Porté par le succès international de la première édition du Jardinier-maraîcher, Jean-Martin Fortier a continué à perfectionner ses techniques de maraîchage diversifié et à tester des outils pour optimiser ses cultures biologiques sur petite surface. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, c'est avec la même générosité qu'il partage encore une fois son savoir-faire afin d'aider les personnes qui rêvent de se lancer en agriculture biologique et les jardiniers-maraîchers qui souhaitent améliorer leurs pratiques culturales. Oui, il est possible de cultiver des légumes bio de façon intensive sur un terrain de moins d'un hectare, de nourrir en circuits courts plusieurs centaines de personnes et de rentabiliser sa micro-ferme!
Désormais considéré comme une référence en agriculture biologique, ce guide pratique fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et vous apprend, étape par étape, comment :
- choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture ;- minimiser les investissements au démarrage de votre entreprise ;- utiliser de la machinerie alternative au tracteur ;- cultiver en planches permanentes avec une approche de travail minime du sol ;- fertiliser organiquement ses cultures ;- lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ;- désherber avec les meilleurs outils ;- prolonger la saison en « forçant » ses cultures ;- élaborer un calendrier cultural ;- faire une bonne planification financière.
Vendu à plus de 50 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues, Le jardinier-maraîcher est un incontournable pour tous ceux et celles qui veulent pratiquer une agriculture écologique, locale et véritablement nourricière. L'heure est venue de tourner le dos à l'agriculture industrielle, dépendante du pétrole, qui est si dommageable pour notre santé et notre environnement. La révolution agricole est en marche et c'est le livre tout indiqué pour y participer.
« Une des choses qui m'encourage le plus est de voir le nombre de jeunes gens enthousiastes, éduqués et politisés qui souhaitent profondément apprendre l'art de produire de la nourriture de manière durable. Dans un avenir rapproché, cette communauté formera une masse critique puissante et, le jour venu, on ne pourra plus nous ignorer. » - Jean-Martin Fortier + + Jean-Martin nous offre une rêve, mais très réel. Et rentable! Il nous donne toute l'information nécessaire pour le réaliser et, en plus, il nous dit que c'est simple. Personne ne pensait que son livre, un ouvrage technique, pouvait remporter un tel succès.- Thimoté Croteau, Les Jardins d'Inverness (Québec) Le jardinier-maraîcher est un livre très technique, mais pratique. Ce que Jean-Martin a réussi à faire avec sa micro-ferme exige beaucoup de planification, de saines pratiques de gestion et une réflexion approfondie sur les nouvelles pratiques horticoles qu'il partage généreusement avec nous. Que ce soit pour la maison ou pour un jardin commercial, ce manuel risque d'être aussi utile... que la grelinette!- Joseph Templier, agriculteur français chevronné et coauteur du Guide de l'autoconstruction. Outils pour le maraîchage biologique En France, Le jardinier-maraîcher est rapidement devenu un ouvrage de référencepour l'agriculture à petite échelle. À la fois visionnaire et pratique, ce livre est d'une rare intelligence. En partageant sa façon de travailler la terre, qui vise l'abondance et la croissance, mais dans le respect des principes écologiques, Jean-Martin nous propose une nouvelle façon de nous connecter à la planète et nous le remercions pour ça.- Charles Hervé-Gruyer, professeur de permaculture et agriculteur à la ferme du Bec Hellouin (France) Jean-Martin célèbre les vertus de la ferme à petite échelle et détaille de façon experte l'utilité des outils appropriés à cette échelle, que ce soit la grelinette, le semoir, la binette, le pyrodésherbeur, les mini-tunnels et les tunnels, ainsi qu'une foule d'autres outils conçus spécifiquement pour ce type d'agriculture. Il reprend là où Eliot Coleman nous avait laissés, mettant en application plusieurs de ses principes fondamentaux, mais d'une façon si intelligente qu'elle procure aux fermiers débutants le cadre solide dont ils ont besoin pour démarrer leur entreprise et réussir eux-mêmes en tant que producteurs bio sur petite surface.- Adam Lemieux, directeur des outils et fournitures chez Johnny's Selected Seeds Le livre de Jean-Martin est vraiment bien fait et devrait être d'une grande utilité aux agriculteurs, peu importe où ils exercent. Échanger des idées et de l'information est une activité très importante, car, quand on transmet ses idées, la personne qui nous suit peut les reprendre là où nous les avons laissées et les mener à un niveau supérieur.- Eliot Coleman, pionnier de l'agriculture biologique et auteur de l'ouvrage Des légumes en hiver. Produire en abondance, même sous la neige (Actes Sud)
GAFAM: Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft. Peut-on arriver à voir clair dans le jeu de ces géants des nouvelles technologies? Peut-on devenir lucide et critique sans devenir désespéré? Voici un guide d'auto-défense pour se retrouver dans les méandres du Web.
Les amitiés changent notre rapport au monde. Furtives ou inscrites dans la durée, sportives ou en ligne, toutes les histoires d'amitié racontées ici témoignent de la force du lien amical et de son potentiel libérateur. Un livre pour donner à l'amitié une place centrale dans notre société et dans nos vies.
Très critique de l'industrie agroalimentaire mais perplexe devant les actions des militants de la cause animale, Dominic Lamontagne a voulu engager un dialogue avec un militant végane pour approfondir les enjeux liés à l'alimentation et à l'avenir de l'agriculture. Dans cet échange épistolaire, il croise le fer avec Jean-François Dubé autour de l'éthique, la santé et l'environnement. Comment évaluer les conséquences de nos choix alimentaires sur les écosystèmes, les animaux et les humains? Est-il moral d'exploiter des êtres dotés de sentience, cette capacité à ressentir, à percevoir et à être conscient? Quel type d'agriculture est le plus susceptible de maintenir l'équilibre de la Terre? Un débat passionnant où les points de vue irréconciliables ne manqueront pas de nourrir vos réflexions.
Pierre Madelin est philosophe et traducteur spécialisé dans les?« humanités environnementales ». Chez Écosociété, il est l'auteur d' Après le capitalisme. Essai d'écologie politique (2017) et de Faut-il en finir avec la civilisation? Primitivisme et effondrement (2021).
Si les travaux fondateurs de Noam Chomsky en linguistique l'ont hissé dès les années 1950 au statut d'intellectuel de premier plan, c'est sa défense radicale de la liberté et de la raison qui l'a révélé au grand public. Cet ouvrage s'intéresse précisément à la dimension militante de sa carrière. Une vie de militantisme met en lumière le parcours d'« un citoyen qui propose une vision positive du changement social et joue son rôle de militant de façon exemplaire sur plus d'un front ». À la faveur d'entretiens qu'il a accordés à Charles Derber, Suren Moodliar et Paul Shannon, le célèbre linguiste revient en effet sur les diverses causes qu'il a appuyées au cours de sa carrière et relate plusieurs événements marquants dont il a été témoin lors de ses voyages aux quatre coins du monde.
Abena grandit sur une plantation de cacao, au Cameroun. Témoin de la dureté du travail et des pesticides qui rendent malades les paysans et son grand-père, il prend très jeune conscience des dégâts humains et environnementaux générés par la monoculture de la fève, pour le seul bénéfice des multinationales du chocolat. Dans un portrait historique et social de cet aliment si prisé des enfants et des adultes, Samy Manga raconte son histoire personnelle pour rendre compte de la profonde injustice que renferment nos tablettes de chocolat. Emblème du néocolonialisme, l'exploitation de cet or vert rime avec déforestations, annexions des terres, travail des enfants, et hypocrisie occidentale, au détriment de la biodiversité et de la santé des populations locales. Un récit touchant et percutant.
Combien de gens savent que le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité a été perpétré contre les peuples autochtones des Amériques? On estime en effet que, dans la foulée de la conquête du Nouveau Monde, 90 à 95% de la population originaire du continent, soit quelque 70 millions de personnes, a été éliminée en raison des guerres, du pillage, de l'asservissement et des maladies introduites par les colons européens.
Avec Le génocide des Amériques, Moema Viezzer et Marcel Grondin cherchent à montrer comment une telle hécatombe a pu se produire. Cinq grands espaces - Caraïbes, Mexique, Andes, Brésil et États-Unis - sont passés en revue, auxquels s'ajoute un chapitre inédit sur le cas canadien, signé Pierrot Ross-Tremblay et Nawel Hamidi.
Si ce livre offre un panorama du génocide des peuples premiers des Amériques, il fait aussi le récit de leur résistance et de leur lutte pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Car les blessures liées à la colonisation européenne ne sont pas seulement chose du passé: de nombreux peuples indigènes, dépossédés de leurs territoires et de leurs biens, se battent encore pour faire respecter leurs droits humains les plus élémentaires. Pour que la vérité et la réconciliation ne soient pas que des mots creux, il est temps de décoloniser l'histoire des Amériques.
De notre alimentation à nos logements en passant par nos déplacements, l'énergie traverse l'ensemble des activités humaines. Or, l'utilisation que nous en faisons engendre aujourd'hui des répercussions inédites sur la biogéosphère. À un point tel que nous aurions même changé d'époque géologique pour entrer dans l'Anthropocène, c'est-à-dire dans l'«époque de l'humain». Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à perturber à ce point le fonctionnement du système Terre, Victor Court propose une ambitieuse synthèse historique de l'impact de l'exploitation des ressources énergétiques sur les sociétés et leur environnement. Une histoire mondiale des sociétés humaines par le prisme de l'énergie, du Paléolithique à nos jours.
Des chasseurs-cueilleurs aux extracteurs contemporains en passant par les moissonneurs de l'Antiquité et du Moyen Âge, l'énergie a transformé les modes d'organisation sociale mais aussi les rapports de domination: des humains sur la nature, d'une part, et de certains humains sur leurs semblables, d'autre part. L'auteur remonte aux sources des changements qu'a connus l'humanité au fil de son évolution, montrant les ruptures provoquées par l'exploitation successive du soleil, du vent, de l'eau et des énergies fossiles. Il nous apprend entre autres comment nos ancêtres sont devenus bipèdes, quelle importance ont eu la domestication du feu et le pistage dans notre développement, quelles conditions ont été nécessaires à l'émergence de l'agriculture, quand et comment l'État est apparu, et enfin pourquoi la révolution industrielle est survenue et comment appréhender l'accélération fulgurante des sociétés humaines depuis.
L'emballement du monde pose ultimement la question du devenir de l'aventure humaine: celui d'un salut par le progrès technique ou celui d'un effondrement global. Et si, en raison de la finitude des ressources et du désastre écologique en cours, la voie à prendre était plutôt celle de la sobriété?
Quelqu'un possédant peu écrit une lettre à quelqu'un qui possède beaucoup. De cette impossible rencontre émerge un réqui-sitoire fulgurant contre la violence de l'ordre établi et l'inégalité des forces qui en découle.
Réussir, monsieur, y pensez-vous?? Quelle tristesse. Je ne connais pour ma part rien de plus honteux, de plus humiliant, de plus dégradant que la réussite. De plus horrible, aussi. L'état du monde, monsieur, sa misère lamentable, sa boursouflure grotesque, les ravages accomplis chaque jour par l'industrie, n'importe laquelle - pétrolière, minière, pornographique, culturelle -, d'où pensez-vous que ça découle si ce n'est de la réussite de ceux et celles qui réussissent??
Un texte magistral, ni tout à fait théâtre ni tout à fait manifeste politique, sur la colère et le sentiment d'impuissance qui rongent nombre de contemporain·es.
Dans son essai Migrations, Sonia Shah déconstruit le paradigme d'un monde immuable et ordonné. Les preuves que le vivant est en mouvement sont de plus en plus éloquentes : il est admis, par exemple, que ce n'est pas par accident que nos ancêtres ont peuplé les coins les plus isolés de la planète, des plateaux tibétains aux îles reculées du Pacifique. La migration serait ainsi une réponse adaptative aux changements environnementaux et un vecteur important de diversité biologique et culturelle.
On ne doit donc pas s'étonner que " l'étude des mouvements de la faune, autrefois reléguée aux marges de la recherche en biologie, en constitue aujourd'hui le coeur ". Devant les défis climatiques qui se présentent à nous, le mouvement pourrait même représenter notre meilleure chance de survie
« Il y a des hommes, mon enfant, qui sèment les ruines et la peine sans même un frisson de gêne. Leur ombre s'est posée sur notre petite ville. » Ainsi s'adresse une grand-mère à sa petite-fille, pour lui raconter la tragédie où elles ont péri, le 6 juillet 2013 à Mégantic, au Québec. En cette nuit d'été, un train fou de 72 wagons chargés de pétrole explosif, sans conducteur, dévale la pente qui mène au coeur de cette localité. Il en pulvérise le centre-ville, carbonisant 47 victimes prises au piège. Investisseurs de Wall Street, producteurs de pétrole de schiste au Dakota et classe politique complaisante sont les coupables de cette tragédie. Conte capitaliste des temps modernes, stratégie du choc, Christian Quesnel met en images avec talent les humains sacrifiés sur l'autel du profit.
Alors que le 6 août 1945, l'humanité entrait dans l'ère nucléaire, il est devenu clair que tout espoir de maîtriser une escalade guerrière capable de mettre fin à la vie humaine devrait passer par la coopération internationale. De même, toute mesure permettant de contenir efficacement les effets de la catastrophe environnementale doit être de portée mondiale. Croisant l'analyse de la menace nucléaire et l'ère de l'Anthropocène, Chomsky montre comment ces périls à l'existence humaine évoluent et interagissent. Il plaide l'urgence de conclure et mettre en oeuvre des traités internationaux sur le climat et l'armement. Partout dans le monde, des mouvements populaires se mobilisent pour contraindre les gouvernements d'être à la hauteur de ce défi sans précédent qui met la civilisation en péril.
Agir au quotidien selon ses convictions? C'est le choix qu'a fait Marie-Thérèse Thévard (Marie-Thé, pour les intimes) il y a une trentaine d'années en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol au Saguenay, sa région d'adoption au Québec. Le jardin vivrier est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur l'indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, l'alimentation saine, la permaculture, l'agroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre mois par mois toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche: le non-travail du sol. Devant l'épuisement des sols qui est le lot de l'agriculture industrielle, Marie-Thé défend «le génie du sol», en évitant de le labourer tout en l'enrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère.
Les nombreuses années d'expérience de Marie-Thé vous apprendront:
Les principes de la permaculture, de l'agroécologie et du non-travail du sol;
Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient;
Les techniques de protection des cultures contre le froid;
Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs;
Une boîte à outils pour organiser votre jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes);
Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison;
L'essentiel à savoir concernant l'élevage de volailles.
«Le vélo, c'est pour s'amuser et ça grille les feux rouges. C'est culturel. Ça ne marchera jamais en France.» «Le vélo, c'est dangereux!» Qui de mieux pour démonter ces idées reçues qu'un Néerlandais installé en France? Peu savent que les Pays-Bas, reconnus comme le paradis du vélo, étaient eux-mêmes un «pays de la bagnole» dans les années 1970, avant que la population ne déclenche une révolution du vélo spectaculaire. Comme quoi la révolution de la pédale relève avant tout d'une volonté citoyenne et politique.
Avec un humour redoutable, Stein van Oosteren nous explique pourquoi il faut rendre le pays du Tour de France cyclable: parce que c'est bon pour la santé, le moral, l'autonomie des enfants, la vie de quartier, la planète... Il démonte les multiples freins à la pratique du vélo, qu'ils soient politiques ou bien souvent situés «entre nos deux oreilles». Car pour cet auteur rompu aux débats avec les élu.e.s municipaux,il est temps de se poser les bonnes questions à propos du transport. Par exemple, non pas combien de voitures peuvent circuler sur une rue, mais plutôt combien de personnes? Une piste cyclable faisant passer sept fois plus de personnes qu'une voie pour les voitures, le calcul est vite fait!
Pour croire au changement, il faut le vivre. À défaut de pouvoir vous emmener aux Pays-Bas, Stein van Oosteren vous propose de revisiter l'espace public avec son regard de Néerlandais. De ce voyage, vous reviendrez heureux et étonné, comme vous revenez d'un séjour au royaume du vélo: pourquoi pas le vélo, en effet?
Notre dépendance au pétrole est totale. De notre ordinateur à nos aliments en passant par nos emballages, nos voitures, nos vêtements ou encore nos brosses à dents, nos sociétés ne pourraient fonctionner sans cette matière fossile et connaîtraient une crise sans précédent en cas de pénurie pétrolière. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c'est-à-dire la fin d'un pétrole abondant et peu cher (suivi de l'épuisement de la ressource) est bel et bien imminent.
L'herboristerie, présente pendant des millénaires sur tous les continents, a longtemps été marginalisée. Aujourd'hui, les médecines naturelles ne sont plus pratiquées en secret mais commencent à être reconnues, étudiées et enseignées. Ce livre participe à cette émancipation en nous encourageant à retrouver un contact direct avec les plantes pour développer notre autonomie par rapport à l'industrie pharmaceutique.
Vous y trouverez entre autres:
- 50 fiches techniques de plantes - des conseils pour prévenir et soulager plus de 40 pathologies simples et courantes, allant des maladies infantiles au syndrome prémenstruel en passant par la nausée et l'eczéma - des explications sur les manières de choisir, cueillir, préparer et utiliser ces plantes - une section consacrée aux huiles essentielles
Sur le marché du travail, les femmes sont trop souvent considérées comme le « deuxième sexe » : leur corps, leurs tâches, leur rôle social sont relégués au second plan. Blagues sexistes et avances déplacées, outils inadaptés et accidents de travail: comment améliorer la condition des travailleuses? Pour réconcilier la lutte pour l'égalité et la protection de la santé des femmes, la généticienne et ergonome Karen Messing plaide pour un milieu de travail adapté à la diversité des corps humains et ainsi « nous libérer de la honte qui porte sur notre corps et ses différences ». Elle conjugue rigueur scientifique et convictions féministes pour rendre compte de ses recherches sur le terrain auprès de divers corps de métiers : travailleuses de la santé, caissières d'épicerie, mécaniciennes...
Si votre entraineur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, auriez-vous un doute? Et vous aurez raison : on ne peut pas progresser indéfiniment. C'est pourtant ce que nous font croire les gouvernements quand ils nous parlent de la croissance économique. Avec des images frappantes, Khan explique pourquoi le développement des deux courbes actuelles s'appliquent pour la planète comme pour le corps. La première (la théorie), une vision de l'esprit avec une progression constante et illimitée. La seconde (la réalité) où le corps, avec l'âge, va découvrir ses limites. Face à cela, il faut développer une troisième courbe de la sobriété énergétique et de l'équilibre économique, à l'intérieur des limites des écosystèmes et de la planète.
Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Comment faire la part des choses? C'est là l'exercice auquel s'est prêté le collectif Atécopol, pour qui la 5G est d'abord et avant tout un cas d'école de la course en avant technologique et de l'obsolescence programmée. En montrant les limites d'une approche strictement technocratique pour évaluer cette technologie imposée, le collectif nous rappelle que le débat entourant la 5G soulève l'enjeu de la nécessaire appropriation démocratique des choix technologiques. La question de la technique est d'abord une question politique.
La planète chauffe, et le monde est en pleine ébullition. Dans une synthèse remarquable et stimulante, Hansen-Løve fait la cartographie de la révolution inédite et planétaire en cours, dont les accents écologistes et féministes sont susceptibles de changer notre rapport au monde. Elle se déploie partout, à travers les écrits et les actions d'intellectuels engagés, de juristes éclairés, de militants écologistes, d'activistes du climat ou d'écoféministes déterminées. Dans une mise en dialogue avec des penseurs comme Spinoza, Lévi-Strauss, Jonas ou Benjamin, l'autrice fait état des grands courants qui traversent aujourd'hui la pensée écologiste (écologie profonde, animalisme, écoféminisme, etc.). Une synthèse des forces sociales à l'oeuvre pour la défense de la planète, notre seule demeure.
Prendre le temps de cuisiner peut parfois paraître laborieux. Horaire chargé, recette compliquée, ingrédient introuvable pour accomplir le plat de tel ou telle chef réputé.e... le prêt-à-manger semble soudain si simple. Et si on apprenait à cuisiner sans recettes? Véronique Bouchard nous propose de libérer le créateur culinaire qui dort en nous et d'adapter notre alimentation à la saisonnalité et la disponibilité des aliments. Il est temps de reconquérir notre autonomie alimentaire!
Dans un contexte de changements climatiques, d'épuisement des ressources, de risques de pandémie et d'inégalités sociales grandissantes, il devient urgent de réapprendre à consommer, à cuisiner et à conserver les aliments produits localement. Véritable anti-livre de cuisine traditionnel, Cuisiner sans recettes donne tous les conseils et techniques pour développer de bons réflexes culinaires et favoriser notre résilience alimentaire. Au menu:
Les grands principes culinaires pour sortir du prêt-à-penser et du prêt-à-manger, et (re)découvrir les vertus de la saisonnalité, du local et du bio.
Les bases d'une saine alimentation, pour le corps et l'environnement.
Des conseils en matière de congélation, de mise en conserve, de lacto-fermentation et de déshydratation.
L'ABC pour faire pain, kombucha, kéfir, pousses et germinations.
Une cartographie du terroir québécois.
Des variations culinaires autour de 27 thèmes : salades, risottos, tartes, croquettes, crêpes, sauces diverses, pesto, potages, végépâté, muffins, pâtes, sautés, etc.
Le tourisme est la première industrie mondiale, même s'il est pratiqué par seulement 3,5 % de la population... Un luxe réservé aux occidentaux qui, depuis l'avènement des congés payés, ont intégré « un devoir d'ailleurs et de loisirs ». Mais qui n'a pas senti ce malaise, dans une boutique de souvenirs ou sur une plage des Caraïbes couvertes de baigneurs blancs ? Car même les mieux intentionnés des voyageurs contribuent malgré eux à la mondophagie touristique. Et rien ne semble pouvoir arrêter cette conquête démesurée des quatre coins du monde : ni la pollution qu'elle impose, ni la disparition des spécificités culturelles qu'elle vient niveler et encore moins la conscience de l'Autre qu'elle réduit à une relation marchande. Pouvons-nous nous évader du tourisme ?