Le Nouvel Abrégé de philosophie s'est imposé comme le livre compagnon idéal pour mieux suivre en philo et affronter avec un maximum de sécurité les épreuves du Bac.
Au-delà, sa précision et sa richesse en font le plus précieux des mémentos pour celui qui se lance dans ses études de philosophie.Cette sixième édition, revue et enrichie, intègre à la réflexion proposée des problematiques actualisées qui tiennent compte des données les plus récentes, par exemple sur les relations entre la matière et l'esprit, tout en préservant ce qui fait de cet ouvrage un outil de travail particulièrement précieux : présentation concise mais précise des connaissances de base, clarification des concepts, exposés des enjeux qu'impliquent les problèmes, clés pour une lecture active et féconde des grands textes, socle général pour mieux bâtir ses dissertations.- Les thèmes philosophiques du Bac
- Des textes de référence et des citations
- Des sujets types données au Bac
Cette nouvelle édition de l'Abrégé de philosophie de Jacqueline Russ, auteur de très nombreux ouvrages scolaires et universitaires, a été assurée par France Farago qui a enseigné en classes préparatoires dans les lycées Molière, Henry IV et Chaptal.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
De la justice, nous avons des représentations empruntées au registre de la répartition, de la distribution : égalité des parts, égalité des rapports ou proportion. Mais s'il existe bien une sorte de congruence entre les idées de justice, de réciprocité, de symétrie, d'équilibre - en témoignent les innombrables allégories assorties du schème de la pesée, à lui seul, le principe d'égalité, arithmétique ou proportionnelle, ne constitue qu'un principe régulateur. Ce schème, doublé de l'image du glaive qui s'abat sur quiconque vient compromettre la paix que fait régner la loi, n'épuise pas l'étendue sémantique de la notion. Au-delà de sa signification légale, la justice, dans l'éclosion de la conscience morale, se présente comme une vertu individuelle. Ainsi parle-t-on d'un homme juste, et même d'un « juste ». Quelle est, dès lors, la raison pour laquelle la modernité, réduisant la justice à sa fonction distributive, rétributive et judiciaire, n'impute globalement l'injustice qu'à la société ? Et ce alors que les traditions grecque et judéo-chrétienne dont elle est l'amnésique héritière avaient développé une anthropologie repérant l'iniquité au coeur même de la nature humaine, du fait de son inachèvement constitutif et d'un redoutable privilège, la liberté ? Cette double tradition proposait, comme finalité de l'existence, l'effort vers le meilleur et le sentiment de dignité morale et spirituelle qui pouvait l'accompagner. La civilisation européenne s'est construite sur le primat accordé au Dieu juste et à l'homme droit.La conception moderne en est venue à privilégier la seule distribution équitable des biens consommables, objectif en lui-même des plus légitimes, mais en réalité bien partiel. La catégorie de quantité tend à se substituer à la dimension qualitative qu'impliquait la justice des juste. Pourquoi l'ordre économique a-t-il écrasé tous les autres ? Tout en permettant de mieux comprendre ce cheminement, cet ouvrage, bien informé des débats contemporains sur le sujet, contribuera à restaurer une approche pleinement philosophique de la justice, renouant dans les conditions de notre époque avec l'idéal d'épanouissement humain qui a dès l'origine sous-tendu cette approche.France FARAGO, agrégée de philosophie, professeur en classes préparatoires aux ENS, a notamment publié, chez Armand Colin, L'Art (1988), Les grands courants de la pensée antique, Les grands courants de la pensée politique (1998), Le christianisme, le judaïsme, l'Islam et la pensée occidentale (1999) et La Nature (2000).
Introduction : Les ruses de l'histoire et la justice flouée : le fanatisme de l'égalité. L'héritage gréco-romain. L'héritage judéo-chrétien. Du Moyen Âge à la Réforme. Justice et pouvoir politique. L'empirisme et l'utilitarisme (1711-1776). La synthèse formaliste de Kant (1724-1804). Les droits de l'homme et la raison pratique face à la critique positiviste. Libéraux et communautariens. Lévinas ou la racine intersubjective de la justice. Ricoeur : la justice comme sagesse pratique. La justice judiciaire.
C'est à travers l'idée de liberté que s'est comprise en Occident la faculté de choisir et de décider, c'est-à-dire de vouloir et d'agir. Au coeur de l'anthropologie que l'Europe a héritée du christianisme se trouve en effet l'affirmation de la liberté de notre volonté. En la déclarant infinie, Descartes en fait « ce qui nous rend semblables à Dieu et semble nous exempter de lui être sujets ». Connue « sans preuve par la seule expérience que nous en avons », elle semble être de l'ordre de l'évidence. Toutefois, vouloir n'est pas toujours pouvoir ce que l'on veut. La volonté peut librement s'enchaîner, inversant, par l'assujettissement aux passions, le signe de son élan spontané vers l'accroissement de l'être voulant. Le présent livre analyse en détail ce paradoxe.Il explore toute notre tradition philosophique, axée sur l'élucidation de la structure anthropologique de la volonté, pour en dégager les invariants, avec de brefs mais nécessaires aperçus comparatistes sur les traditions orientales, prises en compte en Europe notamment par Schopenhauer.Réfléchir sur la volonté nous rappelle que le vivant conscient qu'est l'homme est foncièrement une structure ouverte, que sa complexité interne a vocation à s'unifier dans un acte de synthèse sans cesse réitéré. Il est remarquable de voir que les auteurs qui ont le mieux parlé de la volonté au XXe siècle, dépassant l'antinomie du déterminisme et de la liberté, ont tous, d'une façon ou d'une autre, affirmé que la volonté n'est pas libre : en s'alignant sur l'ordre ontologique, elle libère, elle est une force de libération. Exploration fouillée, creusant les références et dégageant une continuité de sens, cet ouvrage sera de recours pour tous ceux qui souhaitent alimenter leur réflexion sur une notion fondamentale de la philosophie. Sa clarté pédagogique en fait un instrument indispensable dans la préparation aux concours.
Le Nouvel Abrégé de philosophie s'est imposé comme le livre compagnon idéal pour mieux suivre en philo et affronter avec un maximum de sécurité les épreuves du Bac.
Au-delà, sa précision et sa richesse en font le plus précieux des mémentos pour celui qui se lance dans ses études de philosophie.Cette sixième édition, revue et enrichie, intègre à la réflexion proposée des problematiques actualisées qui tiennent compte des données les plus récentes, par exemple sur les relations entre la matière et l'esprit, tout en préservant ce qui fait de cet ouvrage un outil de travail particulièrement précieux : présentation concise mais précise des connaissances de base, clarification des concepts, exposés des enjeux qu'impliquent les problèmes, clés pour une lecture active et féconde des grands textes, socle général pour mieux bâtir ses dissertations.
- Les thèmes philosophiques du Bac
- Des textes de référence et des citations
- Des sujets types données au Bac
Cette nouvelle édition de l'Abrégé de philosophie de Jacqueline Russ, auteur de très nombreux ouvrages scolaires et universitaires, a été assurée par France Farago qui a enseigné en classes préparatoires dans les lycées Molière, Henry IV et Chaptal.