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Arts et spectacles
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Graphzine graphzone ; le dernier cri
Xavier-Gilles Néret
- Editions Du Sandre
- 5 September 2019
- 9782358211291
Transgressif, virtuose et désinvolte, mal connu du grand public mais désormais reconnu par les institutions, comme la Bibliothèque nationale qui lui consacre depuis peu un fonds, le graphzine désigne une mouvance graphique et éditoriale héritière du mouvement punk et de la culture de l'autonomie. Ce premier essai d'envergure sur le sujet, à la fois historique et critique, rassemble de nombreux témoignages d'acteurs de cette scène en rupture avec le marché de l'art. Publié en coédition avec Le Dernier Cri (Marseille), ce livre à la couverture sérigraphiée bénéficie d'une très riche iconographie, imprimée en bi et trichromie.
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Les arts primitifs et populaires du Brésil
Benjamin Péret
- Editions Du Sandre
- 16 November 2017
- 9782358211109
Si la plupart des artistes d'avant-garde ont trouvé dans les arts premiers une source d'inspiration, Péret est sans doute le seul à avoir voyagé à la rencontre de ces objets de fascination. Peu avant sa mort, il préparait un ouvrage généreusement illustré consacré aux arts primitifs et populaires du Brésil qui n'a jamais pu voir le jour.
La redécouverte inespérée, dans un fonds d'archives, de 150 négatifs nous permet aujourd'hui de rendre concret ce projet important et séduisant : parmi des formes plus familières, il a découvert de véritables hapax, des objets inconnus à ce jour des ethnologues.
Imprimé en couleur pour restituer toutes les nuances des clichés de Péret, le livre est enrichi de nombreux documents donnant à voir la véritable aventure brésilienne que constitua cette enquête.
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L'auteur examine la grotte de Lascaux et les images énigmatiques qu'elle abrite, avec un regard distancié et souvent amusé.
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Le monde de Philippe Delessert "est bien un monde poétique, c'est-à-dire un monde vrai, dangereusement vrai, merveilleux ou sorcier : un monde dont nous aurions pu et dont nous ne pouvons plus être les maîtres". (Ionesco)
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De la carte à Dada ; photomontages dans l art postal international (1895-1925)
Carole Boulbès
- Editions Du Sandre
- 2 December 2020
- 9782358211383
Supports de rencontres secrètes, laboratoires de l'image fantaisiste ou convulsive, les cartes postales ne sont pas simplement, comme on pourrait le croire, ce royaume de la banalité fait de porches d'églises, de tours Eiffel et autres monuments vus et revus. Hyperboles, récréations photographiques, analogies animalières, féeries... autant de jeux formels qui réjouissent les yeux, engendrent des images radicalement nouvelles et racontent des histoires. L'histoire des sociétés, l'histoire d'un art aussi, quand bien même il est officieux et populaire.
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"On disait alors : Philippe est un saboteur. Mais c'était faux. Il fallait y voir de plus près. Philippe était un farceur. Un farceur assez inquiétant et d'espèce métaphysique." (Claude Frochaux)
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" On peut le définir : le peintre des miracles. Tout, son métier, sa couleur, la lumière prodigieuse qu'il crée et dont il a doté l'art à jamais, le prédispose à cette mission suprême. Il n'est point un artiste spécialement religieux, il n'est point un assembleur de drames fantastiques, il n'est point un éveilleur de songes peints, ni un susciteur de symboles ; il est celui qui doue d'authenticité le surnaturel. "
Emile Verhaeren
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William Gilpin montreur de paysage et John Thelwall, romantique sans-coulotte
Joël Cornuault
- Editions Du Sandre
- 4 October 2018
- 9782358211246
Une étude subjective de W. Gilpin (1724-1804) et J. Thelwall (1764-1834). Le premier, l'un des créateurs de la théorie de la beauté pittoresque qui cherchait à faire valoir l'atmosphère des sites tourmentés, influença Thoreau et les peintres américains de la nature. Le second, lecteur de Gilpin, marqua Godwin, Coleridge et Wordsworth.
Si Gilpin inaugure une nouvelle façon de considérer l'espace, lequel cesse de n'être qu'un panorama, Thelwall insuffle une dimension supplémentaire par la combinaison de ses observations : à la fois sensibles à la nature et attentives à la société. Au fil d'ouvrages infixables, ce touche-à-tout, poète et orateur, trace une pensée où philosophie de la nature et philosophie sociale sont inséparables. Si Gilpin montre le paysage, Thelwall cherche à le dévoiler.
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Dans l'ombre ou les regards se nouent ; écrits sur le cinéma, l'art, la politique, 1926-1963
Jacques-bernard Brunius
- Editions Du Sandre
- 19 May 2016
- 9782358211116
Auteur de quatre films documentaires en France dans les années 30, puis de trois autres en Angleterre dans les années 50, acteur dans une quarantaine de films français et anglais (métier qu'il a toujours pratiqué en dilettante afin de financer ses « activités mercenaires » qui lui tenaient plus à coeur), Brunius est surtout connu des cinéphiles pour ses rôles marquants dans L'affaire est dans le sac de Pierre Prévert (1932) et La Partie de campagne de Jean Renoir (1936), pour son film Violon d'Ingres (1939) - documentaire pionnier sur l'art populaire (avec, entre autres, le palais du facteur Cheval, sa découverte) -, enfin pour son essai sur l'avant-garde intitulé En marge du cinéma français.
Mais s'il est une oeuvre immergée qui mériterait de remonter à la surface, ce sont les centaines de textes sur le cinéma, la littérature, l'art, le théâtre et la politique qu'il publia sur plusieurs décennies dans d'innombrables revues, journaux, catalogues d'expositions ou sous forme de préface, et dont nous proposons ici une anthologie, en y ajoutant un certain nombre de poèmes et lettres inédites (à sa fille et à André Breton), ainsi qu'un choix de témoignages de ses amis écrivains et artistes.
Textes choisis, cela va sans dire, en fonction de leur qualité d'écriture et d'analyse, mais aussi par ce qu'ils révèlent du parcours et de la personnalité d'un écrivain qui n'hésitait jamais à parsemer ses démonstrations les plus pointues de digressions plus intimes. L'ordre chronologique aidant, on voudra donc bien lire aussi ce vaste recueil (en tout plus de 80 textes) comme l'autoportrait d'un artiste embarqué dans le tumulte de son demi-siècle.
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Les Lettres d'Emile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain, nous font découvrir l'artiste et ceux de sa génération sous un autre jour. Cette correspondance nous place dans la situation privilégiée de témoin et nous permet de considérer autrement les oeuvres et l'état d'esprit de leurs créateurs.
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éclairs de pensée , écrits et entretiens
Auguste Rodin
- Editions Du Sandre
- 7 November 2008
- 9782358210133
Enfin mes parents estimèrent qu'il était temps de m'orienter vers une carrière, et, se rendant compte de mon goût pour le dessin, me firent entrer à l'école de dessin de la rue de l'École-de-Médecine, appelée la Petite École, certainement pour la distinguer de l'École des Beaux-Arts. Elle avait été fondée par Bachelier, sous Louis XV. J'y fis des progrès rapides. Je me rappelle avoir copié des sanguines d'après Boucher. Je passai dans la classe de dessin d'après la bosse. Des élèves modelaient d'après des Antiques. Pour la première fois je vis de la terre glaise ; il me sembla que je montais au ciel. Je fis des morceaux séparés, des bras, des têtes ou des pieds ; puis j'attaquai la figure tout entière. J'ai compris l'ensemble d'un coup. Je faisais cela avec autant de facilité qu'aujourd'hui. J'étais dans le ravissement. Je me présentai à l'École des Beaux-Arts. Je fis trois fois le concours d'entrée. Je fus toujours refusé. La Petite École avait gardé quelques traces de l'enseignement du XVIIIe siècle ; la vie, le sentiment, la grâce n'y étaient pas proscrits ; cela se montrait clairement dans mes dessins. Mais c'était l'Institut qui dirigeait l'Ecole des Beaux-Arts, jugeant les concours, corrigeant les élèves à tour de rôle pendant un mois. Il condamnait tout ce qui rappelait l'art du XVIIIe, et ceux qui, même faiblement, se réclamaient de lui étaient traités en hérétiques. Je l'ignorais alors ; je ne le sus que plus tard.
Rodin
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À la croisée de la culture punk, de la peinture contemporaine et de la bande dessinée d'avant-garde, Bazooka a inventé, avec les moyens paradoxaux de la copie et du détournement, un style, des thématiques, ainsi qu'un mode de diffusion des images au coeur de la société.
Cette oeuvre protéiforme est devenue, malgré la brièveté de l'existence du groupe - de 1974 à 1978 pour l'essentiel -, une référence pour nombre de plasticiens qui lui succèderont. Pourtant, si elle a suscité plusieurs monographies, des interventions dans des colloques d'histoire de l'art et des expositions, les amateurs n'y avaient pas accès.
Ce coffret remet à la disposition du public les oeuvres issues de cette contre-culture «destinée à affecter l'ensemble de la société» et rend ce «regard moderne» de nouveau accessible. -
Si la danse est une pensée ; quelques notules sur la danse contemporaine
Dominique Noguez
- Editions Du Sandre
- 22 November 2011
- 9782358210706
"Chasseur heureux, guerrier vainqueur ou amant fébrile, peu importe la généalogie, le premier danseur fut le premier qui piétina, de joie ou d'exaltation, et qui communiqua à d'autres ce besoin de piétiner" - Dominique Noguez.
Une brève méditation sur l'essence de la danse et sur le problème de son intelligibilité, suivie de notules extraites du journal inédit de Dominique Noguez, consacrées à des figures de la danse contemporaine (Merce Cunningham, Susan Buirge, Régine Chopinot).
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Essais sur les artistes - ecrits, 2
Eugène Delacroix
- Editions Du Sandre
- 1 February 2006
- 9782914958271
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Oeuvres completes - tome 1 la revolution critique : de mane
Feneon/Dussert/Oriol
- Editions Du Sandre
- 9782358211314
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Ce « grimoire » nous convie à la traversée d'un quartier incorruptible au sein d'un monde qui s'écroule :
Celui de Saint-Germain-des-Prés. C'est sous des oripeaux poético-sociologiques que se révèle ce ghetto, « bague au doigt de Paris ». En une vision quasi mythologique, Pomerand en restitue les beuglants, les voyous, les ivrognes, l'église - « l'unique sauvage du quartier » -, les putains intellectuelles, le jazz et les « pouètes » (Cocteau, Vian, Sartre...).
En regard de ce long poème ardent qui préfigure les expérimentations de la beat generation, 47 planches métagraphiées, manières de rébus faisant chanter les signes, viennent habiller le texte et lui insuffler une symbolique nouvelle, donnant à cette oeuvre singulière le ton d'« un cran d'arrêt dans le verbiage » (Jacques Baratier).