la Terre, où les arbres sont à eux seuls plus de 3000 milliards ; forte de tous les végétaux du globe, elle tient sous sa dépendance tous les autres organismes vivants. »Après le succès de L'Intelligence des plantes, le neurobiologiste Stefano Mancuso pose les bases d'une véritable constitution sur laquelle bâtir notre avenir pour vivre en harmonie avec le règne végétal.
Le directeur de Greenpeace France lance un ultimatum aux politiques : le prochain quinquennat est la dernière chance d'inverser la courbe du réchauffement climatique
Au rythme actuel, la neutralité carbone n'arrivera pas en France avant 2084 ! Emmanuel Macron a pratiqué la politique du climato-cynisme tout au long de son mandat et les efforts ont été largement insuffisants. Les conséquences du réchauffement climatique sont déjà perceptibles dans notre pays : incendies répétés, vignes brûlées, récoltes perdues en raison de la sécheresse, fonte des glaciers... Si le prochain gouvernement ne lance pas urgemment les transformations nécessaires, nous entrerons en territoire inconnu. Jean-François Julliard dresse un état des lieux précis et donne des propositions concrètes pour notre pays émanant d'acteurs de terrain dans les domaines les plus décisifs : l'agriculture, le transport, le logement, l'industrie et l'énergie. Transformation de notre modèle économique, réinvention de nos modes de vie, changement de notre consommation alimentaire, les mesures à prendre avant 2030 sont urgentes et radicales. La prise de conscience des citoyens est là, il nous manque le courage politique.
En 2003, le célèbre naturaliste Dave Goulson achète dans le Limousin une ferme à l'abandon entourée d'un terrain d'une douzaine d'hectares. Là, au fil des ans, il crée une prairie sauvageonne à partir de plantes vernaculaires, un refuge pour les insectes qu'il se plaît à observer et qui sont, ici comme ailleurs, en voie d'extinction. Déambulation dans ce coeur de France, son livre en ouvre l'horizon à la planète tout entière pour nous conter les extraordinaires histoires des plantes et des bêtes. Il nous rappelle aussi à notre part dans la sauvegarde de la biodiversité : il ne tient qu'à nous de garder cette planète vivante et d'éloigner le spectre d'une terre silencieuse, sans cigales, sans papillons, sans abeilles, sans oiseaux. Sans nous.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse, nous sommes dans l'ère de l'Anthropocène. Mais contempler la catastrophe ou chercher le coupable n'aident ni à prendre les bonnes décisions, ni à agir vraiment. Face à une avalanche de faits et de données toujours plus alarmants, n'est-il pas temps de se réaccorder à notre environnement ? En recourant à des outils et des concepts comme l'intuition, l'art, l'empathie, l'interconnectivité, ou notre héritage néandertalien, Timothy Morton nous montre comment se remettre au diapason : à notre échelle, mais aussi à celles des bactéries, de la baleine à bosse, des écosystèmes, ou de la planète. Être écologique, c'est changer de paradigme dans notre relation au monde, se libérer du déni et du désespoir. Une lecture performative aussi sérieuse que captivante. « Être écologique, c'est se reconnecter à la biosphère. » The Financial Times « Un essai idéaliste et inspirant. » The Guardian
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. François Sarano nous propose ici le récit d'une véritable aventure qui invite les lecteurs à plonger au milieu des cachalots. Écrit de manière très vivante, il fourmille d'anecdotes et permet de mieux comprendre la vie sociale du plus grand carnivore de l'océan en mettant l'accent sur ses formidables capacités physiologiques et cognitives. L'auteur révèle ainsi les secrets d'une société matriarcale à la culture beaucoup plus sophistiquée qu'Herman Melville ne pouvait supposer. Altruisme, langage, culture, réflexion, le cachalot, dont l'intelligence n'a rien à envier à celle des primates, nous interroge sur la relation possible entre l'homme et l'animal.
Alors que l'urgence climatique n'a jamais été aussi forte, l'hydrogène décarboné est de plus en plus perçu par de nombreux États et institutions telles que l'Union européenne comme un moyen d'atteindre nos objectifs climatiques, de sauvegarder la compétitivité de notre industrie et de développer l'emploi. L'hydrogène bénéficie actuellement d'une dynamique politique et commerciale sans précédent, avec un nombre croissant de plans d'action et de projets dans le monde, comme c'est le cas en France. Le moment est venu de développer les technologies et de réduire les coûts pour permettre à l'hydrogène d'être largement utilisé.
Benoît Calatayud est responsable « transition énergétique » à la Direction de l'innovation, Bpifrance, et membre de l'Observatoire de la transition énergétique et sociale de la Fondation Jean-Jaurès.