« La femme a le droit de monter sur l'échafaud. Elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ! » Considérée comme la première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) se trouve tout entière dans cette phrase : directe, déterminée et combattante.
Le 5 septembre 1791, elle propose, sur le modèle de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen proclamée deux ans plus tôt, une Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne. Ce texte, le premier à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, est destiné à être présenté à l'Assemblée législative pour y être adopté. La Convention le refuse.
Auteure de pièces de théâtre et d'articles, pamphlets et textes politiques, Olympe de Gouges se bat sur tous les fronts : elle attire l'attention sur le sort des Noirs réduits en esclavage, se prononce en faveur de la baisse du prix du pain pour les nécessiteux, la création de foyers destinés aux sans-abris, la suppression du mariage religieux, l'instauration du divorce et la reconnaissance des enfants naturels et s'oppose à la peine de mort. Toutes ces revendications, provenant qui plus est d'une femme, provoquent irritations et hostilités. Olympe de Gouges comparaît devant le Tribunal révolutionnaire et est condamnée. Elle a quarante-cinq ans lorsqu'elle monte sur l'échafaud le 3 novembre 1793.
Digne héritière d'Olympe de Gouges, Olympe Audouard (1832-1890), aujourd'hui tombée dans l'oubli, fut pourtant l'une des féministes françaises les plus actives du 19e siècle, Grande voyageuse, conférencière, auteure d'une vingtaine d'ouvrages (du roman à l'essai), directrice de revues, elle défendit courageusement la liberté d'expression (elle fut convoquée près de vingt fois au ministère de l'Intérieur pour ses articles et provoqua un patron de presse en duel !) et lutta sans se lasser contre l'inégalité faite aux femmes. Elle se battit notamment pour que les journalistes femmes puissent écrire des articles politiques dans leurs journaux, ce qui était interdit par la loi à l'époque où seuls les hommes pouvaient aborder ce domaine.
Son pamphlet Guerre aux hommes, qui t scandale lors de sa publication en 1866, mêle ré exion et humour. Il souligne, dans un style vivant et très moderne, l'inégalité existante entre les deux sexes, son injustice, son hypocrisie et sa négation des valeurs humaines, au travers de très nombreuses et très vivantes références historiques, anecdotes et mises en situation. Ce texte se termine par une irrésistible galerie de portraits d'hommes-types (le lâche, le atteur, le salaud, l'égoïste, etc.), brossés d'un trait acerbe en même temps que comique, faisant penser aux dessins de Daumier.
Jean-Michel Basquiat, né en 1960 à Brooklyn, est mort d'une overdose en 1988 à Manhattan, la ville qu'il vient de conquérir. Il est sans doute le peintre le plus « musical » de l'histoire de l'art.
Difficile en effet de voir l'une de ses oeuvres sans en saisir immédiatement le tempo. Il le puise dans le hip hop - né presqu'en même temps que lui dans les ghettos noirs et caribéens du sud du Bronx - mais aussi dans le jazz, dont son père l'a bercé pendant toute son enfance. Sa peinture de signes, de mots, de formes, de matières et de couleurs, n'est que rythme, bouillant et pressé, spontané et codé, un rythme qui fait vibrer ses oeuvres au point que les voir c'est également - et surtout ? - les « entendre ».
Dans plusieurs de ses tableaux, Basquiat rend hommage à ses « héros » : Miles Davis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, surtout, Charlie Parker.
Musicien amateur (guitare et percussions), il crée à dix-sept ans un groupe de noise music, expérimentale et provocatrice, a une liaison passionnée avec Madonna (alors inconnue, mais aussi ambitieuse que lui), avant d'illustrer deux pochettes de disques - de rap et de punk-ska.
L' exposition de la Philarmonie de Paris a été conçue en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal.
Cet ouvrage propose une sélection de poèmes de Paul Éluard (1895-1952) consacrés à la peinture ou dédiés à ses très nombreux amis peintres, ceux qui feront de l'art du 20e siècle ce qu'il est devenu : Picasso, Braque, Miró, Dalí, Man Ray, Léger, Klee, Ernst, Chagall, Magritte (27 sont présents dans ce livre).
Au fil des pages, la forêt nous montre qu'elle est une source inépuisable de richesse et d'épanouissement pour les petits et les grands. Au long des saisons, la forêt devient un terrain de jeux propice à l'apprentissage et au développement de tous. Les sens en éveil, chacun y puisera un sentiment de bien-être.
La Pharmacie naturelle Hildegarde est une version élargie et plus détaillée pour tous ceux qui souhaitent approfondir le sujet. Les recettes originales transmises de génération en génération contiennent notamment les quantités exactes des différents ingrédients qui sont à utiliser ainsi que les instructions précises pour que chacun puisse préparer ces remèdes à la maison. Toutes les recettes contenues ont fait leurs preuves des milliers de fois au cours des 30 années de pratique de Wighard Strehlow. Elles sont complétées par de nombreux détails phytosanitaires et scientifiques concernant leur composition et leurs effets.
Il y a 5 ans, le 5 décembre 2017, JOHNNY HALLYDAY tirait définitivement sa révérence. Cet artiste hors norme a accompagné la vie des Français pendant 57 ans. Pour la première fois, les Éditions du Signe publie une Bande Dessinée sur le destin singulier de cette idole qui a touché plusieurs générations. De sa naissance le 15 juin 1943 à ses débuts de chanteur, de ses premiers pas sur scène à ses premiers grands succès, cette BD relate de façon précise et documenté les grandes étapes du destin extraordinaire de l'idole des jeunes. Johnny Hallyday a été le détonateur d'un grand chambardement musical et sociologique, et a tout vécu à cent à l'heure. Grace aux précisions biographiques de l'auteur Fabien Lecoeuvre et le remarquable coup de crayon du dessinateur Yann Sougey-fils, cette BD restitue avec force, intensité, détails et véracité le parcours passionnant de Johnny Hallyday.
Walter Sickert (1860-1942), peintre anglais encore méconnu en France, fut pourtant déterminant à son époque et inspirant pour nombre d'artistes du 20ème siècle, comme Francis Bacon et Lucian Freud.
Élève de Whistler, proche de nombreux artistes français, dont Monet, Bonnard et surtout Degas, Sickert se voulut en marge des courants à la mode. Sa peinture très provocante, aux thèmes souvent déroutants, au plus près de la représentation du quotidien, étonne par ses cadrages modernes, ses tonalités sombres et imprévisibles, comme par ses formes indéfinies d'où se dégage une atmosphère puissante, qui saisit et intrigue. Scènes de music-hall ou de théâtre vues des coulisses ou à travers les regards des spectateurs devenus sujets du tableau, nus aux poses dérangeantes, drames familiaux dans des intérieurs miséreux : les oeuvres de Sickert firent scandale dans l'Angleterre de l'époque. Et elles continuent , aujourd'hui, de surprendre !
Walter Sickert résida en France à plusieurs reprises, notamment à Dieppe de 1898 à 1905 dont il peignit le célèbre marché, l'église Saint-Jacques, le casino, les plages ainsi que des paysages de l'arrière-pays.
L' ouvrage est construit autour d'une vingtaine de tableaux représentatifs de l'art de Sickert, analysés et « racontés ». Certains sont mis en regard d'oeuvres d'autres artistes (Edgar Degas, Pablo Picasso, Edward Hopper, Mark Rothko, Francis Bacon ou Lucian Freud).
Qui est André Maginot dont le nom est trop souvent associé à la ligne du même nom dont il n'est pas à l'origine ? Député meusien, il est mobilisé en 1914 comme simple soldat à Verdun. Il est blessé au combat. Plusieurs fois ministre, son grand combat est celui qu'il va mener pour les anciens combattants, mutilés, victimes de guerre et leurs droits à des réparations. Il sera le président de La Fédération nationale des mutilés, victimes de guerre et anciens combattants, devenue par la suite Fédération Nationale André-Maginot, jusqu'à sa mort, et à l'origine de la Loterie Nationale qui deviendra la Française des Jeux et dont une partie des gains est reversée aux anciens combattants.
Il est également à l'origine du transfert du soldat inconnu de Verdun à l'Arc de Triomphe ainsi que de la flamme du souvenir sous le même Arc de Triomphe.
Au-delà de révolutionner la presse pour les jeunes au début des années 70, en inventant une nouvelle forme de magazine pop et coloré, le mensuel PODIUM devient la vitrine de toute une nouvelle génération d'idoles.
CLOCLO, SHEILA, CHRISTOPHE, FRANÇOISE HARDY, GILBERT MONTAGNÉ, JULIEN CLERC, MARTIN CIRCUS, DAVE, ALAIN CHAMFORT, PATRICIA LAVILA, THE RUBETTES, DANI, MICHEL FUGAIN, CRAZY HORSE, FRANCE GALL, MICHEL POLNAREFF, OSMOND BROTHERS, FRANÇOIS VALERY, PATRICK JUVET, PETIT MATIN, GERARD LENORMAN, IL ÉTAIT UNE FOIS, RINGO, STONE & CHARDEN, MIKE BRANT, C.JEROME, SANTIANA, MICHEL DELPECH, CHRISTIAN DELAGRANGE, JACQUES DUTRONC, MICHEL SARDOU, JOHNNY HALLYDAY, SYLVIE VARTAN, SHAKE, JEANE MANSON, NOAM, LAURENT VOULZY, MARIE MYRIAM, ABBA...
Créé au départ par MICHEL LAFON et ALAIN BERNARDINI, avant d'être acheté par CLAUDE FRANÇOIS, ce magazine impose en quelques mois un nouveau langage dans lequel des millions d'adolescents se reconnaissent.
« Rothko a créé la couleur, indéfinissable car chargée d'indéfini, qui nous fascine et nous envoûte au point de nous faire perdre nos repères, de nous entraîner vers un ailleurs - comme si, soudain libérée de tout support physique, cette couleur devenait un absolu, comme si la lumière qu'elle diffuse en était réduite à ses ombres. Notre regard va d'un côté et de l'autre de la toile, y cherche un repère, et bientôt s'égare... » Mark Rothko (1903-1970) est né à Dvinsk (actuelle Lettonie) dans une famille juive qui a fui la Russie tsariste pour s'installer aux États-Unis en 1910. Naturalisé américain en 1938, imprégné de plusieurs cultures, il est devenu l'un des artistes abstraits les plus connus et respectés du xxe siècle. Sa peinture lumineuse aux formes flottantes porte en elle une austérité et une spiritualité qui appellent le silence et suscitent le recueillement.
Cet essai concis, dense et poétique, qui aide à pénétrer l'univers de Rothko, est accompagné d'une biographie dont la double lecture met en parallèle la vie du peintre et l'évolution de son oeuvre.
La BD retrace l'histoire de ces femmes et de ces hommes, en commençant par l'endoctrinement dès l'occupation des trois départements par les nazis, les jeunesses hitlériennes, les convocations pour visites médicales, l'incorporation proprement dite, l'envoi sur les différents fronts mais principalement sur ceux de l'Est en URSS, la mort au front, l'internement dans les camps, la libération et le retour au pays natal.
Dans une interview accordée à Paris Match, en 1978, après s'être évadé de la prison de la Santé, Jacques Mesrine disait : « Je ne risque pas de vieillir. Je sais très bien que ça se terminera mal... » Il est mort à 43 ans, au volant de sa BMW, sous les balles de l'antigang, le 2 novembre 1979, porte de Clignancourt, à Paris...
On dit qu'après la mort, le cerveau s'emballe avant de s'éteindre lentement. Durant ces quelques dizaines de secondes, Mesrine revit sa vie. Il nous la raconte à sa manière, non pas de façon chronologique, mais au rythme de ses souvenirs : le départ à la guerre de son père, la ferme où sa mère l'a « placé », le retour à Paris, les immeubles éventrés, les rats dans les rues, les orphelins qui se regroupent, les ronds de chocolat vitaminé que l'on distribuait à l'école. Ado, son père le met au collège des prêtres oratoriens de Juilly, en Seine-et-Marne, où il a servi la messe comme enfant de choeur avec le chanteur Jean-Jacques Debout....
Dans ce court texte, André Gide (1869-1951) nous entraîne dans la campagne normande de sa jeunesse, plus précisément dans la petite commune rurale de La Roque-Baignard, dans le Calvados, où la famille de sa mère possédait un vaste domaine et dont il fut le maire pendant quatre ans.
« Intérêts mesquins, rapacités, sournoiserie » : Gide nous livre un témoignage sévère, parfois féroce, sur la vie à la campagne en cette fin de 19e siècle. Un récit vif et imagé qui met en scène des personnalités bien marquées et dont la conclusion, en une savante pirouette finale, constitue une véritable surprise.
Publié hors-commerce en 1938 à vingt-et-un exemplaires seulement, Jeunesse a été édité en 1945 à Lausanne aux Éditions Ides et Calendes.
André Gide a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1947.
Grâce au langage universel qu'est l'image, Nicolas Fraisse s'impose comme un guide précieux et privilégié.
Adopté par l'Île et ses habitants il y a plus de dix ans, il connaît les mille et une splendeurs de Mayotte. Cette invitation à la rêverie, au voyage, dans ce qu'il a de plus poétique, nous conduit hors des sentiers battus. Rien ni personne n'a résisté à son talent. Il a su capturer des clichés rares d'un lagon d'exception, restituer toutes les nuances de bleu du ciel et de la mer, dévoiler les trésors inouïs de la faune et de la flore et révéler les coutumes ancestrales des Mahorais.
Avec élégance et authenticité, le photographe nous emmène du Paradis vers la Vie?!
Thierry MOSER, avocat au Barreau de Mulhouse, spécialisé dans le droit pénal, a plaidé de nombreuses affaires criminelles dont certaines ont d'ailleurs retenu l'attention du grand public.
Il est par exemple depuis plus de trente ans l'un des avocats du couple VILLEMIN, les parents de Grégory VILLEMIN.
Dans un premier ouvrage paru en 2021, « Parole d'avocat », Thierry MOSER a relaté ses souvenirs de la Cour d'Assises.
A présent, dans ce second livre, il s'intéresse à la matière non plus criminelle mais correctionnelle, celle des délits.
A cette occasion, il s'attache à relater des procès insolites, sortant de l'ordinaire, qui ont pu défrayer la chronique et faire la une des médias.
A cet égard, on peut citer notamment les affaires BREITWIESER, BAMBERSKI, AIRBUS, STOCAMINE, l'explosion à l'Ecole de Chimie de Mulhouse et d'autres encore.
Emilie EHRENGARTH, docteur en droit, avec clarté et simplicité, complète et enrichit le texte en apportant des explications de nature juridique.
Les deux auteurs ont voulu concilier narration et pédagogie pour intéresser un large public, soit tous les citoyens désireux d'en savoir plus sur le fonctionnement de la justice pénale à travers des cas inhabituels, peu fréquents.
En dix souvenirs, Antoine, l'alter ego de Yves Viollier, nous tend ce miroir qui renvoie à des histoires qui sont autant de diamants de la mémoire. Ce ton si juste du romancier, c'est autant celui du poète que celui du mémorialiste des vies ordinaires, celles qu'ont vécu nos aïeux.
Cet ouvrage rassemble des notes prises par Gaudí tout au long de sa vie (1852-1926). On y retrouve les principes essentiels qui ont nourri son oeuvre et sa pensée. Ces notes, brèves, claires et incisives, permettent de mieux comprendre les motivations profondes qui ont guidé l'architecte catalan dans son travail et quels en étaient les buts exacts. Elles soulignent sa parfaite connaissance et sa totale maîtrise des techniques dans tous les domaines (architecture, sculpture, céramique, verrerie, ferronnerie, etc.) et son apport essentiel à l'art moderne. On y découvre aussi la philosophie de cet homme ascétique et religieux, hanté par la mort et perpétuel lutteur, pour qui l'art devait intégrer la nature et pour qui la beauté devait habiter, comme une transcendance, les moindres aspects de notre quotidien.
Les « recettes » et les trucs des jardiniers d'autrefois pour cultiver des plantes sur son balcon ou sa terrasse et comment les aménager. Autant de conseils simples et applicables aujourd'hui, donnés, dans un langage toujours clair et précis, par Alexandre Ysabeau (1793-1873), agronome réputé et auteur de nombreux ouvrages d'horticulture et de jardinage.
Un livre plus que jamais actuel alors que se développe le goût pour la nature et que se multiplient les initiatives écologistes pour préserver la planète.
La Sorbonne, Saint-Germain-des-Prés, le boulevard Saint-Michel, le Panthéon, le Luxembourg, la Mouffe : autant de petits mondes qui constituent, entre autres, le Quartier latin. Leurs amphithéâtres, leurs cafés emblématiques, leurs bars, leurs pelouses ou leurs petites rues attirent, depuis des siècles, la jeunesse et fascinent ses aînés.
Quoi de plus normal donc que nombre de cinéastes aient posé leur caméra dans ce décor, symbole incontournable de vie intellectuelle, de bouillonnement d'idées et, parfois, lieu de révolte : de Jacques Becker à Woody Allen, en passant par Chris Marker, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Agnès Varda, Éric Rohmer, Philippe Garrel,...
Des années 1910 à 1960. Excentriques et altruistes, les Hocquelus vivent la douceur des jours dans leur propriété normande, au coeur d'un merveilleux jardin. La réalité rattrape cette tribu d'originaux quand le crime puis la guerre s'immiscent dans leur quotidien, épreuves qu'ils vont traverser avec leur sens unique du sublime et de l'humour.
Texte intégral de la deuxième partie de la traduction officielle liturgique de la Bible.
Brèves introductions aux 27 livres du Nouveau Testament.
Plus de 600 illustrations accompagnées de légendes : des tableaux se rapportant à la vie de Jésus et des premières communautés fondées par les apôtres, et des photographies et cartes des lieux apparaissant dans le récit.
Près de 1 000 notes de lecture et commentaires brefs.
Recueil de textes « repères » du Nouveau Testament classés par ordre alphabétique.
La première tournée de Sarah Bernhardt aux États-Unis (1880 - 1881) fut un véritable événement : 256 représentations données dans 50 villes. Celle qui était considérée comme l'une des plus grandes comédiennes de son époque y souleva des vagues d'enthousiasme mais aussi de violentes bourrasques de haine. Incarnation de la beauté et de la grâce absolues pour certains, elle sera la représentation vivante du démon tentateur pour les autres. Marie Colombier, elle aussi comédienne, accompagna Sarah Bernhardt dans sa première tournée américaine. Avec vivacité, sans aucuns détours et sur un ton parfois sarcastique, elle nous fait découvrir les coulisses de ce voyage et nous en raconte les péripéties. Un témoignage unique sur les secrets, parfois inavouables d'une star, comme sur une société américaine sous l'emprise des ligues de vertu. Cet ouvrage (extrait du Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique par Marie Colombier, éditions Maurice Dreyfous, Paris, 1881) reprend la partie du témoignage de Marie Colombier consacrée à l'arrivée aux États-Unis et aux premières semaines à New York.