Des origines obscures et modestes de la vicomté, en passant par l'union personnelle avec le comté de Foix, par le rêve (presque réalisé) d'un état pyrénéen avec Gaston Fébus au XlVe siècle jusqu'au rêve réalisé, mais fugace, d'un état navarro-béarnais au siècle suivant, le lent mais sûr cheminement du pays souverain de Béarn, entre Pyrénées, Gascogne et France. Une impressionnante, passionnante et précise monographie historique, en trois volumes (tome I : des origines à Henri III de Navarre ; tome II : d'Henri IV à la Révolution ; tome III : la civilisation béarnaise).
Christian Desplat et Pierre Tucoo-Chala - tous deux furent professeurs à l'Université de Pau - sont, par excellence, les historiens du Béarn. Après le précurseur Pierre de Marca au XVIle siècle, après les érudits du XIXe siècle, ils ont su, brillamment, remettre à jour, compléter et renouveler l'histoire millénaire du Béarn et de ses souverains.
Largement étalées de la Brie à la Lorraine et de la Picardie à la Bourgogne, les plaines champenoises présentent une incontestable unité. Partout où elle s'étend en surface et en profondeur, la craie champenoise détermine des aspects originaux qui se reproduisent sur de vastes espaces. Mais la Champagne historique présente une bien plus grande diversité. Là, les sociétés humaines se sont développées dans des cadres qui concordent mal avec les limites naturelles. Domaines imprécis des civilisations préhistoriques et des peuplades gauloises, provinces romaines, royaumes barbares, comté de Champagne et domaines ecclésiastiques de Reims, Châlons et Langres, intendances et gouvernements des temps modernes, départements des temps contemporains, se sont superposés, créant un enchevêtrement de limites déconcertant au premier abord. Mais, en dépit de cette confusion apparente la notion d'une Champagne historique s'impose. Elle résulte tout d'abord de l'existence d'une forte organisation féodale, le comté de Champagne. Certes, celui-ci ne coïncide pas exactement avec la région naturelle et il a perdu, plus tôt que d'autres, son existence autonome pour se fondre dans l'unité française identifiée avec le domaine royal. D'autre part, la notion d'une Champagne historique repose également sur un caractère essentiel que nous retrouverons à travers les principaux épisodes de l'histoire de la province. Ce caractère s'exprime en un seul mot : carrefour. La Champagne occupe, en effet, un croisement de routes traditionnelles dont la fréquentation est aussi ancienne que les plus précoces développements de la civilisation humaine (extrait de l'Avant-propos, édition de 1933).
René Crozet, né à Romorantin (1896-1972), historien, archéologue, professeur d'Histoire à l'université de Poitiers, est l'auteur de nombreux ouvrages historiques notamment sur le Poitou, l'Anjou, le Berry et l'Orléanais.
Il n'était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince.
Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909).
Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.
Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Université de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades ; Histoire poétique des Mérovingiens ; Clovis, le fondateur ; Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle ; Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excellence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.
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Marcel Aubert, qui est l'auteur de cette notice, n'a pas prétendu édifier la monographie complète et définitive de la cathédrale, mais bien présenter au public curieux un travail aussi clair et précis que possible, tout en restant accessible à tous. On se contente en effet de moins en moins facilement aujourd'hui des traditions vagues, des descriptions approximatives des guides d'autrefois. On a renoncé à y raconter l'histoire anecdotique de Notre-Dame de Paris, à décrire même les cérémonies et les événements dont elle a été le théâtre ; on s'est seulement efforcé d'y présenter une histoire suivie et complète de l'édifice pris en lui-même, de ses origines lointaines qui se confondent avec celles mêmes de la capitale et de la monarchie française, de son élévation triomphante au plus beau moment du développement de notre architecture nationale, de ses transformations et de ses altérations au cours des siècles qui suivirent, de sa restauration enfin, intelligente et raisonnée, au siècle dernier... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1909)
Marcel Aubert (1884-1962), né à Paris, historien, archiviste-paléographe à la Bibliothèque Nationale, doyen des conservateurs des musées nationaux. On lui doit nombre de monographies historiques, notamment La Cathédrale de Senlis, La Cathédrale Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Paris. Architecture et sculpture, L'Art français à l'époque romane. Architecture et sculpture (4 vol.), La Sculpture française au début de l'époque gothique, L'Abbaye des Vaux-de-Cernay, Le Mont-Saint-Michel. L'abbaye, Vitraux des cathédrales de France aux xiie et xiiie siècles, L'Église de Conques, etc.
Un ouvrage clair, précis, abondamment illustré, qui permet, à 100 ans d'intervalle, de retrouver toute l'histoire ancienne et récente de la cathédrale de Paris et d'en connaître et comprendre tous les tenants et aboutissants au moment où ce monument est entré si dramatiquement au coeur de l'actualité mondialisée.
René Cuzacq fit paraître deux études sur le sujet, la première en 1941 et la seconde en 1951. Depuis plusieurs années ces deux études réunies en un seul volume étaient épuisées. Et l'auteur, un peu oublié depuis une quarantaine d'année.
Pourtant l'histoire compliquée de ce couvre-chef - devenu incontournable dans l'Entre-deux-Guerres dans toutes les couches de la population, puis peu à peu abandonné - est tout à fait intéressante. Son origine pyrénéenne ne fait pas de doute mais ce sont les guerres carlistes, en Espagne, qui ont sans doute popularisé son nom de « béret basque ». Un petit ouvrage pour découvrir une foule d'informations et d'anecdotes sur un attribut vestimentaire qui reste très attaché à la « Vasconie ».
René Cuzacq, né à Marpaps dans les Landes (1901-1977), professeur, historien régionaliste, spécialiste de Bayonne et des Pays landais. On lui doit de nombreux ouvrages tant sur l'histoire que sur la littérature ou le folklore de la Gascogne occidentale.
Il n'était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince.
Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909).
Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.
Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Université de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades ; Histoire poétique des Mérovingiens ; Clovis, le fondateur ; Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle ; Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excellence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.
Le vin et son commerce ont tenu, au Moyen-Âge, une place inégalée. Mais, plus encore que le vin, c'est la ville de Bordeaux - et son vin - qui y ont tenu une importance à nulle autre pareille !
A travers six études, Y. Renouard trace les grandes lignes du « grand commerce » du vin au Moyen-Âge et plus particulièrement celui des vins de Gascogne ; il évoque les conséquences de la conquête française de 1451 et 1453 pour ce commerce jusqu'alors si florissant ; il s'interroge sur ce qu'était le « vin vieux » au Moyen-Âge et enfin il mène une investigation rigoureuse, quasi policière, sur la capacité du tonneau bordelais, sujet a priori anodin, mais qui permet, une fois sa valeur établie, de pouvoir quantifier véritablement au plus juste quelle fut l'ampleur de ce commerce. Tels sont les sujets des articles de ce deuxième tome consacré à l'histoire de l'Aquitaine par l'un des plus grands médiévistes français du XXe siècle. Profonde érudition, synthèses éblouissantes, style limpide, un recueil passionnant.
Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'Histoire et géographie, membre de l'Ecole française de Rome (1932) puis professeur à l'Institut français de Florence (1935), est nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1937) dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, le grand historien s'est éteint en 1965.
Ce Lexique, édité originellement en 1901, a été réalisé à partir du grand Dictionnaire de l'Ancienne langue française et de tous ses dialectes en 10 volumes, il contient plus de 55.000 entrées. Chaque mot est accompagné de sa classe grammaticale, de sa traduction ainsi que des divers sens, souvent nom-breux, qui sont les siens dans les tex-tes médiévaux. Il couvre l'ensemble de l'ancienne langue française du IXe au XVe siècle. C'est un instrument in-dispensable pour mieux comprendre les textes et la civi-lisation du Moyen Âge, et mieux appréhender l'évolution ancienne de la langue française.
Frédéric-Eugène Godefroy, né à Paris (1826-1897), philologue et lexicographe, journaliste, enseignant. Il est notamment l'auteur du Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du ixe au xve siècles (10 volumes) et de l'Histoire de la littérature française, depuis le xvie siècle jusqu'à nos jours (15 volumes). Son Lexique fut publié, à titre posthume, par J. Bonnard et A. Salmon.
L'Histoire du Canada français a pour origine un projet patronné par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal qui invite le chanoine Groulx à prononcer une série de quelque cent leçons d'histoire d'environ 15 minutes, chaque semaine à la radio CKAC. Le rendez-vous hebdomadaire se poursuivra jusqu'en 1952. C'est une version remaniée du texte rédigé aux fins de ce cours public qui paraît en quatre tomes entre 1950 et 1952. L'Histoire du Canada français se découpe en deux parties : le régime français (depuis la découverte de Jacques Cartier jusqu'au traité de Paris de 1760) et le régime britannique au Canada (après 1760). L'ouvrage s'avère être le grand'oeuvre de Lionel Groulx qui, de pair avec François-Xavier Garneau au XIXe siècle, mérite le titre d'historien national du Canada français.
A l'occasion du cinquantenaire de la disparition du chanoine Groulx, il était naturel de proposer une nouvelle édition (en 4 tomes) de ce texte fondateur, voire d'en faire (re)découvrir la teneur à un public français et/ou canadien.
Lionel Groulx, (1878-1967) né à Vaudreuil (Québec), prêtre, professeur, historien, écrivain québécois. C'est une des figures intellectuelles marquante du nationalisme canadien-français au XXe siècle et vulgarisateur le plus important de la cause du nationalisme québécois.
Par ce long mémoire, initialement publié en 1878, l'abbé Arbellot veut faire un point définitif sur les événements qui ont mené au décès du roi d'Angleterre-duc d'Aquitaine lors de l'assaut du château de Châlus en Limousin en 1199. Pour établir la vérité, l'auteur, président de la société archéologique et historique du Limousin, reconsulte et compare toutes les sources disponibles, en particulier celles de tous les chroniqueurs contemporains des faits. Un ouvrage qui reste passionnant de bout en bout sur cet événement qui marqua, en quelque sorte, la fin de l'empire des Plantagenêts, empire qui allait de Bayonne aux portes de l'Ecosse, soit la moitié ouest du royaume de France, l'Irlande, l'Angleterre et le pays de Galles réunis.
L'abbé François Arbellot (1816-1900) est, sans conteste, l'un des grands historiens du Limousin au XIXe siècle. Il a publié de multiples communications historiques et archéologiques qui portent en quasi exclusivité sur le Limousin, son histoire, ses monuments et ses personnages illustres.
Il n'était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince.
Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909).
Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.
Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Université de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades ; Histoire poétique des Mérovingiens ; Clovis, le fondateur ; Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle ; Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excellence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.
Jusqu'ici, cette partie de l'ancienne Gascogne qu'on nomme maintenant les Landes n'a pas eu encore son histoire. Touché de l'oubli où on a laissé si longtemps les peuples des Landes, de l'Adour et de la Garonne, comme s'ils étaient, en quelque sorte, étrangers à la France, nous avons résolu d'écrire son Histoire ». Ainsi s'exprimait l'auteur dans l'introduction à la première édition, parue l'année de sa mort.
Depuis lors, peu nombreux sont ceux qui se sont attaqué à ce redoutable et vaste chantier d'écrire une histoire des Landes, car elle se doit d'être plurielle, à l'instar de la mosaïque de pays qui en ont constitué le département.
Aussi, même incomplet et ancien, l'ouvrage de l'abbé Dorgan reste un outil indispensable et passionnant pour qui veut comprendre et apprécier l'histoire de cette « terre des Landes si hospitalière pour tous », histoire d'avant que ne change profondément sa physionomie avec la plantation systématique du pin maritime sur une grande partie de son territoire.
Pierre-Hyacinthe Dorgan (1811-1846), abbé, professeur, membre de la Sté française pour la description et la conservation des monuments historiques faisait paraître cet ouvrage, en 1846. Il reste à ce jour un ouvrage irremplaçable de référence sur l'histoire régionale de la Gascogne et particulièrement du pays des "Lannes".
Les patois sont le résultat de la segmentation géographique d'une langue, qui, livrée à elle-même, a donné lieu à une multiplicité d'évolutions divergentes sur les divers points du territoire où elle était parlée. Tous les patois romans de la France, - c'est-à-dire exception faite du basque, du bas-breton, du flamand et de l'alsacien - sont les innombrables rejetons d'un seul arbre, le latin, - le latin parlé en Gaule à la fin de l'Empire romain.
La cause essentielle qui produit la dislocation et l'émiettement d'une langue, c'est la rupture du lien politique et social qui assurait l'unité de langage parmi un ensemble de populations plus ou moins hétérogènes : la ruine de l'empire romain, provoquant, entre autres conséquences, la disparition des écoles et des milieux cultivés, le relâchement des relations entre les divers pays qui vivent de plus en plus de leur vie propre, a favorisé le morcellement linguistique, que le régime féodal a consolidé et accentué... (extrait de l'Introduction).
Albert Dauzat, né à Guéret (1877-1955), éminent linguiste, directeur de l'École pratique des hautes études, auteur d'innombrables études linguistiques qui font toujours autorité encore aujourd'hui. Les Patois fut, à l'origine publié en 1926 puis réédité en 1946. En voici une nouvelle édition qui intéressera tous les tenants des diverses langues de France et de leurs dialectes respectifs.
Il est vraisemblable que Jeanne d'Albret aurait paru plus grande si son fils avait été moins grand. Cependant, elle ne fut pas seulement la mère d'Henri IV : Jeanne incarna chez nous la Réforme, cette immense révolution, une des plus importantes dans ses prolongements que le monde ait connues et qui n'aurait pu avoir en France son puissant déroulement sans sa présence. Elle incarna aussi la survivance de nos libertés provinciales et particulièrement l'indépendance des régions gasconnes qui n'avaient pas eu de défenseur plus farouche depuis son ancêtre Gaston Fébus. Cette princesse de la Renaissance, amie des lettres et des arts comme sa mère, la Marguerite des Marguerites, écrivant et versifiant avec esprit, sévèrement honnête dans son comportement public, parfaitement pure dans sa vie privée, fut accusée de sectarisme et de sécheresse de coeur. Ce dénigrement systématique devait être très sensible à tous les Béarnais. La renaissance de nos vallées délaissées depuis des siècles date de son règne. Le Béarn lui doit une multitude de petits châteaux, qui portent tous l'empreinte de son caractère. Elle est considérée comme la patronne de ce pays. Les villages tirés de leur torpeur, repeuplés, réconfortés par une bonne législation, de nouvelles industries créées, le lit des rivières approfondi, nous lui devons tout cela. Elle avait le sang ardent des seigneurs à la race desquels elle appartenait, ces Gascons turbulents et audacieux qui avaient remué la France pendant deux siècles. Elle les continua, ne craignant pas la bataille, sachant parler au peuple aussi bien qu'au soldat, toujours prête à risquer sa vie pour la religion, ses intérêts pour ceux de sa race. Plus tard, cette femme dont la vie fut un long drame fut peu défendue. Les biographies d'elle sont fragmentaires, incomplètes ou périmées. J'essayerai surtout, en utilisant des documents épars, édités ou inédits, de faire revivre la figure de celle que dépeignait ainsi d'Aubigné, qui l'avait connue : « Cette princesse n'avait de femme que le sexe, l'âme entière aux choses viriles, l'esprit puissant aux grandes affaires, le coeur invincible aux adversités ».
Bernard Nabonne, né à Madiran (1897-1951), écrivain, historien, auteur de romans et de biographies historiques. Il obtint le prix Renaudot, en 1927, pour son roman Maïtena. Voici une nouvelle édition, entièrement recomposée de cette biographie, publiée initialement en 1945.
Chamonix est devenu, à la fin du XVIIIe siècle, lorsque, enfin, on « invente » la montagne (et particulièrement le Mont-Blanc), un des lieux les plus prisés et les plus visités d'Europe.
Mais qu'en était-il de Chamonix et de sa vallée, avant ? Le présent ouvrage, paru initialement en 1887, permet de se faire une idée assez précise de ce qu'étaient les moeurs et coutumes, règlements et lois de la vie quotidienne d'une vallée alpine dans la Savoie du moyen-âge et de la Renaissance. Les relations plus que tendues entretenues entre les habitants et le prieur, seigneur de la vallée de Chamonix, les éternelles chicanes autour des impôts, etc.
Une passionnante plongée dans un temps, à la fois si proche et si éloigné !
André Perrin, président de la section de Chambéry du Club Alpin Français, a notamment utilisé les documents des archives du notaire de Sallanches, A. Bonnefoy, pour réaliser cet ouvrage, devenu un classique de l'histoire ancienne de Chamonix et de sa vallée.
Nouvelle édition, revue et qui remplace celle, épuisée, de 2008.
C'est une véritable encyclopédie du Folklore de ce département-frontière, qui désormais, peut être considéré comme l'un des pays de France les mieux explorés. A ce titre, il mérite de prendre place dans la bibliothèque de ceux qui s'intéressent aux choses populaires. Les travailleurs y trouveront de bons documents sur la plupart des sujets qui se rapportent au traditionnisme, et ceux qui le consulteront par simple curiosité prendront grand plaisir à la lecture de ce livre qui reste scientifique sans être, pour cela, aride ou dogmatique. [...] Dans la partie consacrée aux Coutumes, l'auteur décrit successivement le Mariage, la Naissance, la Mort, les Funérailles. C'est un véritable et véridique tableau de la vie humaine dans les Ardennes, qu'il a comparé aux usages et aux coutumes que l'on a constatés dans les autres provinces de France [...] Dans les Ardennes, les Pèlerinages jouent un rôle important et se rattachent par plus d'un point à la médecine populaire. De nombreuses pages sont consacrées aux Fêtes et aux réjouissances qui se reproduisent périodiquement chaque année, ainsi qu'aux Jeux. La Sorcellerie - dans laquelle l'auteur a fait entrer la Médecine populaire - comprend presque un quart de l'ouvrage. Jusqu'à nos jours, les sorciers ont été florissants dans les Ardennes. Les légendes dont ils sont les héros s'y retrouvent encore nombreuses, et quelques-unes, même, fort originales. Un chapitre d'un grand intérêt comprend deux cent cinquante formules de Superstitions diverses... » (extrait de la Préface, édition originale de 1890).
Albert Meyrac, né à Béligny (1847-1922), est un journaliste et folkloriste, d'origine landaise (Dax). En 1883, il devient rédacteur en chef du journal Le Petit Ardennais et le restera jusqu'à l'invasion allemande en 1914. Durant cette période, il se passionne, à l'instar du Breton Paul Sébillot son modèle, pour tout ce qui touche au folklore de sa région d'adoption : les Ardennes. Ses recherches, collectages et travaux divers donneront lieu à nombre de publications régionalistes : Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes ; Contes du pays d'Ardennes ; La Forêt des Ardennes ; Villes et villages des Ardennes ; La légende des Quatre fils Aymon ; Géographie illustrée des Ardennes.
Découpé en cinq livres (Traditions & coutumes ; La Sorcellerie ; Rondes & chansons ; Légendes historiques ; Contes), l'ouvrage original - grand format - comptait quelque 600 pages. Afin de le rendre plus accessible, il a été divisé en trois tomes : respectivement Tradition, coutumes & sorcellerie (Tome Ier) ; Contes & légendes (Tome 2) ; Rondes & chansons populaires (Tome 3). Les tomes 2 et 3 seront publiés ultérieurement.
Comment comprendre Brouage, centre de ce « pays des îles de Saintonge », si nous ne savons que ce fut un grand port de commerce et de guerre, si nous ignorons sa prospérité, sa gloire et les circonstances de son déclin. Maintenant, nous ne pourrions plus qu'avec des embarcations minuscules venir de la pleine mer au havre abandonné...
Un livre, entre histoire, géographie et tourisme, pour agrémenter, illustrer et mieux appréhender une tranquille balade au coeur d'une petite citadelle des XVIe et XVIIe siècles, comme égarée au-dessus d'un paysage lunaire de terres gagnées sur l'océan et où la mer se pare souvent des coloris de la terre...
François de Vaux de Foletier, né à Noyant (1893-1988), historien et, successivement, archiviste départemental de la Charente-Maritime, de la Seine-Maritime et enfin de la Seine. On lui doit de nombreux ouvrages sur La Rochelle, la Charente-Maritime et le Poitou : Histoire d'Aunis et de Saintonge ; Le Siège de la Rochelle ; Brouage, ville morte. Ce fut également un grand spécialiste des Tsiganes (Les Tsiganes dans l'ancienne France ; Mille ans d'histoire des Tsiganes, etc.).
Après les rééditions de Petite Histoire d'Aunis et de Saintonge, Le Siège de La Rochelle, et La Rochelle d'Autrefois, voici celle d'un autre ouvrage qui porte sur ses terres de prédilection, initialement publié en 1938.
Ainsi que le dit Brantôme : « Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ». Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860). La présente réédition se base sur l'édition de 1860.
Amable-Guillaume-Prosper Brugière, baron de Barante né à Riom (1782-1866), préfet sous le Ier Empire, pair de France sous la Restauration ; ses idées libérales le font écarter de la vie politique et l'amène à se consacrer à ses études historiques. Il publie la première édition de l'Histoire des Ducs de Bourgogne (1824-1826) qui lui vaut d'entrer à l'Académie Française. Après la Révolution de 1830, il sera nommé ambassadeur en Piémont-Sardaigne, puis en Russie jusqu'en 1848.
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Les vrais historiens s'attacheront toujours à l'ordre chronologique ; ils prennent la cité à sa naissance, en suivent les progrès au jour le jour et, à chaque siècle, mesurent le chemin parcouru. Ils montrent quels liens rattachent la ville à la région et au pays, et aussi comment l'histoire générale réagit sur l'histoire locale et réciproquement. Nous nous sommes tenu à cette dernière méthode, et toujours nous nous sommes efforcé de mettre en lumière le rôle de Nancy dans l'histoire de la Lorraine. Et même comme, à l'époque des guerres bourguignonnes, ce rôle devient tout à fait prépondérant, nous nous sommes peut-être trop attardé à raconter toutes les péripéties de cette lutte. Qu'on nous excuse, à cause de l'intérêt tragique présenté par ces événements, que nous racontons pour la première fois en Lorraine avec l'aide des chroniques suisses et alsaciennes. Pour nous être attaché à l'histoire générale, nous n'avons point négligé les monuments. Chaque fois que nous avons mentionné la construction à Nancy d'un édifice, nous nous sommes arrêté, nous l'avons décrit en toutes ses parties et nous en avons exposé les transformations successives jusqu'à nos jours. Nous avons brisé le cadre chronologique, et souvent, au cours de ce volume qui s'arrête à René II, il sera question de Stanislas et des administrateurs du xixe siècle. Nous avons essayé de la sorte de combiner les deux méthodes, de satisfaire tout ensemble la curiosité de celui qui étudie l'enchaînement des faits et de celui qui parcourt la ville en artiste épris des beaux monuments... (extrait de la Préface, édition originale de 1902.
Christian Pfister, (1857-1933), né à Beblenheim (Haut-Rhin), professeur, doyen puis recteur de l'Université de Strasbourg, historien médiéviste et spécialiste de l'Alsace et de la Lorraine, correspondant de l'Institut. On lui doit divers ouvrages historiques sur l'Alsace et la Lorraine, mais son grand' oeuvre est incontestablement cette Histoire de Nancy en 3 fort volumes, abondamment illustrée et volontiers qualifiée d'indépassable.
Cette nouvelle édition entièrement recomposée et illustrée sera un événement ! Ce premier tome (2 volumes) court des origines au début du XVIe siècle. Les trois tomes de l'édition originale seront proposés en 6 volumes, compte-tenu de leur importance (de 800 à 1000 pages chaque tome). La dernière édition, encore en fac-similé, datait de 1974 !
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Les vrais historiens s'attacheront toujours à l'ordre chronologique ; ils prennent la cité à sa naissance, en suivent les progrès au jour le jour et, à chaque siècle, mesurent le chemin parcouru. Ils montrent quels liens rattachent la ville à la région et au pays, et aussi comment l'histoire générale réagit sur l'histoire locale et réciproquement. Nous nous sommes tenu à cette dernière méthode, et toujours nous nous sommes efforcé de mettre en lumière le rôle de Nancy dans l'histoire de la Lorraine. Et même comme, à l'époque des guerres bourguignonnes, ce rôle devient tout à fait prépondérant, nous nous sommes peut-être trop attardé à raconter toutes les péripéties de cette lutte. Qu'on nous excuse, à cause de l'intérêt tragique présenté par ces événements, que nous racontons pour la première fois en Lorraine avec l'aide des chroniques suisses et alsaciennes. Pour nous être attaché à l'histoire générale, nous n'avons point négligé les monuments. Chaque fois que nous avons mentionné la construction à Nancy d'un édifice, nous nous sommes arrêté, nous l'avons décrit en toutes ses parties et nous en avons exposé les transformations successives jusqu'à nos jours. Nous avons brisé le cadre chronologique, et souvent, au cours de ce volume qui s'arrête à René II, il sera question de Stanislas et des administrateurs du xixe siècle. Nous avons essayé de la sorte de combiner les deux méthodes, de satisfaire tout ensemble la curiosité de celui qui étudie l'enchaînement des faits et de celui qui parcourt la ville en artiste épris des beaux monuments... (extrait de la Préface, édition originale de 1902.
Christian Pfister, (1857-1933), né à Beblenheim (Haut-Rhin), professeur, doyen puis recteur de l'Université de Strasbourg, historien médiéviste et spécialiste de l'Alsace et de la Lorraine, correspondant de l'Institut. On lui doit divers ouvrages historiques sur l'Alsace et la Lorraine, mais son grand' oeuvre est incontestablement cette Histoire de Nancy en 3 fort volumes, abondamment illustrée et volontiers qualifiée d'indépassable.
Cette nouvelle édition entièrement recomposée et illustrée sera un événement ! Ce premier tome (2 volumes) court des origines au début du XVIe siècle. Les trois tomes de l'édition originale seront proposés en 6 volumes, compte-tenu de leur importance (de 800 à 1000 pages chaque tome). La dernière édition, encore en fac-similé, datait de 1974 !
FICHIER EPUB - MISE EN PAGE FIXE. - L'histoire de la Provence a été écrite plusieurs fois, et elle a même donné lieu à des travaux aussi importants que variés; mais elle ne l'a pas été récemment. Or, chaque époque a le devoir d'écrire l'histoire et de l'augmenter de toutes les conquêtes nouvelles.
Tout nous incitait donc à écrire l'histoire de cette Provence, notre petite patrie, dont le territoire semble aujourd'hui ne comprendre que le pays s'étendant de la Durance à la mer, mais qui, nul ne peut le contester, a embrassé autrefois tout le sud-est de ce qui devait être la France, c'est-à-dire toutes les terres auxquelles la Méditerranée fait, avec le Rhône et les Alpes, une incomparable ceinture.
Quand nous disions tantôt que l'histoire de la Provence n'a pas été écrite récemment, nous avons voulu dire qu'elle ne l'a pas été d'une façon suivie et méthodique. Au fait, qu'avons-nous voulu sinon vulgariser, mettre, ce qui était enfermé dans des milliers d'ouvrages, à la portée de tous, à la portée surtout de ceux qui n'ont ni les connaissances nécessaires, ni le loisir, ni la commodité de lire tant de livres. Notre oeuvre aura-t-elle une vie durable? Nous l'espérons, convaincu cependant, comme nous l'avons dit, que l'histoire contemporaine ne peut être l'histoire définitive, chaque siècle tirant de son sein un résultat nouveau. Mais, quoi qu'il arrive de ces pages, nous nous réjouirons de les avoir écrites... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1908).
En voici une nouvelle édition entièrement recomposée, abondamment illustrée, et qui sera déclinée en douze tomes. Ce premier tome concerne les origines préhistoriques et antiques jusqu'à la fondation de Massilia.
Emile Camau (1860-1946), historien, membre de la Société de statistique, d'histoire de d'archéologie de Marseille et de Provence, il fut également un dirigeant de la Caisse d'Epargne des Bouches-du-Rhône. Son grand oeuvre reste cette Provence à travers les siècles, qui va des origines à la Restauration, soit 6 gros volumes de près de 500 pages chacun, parus entre 1908 et 1939.
Estampas de bèth tèmps que's debana ad ua epòca enqüèra pròixa de l'après-guèrra, tota parièra com la de la societat agrò-pastorala de ger.
Libròt de brembanças gasconas ond l'autor, vadut en 1954, nos parla de la soa prima enfança partatjada entre Arcaixon e Titiu, dab lo prètz-hèit segur de sauvar deu desbromb los ultimes arrebombs d'un tèmps ond la gènt vivè xètz aiga corrènta, ni telefòne, ni television... Lo tèmps de l'imortau e holigauta joenessa d'un còp èra.
Francesc Pedemai, vadut en 1954 a Arcaixon, qu'es d'aquera generacion de militants engatjats de d'òra en la borra tà har arreconéixer la lenga e l'identitat gasconas. Director de publicacion deu Courrier de Vasconie, qu'es tabé l'autor d'un pialòt d'articles qui hadóren contèsta au miei de las anadas 1980. En 2012, qu'escrivó ua Petite histoire de la langue gasconne. Estampas de bèth tèmps qu'es lo son permèr recuelh de novèlas.
En 100 pages, voici une défense et illustration du Pays cauchois, terre normande, triangle marqué à ses extrémités par les villes de Dieppe, de Rouen et du Havre, et sinueusement bordé par la Seine. De ses origines, de ses limites et de son histoire, vous aurez là l'essentiel qu'il vous faut savoir de cette partie si pittoresque de la Haute-Normandie.
Devenu introuvable, en voici une nouvelle édition entièrement recomposée.
Raymond Mensire, né à Doudeville (Seine-Maritime) (1889-1964), écrivain régionaliste auquel on doit notamment cet ouvrage (paru initialement en 1946) ainsi qu'un Patois cauchois (1939).
Un ouvrage collectif pour comprendre, découvrir, mieux appréhender ce qu'est la Gascogne, - pays sans état - mais dont l'identité et l'originalité perdure depuis plus de deux millénaires.
Au travers des contributions sur l'histoire, sur l'économie, sur la langue, sur la littérature, sur l'identité gasconnes, faites-vous une opinion, enfin débarrassée de tous les poncifs et idées reçues.
Voilà un ouvrage de base vraiment pratique, au service d'une meilleure connaissance de la Gascogne et des Gascons.