L'antre, un lieu sous terre où il se réveille. Dehors, l'air est irrespirable. Pourtant, il va devoir sortir. Sa survie semble être à ce prix. Mais qui est-il ? Est-il aussi seul qu'il le pense ? Et d'où lui viennent les souvenirs qui le hantent ? Le terminal qu'il interroge possède peut-être quelques-unes des réponses aux questions qu'il se pose. Mais le terminal a aussi une question à lui poser : qu'entend-il par ce mot de personne ?
Avec L'Antre, Brian Evenson plonge son lecteur dans une fable post-apocalyptique où, au-delà de la survie de l'humain, c'est la définition même de l'humanité qui est en jeu.
« Une époustouflante quête d'identité, emplie de mystère et narrée avec tout le savoir-faire d'un maître. Personne n'explore les paysages intérieurs comme le fait Brian Evenson. » - Jeff VanderMeer.
« Qu'est-ce qu'un humain ? Qu'est-ce qu'une personne ? L'antre explore ces questions de manière extrêmement originale. C'est le genre de texte à même de vous faire réexaminer vos plus vieilles certitudes. Profond et dérangeant, dans le meilleur sens. » - Charles Yu
Brian Evenson est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et récipiendaire de prix prestigieux aux États-Unis (O. Henry, Shirley Jackson, bourse Guggenheim, National Endowment for the Arts).
Sa production littéraire s'inscrit à la croisée de plusieurs genres, comme l'horreur, la science-fiction, la fiction spéculative, auxquels il mêle l'exigence d'une écriture résolument littéraire, empreinte de questionnements philosophiques sur le devenir de l'humain dans un monde précaire.
L'Antre est inédit.
Augustin Loeyna écrit pour ceux qui n'ont pas le temps d'écrire ou se rend dans des lieux où d'autres n'ont pas le temps de se rendre. Aux prises avec un monde qui court à toute vitesse vers un futur indistinct, sa vie est bouleversée lorsque quelque chose le met sur la piste du sort aussi funeste qu'incroyable d'une jeune bergère du XVIIe siècle. C'est le début d'un enchaînement de circonstances qui bientôt le dépassent et le conduisent à affronter un ancien braqueur et surtout un passé familial inquiétant.
Né en 1968 dans les Landes, qu'il quitte souvent mais retrouve toujours, Jérôme Lafargue aime se perdre en forêt, dans les vagues, au milieu des livres, et s'entête à croire en l'amour et l'amitié.
Il est l'auteur de L'Ami Butler (2007 - Prix Initiales 2007, Prix ENS Cachan 2008, Prix des lycéens 2008 Fondation Prince Pierre de Monaco), Dans les ombres sylvestres (2009), L'Année de l'hippocampe (2011), En territoire Auriaba (2015), Le Temps est à l'orage (2019), tous parus chez Quidam éditeur. Il publie également des nouvelles, des récits et des poèmes.
Né en 1968 dans les Landes, qu'il quitte souvent mais retrouve toujours, Jérôme Lafargue aime se perdre en forêt, dans les vagues, au milieu des livres, et s'entête à croire en l'amour et l'amitié.
Il est l'auteur de L'Ami Butler (2007 - Prix Initiales 2007, Prix ENS Cachan 2008, Prix des lycéens 2008 Fondation Prince Pierre de Monaco), Dans les ombres sylvestres (2009), L'Année de l'hippocampe (2011), En territoire Auriaba (2015), Le Temps est à l'orage (2019), tous parus chez Quidam éditeur.
Ils commencent par là. Par la suspension. Ils mettent, pour la toute première fois, les deux pieds dans l'océan. Ils glissent dans l'eau. A des milliers de kilomètres de toute plage.
A bord d'un cargo de marchandise qui traverse l'Atlantique, les marins décident un jour, d'un commun accord, de s'offrir une baignade en pleine mer. Seule la Commandante reste sur le bateau. Mais quand ils remontent à bord, tout est transformé.
Ultramarins est le récit d'une perte de repères, d'une perte de contrôle, d'une brèche dans le cours des choses. L'irruption du mystère lors d'un trajet pourtant connu par coeur. Une traversée de la brume.
Mariette Navarro est née en 1980. Elle est dramaturge et intervient dans les écoles supérieures d'art dramatique. Depuis 2016, elle est directrice avec Emmanuel Echivard de la collection Grands Fonds des éditions Cheyne, où elle est l'auteure de Alors Carcasse (2011,prix Robert Walser 2012), Les Chemins contraires (2016). Et chez Quartett de 2011 à 2020, des pièces Nous les vagues suivi des Célébrations, Prodiges, Les Feux de poitrine, Zone à Etendre, Les Hérétiques, Désordres imaginaires.
Baptiste sait l'art subtil de l'imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l'âme, ressuscite celles qui se sont tues.
Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, Baptiste gâche son talent pour un quarteron de spectateurs distraits.
Jusqu'au jour où l'aborde un homme assoiffé de silence. Pas n'importe quel homme. Jean Chozène. Un romancier, une célébrité discrète mais assiégée par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son livre. Son plus beau texte, le plus ambitieux, le plus intime.
Il propose à Baptiste de devenir sa voix, au téléphone. De se faire passer pour lui jusqu'à la fin du roman. Il lui confie sa vie, se défausse enfin de ses misérables secrets, se libère du réel pour se perdre à loisir dans l'écriture.
C'est ainsi que Baptiste devient son répondeur.
A leurs risques et périls.
Luc Blanvillain est né en 1967 à Poitiers. Agrégé de lettres, il enseigne à Lannion en Bretagne. Son goût pour la lecture et pour l'écriture se manifeste dès l'enfance. Pas étonnant qu'il écrive sur l'adolescence, terrain de jeu où il fait se rencontrer les grands mythes littéraires et la novlangue de la com', des geeks, des cours de collèges et de lycée.
Il est l'auteur d'un roman adulte qui se déroule à la Défense, au sein d'une grande entreprise d'informatique: Nos âmes seules (Plon, 2015).
« S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie. »
Elle a fait de son existence une digue pour retenir le passé. Jusqu'à la rupture. Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, le hasard la ramène brutalement en arrière. Sans savoir encore jusqu'où les mots la mèneront, elle écrit à l'homme de sa vie pour tenter de s'expliquer et qu'il puisse comprendre. Il y a des choix qui changent des vies. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana et l'ETA n'existe plus.
Né au Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l'université Laval et la littérature à l'UQÀM (Université du Québec à Montréal). Il vit dans la région de Bordeaux depuis 1996 où il a longtemps travaillé en communication. Il a publié au Quartanier (Canada) la trilogie «1984» : Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise, et Pomme S, publiée en France aux éditions Phébus. Il a fait paraître la novella Ristigouche (2013) et son dernier roman, Taqawan, est paru en France en janvier 2018.
Chloé n'a pas de souci. En tout cas, pas vraiment. Même si, bien sûr, elle aborde la trentaine et que la fin du monde approche.
Sauf à endosser des problèmes très généraux, trop génériques - absurdité universelle, incommunicabilité, dérèglements en tout genre -, elle ne s'explique pas son mal de vivre. Alors, quand sa thérapeute lui diagnostique un lourd secret dont elle n'avait pas conscience et qu'elle se persuade que ses parents, des retraités épanouis, lui cachent quelque chose, l'espoir de souffrir pour de bon la galvanise.
Ne reste plus qu'à enclencher la catastrophe
Luc Blanvillain est né en 1967 à Poitiers. Agrégé de lettres, il enseigne à Lannion en Bretagne. Son goût pour la lecture et pour l'écriture se manifeste dès l'enfance. Il n'est donc pas étonnant qu'il écrive sur l'adolescence, terrain de jeu où il fait se rencontrer les grands mythes littéraires et la novlangue de la com', des geeks, des cours de collèges et de lycée.
Il est l'auteur de Le Répondeur (Quidam éditeur, 2020) et de Nos âmes seules (Plon, 2015).
Seize petits bijoux à la gloire des femmes, seize petites scènes d'une brièveté parfois extrême et d'une densité identique. Elles sont menées avec un art du récit, de la surprise perpétuelle, de la chute savoureuse, changeant subtilement de ton selon le caractère de l'héroïne, traversées d'éclairs d'humour et de tendresse.
Avec l'art de faire tenir dans un espace réduit une matière immense, voilà pourquoi, en Grèce, il y a cinq ans, Quelques femmes a tant charmé ses lecteurs, lectrices et lecteurs.
Mihàlis Ganas est né dans le nord de la Grèce en 1943.
"Une leçon de sobriété." Nikos Dimou, Lifo
"Ganas crée un rapport d'intimité avec son lecteur. Style séduisant, souple, limpide, étincelant. L'art peut être un jeu joyeux, une fête pour la pensée et pour les sens." Thanàssis Markòpoulos, Avyi
Mihàlis Ganas est né dans le nord de la Grèce en 1943. Il est surtout connu là-bas depuis les années 80 comme l'un des poètes majeurs de son temps. L'essentiel de son oeuvre poétique est disponible en français. Quelques femmesest une de ces rares incursions dans la prose.
«Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse.»
Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple.
Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. Briser le quotidien pour inventer le féérique. Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ?
«J'aime l'imaginaire comme un moine peut aimer Dieu.»
Originaire de Valenciennes, Caroline Deyns a travaillé, durant ses études, pour la librairie universitaire Meura,qui prêtera son décor au calvaire de Monsieur H., premier des personnages à apparaître dans Tour de plume, roman choral publié aux éditions Philippe Rey en 2011. Après l'écriture, c'est au corps dansant d'investir le texte : celui, intensément libre, d'Isadora Duncan dont Perdu, le jour où nous n'avons pas dansé (éditions Philippe Rey, 2015) cherche à retracer les vies multiples.
« Je croyais que ce serait toujours elle et moi. Mais les adultes abîment tout. »
Des cousines que sépare une dispute familiale, deux jeunes femmes que tout oppose éprises l'une de l'autre, le désastre d'un amour virtuel, une visite sordide dans une école défavorisée... Ce pourrait être les vies de femmes banales, mais elles sont quiltras. Avant tout des «sans race, sans classe», des «chiennes bâtardes».
Arelis Uribe écrit ce que la littérature chilienne a eu l'habitude de taire. Style incisif, écriture dépouillée, «je» intime, son recueil se fait aussi le porte-parole de celles que le Chili méprise et discrimine.
« L'un des dix meilleurs livres latino-américains de l'année 2019. » The New York Times
Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire.
"Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra). Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet."
Arelis Uribe est journaliste, directrice de communication de la OCAC (Observatoire contre le harcèlement de rue). Un rôle qui l'a poussée à prendre des décisions politiques dans ses nouvelles, le fait que les hommes n'y jouent qu'un rôle secondaire.
"Les auteurs chiliens reconnus sont tous des hommes (Bolaño, Fuguet, Zambra). Talentueux mais parlant d'une culture androcentriste que l'on n'interroge pas. J'ai écrit un livre au positionnement politique explicite mais ce n'est pas un pamphlet."
Sloper commence sa journée de travail au moment où s'arrêtent les faiseurs de richesses et redresseurs de torts. Agent d'entretien dans un immeuble, il passe d'étage en étage en poussant son chariot. Il aspire, vide les poubelles, récupère ce qu'il peut. Ni vu ni connu. Avant de rentrer chez sa mère, où il vit à la cave, épiant ses voisines par la fenêtre.
Personnage sans histoire, sans ambition ni qualité, Sloper pourrait continuer à dilapider ainsi son temps dans l'indifférence la plus totale. Or un soir, sa routine est brutalement interrompue par une macabre découverte...
Bijou de noirceur, Ordure offre le portrait sans concession ni jugement d'un personnage trouble, logé dans l'angle mort de la conscience américaine.
Eugene Marten est né en 1959. Il vit à Cleveland,. Il est l'auteur des romans IN THE BLIND (Turtle Press, 2003), ORDURE (Ellipsis Press, 2008), FIREWORK (Tyrant Books, 2010/2018), LAYMAN'S REPORT (Dzanc Books, 2013). Son prochain roman, PURE LIFE, sera publié en 2022 par Strange Light.
On dit de lui qu'il est un écrivain pour écrivains. Quoi qu'il en soit, il est un des fers de lance de la littérature contemporaine amércaine. Il est traduit pour la première fois en français.
Je suis romancier.
J'invente des histoires. Des intrigues. Des personnages. Et, je l'espère, une langue. Pour dire et questionner le monde, l'humain.
Il m'est arrivé une mésaventure, qui est une tuile pour le romancier qui partage ma vie : je me suis trouvé un soir parisien de novembre au mauvais endroit au mauvais moment ; donc lui aussi.
Erwan Larher écrit à la main, ce qui lui laisse peu de temps pour faire autre chose de sa vie.
Erwan Larher, après avoir travaillé dans l'industrie musicale, a tout quitté pour se consacrer à l'écriture. Après Qu'avez-vous fait de moi ? et Autogénèse(Michalon, 2010, 2012), il a publié L'Abandon du mâle en milieu hostile et Entre toutes les femmes (Plon, 2013, 2015).
L'Abandon du mâle en milieu hostile a reçu les prix Claude-Chabrol et Louis-Barthou (de l'Académie française). Erwan Larher publie désormais chez Quidam éditeur: Marguerite n'aime pas ses fesses (2016).
Une station de ski miniature dans les alpes des Grisons suisses. Le décor est minimal : une cabane, un téléski, une pelle et une fraiseuse à neige, quelques outils.
Paul et Georg attendent les skieurs en ce début de saison poussive et tuent le temps en jouant aux cartes, pelletant le peu de neige fraîchement tombée. Cette neige qui pourrait être la dernière, car demain est incertain. Les journées s'égrènent, monotones, rythmées par le ronronnement du téléski tandis que sourd, dans les récits et discours de ces « Vladimir et Estragon en bonnet de laine », une inquiétude face à un monde qui n'est plus le leur.
Drôle, poétique et métaphysique, La Dernière Neige illustre à merveille ce conteur-né qu'est Arno Camenisch.
Arno Camenisch est né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons. Il écrit de la poésie, de la prose et pour la scène, principalement en allemand, parfois dans sa langue maternelle, le romanche (sursilvan). Il vit à Bienne. Publié par l'éditeur Urs Engeler, il est l'auteur de Sez Ner (2009), Derrière la gare (2010), Ustrinkata (2012), soit le cycle dit des Grisons, tous publiés par Quidam.
La Dernière Neige (2018) est inédit en français.
A la veille de son départ au combat, Heller, lieutenant de l'armée prussienne, peintre dans le civil, se confronte, dans une longue lettre testamentaire, à un autre front, intérieur et non moins dévastateur, celui d'un amour impossible avec Else, une jeune Française rencontrée dans le Paris de l'avant-guerre.
«Cendors, ici encore, déroute et enchante avec ce court roman dense et fiévreusement poétique qu'il dédie à la mémoire d'Alain-Fournier.» Véronique Cassarin-Grand, L'Obs
«Cette vibrante mélopée attribue à la poésie un rôle salutaire.»Frédérique Roussel, Libération
Franco-irlandais, Pierre Cendors est né le 17 décembre 1968 en Haute-Savoie. Après des études d'Art, à Lyon, il se consacre à la littérature, résidant entre l'Irlande et l'Ecosse de nombreuses années. Vit dans la Drôme. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, romans nouvelles et poésie : au Tripode Silens Moon (2019), Vie posthume d'Edward Markham (2018), Archives du vent (2015). A la dernière goutte, Les fragments Solander (2012) et chez Finitud,e Adieu à ce qui vient (2011), Engeland (2010) et L'homme caché (2006).
Franco-irlandais, Pierre Cendors est né le 17 décembre 1968 en Haute-Savoie. Après des études d'Art, à Lyon, il se consacre à la littérature, résidant entre l'Irlande et l'Ecosse de nombreuses années. Vit dans la Drôme. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, romans nouvelles et poésie : au Tripode Silens Moon (2019), Vie posthume d'Edward Markham (2018), Archives du vent (2015), et chez Finitude Adieu à ce qui vient (2011), L'homme caché (2006), Engeland (2010).
Aller aux fraises, c'est une langue qui sillonne les bois, les champs, les usines, les routes sans fin, les bords de rivière. C'est le sort de ceux qui deviennent extraordinaires à force d'être ordinaires. On s'y laisse porter par les souvenirs d'un père qui s'agrègent pour devenir les légendes du fils. Ce fils qui veut construire son propre récit et qui retrouve sa mère le temps d'un nouveau cycle.Eric Plamondon raconte la démesure de l'ordinaire. Sur le vif. C'est aussi drôle qu'émouvant.Né au Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l'université Laval et la littérature à l'UQÀM (Université du Québec à Montréal). Il vit dans la région de Bordeaux depuis 1996 où il a longtemps travaillé en communication. Il a publié au Quartanier (Canada) la trilogie «1984» : Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise, et Pomme S et la novella Ristigouche (2013). Il est l'auteur chez Quidam de Taqawan, prix France Québec 2019 et de Oyana.
Né au Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l'université Laval et la littérature à l'UQÀM (Université du Québec à Montréal). Il vit dans la région de Bordeaux depuis 1996 où il a longtemps travaillé en communication. Il a publié au Quartanier (Canada) la trilogie «1984» : Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise, et Pomme S et la novella Ristigouche (2013). Il est l'auteur chez Quidam de Taqawan, prix France Québec 2019 et de Oyana.
Jane a 21 ans. Hyperconnectée, elle vit au présent entre jobs d'hôtesse et menus larcins, dancefloors et soirées branchées, ses amants d'une nuit et ses deux colocataires. Rien n'existe que par sa volonté; ses actes tracent les contours du monde.
Un soir, le hasard la jette malgré elle sur les traces de son père, qu'elle n'a jamais connu. Est-il cette pop star dont on a perdu la trace ? Ce guitariste punk passé à côté de sa vie ? Ou ce solitaire retiré de la compagnie des hommes ?
Jane se prend au jeu des vérités parfois contradictoires tandis que son environnement se détraque. La violence du réel, son humanité aussi, s'engouffrent dans les brèches à mesure qu'elle perd le contrôle.
Après le succès du Livre que je ne voulais pas écrire, Erwan Larher revient, avec ce septième roman, à la pure fiction. Un texte up tempo, énergique et moderne, entre intime et sociétal. La voix de Jane est-elle celle d'une génération qui s'éveille ?
Erwan Larher, après avoir travaillé dans l'industrie musicale, a tout quitté pour se consacrer à l'écriture. Il est l'auteur de sept ouvrages: Qu'avez-vous fait de moi ? et Autogénèse(Michalon, 2010, 2012), L'Abandon du mâle en milieu hostile et Entre toutes les femmes (Plon, 2013, 2015).
Erwan Larher publie désormais chez Quidam éditeur: Marguerite n'aime pas ses fesses (2016), Le Livre que je ne voualis pas écrire (2017).
Orze, un village bombardé en 1916, a été transformé depuis en zone rouge interdite au public. Des fouilles archéologiques y révèlent une activité géomagnétique anormale et les vestiges d'un ancien culte chthonien. Ceux qui s'y rendent en reviennent inexplicablement changés. Trois inconnus - Laszlo Assenzio, surnommé Little Nemo, le premier « spacien », Adna Szor, une musicienne en deuil, et Sylvia Pan, une femme en quête de racines - se confrontent tour à tour aux mystères d'un territoire marqué par les révolutions croisées du règne naturel et de l'homme.
Roman-monde d'un éclat sombre, juxtaposant les époques, L'Enigmaire explore les arcanes du vivant et nous invite à repenser la violence de la création et celle de l'homme. En un hommage à Andreï Tarkovski, il donne voix à l'esprit des lieux. Et couronne un travail de réflexion poétique autour du rapport au terrestre s'articulant autour de deux pensées, celle d'Elisée Reclus : « L'homme, c'est la nature prenant conscience d'elle-même » ; et celle de Gary Snyder : « Les profondeurs de l'esprit, l'inconscient, sont nos propres étendues sauvages ».
Franco-irlandais, Pierre Cendors est né le 17 décembre 1968 en Haute-Savoie. Après des études d'Art, à Lyon, il se consacre à la littérature, résidant entre l'Irlande et l'Ecosse de nombreuses années. Vit en Picardie. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, romans nouvelles et poésie : au Tripode Silens Moon (2019), Vie posthume d'Edward Markham (2018), Minuit en mon silence (2017), Archives du vent (2015), et chez Finitude Adieu à ce qui vient (2011), L'homme caché (2006), Engeland (2010).
Sculpteur réputé, Virgile est exilé dans un village des Alpes de Haute-Provence. Traductrice, Laura est mariée à un danseur, qu'elle suit dans ses tournées aux Etats-Unis puis au Japon. Ils ne se connaissent pas, pourtant un secret les lie ainsi que deux territoires : la montagne de Lure et la vallée du Verdon avant la mise en eau du lac de Sainte-Croix. Un jour enfin, ils se rencontrent. Mais pour quelle vérité ?
Dans des récits qui s'entrecroisent, la langue charnelle de Maïca Sanconie, en un subtil hommage à Giono, creuse jusqu'à l'intime deux êtres aussi proches que dissemblables.
Le parcours de Maïca Sanconie lie étroitement traduction, écriture, enseignement et recherche universitaires, et un goût pour les langues dans leur dimension littéraire.
Elle s'intéresse à la notion de perte, provoquée par des circonstances extraordinaires (la guerre, ou l'expatriation), et sur l'impossibilité de dire, que ce soit parce qu'une autre langue fait écran, ou qu'une violence a créé un trauma.
Ell est Maître de conférences associée à Avignon Université. Zô est son troisième roman.
Athènes dans l'après-guerre. Dans la grisaille, la brume et les fumées de l'usine à gaz, les lumières de la ville apportent l'illusion d'échapper à la misère. Bèba s'occupe d'une verrerie artisanale, affligée d'un mari en dépression et de deux vendeurs inefficaces et improductifs. Bèba, c'est la jeunesse, ses luttes, ses espoirs et ses déceptions, la force et la résistance qu'elle oppose aux contrariétés de la vie, à ses déboires.
Tendre, lyrique et poétique, d'une rare maîtrise du récit et de la langue, La Verrerie donne à cette histoire d'une femme, qui voit s'éteindre un à un ses rêves les plus chers, une profondeur et une vérité qui font de ce roman, classique de la littérature grecque, un texte fascinant à (re)découvrir.
Mènis Koumandarèas est né en 1931 à Athènes. Il travaille comme journaliste, puis dans une compagnie d'assurances, avant de se consacrer à l'écriture et à la traduction (il a traduit Carson McCullers, William Faulkner, Lewis Carroll et Melville). C'est l'un des grands écrivains grecs du vingtième siècle. Il meurt assassiné le 6 décembre 2014 à 83 ans. Il est l'auteur de 7 romans (dont notamment La Verrerie, La Femme du métro, Le Beau Capitaine), 5 recueils de nouvelles, 2 volumes d'essais.
Quand Sam Zabriski s'installe à Saint-Airy, dans la maison dite «du Disparu», le destin de ce village rural au riche passé historique bascule.Ici, on se méfie un peu des étrangers. Ici, on décatit très bien entre-soi. Ici, on a des certitudes, dont celle que l'humanité se compose d'hommes et de femmes. Or impossible de deviner à quel genre appartient Sam, par ailleurs énigmatique quant à son passé. L'incertitude et l'inconnu dérangent, les passion s'exaltent, les tensions s'aiguisent. Après quelques escarmouches, la guerre est bientôt déclarée. Personne n'en sortira indemne.Roman noir, roman politique, étude de moeurs, Indésirable déroule cinq années de la vie d'un microcosme perturbé par l'arrivée d'un corps étranger. Et forge une langue pour exprimer le dissemblable.Erwan Larher écrit à la main, lit beaucoup et restaure un monument historique du quinzième siècle. Depuis 2010, il est l'auteur de sept romans, les trois derniers publiés chez Quidam Éditeur - en particulier le remarqué Le Liivre que je ne voulais pas écrire (2017), qui tente d'inventer une forme et une écriture pour dire le drame du Bataclan, et Marguerite n'aime pas ses fesses (2016) et Pourquoi les hommes fuient ? (2019).
Erwan Larher écrit à la main, lit beaucoup et restaure un monument historique du quinzième siècle. Depuis 2010, il est l'auteur de sept romans, les trois derniers publiés chez Quidam Éditeur - en particulier le remarqué Le Liivre que je ne voulais pas écrire (2017), qui tente d'inventer une forme et une écriture pour dire le drame du Bataclan, et Marguerite n'aime pas ses fesses (2016) et Pourquoi les hommes fuient ? (2019).
« Ce mensonge était pour elle un poison, un poison qui la rongeait, à petit feu, lentement mais sûrement. Pourquoi n'avait-elle pas droit à la vérité ? La plus élémentaire vérité.»
Claire Meunier veut la vérité. Pour reconstituer le puzzle dépareillé et dispersé de sa vie, elle brave mensonges et interdits familiaux. Avec un formidable désir de vivre, elle part à la recherche de ses origines, toutes ses origines. C'est ce que raconte ce roman écrit dans un style naturel et fluide.
Laurence Teper est née en 1963 à Paris. Un cadenas sur le coeur est son premier roman.
Laurence Teper est née en 1963 à Paris, où elle vit. Depuis 1985, sa vie professionnelle oscille entre l'édition et l'enseignement. Elle est actuellement professeur de français dans un lycée parisien du 15e arrondissement. Un cadenas sur le coeur est son premier roman.
C'est le dernier soir à L'Helvezia, le bistrot du village racheté par des investisseurs. Tous les habitués sont là: la Tante, hôtesse de tout son monde, la Silvia, l'Otto, le Luis, l'Alexi, et les autres aussi, encore vivants ou déjà morts. L'alcool coule à flots et ça fume à tout-va. On est en janvier et il ne neige pas. Il pleut comme vache qui pisse. C'est quoi cette bizarrerie climatique ? Le déluge ?On cause de ça, de tout, sans discontinuer. Ressurgissent alors les histoires enfouies de ce village qui pourrait bien être le centre du monde. La fin est proche, mais tant qu'il y a quelqu'un pour raconter, on reprend un verre.Ce Prix suisse de littérature 2012 s'avale cul sec !
Arno Camenisch est né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons. Il écrit de la poésie, de la prose et pour la scène, principalement en allemand, parfois dans sa langue maternelle, le romanche (sursilvan). Il vit à Bienne. Publié par l'éditeur Urs Engeler, il est l'auteur de Sez Ner (2009), roman bilingue (allemand-romanche), Derrière la gare (Hinter dem Bahnhof, 2010), Ustrinkata (2012), soit le «cycle grison». Et aussi de Fred und Franz (2013), Die Kur (2015) et de Der letzte Schnee (2018).
« Que faisons-nous ? Et pourquoi le faisons-nous encore ? »
Antoine est comédien. Sa vie, il la brûle avec les femmes, sur les planches, dans la haute mer des grands textes. Seule l'intensité l'intéresse. Il la recherche partout. Jusqu'au jour de trop : plongé dans le coma, la vague noire menace de l'engloutir.
Combien d'hommes dans un homme ? Comment renaître ? A quoi s'expose-t-on dans le jeu de l'amour et du hasard, et surtout à quoi s'expose-t-on si on ne joue pas, ne joue plus ?
Porté par une écriture bouillonnante, d'une liberté rare, La Nuit recomposée nous plonge dans la vie d'un homme de théâtre devenu tour à tour roi et clochard.
Né en 1970, Jocelyn Lagarrigue vit entre Paris et la Bourgogne. Il est comédien. Formé au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, il a également suivi les ateliers de Piotr Fomenko au GITIS à Moscou. Il travaille aujourd'hui avec de nombreux auteurs et metteurs en scène, dont Wajdi Mouawad, Mélanie Laurent, ou encore Simon Abkarian. Il est également auteur-interprète de chansons. La Nuit recomposée est son premier roman.
« Boum, tombé du ciel ou de son vélomoteur, il lui faudrait un bon gros prince charmant, mais ça n'a pas l'air d'être pour elle. »
C'est l'histoire d'une misère organisée, avec l'art comme alibi. Un couple de l'absurde dans une campagne déserte. Lui, cheminot à la retraite et artiste peintre ; elle, bien plus jeune, prise au piège de ses illusions. Ils occupent une ancienne boucherie. Elle a collé les toiles du vieux contre la vitrine et les vend pour une poignée d'euros. Reste à s'affranchir de cette tragicomédie et faire un pas de côté... pour tenter d'être."
Clotilde Escalle est née en 1958 à Fès, et a vécu longtemps au Maroc. Elle est la journaliste pigiste dans le domaine de l'art pour le Tageblatt, l'un des principaux quotidiens luxembourgeois, depuis une vingtaine d'années. Elle a également travaillé de manière régulière pour les magazines français Pratique des Arts, Azart, Artension.Les thèmes qui se dégagent de ses romans sont la verticalité du temps, la vieillesse, l'exil, la pulsion animale, la difficulté de dire, les temps immémoriaux.
Clotilde Escalle est née en 1958 à Fès, et a vécu longtemps au Maroc. Elle est la journaliste pigiste dans le domaine de l'art pour le Tageblatt, l'un des principaux quotidiens luxembourgeois, depuis une vingtaine d'années. Elle a également travaillé de manière régulière pour les magazines français Pratique des Arts, Azart, Artension.Les thèmes qui se dégagent de ses romans sont la verticalité du temps, la vieillesse, l'exil, la pulsion animale, la difficulté de dire, les temps immémoriaux.
Ils sont quatre : l'armailli (ou maître-fromager), l'aide-armailli, le vacher et le porcher. Avec eux, les vaches, les cochons, la chèvre et le bouc, deux chiens, un chat, des poules et leur coq. Et pour seule femme la bergère du chalet voisin.En quelques trois cents proses brèves, qui sont autant d'images fortes, Arno Camenisch raconte leur quotidien : la routine, les corps à la tâche, les rapports de force, la frustration et les rêves, le temps qu'il fait ou qui passe et l'irruption inattendue d'autrui dans leur monde.Récit documenté et burlesque d'un été sur l'alpage, dans la sursilva des Grisons, Sez Ner donne à entendre une musique malicieuse, déchirante sous son apparente légèreté.Arno Camenisch est né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons. Il écrit de la poésie, de la prose et pour la scène, principalement en allemand, parfois dans sa langue maternelle, le romanche (sursilvan). Il vit à Bienne. Chez Quidam, il est l'auteur de Sez Ner, Derrière la gare et Ustrinkata (2020), soit le «cycle grison».
Arno Camenisch est né en 1978 à Tavanasa, dans les Grisons. Il écrit de la poésie, de la prose et pour la scène, principalement en allemand, parfois dans sa langue maternelle, le romanche (sursilvan). Il vit à Bienne. Publié par l'éditeur Urs Engeler, il est l'auteur de Sez Ner (2009), Derrière la gare (Hinter dem Bahnhof, 2010), Ustrinkata (2012), soit le «cycle grison». Et aussi de Fred und Franz (2013), Die Kur (2015), Der letzte Schnee (2018) et Golden Years (2020).