Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel de drogues mexicain qu'il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d'un ours abattu vient chambouler son quotidien : s'agit-il d'un acte isolé ou d'un braconnage organisé ? L'affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts. Alors que la police ouvre une enquête, Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde forestier avant lui. Ensemble, ils mettent au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d'exposer le passé de Rice.
James McLaughlin a grandi en Virginie et vit désormais en Utah. Photographe passionné de nature, il est également l'auteur de plusieurs essais. Dans la gueule de l'ours est son premier roman. Il a été unanimement salué par la critique américaine (The New York Times, The Washington Post, USA Today ou Entertainment Weekly, etc.).
Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, l'Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston. Au fil de ses articles envoyés au Times-Post, Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les 20 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, la relation passionnée à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien ; d'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le contraindre à choisir entre deux mondes.
Cet ouvrage concis et crucial extrait la pensée systémique du domaine informatique et mathématique pour la rendre tangible et concrète. Car certains des plus grands problèmes actuels sont essentiellement dus à des défaillances de systèmes. Ils ne peuvent être résolus qu'en prenant en compte l'ensemble des faits d'un système complexe, non pas isolément mais globalement, en tant que parties intégrantes d'un ensemble dont les différents composants sont dans une relation d'interdépendance.
À l'aide d'exemples simples, Donella Meadows rend accessibles les outils de la pensée systémique et nous aide à éviter la confusion et l'impuissance dans un monde de plus en plus complexe et interdépendant, première étape vers la recherche de solutions proactives et efficaces.
Née en 1941 et décédée en 2001, Donella Meadows était une scientifique, une autrice, une enseignante et une agricultrice. Diplômée de Harvard, elle a été professeure d'études environnementales à l'Université de Darmouth (New Hampshire). Spécialiste de la dynamique des systèmes, elle est surtout célèbre pour son rôle d'autrice principale du best-seller international Les Limites à la croissance.
Alors que Patrick Hamlin se rend à Los Angeles pour superviser le passage à l'écran de son roman, il se retrouve chargé par la production de surveiller Cassidy Carter, actrice principale du film qui menace de faire dérailler le projet.
Entre les caprices de celle-ci et les appels téléphoniques de sa femme, l'aventure hollywoodienne de Patrick Hamlin prend une étrange tournure. Le film paraît très éloigné de l'intrigue de son roman, et surtout la Californie est ravagée par des incendies et une sécheresse historique : l'eau potable a disparu et est remplacée par une boisson synthétique, WAT-R.
Confrontés à un quotidien de plus en plus absurde, Patrick Hamlin et Cassidy Carter vont contre toute attente unir leurs forces pour enquêter sur cette mystérieuse entreprise qui commercialise WAT-R.
Alexandra Kleeman est déjà l'autrice de plusieurs romans et nouvelles, et enseigne à l'université de Colombia en Californie. Ses textes sont fréquemment publiés dans The New Yorker, Paris Review, The New York Times, The Guardian, etc. Elle est lauréate du Berlin Prize et du Bard Fiction Prize.
Du nouveau sous le soleil a figuré dans la sélection finale du Prix Joyce Carol Oates. Le roman a aussi été nommé parmi les « meilleurs livres de l'année 2021 » dans plusieurs journaux.
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
La médecin Alice Desbiolles propose de « réparer la santé » autour de trois axes, la prévention, le bien-être des soignant.es et l'écoute des patient.es, pour relever les nombreux défis sanitaires qui vont s'imposer à nous dans un avenir proche.
Alice Desbiolles est médecin et épidémiologiste, spécialiste de la santé publique. Elle est l'une des premières professionnelles de santé à avoir popularisé et porté médiatiquement l'éco-anxiété et les conséquences sanitaires du réchauffement climatique.
Elle est déjà l'autrice du remarqué L'Éco-anxiété, publié chez Fayard en septembre 2020.
Le point de départ et l'objectif de Céline Piques avec ce manifeste : construire une société où la révolution féministe aurait lieu sans concession, pour qu'émerge un monde sans patriarcat. Selon elle, deux combats sont à mener en priorité : la lutte contre les violences masculines- en 2020, 102 femmes ont encore été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon - et la réappropriation par les femmes de leurs corps, de leur travail et de leurs vies.
Pour appuyer sa réflexion, l'autrice convoque plusieurs textes féministes, classiques ou plus récents : Andrea Dworkin, Gisèle Halimi, Adrienne Rich, Christine Delphy ou Émilie Hache. C'est un véritable matrimoine qu'elle nous invite ainsi à explorer et à utiliser comme boussole pour faire advenir un monde féministe, équitable et soutenable.
Céline Piques est présidente de l'association d'Osez le Féminisme. Demain sera féministe est le premier essai qu'elle signe en son nom propre.
Ce court livre de Vincent Mignerot interroge notre rapport à l'énergie. Celle-ci reste mystérieuse à bien des égards et, surtout, son influence sur nos actions et nos choix est bien plus forte que nous ne l'imaginons. L'auteur démontre que l'étude de son influence sur nos vies souffre de lacunes méthodologiques, à l'origine d'importantes erreurs d'estimation sur ce qui est possible pour l'avenir et sur ce qui ne l'est pas. Cela conduit à faire passer pour des conclusions scientifiques des arguments qui ne le sont pas, et à laisser ainsi libre cours à des récits de croissance verte qui dissimulent intentionnellement une part de la réalité afin de la rendre plus avenante. Cette dénonciation ouvre à une réflexion sur la marge de manoeuvre dont l'humanité dispose désormais.
Vincent Mignerot est essayiste, spécialisé dans l'étude de la perception et de la singularité de l'esprit humain dans un contexte évolutif global. Il s'intéresse particulièrement à la synesthésie et à la collapsologie.
Il a fondé l'association Adrastia qui a pour but de « penser l'humanité dans un contexte de déclin global, de fin des ressources et de destruction de l'équilibre écologique vital, et d'en anticiper les conséquences sur les plans économiques, politiques, sociaux, démographiques ».
Alors que les mouvements #MeToo et #balancetonporc ont dévoilé à quel point les inégalités et discriminations perduraient dans le monde de la culture, Reine Prat revient sur le fonctionnement interne du secteur, ses bouleversements récents, ses caractéristiques et le (long) chemin qu'il reste encore à parcourir. Car si l'on y encense l'ouverture et la diversité, cet univers, qui aime à cultiver l'entre-soi, reste encore et toujours un bastion d'hommes blancs, cis-hétéros et issus des classes moyennes et supérieures.
L'autrice analyse ainsi comment l'organisation du travail artistique et culturel et les représentations qui en découlent sont liées, et contribuent à alimenter et reproduire une « culture patriarcale ».
Autrice de deux rapports ministériels « pour l'égalité entre les femmes et les hommes dans les arts du spectacle », publiés en 2006 et 2009, Reine Prat porte une réflexion unique sur le sujet, puisqu'elle décrypte les mécanismes de la machine, qu'elle a vue de l'intérieur, et donne à entendre la pluralité des voix de celles et ceux qui font la culture et les arts aujourd'hui.
Comment vivre dans le respect des limites et des ressources de la nature ? Alors que la production mondiale de pétrole a atteint son maximum et que c'en est désormais fini des énergies fossiles bon marché, la permaculture constitue une réponse pragmatique aux enjeux de notre époque. Elle utilise la pensée systémique pour « élaborer en toute conscience des paysages qui imitent les schémas et les relations observés dans la nature et fournissent en abondance nourriture, fibres et énergie afin de subvenir aux besoins locaux ». En quatre décennies, la permaculture est devenue un mouvement international, apportant une contribution pratique au débat sur la soutenabilité. Dans Permaculture, désormais le livre de référence sur le sujet, David Holmgren théorise et illustre concrètement 12 principes sur lesquels s'appuyer pour concevoir un mode de vie soutenable et s'adapter à la « descente énergétique » qui suivra le pic pétrolier. Chaque principe fait l'objet d'un chapitre à part entière.
Les livres dits de « développement personnel » inondent les librairies et s'ajoutent aux magazines, aux conférences qui nous invitent à acquérir un « surplus d'être » pour devenir un meilleur individu. Mais derrière ces discours sucrés et inoffensifs, se cache une idéologie politique : la forme de bien-être promise constitue trop souvent une exploitation de soi par soi...En nous donnant une fausse image du travail - considéré comme un lieu sans conflits ni violence intrinsèque - et de nous-mêmes - notre volonté serait sans limites et notre bonheur ne dépendrait que de nous -, le développement personnel conduit à un modèle de société fondé sur la performance permanente et sur un délitement des liens. C'est cette vaste supercherie que dénonce ici Thierry Jobard, preuves à l'appui...
Né en 1973, Thierry Jobard est responsable du rayon Sciences humaines d'une grande librairie à Strasbourg, ce qui le met dans une position particulièrement privilégiée pour observer la croissance vertigineuse des livres consacrés au développement personnel
Dans cet essai, Vandana Shiva se confronte au pouvoir des multinationales et des ultrariches.
Elle dénonce l'impact destructeur du modèle de développement économique linéaire du club des milliardaires - Gates, Buffet, Zuckerberg et autres empereurs modernes - et leur contrôle total sur la finance, l'alimentation, l'énergie, l'information, la santé et même les relations.
Se fondant sur des faits peu connus et explosifs, elle analyse, en particulier, comment la soi-disant « philanthropie » est le moyen pour ces milliardaires de contourner les structures démocratiques, d'empêcher la diversité et d'imposer des idées totalitaires. Elle revendique au contraire droit à vivre, penser, respirer et manger librement, pour que l'humanité ne soit plus au service des 1 % les plus riches.
Vandana Shiva est une militante féministe et écologiste indienne de premier plan, qui a notamment reçu le Prix Nobel alternatif en 1993 pour son engagement. Elle dirige actuellement la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles.
1 % est le premier essai de sa main traduit et publié en français depuis vingt ans.
Partant d'une réflexion sur les sujets du développement, de l'écologie et du genre, Vandana Shiva démontre que le modèle occidental d'essor technologique et économique, présenté comme un futur souhaitable pour le monde entier, est en réalité un « mal-développement » fondé sur l'asservissement et l'exploitation des femmes et de la nature, et conduisant l'humanité sur la voie de l'autodestruction. Face à un tel système à la fois patriarcal et néocolonial, la seule issue possible de survie et de libération est celle de l'écologie, de l'harmonie, de la soutenabilité et de la diversité.
En s'inspirant des luttes paysannes en Inde et dans le tiers-monde, Vandana Shiva explore le rôle unique des femmes pour créer des alternatives et sauvegarder les ressources vitales de la nature.
Vandana Shiva est une militante féministe et écologiste indienne de premier plan, qui a notamment reçu le prix Nobel alternatif en 1993 « pour avoir placé les femmes et l'écologie au coeur du discours sur le développement moderne ». Elle dirige actuellement la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles.
Des vitrines vides et sombres, des façades aveugles, des stores métalliques baissés. Calais, Agen, Landerneau, Avignon, Lunéville... La crise urbaine ronge les préfectures et sous-préfectures, les détruit de l'intérieur. Les boutiques abandonnées ne constituent que le symptôme le plus fl agrant d'un phénomène plus large : la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Alors que se passe-t-il ? L'offensive délibérée de la grande distribution, en périphérie, tue les commerces du centre-ville et des quartiers anciens, et sacrifi e les emplois de proximité. En outre, les modes de vie sont fortement liés aux modes de déplacement. Partout, la voiture individuelle reste considérée comme une obligation, un dû. Or, parce qu'elle occupe de l'espace et génère bruit et pollution, la motorisation contribue largement à l'asphyxie des villes. Comment la France peut-elle sauver ses villes ? Aucune solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.
Nouvelle édition revue et enrichie avec une introduction inédite de l'auteur et 40 recommandations pour comprendre la crise urbaine et y remédier.
Sauriez-vous dire où se trouve la prison la plus proche de chez vous ? Combien de personnes y sont enfermées ? Si ce sont des hommes, des femmes ou des enfants ? Est-ce que leur temps de détention se compte en semaines ou en années ? La prison est un endroit dont on parle peu et que l'on connaît très mal, un espace où la plupart d'entre nous ne pénètreront jamais.Quand on critique l'emprisonnement systématique, on se voit souvent rétorquer : « Que proposez-vous de mieux ? » Sylvain Lhuissier fait avec cet ouvrage la preuve qu'une autre punition est possible.Car l'objectif ici n'est pas de désigner un coupable, mais de comprendre pourquoi rien ne change gouvernement après gouvernement ; d'identifier comment chaque acteur, d'un bout à l'autre de la chaîne, participe à maintenir le système en place ; mais surtout de questionner comment nous tous, citoyens, représentons à la fois une part de la responsabilité et un levier possible du changement.Sylvain Lhuissier propose de vider les prisons au lieu d'en construire de nouvelles, de réaménager les peines plutôt que de repeindre des chambres vétustes. On sait depuis longtemps que la prison est une solution inefficace contre le crime, mais quand elle s'applique en grande partie à des milliers de personnes qui n'entrent pas dans la catégorie des criminels, ne faut-il pas revoir collectivement notre copie ?
En 2012, étudiant à l'Ecole Centrale de Paris, Sylvain Lhuissier croise la route du GENEPI, association étudiante où il fait du soutien scolaire à la maison d'arrêt de Fresnes. En 2014, il co-fonde l'association Chantiers-Passerelles pour développer les alternatives à la prison et changer le regard des citoyens sur la justice et la peine. En 2018, il participe à la création, au sein du Ministère de la Justice, de l'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle.
« La diversité, c'est bon pour le business »; « Si Lehman Brothers avait été Lehman Sisters,« Si Lehman Brothers avait été Lehman Sisters, il n'y aurait pas eu la crise »... Ces slogans, associant l'inclusion des femmes et des personnes racisées à une plus-value, concourent-ils à faire de l'égalité, principe fondateur du pays des droits de l'H(h)omme, une réalité ? Réjane Sénac montre que cette marchandisation de l'égalité participe de la reproduction d'une société inégalitaire. À travers une lecture critique de la devise républicaine, elle propose de dépasser un héritage fondé sur la complémentarité sexuée ou racisée. S'imaginer comme un.e semblable est, selon elle, la condition pour que chacun.e puisse s'épanouir à égalité dans sa singularité individuelle.
« Il est encore temps d'éviter le pire » ; « Demain il sera trop tard » ; « Tout peut changer »... CE LIVRE EST POUR CELLES ET CEUX QUE CES PHRASES NE CONVAINQUENT PLUS. Ce livre est pour celles et ceux qui savent que la planète nous survivra quoi qu'il advienne et que l'humanité ne sera pas sauvée à coups de voeux pieux, de petits pas « qui vont dans le bon sens » et de petits gestes
bien intentionnés au quotidien. Jean-Marc Gancille porte un regard sans concession sur notre situation. Face à l'impasse écologique, il invite à changer de stratégie, à exercer une légitime défense contre le système et à abandonner l'espoir pour le courage afin de sauver ce qui peut encore l'être. Selon l'auteur, l'heure est venue de ne plus se mentir et de reprendre collectivement notre destinée en main. Ne serait-ce que pour l'honneur.
Un botaniste vieillissant, de renommée internationale, se retire dans sa maison de famille dans la campagne allemande pour écrire un ultime ouvrage visant à critiquer les méthodes de la botanique moderne. À mesure qu'il avance dans la rédaction, et alors que sa force physique décline, son visage progressivement envahi par une mousse verte et mystérieuse, il réalise que son travail scientifique l'a en réalité tenu à l'écart de la nature, de sa vitalité et de son essence fondamentale.
Klaus Modick nous plonge dans les pensées d'un homme qui réexamine sa vie et accède à une compréhension nouvelle, et plus profonde, de l'amour, de la mort et du monde naturel. Il explore nos besoins de transcendance et de connexion au monde, et livre un testament émouvant de notre relation intime à la nature.
Né en 1951 à Oldenbourg (Allemagne), Klaus Modick est un auteur et traducteur primé, qui a publié une douzaine d'ouvrages de romans, nouvelles, poésies et essais. Il a enseigné dans plusieurs universités aux États-Unis, au Japon et en Allemagne. Mousse est son premier roman. Dès sa parution en Allemagne, il a été considéré comme une oeuvre majeure d'écofiction.
En 1845, Samuel Long, jeune esclave noir, réussit à s'enfuir de la plantation de son maître, en Virginie. Après avoir emprunté, le « chemin de fer clandestin » - maillage de personnes qui, depuis les États du Sud, aidaient les esclaves en fuite à rejoindre le Canada -, il arrive au lac Walden et se lie avec le cercle des philosophes transcendantalistes, dont Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson. À leurs côtés, il va tenter d'apprivoiser sa nouvelle condition d'homme libre. Mais cette rencontre est également la confrontation de deux mondes : celui de Samuel Long, synonyme de souffrance et de révolte, et celui des intellectuels blancs qui, bien qu'abolitionnistes, se retrouvent néanmoins confrontés à leurs propres privilèges et contradictions.Dans ce récit puissant, Norman Lock examine des enjeux qui continuent de diviser les États-Unis et l'ensemble des sociétés occidentales : le racisme, les inégalités de destins, le droit à la liberté. Il montre aussi, de manière plus suggestive, comment le naturalisme de Thoreau est inséparable de son engagement abolitionniste, faisant de lui un précurseur de l'écologie décoloniale.
Norman Lock est un auteur américain reconnu, qui a déjà publié plusieurs romans, nouvelles et poésies.Un Fugitif à Walden s'inscrit dans le cycle « Romans américains » qui regroupe sept titres, tous salués par la critique américaine. Chacune des histoires est indépendante et met en scène, sous un éclairage nouveau, une ou plusieurs figures majeures de la littérature américaine, comme les philosophes transcendantalistes,Emily Dickinson ou encore Mark Twain.
De nos ancêtres chasseurs-cueilleurs aux appétits gargantuesques des villes modernes, la nourriture a conditionné nos corps, nos villes et nos paysages, notre vie politique, notre économie, nos manières de penser. Mais face aux dérèglements écologiques, à l'explosion de l'obésité et des famines, la nourriture menace aujourd'hui notre futur. En cause ? Le peu de valeur que nos sociétés industrielles ont choisi de lui accorder.
En s'appuyant sur les enseignements de plusieurs disciplines, ainsi que sur des récits d'agriculteurs, de designers et d'économistes, Carolyn Steel propose de redéfinir notre relation à la nourriture, ainsi qu'aux uns et aux autres, avec pour nouvelle règle d'or : « Nourris ton prochain comme toi-même. ».
Carolyn Steel est une architecte, professeure et autrice britannique. Née à Londres, elle a grandi au coeur de la ville et s'est toujours intéressée aux immeubles, à leur architecture et à la vie quotidienne des résidents, aux liens entre les sphères publique et privée. Plus tard, ses deux passions - la nourriture et l'architecture - se sont révélées les deux faces d'une même pièce.
Après que sa mère a été assassinée par des braconniers, un jeune éléphant terrorise désormais les villageois de l'Inde du Sud. Il piège ses victimes dont il ensevelit les corps sous des tas de feuilles et de poussière, ce qui lui vaut d'être surnommé « Le Fossoyeur ».
Manu, le fils d'un riziculteur pauvre, se trouve emporté contre son gré dans le milieu sordide du trafic d'ivoire, aux côtés de son frère Jayan qui voit dans le braconnage un moyen d'échapper à la misère des campagnes.
En parallèle, Emma, une Américaine, réalise un film documentaire sur Ravi Varma, un charismatique vétérinaire qui recueille de jeunes éléphants orphelins. Mais elle se retrouve impliquée dans une affaire risquée entre certains responsables de la réserve et des compagnies d'exploitation forestière.
Née en 1980, Tania James est une romancière indo-américaine. Elle a publié plusieurs romans et nouvelles aux États-Unis, et collabore régulièrement avec des revues et journaux. Elle est professeure à l'Université George Mason à Fairfax, et vit à Washington D.C.
La Défense, son deuxième roman, a reçu un très bel accueil outre-Atlantique, puisqu'il était dans la sélection 2015 du New York Times et dans la sélection finale du prix Dylan Thomas en 2016, qui récompense les jeunes talents.
En 2027, dans une République Dominicaine ravagée par des désastres écologiques, Acilde, adolescente de classe pauvre, tente de survivre et d'acquérir la Rainbow Bright, drogue qui lui permettrait de devenir un homme sans intervention chirurgicale.En 2001, Argenis, artiste en perdition, rejoint une résidence à Sosùa, plage destinée à devenir un sanctuaire marin.Par un concours de circonstances, Acilde et Argenis se retrouvent en contact avec leurs vies antérieures, à deux époques-clés de l'histoire des Caraïbes. Parviendront-ils à empêcher les catastrophes qui ont détruit leur pays ?Rita Indiana nous livre un grand roman politique, décolonial et écologique, qui interroge la responsabilité du capitalisme dans le désastre écologique, et la dualité entre individualisme et bien commun.
Rita Indiana vit à Saint-Domingue. Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des autrices les plus talentueuses de la littérature caribéenne contemporaine. Avec Les Tentacules elle a obtenu en 2017 le prix de l'Association des écrivains caribéens, premier livre de langue espagnole à être ainsi récompensée. Elle est également musicienne et produit avec son groupe Rita Indiana y los Misterios un merengue aussi hybridé et vitaminé que sa langue.
Afin de justifier leur braquage sans précédent des comptes publics, les nouveaux philanthropes arguent qu'après avoir été les meilleurs pour faire fortune, ils seront les meilleurs pour faire le bien. La crise de la Covid est, de ce point de vue, paroxystique : les milliardaires s'enrichissent pendant que le reste de l'humanité sombre dans la grande pauvreté et certains cachent cette intolérable réalité chiffrée, en offrant aux hôpitaux quelques masques, bidons de gels, voire quelques piécettes...Démontrant comment la France copie le pire du système américain avec des donateurs et des entreprises supposément mécènes applaudis par des politiques complices, Vincent Edin tacle sévèrement celles et ceux qui prétendent exercer un rôle d'intérêt général tout en se soustrayant à l'impôt.
Journaliste, collaborateur régulier du magazine Usbek & Rica, Vincent Edin enseigne la rhétorique politique. Il est également l'auteur de plusieurs essais et du manuel Se lancer dans la collecte de fonds (Juris Éditions, 2012). Car avant de critiquer la philanthropie, il l'a côtoyé de près, notamment en travaillant aux rencontres organisées par Admical, association rassemblant les entreprises mécènes. Il est le directeur de la collection « Les Incisives ».
Avant-propos C'est ici que ça va se passer ; chapitre 1 Éthiopie - Turbulent paradis de la bière ; chapitre 2 L'histoire - La conquête de l'Afrique ; chapitre 3 Nigeria - Intégration à tous égards ; chapitre 4 Vente et marketing - Guerres de la bière ; chapitre 5 Sierra Leone - Le mystérieux ange gardien ; chapitre 6 Impact - Créativité comptable ; chapitre 7 Afrique du Sud - Bataille pour les townships ; chapitre 8 Commerce socialement responsable - Alcool et philanthropie ; chapitre 9 Burundi - Les dictateurs vont et viennent, Heineken reste ; chapitre 10 Travailler chez Heineken - On violait ces femmes ; chapitre 11 Congo - C'est ici qu'on apprend les ficelles du métier ; chapitre 12 Zones de conflit - Éthique en temps de guerre et de dictature ; chapitre 13 Rwanda - Brasser de la bière pour des génocidaires ; chapitre 14 Et Heineken ? - Réactions et stratégie ; chapitre 15 Mozambique - Avantages fiscaux en échange de propagande ; Conclusion Une île de perfection dans un océan de misère ; Épilogue de la version française le patron et la promotrice
Jean-Marc Gancille expose un tableau sans concession de la relation que l'être humain a nouée avec le monde animal, fondée sur la domination et l'exploitation. Commerce d'animaux sauvages, domestication, expériences menées sur des animaux, captivité forcée, chasse et pêche... C'est cette liste des formes qu'adopte l'anthropocentrisme qu'établit l'auteur dans une première partie.Mais il n'en reste pas là : il démontre ensuite à quel point ce carnage est une tragédie pour l'espèce humaine puisqu'elle provoque la destruction des écosystèmes, nie la sensibilité des animaux (désormais avérée scientifiquement) et se révèle être une supercherie de l'industrie agro-alimentaire. Enfin, il dessine un plan d'action pour en finir avec l'anthropocentrisme et propose des méthodes pour mener cette lutte.
Jean-Marc Gancille est le co-fondateur de Darwin à Bordeaux, le plus grand tiers-lieu français dédié aux initiatives locales de transition. Convaincu de l'urgence d'accélérer la résilience des territoires, il poursuit son engagement écologique et social dans « La Suite du Monde » afin d'expérimenter concrètement des projets d'autonomie inspirés du communalisme. Installé à La Réunion, il se consacre désormais à la protection de la faune sauvage dans différentes régions du monde.