Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une profonde altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de manières d'être vivant.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un New Deal vert.
Le constat est sans appel : la transition écologique n'a pas encore débuté. Face au plus grand défi collectif de l'humanité, seuls 10 % de nos investissements sont tournés vers l'environnement ; 7 % de notre économie est circulaire ; 13 % de notre énergie primaire provient d'énergies renouvelables et 7 % de nos exploitations sont en agriculture biologique. Des gouttes d'eau dans un océan de croissance et de consommation.
Pourtant, des solutions existent, pour relever le défi environ-nemental sans perdre en qualité de vie. Nous n'allons pas arrêter de consommer, mais nous devons consommer mieux. Tout cela va nécessiter des transformations importantes, mais qui nous rendront plus forts, plus résilients et plus heureux. Contrairement à ce que tout le monde raconte, c'est possible !
Ce livre est un vrai récit économique positif qui permet de se projeter dans une France de 2050 décarbonée et plus égalitaire. Une utopie réaliste qui s'appuie sur les fabuleuses aventures de ces femmes et ces hommes qui sont déjà en train d'inventer les entreprises et le monde de demain.
Parce que la préservation des intérêts des uns et les doutes des autres peuvent être des freins à ce déploiement, cet ouvrage propose une feuille de route précise pour les lever, avec des actions très concrètes. Souvent dépeint sombrement, le monde de demain sera bien différent de celui d'aujourd'hui. À nous de réécrire l'histoire pour le rendre meilleur et connaître une fin heureuse !
Non, la sauvegarde de notre planète ne relève pas forcément de l'exercice d'auto-flagellation. Non, la préservation de notre espace naturel ne se réduit pas obligatoirement à une accumulation de sacrifices. Renversons plutôt la tendance et proposons une logique contraire. Oublions une fois pour toute l'impasse que nous promettent - avec une obstination qui confine à l'aveuglement - les partisans de la décroissance. Croire qu'il est possible de motiver les bonnes volontés en amputant d'emblée leur confort, leur mobilité ou leur niveau de vie est un combat perdu d'avance. Mais les solutions pour sortir de cette supposée et inéluctable fatalité existent bel et bien. La Fondation Solar Impulse en propose 1 000 qui toutes fonctionnent. Nous les avons testées et labélisées. Elles prouvent non seulement que la croissance qualitative n'est pas un leurre, mais qu'elle est, au contraire, capable de créer de la richesse et de l'emploi. Remplacer ce qui pollue par ce qui protège l'environnement, c'est ça, le marché de l'avenir. Ne soyons pas pessimistes, pas même optimistes, soyons tout simplement réalistes !
Jean de Bosschère, dont l'oeuvre atteste à la fois la connaissance profonde et l'amour de la Nature, est un des maîtres dans l'art de découvrir et de décrire le mystère des choses animales et végétales.
Voici la haie vive : monde secret, fourmillant d'êtres dont elle est le refuge, l'abri, le garde-manger. Le naturaliste l'observe, il l'espionne, pourrait-on dire, dès l'aurore, guettant les premiers bruits du réveil, cris, chants qui se mêlent dans un tout harmonieux. Voici le pic, chasseur de vers et de larves, voici les derniers attardés, la chouette et l'effraie...
Les saisons passent sur la haie. La Voie Lactée printanière est une longue et lumineuse traînée de fleurs. Les insectes peu à peu fourmillent : hanneton, cantharide, grillon. Voici les parfums : églantine, muguet, sureau, tilleul ; les parures : liseron, chèvrefeuille, clématite.
Les chenilles apparaissent, mais aussi les papillons. Comme il a amoureusement décrit la fleur, l'oiseau, le scarabée et l'escargot, Jean de Bosschère s'attarde aux merveilles du vanesse, du paon de jour, du machaon. La haie offre ses bouquets : violette, campanule, digitale ; elle est faite d'arbres aussi : charme, érable, cornouiller. La nuit, c'est le règne de la belette et de la chauve-souris.
L'automne transforme la haie en buisson ardent. Les fruits de l'églantier, de l'alisier, du fusain bonnet-de-prêtre revêtent les branches d'écarlate.
Une à une, toutes les plantes sont décrites avec leurs habitats, leurs moeurs, leurs vices et leurs vertus. Tous les oiseaux, tous les insectes et le comportement particulier de chaque espèce ; aucun être végétal ou animal n'est oublié, et des dessins aussi gracieux qu'exacts illustrent ces pages où la poésie ne le cède qu'à la science.
Ce livre propose de se reconnecter avec la nature, de comprendre son langage. Car la nature a un rôle thérapeutique : le lectorat pourra gagner en bien-être et améliorer son écoute des autres. Il s'agit aussi de fournir des clés pour laisser entrer la nature dans notre quotidien, où que l'on soit, et de développer une forme de sixième sens.
Les fleurs parlent. Leur langage original permet de dire, sans un mot, l'amour, l'amitié mais aussi le désespoir, le regret, et bien d'autres sentiments. Cet ingénieux mode d'expression fut véritablement codifié au XVIIe siècle en Perse, où l'arrangement symbolique d'un bouquet (sélam), discours de parfums et de couleurs mêlés, formait une sorte de message secret. Diffusé en Europe par la vague romantique, ce langage fleuri devient un genre littéraire prisé : plusieurs dictionnaires et guides de conversation florale paraissent alors.
Le plus célèbre est Le Langage des fleurs.
Charlotte de La Tour nous guide au fil des mois et des saisons à la découverte des fleurs.
Elle nous dévoile les secrets de leurs significations en une passionnante narration, où légendes et textes anciens les mettent en scène. Chaque fleur est méticuleusement décrite : des couleurs complexes de sa robe à son parfum, en passant par les caractéristiques de son mode de vie.
Richement illustré, ce classique de l'expression florale est l'ouvrage le plus poétique qui soit pour savoir précisément quelles fleurs offrir ou décrypter le message caché derrière un bouquet.
Publié en 1819 par Aimé Martin sous le pseudonyme de Charlotte de La Tour, Le Langage des fleurs sera réédité jusqu'en 1827, puis, à nouveau en 1844, toujours sous le même pseudonyme mais cette fois par Louise Cortambert, femme du célèbre géographe. Durable best-seller, il fera l'objet de plus de vingt-six éditions.
À travers de très courts chapitres qui sont autant de briques emboîtées les unes dans les autres, l'auteure embarque les lecteurs dans une réflexion ponctuée de questions qui donnent à son essai des allures d'enquête. Après avoir indiqué l'impasse écologique, politique et existentielle dans laquelle la « logique d'ingénieur » (calculante, instrumentaliste et planificatrice) semble nous conduire collectivement, elle explore la richesse d'une voie alternative : celle du « bricolage ». Faisant dialoguer les grands philosophes de la modernité - Spinoza, Kant - avec les penseurs de l'après-guerre - Hannah Arendt, Walter Benjamin, Claude Lévi-Strauss, Michel de Certeau, André Gorz - aussi bien que ceux de notre temps - Byung Chul Han, Timothy Morton -, elle dévoile peu à peu les facettes d'un mode de penser et d'agir qui promeut aussi bien la pratique de la collection ou du recyclage que des tactiques subversives permettant de détourner les ordres et les appareils dominants. Replongeant le « monde » dans la « nature » et faisant l'hypothèse d'une continuité entre le souci pour les choses et le soin des vivants, elle invite chacun, par la préoccupation pratique qu'il pourrait témoigner aux autres, à « être pris » autant qu'à « prendre en charge » ce qui l'entoure.
La rencontre autour de Pierre Rabhi de trois amis aux parcours singuliers et engagés. Un livre testamentaire inédit publié à l'occasion du premier anniversaire de sa mort.
À l'automne 2021,
Pierre Rabhi,
Fabrice Nicolino et
Bernard Chevilliat ont souhaité confronter leurs visions. Pierre Rabhi est décédé avant que cet ouvrage ne soit achevé. Cependant la matière était là, dûment enregistrée.
Pierre Rabhi, essayiste et chantre de l'agroécologie, natif du Sahara, Fabrice Nicolino, journaliste et activiste écologiste, venu du " sous-prolétariat de la banlieue " et ayant survécu à deux attentats, et Bernard Chevilliat, éditeur et biologiste franco-anglais, fondateur de la marque de cosmétique bio Melvita et de la revue
Ultreïa !, ont en effet des parcours de vie singuliers, mais chacun a oeuvré, dans sa propre sphère, à l'émergence d'une société plus écologique et plus humaine.
À bâtons rompus, ils reviennent ici sur leurs trajectoires de vie, évoquent les prémisses philosophiques de leurs démarches résolument hostiles au cours de l'époque, débattent de l'histoire du monde, exposent leurs propositions et récusent vivement les propos polémiques qui ont blessé l'agroécologiste au soir de sa vie.
Un ouvrage testamentaire pour Pierre Rabhi et un livre d'espérance pour ses deux amis.
L'agroalimentaire, premier destructeur de biodiversité arrive en tête des activités émettrices de gaz à effet de serre. En cause, un modèle productiviste fondé sur l'hyperconsommation et la rentabilité, responsable d'une perte de valeur écologique, sanitaire et sociale. Un système perdant-perdant qu'il est urgent de réformer. Le bio et son cahier des charges excluant pesticides chimiques et OGM, respectueux de la biodiversité et du bien-être animal, semble offrir un modèle alternatif. Pourtant, les entreprises respectueuses de l'environnement, du consommateur ou producteur et centrées sur le local butent sur un plafond de verre. Cette inertie n'a pourtant rien d'une fatalité, comme l'illustre l'aventure « Biocoop », ouvrant la voie d'un modèle vertueux susceptible de devenir majoritaire.
Pierrick De Ronne est le président de l'entreprise "Biocoop" depuis 2019.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il faut nourrir la France ! Les paysans des « Trente Glorieuses » s'attellent à la tâche. Ils modernisent leur exploitation : mécanisation, spécialisation, concentration, engrais, pesticides leur permettent d'accroître la production agricole de manière spectaculaire. Les paysans ont rempli leur mission nourricière. Mais voilà que des esprits chagrins les accusent désormais d'être des pollueurs...
Très tôt pourtant une poignée d'entre eux a fait d'autres choix : du bio à l'agroécologie en passant par la biodynamie, l'agriculture durable ou paysanne, ces pionniers nommés ici « paysans-écologistes », ont choisi de tracer des voies différentes. De nos jours, ils sont de plus en plus nombreux à avoir comme objectifs : la préservation de l'environnement, le respect de la biodiversité, la production d'une alimentation de qualité. Mais aussi l'autonomie vis-à-vis des firmes agro-alimentaires afin de garantir leur revenu.
C'est l'histoire de ces hommes et de ces femmes que ce livre retrace. L'évolution de leurs pratiques est liée à leurs doutes, et à leurs interrogations sur le bien-fondé du modèle moderniste des années 1960. Si ces changements entrent en phase avec le souci accru des consommateurs envers leur alimentation, les choix des pouvoirs publics, souvent moins « verts » que leurs discours ne les favorisent pas toujours.
Jean-Philippe Martin, agrégé et docteur en histoire, a étudié l'histoire de la Confédération paysanne et des courants qui sont à son origine. Il a notamment publié : Histoire de la nouvelle gauche paysanne. Des contestations des années 1960 à la Confédération paysanne, La Découverte, 2005.
Ce n'est un secret pour personne : le plastique s'avère beaucoup plus dramatique que fantastique. Face à la pollution généralisée de l'ensemble des écosystèmes et des organismes vivants, devant cet écocide silencieux qui s'affaire sous nos yeux, que faire ? Déplastifier sa vie, pardi !
Sur un ton personnel avec une pointe d'humour, Nelly Pons nous révèle quelques secrets pour réduire son empreinte plastique au quotidien, individuellement mais aussi collectivement. Car déplastifier sa vie, ce n'est pas simplement s'appliquer une série d'actions concrètes. C'est aussi poser un regard critique sur la société de consommation, développer une philosophie nouvelle, redéfinir notre place sur cette planète. C'est, en somme, reprendre son pouvoir d'agir et le mettre au service du vivant.
Pourquoi l'action face au changement climatique avance si peu ? Parce que, selon l'auteur, un malentendu s'est installé entre les citoyens et une grande partie des élites politiques, économiques et médiatiques. Certaines d'entre elles sont incapables de donner une vraie priorité à ce sujet. D'autres, attachées à l'action écologique, ont des raisonnements aboutissant au même résultat, l'incompréhension, la passivité et l'irresponsabilité. L'anxiété s'accroît, en particulier chez les jeunes. Une vraie fracture écologique s'installe dans le pays. Nos citoyens ne savent plus où on va, comment il faut agir, quels changements opérer. Il est urgent de lever ce malentendu, et de revenir à l'essentiel, la nécessité de transformations structurelles et concrètes !
Géraud Guibert est président de La Fabrique Écologique, fondation pluraliste. Il a été directeur de cabinet au ministère de l'écologie et professeur associé à l'université du Maine. Conseiller maître à la Cour des comptes, il fut élu local pendant plusieurs décennies.
Il faut se rendre à l'évidence : il se passe quelque chose de nouveau sous le soleil. Les majestueux processus physiques et chimiques qui organisent le système Terre, la trajectoire évolutive du vivant, la composition des sols, des eaux, tout cela porte désormais la marque des activités humaines. Des indications scientifiques, collectées par une myriade de dispositifs d'observation et de mesure répartis autour de la Terre, nous permettent d'appréhender l'ampleur du bouleversement en cours.
Pierre Charbonnier est philosophe, chargé de recherches CNRS à Sciences Po (Centre d'études européennes et de politique comparée). Il est notamment l'auteur de Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques (La Découverte, 2020).
Ce texte de Lewis Mumford de 1956, inédit en français, retrace l'histoire environnementale des villes et plus généralement de l'urbanisation, depuis leur apparition au Néolithique jusqu'aux mégalopoles du xxe siècle, en passant par les cités grecques, les villes médiévales et industrielles. Inspirée par George Perkins Marsh (auteur en 1864 de Man and Nature), cette analyse du fait urbain se veut écologique : en quoi l'urbanisation modifie-t-elle l'environnement, transforme-t-elle les paysages et reconfigure-t-elle les territoires ? Il y est ainsi question des relations villes/campagnes et de la bonne taille des villes.
LE LIVRE ANTI-GREENWASHING
pour ne plus être un·e pigeon·ne à la merci du marketing
Ce livre raconte l'histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux... Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part.
Sauf que vouloir sauver la planète, c'est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c'en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de boeuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d'y voir clair dans un monde complexe, surtout à l'heure du greenwashing généralisé.
À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.
Il dit non au massacre des arbres en zone urbaine. Pour protéger ces chefs-d'oeuvre de la nature qu'on abat aujourd'hui sans aucun discernement, Thomas Brail s'accroche à leurs branches et campe à leurs sommets. Grâce à lui, la cause des arbres est devenue populaire et largement médiatisée.
Thomas Brail se bat aujourd'hui avec le Groupe national de surveillance des arbres pour que la loi soit enfin respectée et que cesse le massacre. Face à l'incurie des élus et des groupes d'intérêts, ce manifeste est un appel à tous les citoyens pour sauver ensemble nos arbres.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène. Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux. La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout. De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Bjrk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie. « Peu d'essais de philosophie sont aussi stimulants. » Philosophie Magazine
Manger, c’est ton bulletin de vote, ta meilleure arme. À coups de trois repas par jour, tu peux contribuer à changer le monde en éliminant de ton assiette les ingrédients dont l’empreinte carbone est la plus élevée. Qui que tu sois, à ton échelle, tu détiens un pouvoir.
Sans aller jusqu’à bloquer des pipelines ni devenir un·e expert·e intergouvernemental·e sur l’évolution du climat, tu peux choisir de passer à l’action en décidant par exemple de végétaliser ton assiette.
Ce livre t’aidera à devenir un·e climatarien·ne conscient·e de ses choix, grâce à des arguments en béton et à une multitude d’actions accessibles.
« Je souhaite mettre en avant l’absurdité du système. Notre insensibilisation. La décision de fermer les yeux. Ou du moins de détourner le regard. On peut reprogrammer son cerveau. Son palais. Ses habitudes alimentaires. Si j’y suis parvenue, tout le monde peut le faire. »
« Meuf Green, ce n’est pas la meuf écolo parfaite qui vit en van, mange bio et achète tout zéro déchet. Meuf Green, c’est une meuf curieuse, qui s’interroge et réfléchit aux meilleures façons d’influencer son monde de manière positive, pour redevenir pleinement actrice de sa vie. »
Alors, rassure-toi, l’idée n'est pas de te plomber le moral ni de se focaliser sur le nouveau rouge à lèvres écoresponsable à la mode. On va parler à la fois d’écoféminisme et de sexe green, de mode éthique, d’argent et de zéro déchet. On va comprendre comment consommer mieux, à tous les niveaux, et vivre une green life épanouie et assumée.
Ce livre t’invite à réveiller la consom’actrice qui sommeille en toi, à te poser les bonnes questions pour ton avenir et à mettre en place des écogestes selon tes valeurs, tes envies et tes possibilités. Où que tu en sois de ta transition écologique, prépare-toi à reprendre le pouvoir : mode green badass activé !
« L’écologie n’est ni une lubie ni un combat. C’est du bon sens. Être écolo, c’est revoir notre place dans le monde et accepter de remettre l’environnement au cœur de nos décisions. »
"Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, a valu à Rémy Knafou de nombreuses invitations dans les médias et a fait de lui le penseur incontournable du secteur dans cette période post-pandémie.
Une nouvelle édition s'imposait alors que sa critique du tourisme durable est plus que jamais pertinente. Changer pour que rien ne change, c'est jusqu'ici ce qui a guidé l'industrie touristique ravie de constater le rattrapage depuis le retour de la libre circulation. Les retouches cosmétiques ne suffiront plus car la crise climatique s'accélère.
De nouvelles propositions éclaireront cette édition 2023. Tourisme local, politiques nationales et nouveaux comportements seront explorés ici sur la base d'exemples concrets qui ont fait le succès du précédent opus.
Professeur émérite de l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, créateur du Festival International de Géographie de St-Dié-des-Vosges, Rémy Knafou a fondé et dirigé la première équipe française de recherche dédiée au tourisme. Il est l'auteur de nombreux travaux sur le tourisme qui font aujourd'hui référence.
Son essai "Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, lui a valu une quarantaine d'interventions dans les médias et une dizaine de conférences.
Après les 30 Glorieuses dopées à l'extractivisme, à l'accumulation et à la compétition, il y aura les 2030 Glorieuses nourries par l'entraide, la créativité et l'empathie. Dans cet essai plein d'espoir, Julien Vidal propose un tour d'horizon des initiatives inspirantes par lesquels pourra germer une République du Vivant.
Notre civilisation est si matérialiste qu'elle détruit paradoxalement les bases matérielles de notre vie commune, ceci dans une indifférence quasi générale. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment rendre compte de notre capacité de destruction sans égale ?On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages irréversibles introduits dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement parallèle et conjoint de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous nous infligeons à nous-mêmes comme à notre environnement.Or la spiritualité est une donnée fondamentale de toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est découvrir que la pensée émane du monde, plus que d'un sujet isolé : l'esprit se voit libéré de sa frénésie transformatrice et s'ouvre à une forme de contemplation. Apparaît alors la promesse d'une autre civilisation, d'une nouvelle Terre.
Dominique Bourg est philosophe. Président du conseil scientifique de l'ex-Fondation Hulot, il enseigne à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne. Il a, entre autres, publié : Transcendance et discours (1985) ; L'Homme artifice (1996) ; Vers une démocratie écologique (avec K. Whiteside, 2010) et le Dictionnaire de la pensée écologique (avec A. Papaux, 2015).
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. François Sarano nous propose ici le récit d'une véritable aventure qui invite les lecteurs à plonger au milieu des cachalots. Écrit de manière très vivante, il fourmille d'anecdotes et permet de mieux comprendre la vie sociale du plus grand carnivore de l'océan en mettant l'accent sur ses formidables capacités physiologiques et cognitives. L'auteur révèle ainsi les secrets d'une société matriarcale à la culture beaucoup plus sophistiquée qu'Herman Melville ne pouvait supposer. Altruisme, langage, culture, réflexion, le cachalot, dont l'intelligence n'a rien à envier à celle des primates, nous interroge sur la relation possible entre l'homme et l'animal.