Ce manuel offre une synthèse sur les usages sociaux du droit et de la justice. Il explore - les espaces et les rituels classiques de déploiement du droit ;
- les tribunaux et la forme du procès ;
- l'écriture du droit dans les assemblées élues, les associations, les entreprises, les institutions publiques.
Au-delà de la sociologie des textes juridiques ou de l'institution judiciaire, il s'intéresse prioritairement au droit dans la société.
Une introduction à la sociologie visant une appropriation active des théories et des concepts de la discipline pour interpréter le monde social, à partir des points de vue de 6 auteurs canoniques. Nouvelle édition entièrement mise à jour.
Six grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée.
Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social.
Deux fils rouges : le genre et la transition écologique, qui actualiseront les questions adressées aux auteurs canoniques.
Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés.
Des exercices supplémentaires gratuits en ligne, accessibles sur le site www.sociolog.be Nouvelle édition entièrement mise à jour : ajout des questions du genre et de la transition écologique, encore plus d'exercices, actualisation des illustrations et renouvellement des présentations.
Destiné aux étudiants de premier cycle en sociologie.
Approche novatrice en sociologie d'une dimension réservée jusqu'ici à la psychologie autour d'une problématique très contemporaine: les émotions.
Les émotions, traditionnellement étudiées en psychologie, s'imposent progressivement dans la sociologie contemporaine.
Penser une grammaire sociologique de l'émotion, c'est avant tout admettre que les émotions traversent les expériences sociales et qu'il existe une forme d'historicité de l'émotion. Aujourd'hui, plus qu'hier encore, penser les émotions s'avère relever d'un devoir théorique, épistémologique et méthodologique de la sociologie.
Ce livre rassemble les contributions de 12 spécialistes qui font émerger la question émotionnelle dans la discipline sociologique et montrent comment les transformations sociales contemporaines affectent les acteurs sociaux, mais aussi le travail sociologique.
Pour les étudiants, professeurs et chercheurs en sociologie.
Mutations de la société et des raisonnements de la sociologie : un ouvrage sur l'articulation des intérêts et des valeurs.
Comment penser la société dans laquelle nous vivons ?
Quels sont les fondements du raisonnement sociologique ?
Voici deux questions au coeur de ce livre qui propose d'articuler les concepts fondamentaux d'intérêts et de valeurs.
La première partie rappelle les différentes articulations entre ces concepts qu'ont imaginées les sociologues classiques (Machiavel, Montesquieu, Tocqueville et Weber) durant les siècles où les valeurs s'imposaient aux individus et étaient situées en dehors de la négociation des hommes.
Dans la seconde partie, les auteurs s'attachent à saisir les processus d'action collective au cours desquels les individus redéfinissent leurs intérêts et leurs identités. La sociologie des organisations développée par Michel Crozier et Erhard Friedberg ainsi que la sociologie de la traduction initiée par Michel Callon et Bruno Latour constituent deux approches permettant de saisir les processus de production, de négociation et d'interprétation des accords normatifs. Le questionnement est ainsi inscrit dans le tournant majeur de ces quarante dernières années : le passage des valeurs aux normes.
Mettant en lumière le raisonnement sociologique dans ses transformations successives, l'ouvrage propose une introduction à la sociologie, mais aussi diverses sources d'approfondissement et d'articulation des oeuvres présentées.
L'ouvrage est destiné aux étudiants des 1er et 2e cycles en sociologie, aux chercheurs et aux enseignants.
Comment hiérarchiser les intérêts de connaissance et les exigences éthiques ? À l'heure où les pratiques d'enquête et de recherche en sciences sociales se trouvent de plus en plus souvent troublées par les enjeux éthiques qui s'y font jour et par l'importance croissante des dispositifs qui prétendent les réguler, cet ouvrage entend offrir un cadre de réflexion innovant et documenté.
Conflits de loyauté à l'égard des enquêtés, poursuites en justice, accusations d'excuser les délinquances, multiplication des chartes et des comités d'éthique, recours aux big data, pressions exercées sur les chercheurs, mise en cause de la sociologie critique au nom de l'impératif de neutralisation axiologique, impossibilité d'enquêter en raison de l'exigence de consentement des acteurs, pression des commanditaires... La liste des difficultés auxquelles le chercheur est susceptible de se heurter pourrait encore s'allonger.
S'appuyant sur de nombreux exemples où enjeux épistémologiques, méthodologiques et éthiques s'entrecroisent, l'ouvrage constitue un outil précieux pour le chercheur confronté aux dilemmes éthiques de sa pratique.
Une porte d'entrée vers la sociologie: ses idées fondatrices expliquées à travers 7 grandes figures et leurs textes majeurs. Ce manuel d'introduction présente les idées-clés de la théorie sociologique telles que les ont posées les « pères fondateurs » et leurs successeurs jusqu'à aujourd'hui.
Chacun des sept chapitres est consacré à l'une des figures phares de la sociologie et à son apport théorique spécifique ; il s'appuie sur les textes originaux, lus à bonne distance, de manière à en faciliter la compréhension.
Structuré en trois parties, l'ouvrage donne à voir, de manière synthétique et sans jargon inutile, l'évolution des idées à travers trois générations de théoriciens de la discipline :
La naissance de la sociologie : Durkheim, Weber et Mead ;
La sociologie classique : Elias et Parsons ;
La sociologie contemporaine : Garfinkel et Luhmann.
Destiné aux étudiants de premier et deuxième cycles suivant un cours d'introduction à la sociologie.
Analyse croisée des pratiques et des thèses sur la médiation qui problématise la notion autour de ses enjeux scientifiques, politiques et sociaux. Alors qu'elle s'est imposée dans le champ théorique comme dans le champ des pratiques, la médiation reste un concept « instable », investi de toutes parts et ne répondant pas à un référent unique.
Les multiples pratiques de médiation posent pourtant à la société des questions urgentes sur le conflit, sa légitimité et sa résolution ; sur la pluralité et le partage des normes ; sur le rôle des institutions ; sur le rôle du politique dans la régulation sociale, etc. En même temps se pose le problème de son enseignement : quelle peut être une formation spécifique à la médiation ? La médiation dispose-t-elle d'un langage propre susceptible d'être enseigné ?
Cet ouvrage entreprend de faire le point sur ces importantes questions. Son ambition est de constituer une référence pour penser et problématiser la médiation d'une manière critique.
En enquêtant sur les pratiques de recherche et sur les pratiques de médiation, en analysant des corpus scientifiques et des dispositifs dans différents domaines (médiation scolaire, animale, culturelle, remise à l'emploi), l'ouvrage démontre que la notion de médiation donne forme à une orientation épistémologique, méthodologique et politique particulière. Utile aux chercheurs comme aux praticiens, cette approche transversale de la notion, par la théorie et par les terrains, a une valeur heuristique qui aidera les praticiens à penser leur pratique autant qu'elle aidera les chercheurs à faire du concept de médiation un outil propre non seulement à décrire des pratiques, mais à les interroger scientifiquement, socialement et politiquement.
Comprendre les recompositions actuelles de la justice à travers l'étude des principales réformes menées en France, en Belgique et en Italie. Pourquoi et comment l'institution judiciaire est-elle réformée ? Cet ouvrage étudie les recompositions actuelles de la justice à travers les principales réformes menées en France, en Belgique et en Italie, avec des éclairages sur les Pays-Bas, des années 1960 jusqu'en 2016. Il repose sur une enquête de grande ampleur : analyse d'une douzaine de débats parlementaires, dépouillement de la presse généraliste et spécialisée et 120 entretiens réalisés par l'auteure auprès des principaux acteurs des réformes.
Envisageant la justice en tant qu'institution, ensemble de professions et organisation, ce livre analyse les réformes comme un processus institutionnel de changement, qui instaure de nouvelles règles - juridiques ou organisationnelles - et des représentations du monde différentes. Il ouvre une réflexion sur les changements de l'action publique et de l'État.
L'ouvrage propose :
- une comparaison systématique entre la Belgique, la France et l'Italie ;
- une approche empirique portant sur des réalités judiciaires contrastées et pourtant confrontées à des dynamiques similaires : emprise gestionnaire croissante, transformations du système pénal et des rapports entre justice et politique, qui débouchent sur un nouveau modèle de justice.
Il s'adresse aux étudiants, chercheurs et praticiens en sciences sociales et en droit.
Cet ouvrage propose un panorama la fois conceptuel et empirique des questions liées à la gouvernance de l'environnement et de la durabilité. Comment penser ensemble deux notions aussi complexes, sinon piégeuses, que la gouvernance et le développement durable, devenues essentielles pour saisir le fonctionnement de nos sociétés ?
L'ouvrage propose une synthèse à la fois théorique et empirique d'importantes recherches conduites par l'auteur sur la problématique de la durabilité, dont des contrats européens et nationaux sur les énergies renouvelables, la mobilité et le logement durables, la nature en ville ou encore la ville durable. Ancrées dans des méthodologies qualitatives et quantitatives en sciences sociales, et attentives aux interdépendances croissantes entre échelles d'action publique, ces études ont mobilisé des comparaisons territoriales et européennes.
Tout au long des développements, la réflexion sociologique est enrichie par un dialogue approfondi avec de nombreuses sources francophones et anglophones, qui débouche sur une mise à distance critique. Après avoir questionné la notion de gouvernance de la durabilité, l'auteur dégage, de façon originale, une analyse conjointe de ses compositions concrètes hiérarchiques et non hiérarchiques, à l'exemple de la gouvernance publique et urbaine. Cette mise en perspective s'appuie sur une riche bibliographie, qui pourra également servir de guide au lecteur pour des recherches futures.
La directive "Race" en question : plus de 10 ans après sa mise en place, le recul est suffisant pour faire le bilan de cette directive sur l'égalité de traitement entre les personnes. Une comparaison entre la France, l'Espagne et la Grande-Bretagne. 2007 a été l'« Année européenne en faveur de l'égalité des chances pour tous ». Avec quels effets ? Comment les références de la « Directive Race », promulguée en 2000, se traduisent-elles dans les États membres de l'Union ? Sont-elles facilement appliquées ? Ou heurtent-elles, au contraire, des traditions nationales bien établies et distinctes ? À travers une démarche empirique comparative, en France, en Espagne et au Royaume-Uni, ainsi qu'au niveau des institutions européennes, cet ouvrage étudie le degré de convergence des politiques publiques se réclamant de la lutte contre les discriminations raciales en Europe. Le livre offre à la fois une synthèse des travaux sociologiques et de science politique en la matière et une analyse fine du regard des nombreux acteurs et instances interagissant dans ce champ. De façon originale, il dégage des données statistiques inédites et enquête sur les conditions et les institutions de production d'expertise, à commencer par les Equality bodies. Les auteurs montrent ainsi comment on est passé d'un discours de lutte contre les discriminations à des énoncés valorisant davantage l'égalité des chances, et en quoi les cadres nationaux demeurent prégnants.
Comment la mobilisation des diasporas africaines et leur capacité à insuffler des changements politiques en Afrique dépendent des conditions d'insertion et de retour des migrants. L'histoire politique récente de nombreux pays d'Afrique montre la fragilité et le caractère réversible des transitions démocratiques. Dans ce contexte, et alors que les projections démographiques africaines laissent entrevoir une intensification des mouvements migratoires, la question de la capacité des migrants à influer sur la politique de leur pays d'origine se pose avec acuité.
L'ouvrage réunit une douzaine d'études de cas mobilisant à la fois des approches qualitatives, fondées sur l'étude ethnographique des pratiques ou des parcours politiques des migrants, et des enquêtes quantitatives originales menées par les auteurs de l'ouvrage.
Les activités politiques transnationales - électorales et non électorales - des migrants sont tout d'abord étudiées à travers l'analyse des mobilisations d'émigrés égyptiens, camerounais, gabonais, congolais, maliens, sénégalais et tunisiens en Europe. L'influence politique que les migrants exercent sur leur famille ou communauté d'origine en diffusant des idées et en adoptant des comportements politiques acquis en migration est ensuite examinée, à travers les exemples du Mali, du Mozambique, du Cap-Vert, du Sénégal, du Maroc, de la Tunisie et de l'Égypte. L'ouvrage décrit enfin la capacité des normes et des ressources acquises en migration à modeler l'émergence de nouvelles élites politiques ou manières de faire en politique, et à modifier les relations de pouvoir existantes.
Entre émotion, morale, connaissance et politique, comment les jeunes réagissent-ils à une transmission sur le génocide des Juifs qui fait l'objet, depuis bientôt 30 ans, d'un exceptionnel consensus et d'une intense mobilisation ? La mémoire du génocide des Juifs est très présente dans les sociétés occidentales à travers des vecteurs de socialisation comme l'école, les médias, la famille et, plus récemment, les réseaux sociaux et Internet. Quelles peuvent être les conséquences de la transmission de cette mémoire sur le développement des attitudes et des comportements politiques des jeunes ? C'est la question centrale de l'ouvrage qui présente les connaissances, les émotions et les valeurs mobilisées par les jeunes dans le cadre de groupes de discussion et qui, surtout, les met en perspective avec leurs représentations et leurs perceptions des autorités politiques. Au final, plusieurs questions difficiles pour le futur émergent. En effet, à bien des égards, l'impact de la transmission de la mémoire du génocide des Juifs sur la socialisation politique des jeunes pose la question de l'éventualité de sa répétition, de son caractère exceptionnel, de sa compréhension, ou encore de l'effacement de sa mémoire dans la dynamique des générations et du temps qui passe.
3e édition revue et augmentée .
Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs Nouvelle édition entièrement mise à jour: encore plus d'exercices, renouvellement des parties critiques et élargissement des comparaisons entre auteurs Destiné aux étudiants de premier cycle en sociologie
La ville comme laboratoire du développement durable : acteurs, contexte et instruments socio-techniques. Réchauffement climatique, énergies renouvelables, commerce équitable, économie sociale et solidaire, mobilité partagée : les débats politiques, économiques et sociaux actuels mobilisent couramment le répertoire du « développement durable ». Le succès de cet énoncé se retrouve aussi bien au niveau international que local, en particulier dans les villes et les espaces urbains. La sociologie urbaine éprouve pourtant quelques difficultés à s'emparer de cet objet. Plutôt que de voir dans le flou qui l'entoure une contrainte indépassable, Philippe Hamman en fait le point de départ de son questionnement, qui mobilise l'outillage des transactions sociales pour interroger quatre couples de tension : entre global et local, court et long terme, principes et applications, ville et environnement. La « ville durable » est ainsi abordée comme un problème pour l'action et non comme une solution allant de soi, afin d'explorer ses modes concrets de mise en oeuvre. En portant attention aux acteurs, aux configurations, aux échelles et aux temporalités des politiques urbaines, cet ouvrage propose une analyse sociologique des dynamiques du développement durable urbain, plutôt que de s'enfermer dans un catalogue distribuant des bons ou mauvais points à telle ou telle initiative. Il prolonge et renouvelle des analyses classiques de sociologie urbaine, s'attachant notamment à la politique de la ville, et rend raison des travaux récents de la discipline, tout en s'ouvrant aux apports de perspectives variées (aménagement et urbanisme, science politique, géographie, économie, philosophie).
Les différentes dimensions de la coopération internationale, d'hier à aujourd'hui : son histoire - courte mais déjà riche d'enseignements -, ses enjeux, ses acteurs, ses pratiques, ses idéologies et ses débats principaux. Le 20 janvier 1949, par son discours d'investiture, le président américain Harry Truman donna le signal de départ d'une nouvelle ère. En désignant des pays « sous-développés » et en dessinant les lignes d'un horizon de modernité pour tous, il favorisa la mise en place progressive de programmes et de projets administrés par un ensemble d'associations, de fondations, d'administrations publiques et d'institutions supra-étatiques.
Ainsi, depuis plus de 70 ans, des dizaines de milliers d'individus mettent en oeuvre une assistance internationale au nom de différents objectifs : développement, modernisation, lutte contre la pauvreté, accès à différents services de base dans le domaine de la santé ou de l'éducation, de l'égalité homme/femme ou encore du développement durable. S'est ainsi dessiné depuis des décennies un vaste projet de transformation des sociétés du Sud, qui ne fut pas sans impact sur les sociétés occidentales.
Ce manuel de sociologie de la coopération internationale a pour ambition de retracer l'évolution de ce long projet transformateur en mettant en exergue ses acteurs, ses enjeux et ses débats principaux. Dans un style clair et pédagogique, ce livre richement documenté permet, en adoptant une lecture diachronique de la coopération internationale, de comprendre l'avènement d'enjeux essentiels au sein de nos sociétés actuelles ainsi que des nouvelles modalités de gestion des risques globalisés.
Pour les étudiants, professeurs et chercheurs en sociologie, sciences politiques et coopération internationale.
Comment les établissements gèrent-ils leur identité en contexte de marché ? Une analyse à partir d'études de cas tirés de systèmes éducatifs divers (Belgique, France, Angleterre, Chili). Les marchés scolaires sont aujourd'hui une réalité dans de nombreux systèmes éducatifs. Cet ouvrage développe une réflexion originale sur cette question, en se centrant sur les effets pratiques et symboliques des marchés sur le fonctionnement et l'identité des écoles. Il montre notamment combien la réputation, c'est-à-dire la facette externe de l'identité liée aux représentations que les publics d'une école s'en font, prend de l'importance dans ce contexte. La maîtrise des images et impressions organisationnelles devient alors un enjeu stratégique pour les directeurs d'établissement et leur équipe.
L'ouvrage met en évidence : - les concepts centraux : identité et réputation organisationnelles - les objets d'étude : les établissements scolaires et d'enseignement supérieur Il propose : - une approche empirique par études de cas portant sur des réalités scolaires concrètes et contrastées - un regard croisé sur des recherches menées dans quatre pays (Belgique, France, Angleterre, Chili), présentées par un collectif d'auteurs - des introductions situant chaque contribution dans l'architecture globale et des résumés Avec les contributions de : Jilali Bachiri, Sébastien Bar, Samir Barbana, Alejandro Carrasco, Brigitte Darchy- Koechlin, Jérôme Deceuninck, Bénédicte De Muylder, Hugues Draelants, Xavier Dumay, Vincent Dupriez, Carolina Flores, Gabriel Gutiérrez, Evelyne Jadot, Christophe Lejeune, Alice Olivier, Grégory Ramis, Anne- Françoise Taymans, Coralie Theys, Agnès van Zanten, Alain Vas, Marie Verhoeven, Rudi Wattiez
Difficultés, incertitudes, éducation, aspirations... Un ouvrage sur les enjeux de la jeunesse appréhendés ici à travers le prisme des socialisations, qui permet de considérer en parallèle les processus qui opèrent sur les jeunes générations dans leur ensemble et ceux, spécifiques, qui opèrent sur elles dans les différents univers sociaux. Les catégories de jeunesse et de jeunes sont omniprésentes dans les discours officiels sur le travail et le chômage, dans les traitements médiatiques de la question sociale, dans les cerveaux des parents voyant leurs enfants grandir et dans ceux des enfants voyant leurs parents vieillir. Cet ouvrage propose de réfléchir de façon réaliste à ce que ces catégories révèlent de la fabrication des jeunes par le monde social et des fabrications des jeunes dans ce monde.
Le savoir ici mobilisé permet de souligner que cette fabrique est sociale. Elle est liée à la construction historique des catégories de jeunesse et de jeunes, aux institutions et aux territoires où les filles et les garçons passent leur jeunesse et aux manières d'agir intériorisées à travers la pratique de ces lieux - les socialisations.
Dans cette synthèse originale des réflexions sur les socialisations juvéniles, l'attention égale prêtée aux dynamiques qui opèrent sur les « jeunes générations » dans leur ensemble et aux dynamiques spécifiques déterminées par le genre, la race et la classe sociale montre la nécessité, pour comprendre la fabrication des individus, de considérer que les jeunesses forment la jeunesse, et réciproquement.
Ce livre s'adresse aux étudiants et chercheurs en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux personnes inscrites dans les filières de formation à l'action sociale. Il vise à éclairer les futurs professionnels de l'éducation et de l'insertion sur la condition juvénile et à aider ces derniers à décrypter les mondes et les vies de leurs publics.
On parle de plus en plus d'une sociologie de l'activité ou d'une sociologie pragmatique du travail. Des expressions cherchent à rendre compte de ce qui se veut une sociologie attentive au travail en train de se faire.
Des théories et des pratiques de recherche assez diverses, presque hétérogènes, renouvellent l'analyse sociologique du travail depuis les années 1990. Au fil du temps, une unité a fini par se dégager ou, du moins, par leur être prêtée. L'ensemble ainsi constitué a en commun de se démarquer d'une définition de la sociologie du travail autour des rapports sociaux. Les analyses correspondantes s'intéressent moins aux rapports de domination ou aux effets des rationalisations sur les qualifications et l'autonomie des salariés qu'à la façon dont les personnes s'y prennent pour faire, s'engagent corporellement, cognitivement et subjectivement dans le travail. Ces nouvelles sociologies du travail s'efforcent de rendre compte finement de la façon dont individus et collectifs s'y prennent pour s'acquitter des tâches. Elles s'intéressent aux appuis ou à l'équipement de l'action. L'ouvrage présente ces renouvellements, suggère que cela recompose les relations avec les autres disciplines spécialisées sur le travail et s'interroge sur la façon dont les problématiques plus classiques de la sociologie du travail peuvent en tirer bénéfice.
Accueillir les jeunes dans le monde du travail ou permettre aux plus âgés de continuer : ce modèle suppose la succession des générations et non leur cohabitation. Longtemps accepté, il est aujourd'hui remis en cause.
Grenelle de l'environnement, débats publics CNDP, jurys de citoyens, plans de gestion concertés, transition écologique . : depuis le début des années 1990, la concertation est au centre des débats et de l'action publique dans le champ de l'environnement. Après avoir été l'objet d'un véritable front d'innovation, elle s'est généralisée et institutionnalisée, devenant un enjeu incontournable du domaine environnemental.
Cet ouvrage propose un matériau original et inédit, tant sur le plan du terrain que du point de vue réflexif. Il offre un bilan de ce qui est fait et reste à faire dans le cadre de la concertation, pour plus de démocratie, pour une expertise plus performante et pour de meilleures délibérations dans le traitement des dossiers d'environnement. Il pointe aussi les limites de la concertation comme mode d'action collective, au regard des obstacles des défis environnementaux et propose de prolonger l'obligation de débattre par l'obligation de renouveler et d''intensifier le changement en faveur de l'environnement.
Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P Bourdieu et E Goffman pour l'identité, F Tönnies et M Weber pour l'analyse de la modernité, J T Godbout et R Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie.Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social.
Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs. Destiné aux étudiants de premier cycle en sociologie.
Concepts clés de la réflexion sociologique, les intérêts et les valeurs sont présentés ici sous les différentes articulations imaginées par les sociologues classiques et contemporains.
Ainsi, l'idée d'un encadrement des intérêts par les valeurs est inscrite dans la pensée des pères fondateurs : Montesquieu, Tocqueville ou Weber. Pour eux, les valeurs sont situées en dehors de la négociation des hommes. La sociologie des organisations, ensuite, a profondément renouvelé l'approche de la question, qu'il s'agisse de l'analyse stratégique de Crozier et de Friedberg ou de l'analyse identitaire de Sainsaulieu et de Dubar.
Aujourd'hui, le thème de la négociation des valeurs s'inscrit, par contre, directement, dans l'action des hommes. Faisant ainsi choix d'oeuvres majeures au cours de l'histoire, l'ouvrage met en lumière le raisonnement sociologique dans ses transformations successives, de Machiavel à Crozier.
De la vente de médicaments en pharmacie à la mise en oeuvre de politiques publiques... Ces phénomènes ont recours à des acteurs impliqués dans des actions collectives. Un ouvrage pédagogique basé sur des études de cas récentes et inédites. La vente de médicaments en pharmacie, la mise en rayon de la viande dans les supermarchés, la mise en oeuvre de politiques publiques... Si ces phénomènes n'ont a priori rien en commun, ils ont pourtant chacun recours à des organisations et des acteurs impliqués dans des situations d'action collective, ou action organisée. Cet ouvrage propose une mise en perspective de la sociologie des organisations telle qu'elle se donne à voir aujourd'hui : évoluant entre sociologie des groupes professionnels, des politiques publiques, des activités scientifiques et marchandes. Fruit d'une collaboration entre jeunes chercheurs du CSO (Centre de sociologie des organisations), il offre une coloration nouvelle à la sociologie des organisations en démontrant l'actualité de la tradition de recherche initiée par Michel Crozier et Erhard Friedberg et en la confrontant à de nombreuses études de cas récentes et inédites qui, présentées dans un langage accessible et agrémentées d'exercices de questions/réponses destinés aux étudiants, constituent un outil pédagogique de premier plan.
Parmi les différents travaux réalisés par olgierd kuty, la thématique de la négociation constitue bel et bien un domaine de préoccupation transversal.
Depuis les analyses pionnières qu'il a menées sur le " paradigme de négociation " dès 1911 (comme le soulignent les contributions d'erhard friedberg, sébastien dalgalarrondo, marco martiniello et didier vrancken) à celles de 2006 sur le compromis belge, en passant par un ouvrage sur la " négociation des valeurs " (de boeck) et la création de la revue internationale négociations, il a incontestablement participé à la réflexion autour de ce concept en sociologie.
C'est à cette réflexion que cet ouvrage vient rendre hommage, en rassemblant les contributions de collègues belges et étrangers avec lesquels olgierd kuty a entretenu des liens privilégiés tout au long de sa carrière. la négociation constitue aujourd'hui une activité sociale ordinaire. certaines contributions rassemblées dans cet ouvrage tentent de saisir les modalités des jeux de négociation (a. eraly, j.
-y. trépos) sur des terrains aussi variés que la justice (j. commaille, j. hubin, p martens), l'intervention sociologique en entreprise (fr. pichault), la médiation familiale (b. bastard), la socialisation politique des jeunes (b. fournier), les relations collectives de travail (p. desmarez, p-e. tixier), l'aide sociale (fr. schoenaers et chr. dubois, m. born et ci. gavray), l'administration (fr. pavé), les pme (ph.
Scieur) ou l'enseignement (j. -fr. guillaume). d'autres contributions sont davantage attentives aux implications de ces jeux de négociation, notamment sur l'identité individuelle (la " double transaction identitaire " de ci. dubar et les " identités transverses " de m. -h. soulet) et collective (la " communauté de projet " de j. -d. reynaud) des acteurs. enfin, les concepts de pouvoir (m. jacquemain), de conflit (l.
Van campenhoudt) et de pragmatique (j. -l. genard), chers à olgierd kuty, font également l'objet de réflexions dont les résultats sont exposés dans cet ouvrage.