Cet essai a comme principale intention d'analyser les phénomènes monétaires dans un contexte historique bien déterminé, celui d'une Europe médiévale, entre xiie et xiiie siècles, traversée par de profonds changements économiques et politiques. Il s'efforce de rendre compte de ces deux dynamiques en les mettant en perspective par rapport à la monnaie.
En s'appuyant sur les données de l'historiographie médiévale, Benoît Santiano fait émerger un ensemble d'hypothèses sur les phénomènes monétaires du Moyen Age pour bâtir un modèle formalisé du régime monétaire bimétallique de cette époque (l'or et l'argent). Ce modèle, qui est le coeur de l'ouvrage, sera alors utilisé comme un outil d'investigation afin d'analyser le sens des mutations monétaires et, plus largement, les étroites interactions entre la monnaie, le pouvoir politique et le pouvoir marchand.
Cet ouvrage collectif propose une synthèse étendue des idées monétaires en Europe, depuis les premiers écrits de Nicolas Copernic sur la monnaie (1517) jusqu'à la veille de la Richesse des nations d'Adam Smith (1776). Au-delà de la diversité des opinions, la définition de la « bonne monnaie » s'affirme comme la question centrale des préoccupations des auteurs de l'époque. À partir d'une lecture des textes et traités dans leur langue d'origine, le présent ouvrage analyse les théories économiques et monétaires dans leur contexte historique, tout en élargissant l'étude à l'ensemble de l'Europe. Ces riches contributions se proposent également de réévaluer certains discours d'auteurs méconnus ou considérés comme secondaires.
Philippe Gilles se propose de revenir aux sources de trois textes fondateurs de l'économie politique. Avec beaucoup de pédagogie et d'érudition, il souligne la grande actualité des théories de Smith, Marx et Keynes. Il remet ainsi en lumière leurs complexités et desserre l'impérialisme des idées reçues.
Cet ouvrage décrypte les mécanismes actuels de la création-destruction monétaire par les banques commerciales. On y précise le nouveau rôle des Banques centrales à la suite du quantitative easing. Un nouvel éclairage dans une conception pas très éloignée de la théorie monétaire moderne.
Malgré les faibles compétences sociales des institutions européennes, le marché intérieur et la citoyenneté européenne soulèvent des questions de justice. Il s'agit ici de les identifier et d'évaluer les promesses d'une protection des droits de solidarité amorcée par les juges européens.
Écrans est une revue thématique interdisciplinaire portant sur le domaine audiovisuel et traitant des problématiques contemporaines des cultures et des arts de l'image
L'objet du Dictionnaire économique de l'entrepreneur est double. Il présente la notion d'entrepreneur dans son histoire et sa dynamique contemporaine ; il expose les relations entre les fonctions et les capacités de l'entrepreneur et celles qu'entretiennent l'entrepreneur et son environnement sociotechnique et économique.
Les 83 entrées retenues appartiennent à plusieurs champs disciplinaires (économie, ges- tion, droit, sociologie, histoire) qui, sans être toutes de nature spécifiquement économique, éclairent la connaissance que l'on peut avoir de la notion d'entrepreneur.
Rédigées par plus de 60 chercheurs, ces entrées illustrent les multiples facettes de l'entrepreneur et sa place dans la dynamique économique. Elles analysent les notions clés qui sont assimilées au terme d'entrepreneur (risque, incertitude, innovation, créativité, etc.), à ses caractéristiques, et la pensée des auteurs qui ont cherché à mesurer son impor- tance économique et sociale (Baumol, Cantillon, Keynes, Marx, Menger, entre autres). Elles s'arrêtent aux formes diverses de l'entrepreneuriat (agriculteur, artisan, auto-entrepreneur, microentreprise, etc.) aussi bien qu'à ses conditions d'exercice (capital social, capital-risque, finance participative, modèle d'affaires, par exemple).
Chaque article est suivi d'une bibliographie, qui permet d'étendre la recherche, et de corrélats qui le mettent en relation avec les notions auxquelles il est associé.
Jean Calvin publie en 1532 une édition commentée du De clementia de Sénèque. Produit de l'humanisme juridique, cet ouvrage constitue un document essentiel sur le jeune Calvin. Le texte de Calvin est traduit pour la première fois en langue française et il est proposé dans une édition bilingue.
Cet ouvrage offre une synthèse actualisée de l'oeuvre monumentale de l'Histoire du droit public en Allemagne (4 vol., 1998-2012), du même auteur. Ancrée dans l'histoire politique et constitutionnelle, il présente un panorama critique de la scène intellectuelle allemande.
Le capitalisme a été bouleversé, les théories également. Ce deuxième volume analyse cette grande transformation. Au-delà des jeux pervers de la finance, l'ouvrage interroge les ressorts profonds d'un régime économique qui produit l'instabilité, stagnation et inégalités. Comment rendre ce monde vivable ?
Le capitalisme a été bouleversé, les théories également. Ce deuxième volume analyse cette grande transformation. Au-delà des jeux pervers de la finance, l'ouvrage interroge les ressorts profonds d'un régime économique qui produit l'instabilité, stagnation et inégalités. Comment rendre ce monde vivable ?
Au croisement de la philosophie du droit et de la philosophie sociale, cet ouvrage défend contre nombre de théories contemporaines du contrat et de la promesse, une conception institutionnaliste de l'acte de contracter.
Le point de départ d'Un traité sur la monnaie, comme son nom l'indique, est la monnaie. A partir de la monnaie, John Maynard Keynes développe, de fait, des analyses beaucoup plus larges : une véritable théorie économique générale qui se défait peu à peu des dogmes cambridgiens.
Ce florilège honore le magistère scientifique du professeur Jean-Louis Thireau en mettant à la disposition du public, à travers quatre grandes thématiques, ses contributions les plus significatives, qui s'étendent du Moyen Âge central au xixe siècle, de la coutume angevine au Code civil des Français.
Étude doctrinale, pluridisciplinaire et mondiale sur le rôle des forces armées en tant que gardiennes des institutions et des libertés, elle explique pourquoi plusieurs pays ont offert aux militaires la garde de leur constitution, allant jusqu'à consacrer leur pouvoir régulateur voire leur tutelle.
Comment expliquer que des gouvernements aussi différents que ceux de Nicolas II et de Lénine aient promu les coopératives ? Cette première histoire des coopératives russes, prises dans leur pluralité et sur un temps long (1860-1930), étudie la diversité des usages politiques dont elles font l'objet.
Cet ouvrage est une étude sur les influences que la pensée de John Stuart Mill a subies, sur la causalité des phénomènes sociaux et sur le caractère pluridisciplinaire des phénomènes économiques qu'il décrit et la façon dont il analyse une réalité économique complexe avec un arrière-plan philosophique.
Comment expliquer le succès - ou l'échec - de tel ou tel artiste, ou de tel ou tel objet ? S'appuyant sur les archives des commissaires-priseurs, cet ouvrage pousse la porte des ventes aux enchères publiques à Paris et décompose les rouages du marché de l'art entre 1830 et 1939.
Ce livre montre comment les penseurs du constitutionnalisme de common law contemporain, qui cherchent à comprendre le contrôle judiciaire de constitutionnalité à partir des pratiques des juristes de la common law, puisent à des sources profondes de la pensée juridique anglaise.
Ce livre a pour objet de retracer les liens entre mathématiques et analyse économique. Il étudie ces relations sur le mode historique, du XVIIe siècle jusqu'à nos jours. Il dresse ainsi une généalogie de l'économie quantitative sous ses deux formes principales : économie mathématique et économétrie.
De Sismondi à la macro-économie moderne en passant par l'équilibre général, la théorie monétaire de Cambridge, l'énigme de la valeur positive de la monnaie et la nécessité d'un dialogue avec les sciences humaines, cette collection dégage une continuité théorique avec les grands penseurs d'hier.
L'ouvrage tente d'éclaircir les notions de valeurs et d'intérêts à partir d'une lecture smithienne de la sympathie.
La revue Socio-économie du travail accueille les débats théoriques et empiriques et fait dialoguer les disciplines du travail, de l'emploi et des relations professionnelles.
L'agriculture a-t-elle été absorbée par le capitalisme ? La réponse de Marx fut, au xixe siècle, affirmative. En France, cette problématique du devenir de l'agriculture a fait l'objet de nombreuses controverses durant les années 1970. Cette problématique mérite d'être, aujourd'hui, réexaminée.