L'ouvrage dénonce les mythes de l'industrialisation et du développement pour s'attaquer aux véritables raisons : la destruction des sources de créativité et le surréalisme suicidaire.
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La Praxis est le point de départ et le point d'arrivée du matérialisme dialectique. Ce mot désigne philosophiquement ce que le sens commun appelle : la vie réelle, cette vie qui est à la fois plus prosaïque et plus dramatique que celle de l'esprit spéculatif. Le but du matérialisme dialectique n'est autre que l'expression lucide de la Praxis, du contenu réel de la vie et, corrélativement, la transformation de la Praxis actuelle en une pratique sociale consciente, cohérente et libre. Le but théorique et le but pratique - la connaissance et l'action créatrice - sont inséparables.
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L'auteur montre à la fois le poids des banques dans l'histoire et le poids de l'histoire sur celles-ci. A partir des époques reculées, il s'attache plus particulièrement aux XIXe et XXe siècles pendant lesquels se sont constitués les systèmes bancaires et
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Que faut-il entendre ici par « Ve République » ? Est-ce, de manière restrictive, l'événement historique, le passage de la IVe à la Ve République ? A l'inverse, sur un mode extensif, est-ce le régime politique tel qu'il fonctionne depuis 1958 - ensemble si complexe qu'il paraît échapper, par nature, à toute recherche de ce type ? En définitive, c'est dans une voie intermédiaire que l'on s'engagera, en s'intéressant aux origines de la Constitution de la Ve République : c'est-à-dire, au corps de règles et de principes suprêmes qui détermine la structure institutionnelle du régime, et dont l'établissement a justifié, au printemps 1958, la chute de la IVe République et le retour du général de Gaulle.
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Qu'est-ce qui, d'Aristote, émerge face aux questions d'aujourd'hui ? Aristote est le paradigme du phénoménologiquement correct. Car correct non seulement dans l'aisance ontologique à dire le monde comme il est : phénoménologie où les choses, les affections de l'âme et les sons de la voix coïncident naturellement. Mais correct aussi pratiquement, parce que les hommes qu'il nous dépeint vivent dans un monde commun et, y compris poétiquement et politiquement, présentable, au sens cette fois de respectable. Le livre interroge cette belle image à partir des inconsistances et des hiatus qu'Aristote, trop honnête, ne cherche jamais à cacher. Dire le monde ? Mais on s'aperçoit qu'il y a un saut entre ce qu'on sent et ce qu'on dit, entre la logique de la sensation et celle de la phrase. Parler en homme ? Mais il y a des hommes, les sophistes, les esclaves, les femmes, pour qui cela ne va pas de soi. En prenant le logos comme fil conducteur, on voit Aristote travailler à la fois avec et contre les sauts et les passages qu'autorise la langue grecque, elle qu'on dit un peu vite toujours déjà phénoménologique. Aristote permet ainsi de s'en laisser moins conter par les contes de la phénoménologie ordinaire.
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La réflexion morale s'est donné un nouvel objet : l'environnement. Au début des années 70, le besoin d'une éthique environnementale a été formulé et tout un débat s'est développé sur ces problèmes : différentes tendances philosophiques s'y sont exprimées, des questions critiques ont été déterminées. L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Ce débat affecte plus particulièrement la communauté de langue anglaise : la crise environnementale y a été entendue comme une incitation à redéfinir les rapports de l'homme et de la nature, à ne plus voir dans celle-ci un simple réservoir de ressources, à remettre en question l'anthropocentrisme moral, à développer, donc, une nouvelle éthique. Ce livre a pour objet de présenter les principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, celle de la wilderness, le problème du pluralisme moral.
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L'étrangeté d'un destin unique, celui de ces peuples solidement implantés avant leurs conquérants, réduits par le temps à une minorité peu nombreuse et qui sont réapparus récemment dans le cours de l'histoire.
S'attache à mettre en application les principes définis pour analyser l'un des mythes qui nous touchent le plus aujourd'hui, celui de Pasiphaé, en s'appuyant sur les concepts de mythe littérarisé et de syntagme minimal du mythe.
Du haut Moyen Age à nos jours, l'histoire de la Péninsule, qui a attendu 1870 pour réaliser son unité politique.
La justice est une notion qui recouvre plusieurs sens, le terme est commun à la morale et au droit. Ce fascicule éclaire les divers sens de la justice et son évolution.
La plupart des interdits alimentaires retenus par la loi musulmane ont trait au régime carné, la raison étant que toute nourriture influence physiquement et spirituellement celui qui l'absorbe : manger certaines catégories animales revient à prendre le ri
Le combat pour les droits de l'homme a beaucoup changé depuis la déclaration de 1789. Tour à tour, Kant, Fichte, Hegel et Marx, ont réfléchi aux principes du texte qui a inauguré le monde contemporain. De l'adhésion enthousiaste du jeune Fichte, à la dénonciation marxiste d'une idéologie mystificatrice, en passant par la discrimination kantienne et la rationalisation hégélienne, la philosophie allemande a incarné tout le destin philosophique des droits de l'homme. À une époque où la conscience de l'humanité cherche à fonder, sinon une vraie réconciliation des peuples, du moins leur cohabitation élémentaire, sur l'affirmation universelle du droit des individus, il est peut-être nécessaire de revenir à la méditation initiale des philosophies des droits de l'homme.
En 1687 Isaac Newton a publié son plus important ouvrage : Philosophiae Naturalis Principia Mathematica. La nouveauté de l'apport newtonien est considérable : en soumettant à la seule loi de la gravitation universelle les phénomènes célestes et terrestres, Newton a unifié la physique. Les mêmes principes, les mêmes lois s'appliquent désormais à la terre comme au ciel. Le Cosmos hiérarchisé aristotélicien est définitivement détruit. Ce n'est pas tout. Par-delà ce travail conceptuel extrêmement novateur, le texte newtonien est aussi traversé par un souci d'organisation déductive qui conduit Newton, tout à la fois, à énoncer en pleine clarté les principes qui gouvernent les développements théoriques et à mettre en place les mathématiques qui rendent possibles ces développements. L'oeuvre newtonienne est l'aboutissement des travaux du XVIIe siècle et le point de départ de ce que l'on appelle aujourd'hui la mécanique rationnelle. C'est ce double aspect que cette étude vise à éclairer en analysant à la fois en quoi Newton renouvelle le travail des contemporains et en quoi aussi son ouvrage n'est, par certains aspects, qu'un écrit de la fin du XVIIe siècle.
Dans les romans de Dostoïevski, la philosophie est partout présente. Les personnages ruminent les questions les plus abstraites, et en discutent passionnément. Les meurtriers-théoriciens, les suicidaires par conviction, les débauchés lucides s'y côtoient, et s'interrogent sur les rapports entre religion et morale, sur notre environnement scientifique et technique ou sur le sens de la beauté. Mais la folle surabondance de ces idées entrave paradoxalement la formulation d'une philosophie de Dostoïevski. La multitude des personnages, la violence des situations dramatiques, une écriture étrange, apparemment négligée, altèrent également la clarté conceptuelle. L'oeuvre du romancier russe a marqué et fasciné de nombreux philosophes, comme Nietzsche ou Heidegger, mais les raisons de son influence n'ont pas été mises à jour. Nous nous demanderons où apparaît finalement l'unité d'une philosophie dostoïevskienne. Dans les thèmes de la liberté et du mal qui obsèdent ses personnages ? Dans une forme littéraire nouvelle, la polyphonie, entraînant une réflexion sur le double et le rapport à autrui ? Ou bien dans une présentation inédite du corps, de la parole, des idées des personnages, qui bouleverse les modèles traditionnels de compréhension de l'homme ?
Angustia, districtia, les deux mots communiquent curieusement via l'étymologie qui, dans les deux cas, dit l'étroitesse, celle d'un espace qui se resserre, d'un détroit. Ce qui les distingue est-il affaire de quantité, la détresse est-elle l'angoisse extrême ? Ou affaire de qualité, l'une prenant dans le sexuel sa source quand l'autre serait plus proche du risque vital ?
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La philosophie de tradition analytique, née à la fin du siècle dernier des critiques de l'idéalisme en Allemagne et en Grande-Bretagne, a connu des développements très variés au vingtième siècle, du réalisme à l'empirisme logique et à la philosophie linguistique. Aujourd'hui, elle semble avoir éclaté, aussi bien dans ses méthodes que dans ses doctrines, en de multiples tendances. Le but de cet ouvrage est de présenter cette diversité, non seulement dans les domaines classiques, comme la philosophie de la logique et du langage, la philosophie des mathématiques ou la théorie de la connaissance, mais aussi dans ceux où la contribution de la philosophie analytique est moins connue, en métaphysique, en philosophie de la religion, en philosophie de l'esprit, en éthique, en esthétique, en philosophie politique ou en histoire de la philosophie. Mais il s'agit aussi de révéler, à travers ces développements, la continuité d'une tradition et d'un style, qui incarne, au sein de l'espace pluriel de la philosophie contemporaine, l'une des figures du rationalisme.