Nouvelle édition pour le 75e anniversaire de sa première publication.
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans « l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés, vraisemblablement sur dénonciation.
Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
De la période précoloniale aux années 2008-2009 (la fin de Mobutu et la guerre civile), en passant par l'exploration de Stanley (1870), cette histoire du Congo n'avait jamais été écrite. Se fondant sur un travail de documentation époustouflant et des mois d'enquête parfois rocambolesque, voire périlleuse, David Van Reybrouck prend tour à tour la plume du romancier, du journaliste et du dramaturge pour raconter ce pays avec une inlassable curiosité, une ingénieuse rigueur et un réel courage.
Il signe un essai total, une somme extrêmement riche, un livre de référence mais aussi un hymne jubilatoire à l'extraordinaire vitalité de tout un peuple qui a déjà passionné plus de 300 000 lecteurs aux Pays-Bas et dans les Flandres.
Succès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d'une comédie de moeurs à l'humour ravageur et d'un roman noir à la tension implacable, Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale. Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam. Hors-d'oeuvre : le maître d'hôtel s'affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe. Un café, un digestif, l'addition. Reste la question : jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?
Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d'être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis la césure indélébile de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d'une existence emblématique de tout un siècle. Mais l'histoire d'Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme. Panorama puissant du siècle dernier, Guerre et Térébenthine est aussi une poignante saga familiale et le récit d'une passion.
Dans la veine du Dîner, une comédie noire au suspense redoutable où il est question - entre autres - des affres de la vie conjugale, de la disparition d'un chat, de préjugés racistes, d'un François Hollande en goguette, de la finitude de l'univers, de tri des déchets... le tout sur fond de satire sociale acerbe.
Maire d'Amsterdam, aimé du petit personnel et respecté des puissants de ce monde, époux comblé, heureux père d'une adolescente, Robert peut savourer pleinement le sentiment d'une vie accomplie.
Jusqu'au jour où, lors d'une soirée officielle, il aperçoit sa femme, Sylvia, rire à gorge déployée avec son adjoint à la mairie, le pourtant très insignifiant Maarten Van Hoogstraten. Tiens, il ne les savait pas si proches. Complices, même. Et si... Non, son imagination lui joue des tours. D'ailleurs, Sylvia se comporte de manière on ne peut plus
normale ces derniers temps. On pourrait même dire qu'elle n'a jamais été aussi normale. Mais justement, ne devrait-il pas s'en inquiéter ?
Et voilà, le doute s'installe, le fossé se creuse. Et tandis que ses parents, un couple de nonagénaires énergiques, lui annoncent leur décision de mettre fin à leurs jours, c'est tout son équilibre - et sa belle assurance - qui menacent de voler en éclats.
1775. Elisabeth Cook, seule depuis trois ans, attend le retour de James Cook, qui en est à son second voyage exploratoire. Ce roman historique, entièrement écrit du point de vue d'Elisabeth Cook, est aussi un superbe portrait psychologique : celui d'une femme ayant traversé une interminable solitude face aux épreuves que réserve la vie.
Toujours plus noir, toujours plus grinçant, toujours plus dérangeant, Herman Koch nous revient avec une oeuvre à la fois drôle et provocante. Entre thriller psychologique et roman à tiroirs, un règlement de comptes flamboyant, dans la lignée du Dîner.Amsterdam, de nos jours.
Herman écrit des lettres. Des lettres de menace, adressées à son voisin, l'auteur de bestsellers internationaux monsieur M. ; des lettres qu'il n'envoie pas, mais dans lesquelles il fait part de sa fascination mêlée de dégoût pour ce romancier, gloire passée des librairies dont Herman affirme que le succès a été bâti sur un mensonge ; cet homme vieillissant, fortuné, à l'épouse trop jeune, trop belle, mais à l'enfant trop laide.
Un homme avec lequel Herman joue les gentils voisins, en attendant son heure. Car Herman n'a qu'une obsession : se venger.
Quarante ans plus tôt, Herman est un lycéen peu populaire, évoluant dans un établissement d'Amsterdam en proie à une mystérieuse vague de crimes, qui décime une partie du corps enseignant. Des faits divers qui n'atteigne pas le jeune garçon : lui n'a d'yeux que pour l'accorte Laura, fille d'une vedette de la télé. Et alors que la flamme semble prendre dans le coeur de la belle, un homme, le professeur Landzaat, est prêt à tout pour empêcher l'adolescente d'échapper à son amour...
Quelques mois plus tard, Landzaat est introuvable. Disparition ? Assassinat ? La vie de Laura et d'Herman bascule. Avant de devenir l'objet d'un célèbre roman, bien des années plus tard...
Après l'énorme succès international du Dîner, le grand retour d'Herman Koch pour un roman toujours aussi noir, grinçant, dérangeant : peut-on se faire justice soi-même, a fortiori quand on est médecin ?
Après le triomphe international du Dîner, Herman Koch nous revient avec un roman toujours aussi noir, grinçant et dérangeant, qui tendrait à démontrer que point n'est besoin d'ennemis quand on a un bon médecin. Grosse tuile en vue pour le Dr Marc Schlosser. Après le décès d'un de ses patients, le Conseil de l'Ordre l'a convoqué pour discuter d'une possible erreur médicale. Ennuyeux, certes, mais pas dramatique : les membres du Conseil, il les croise tous les week-ends sur les terrains de golf. Que risque-t-il, une tape sur la main ? Au pire, une petite suspension ? Sauf que le patient en question n'est autre que Ralph Meier, célébrissime acteur, idole nationale et accessoirement ami de la famille ; et que sa veuve a des doutes et compte bien le faire savoir... Pour elle, l'affaire est suspecte : Ralph est tombé malade juste après des vacances avec les Schlosser. Qui dit vrai ? Marc a-t-il raté son diagnostic ? Aurait-il " aidé " la maladie de Ralph ? Que s'est-il passé cet été-là, dans la villa avec piscine ?
En dépit des apparences, ces cinq personnages ont plus de mal à cohabiter avec eux même qu'avec les autres. Plaisirs minuscules saisis au vol, coeurs prêts à éclater, Bien des ciels au dessus du septième capte la poésie du quotidien et restitue l'essence des relations humaines. Une comédie dramatique à la sincérité désarmante, qui fait mouche. La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie
Eva, Lou, Casper, Elsie, Jos. Cinq narrateurs, cinq voix dont les questionnements sont universels. Eva et Elsie, deux soeurs que tout oppose. L'aînée, éclatante, aime Casper - peintre passionné, qui est fou d'elle -, mais n'ose plaquer mari et enfants pour lui. La cadette, malheureuse en amour, se trouve nulle et se dédie aux autres. Tandis que Lou, sa nièce malicieuse, la trouve géniale. Et Jos, leur père et grand-père, se noie dans l'alcool de peur de regarder la vie en face.
Leurs histoires sont faites de bonheurs inattendus, de complications dérisoires, de secrets trop lourds à porter, d'obstacles insurmontables et de tentatives désespérées pour tout sauver.
En ce mois d'août 1975, un événement majeur vient troubler la quiétude du village néerlandais de Fagne-Sainte-Marie : un avion s'est écrasé dans le champ de maïs d'Aloïs Krüzen. À son bord, un Russe grièvement blessé. Aloïs s'empresse de le secourir, bouleversant sans le savoir le cours de sa vie et celle de Paul, son fils de huit ans.
Quarante ans plus tard, si le temps semble s'être arrêté dans la vieille ferme des Krüzen, le monde extérieur, lui, ne cesse de changer. Paul partage son quotidien entre son magasin de curiosités militaires, son meilleur ami Hedwiges et Rita, charmante prostituée thaïlandaise. Mais le jour où Hedwiges se fait voler ses économies, l'équilibre est rompu...
Chronique villageoise, roman d'amitié et de filiation, Sainte Rita est une ode à ces hommes ordinaires qui cherchent leur place dans un monde en perpétuel changement.
Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
Espagne, été 1921. Blessé dans sa retraite face aux forces supérieures du chef berbère Abd-el-Krim, le capitaine de l'armée espagnole Augusto Santamaria del Valle est nommé chef de la Sureté de Madrid. Très vite, un meurtre commis dans une maison close ouvre, par ses multiples ramifications, une vertigineuse vue en coupe d'une société aux moeurs aussi troubles que son actualité politique est agitée. Immense fresque menée à un rythme d'enfer, Le Sang dans nos veines dresse le portrait stupéfiant de la respectabilité corrompue et de l'attrait du vice. Un roman kaléidoscopique d'une ambition rare.
D'une plume tendre, Griet Op de Beeck déploie une comédie dramatique d'une sincérité criante où les non-dits façonnent l'équilibre familial. Elle nous assure également qu'il n'est jamais trop tard pour bouleverser le cours tracé d'une existence... Mona n'est qu'une enfant lorsqu'elle perd sa mère dans un accident de voiture. Mais elle n'aura pas le temps de panser ses plaies. Très vite, son père épouse Marie, jeune femme au tempérament orageux. Alors que leur père se réfugie dans le travail, Mona et Alexandre, son frère cadet, doivent accepter cette nouvelle maman et une petite-soeur, qui naît peu après.
La " gentille " Mona grandit, en cherchant sans cesse l'approbation des autres. Se faisant, elle s'oublie. À 24 ans, Mona se laisse séduire par Louis, écrivain proche de la quarantaine, d'un égoïsme forcené. Mona s'enlise dans une vie monotone et s'en satisfait. Mais tout bascule le jour où elle apprend que son père est atteint d'un cancer. Face à l'inéluctable, la " gentille " Mona semble enfin prête à affronter le passé pour prendre sa vie en mains.
" Cherchons étudiant(e) pour donner des cours de soutien scolaire à quatre enfants (de huit à seize ans) tous les jours. "
Dans les années 1990, afin de financer ses études, la jeune Margot Vanderstraeten répond à une petite annonce. En se rendant à l'entretien d'embauche, elle ignore qu'elle s'apprête à entrer dans un monde à des années-lumière du sien : celui d'une famille juive orthodoxe de la ville d'Anvers. Dans
Mazel tov !, elle revient sur cette expérience et offre aux lecteurs une immersion unique dans cette communauté. Elle qui vivait à l'époque avec un Iranien, réfugié politique, s'est peu à peu vu accepter dans un environnement très religieux, respectueux de traditions séculaires.
Mazel tov !, c'est le récit du choc des cultures, le portrait d'une famille qui peine à concilier coutumes et modernité, mais a pourtant su nouer avec l'auteure des rapports privilégiés. Dans un contexte politique alors particulièrement tendu, marqué par la guerre du Golfe et les intifadas, Margot Vanderstraeten nous parle de respect, de curiosité, d'humour, et interroge avec brio le thème, plus brûlant que jamais, du vivre-ensemble.