"C'est à une toute nouvelle lecture des ""Méditations métaphysiques"" de Descartes que ce livre nous convie. Sont mises en avant des erreurs de traduction du latin, sources d'incompréhensions et de contre-sens. L'auteur souligne le rôle central de l'évidence dans la pensée de Descartes. Plus qu'un commentaire, l'ouvrage se présente comme une expérience de pensée, un exercice spirituel, une méditation. Il est suivi d'un débat avec des commentateurs reconnus de la pensée cartésienne. Tout ceci pour se distancier d'un soi-disant « rationalisme cartésien »."
"Dans le prolongement de son précédent livre, Françoise Pochon-Wesolek examine les grands thèmes de la métaphysique cartésienne. Elle tente de restaurer la pensée de Descartes par la critique des interprétations passées. Elle s'oppose entre autres à la thèse d'un Descartes, proche de Kant, pour lequel la question de l'être disparaît au profit du sujet. Elle rapproche la démarche de Descartes de celle de Platon et fait apparaître le Cogito comme un écho du « connais-toi toi-même » socratique."
"Malgré une ressemblance apparente entre Freud et Nietzsche quant au plaisir esthétique, cet ouvrage met au jour des divergences dans leur pensée de l'art. Alors que Freud y voit un phénomène régressif et oppose ainsi l'art à la science, Nietzsche fait de l'art le modèle de toute approche non nihiliste de l'existence. La conception freudienne de la civilisation et donc de l'art s'avère répressive, justifiant le refoulement instinctuel de l'humanité, alors que Nietzsche, par le biais du « retour éternel », prône une réconciliation entre le désir et la mort, imaginant un art permettant une existence qui ose l'émancipation instinctuelle et corporelle."