" Deux ou trois fois Elinor usa doucement de ses droits de soeur aînée et d'amie pour adresser quelques tendres exhortations à Marianne et lui faire sentir la nécessité de prendre de l'empire sur elle-même. Mais Marianne détestait, abhorrait la dissimulation ; elle la regardait comme une fausseté impardonnable, et cacher des sentiments qui n'avaient rien en eux-mêmes de condamnables lui paraissait non seulement un effort inutile, mais une ridicule prétention de la raison. Willoughby pensait de même, et leur conduite à tous égards montrait clairement leur opinion. Quand il était présent, elle n'avait d'yeux que pour lui ; tout ce qu'il faisait était juste ; tout ce qu'il disait était charmant. Si dans la soirée on jouait aux cartes, il trichait pour la favoriser ; si l'on dansait, il était son cavalier la moitié du temps. Une telle conduite excitait, comme on le comprend, les railleries de la société, mais ils s'en embarrassaient fort peu et cherchaient plutôt à les provoquer. "
Salué par la critique comme un ''miracle littéraire'', La chartreuse de Parme roman improvisé en 52 jours, est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands romans de la littérature française.La duchesse Gina de Sanseverina est prise d'une passion dévorante non partagée pour son jeune neveu, Fabrice. Parti à Waterloo pour combattre aux côtés de Napoléon, il est désormais considéré comme un traître. Pour épargner Fabrice et arriver à ses fins, Gina devient la maîtresse du Premier ministre Mosca, éperdu d'amour pour elle. Fabrice souhaite quant à lui oublier l'amour interdit de sa tante en enchaînant aventure sur aventure, jusqu'à la rencontre... L'action a pour cadre les enjeux du pouvoir dans les États italiens dominés par l'Autriche.
" Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n'échappèrent point, on fit sauter le tricot. Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n'échappa... T'as pas de caleçon ? Non ! repris Lebrac, en vérifiant l'intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. Eh bien, maintenant, fous le camp ! "Deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, Longeverne et Velrans, dans la campagne française à la fin du dix-neuvième siècle, s'affrontent : coups de pied et de poings, jets de cailloux et de bâtons, dans le but de couper les boutons qui retiennent leurs vêtements. L'humiliation est inévitable pour ceux qui tombent aux mains de l'ennemi. En outre, ils risquent une correction des parents s'ils reviennent dépenaillés.
Un public de plus en plus large ressent comme un manque la disparition de la culture philosophique classique. Que faut-il retenir de 3 000 ans de philosophie ?Roger Caratini, philosophe et historien, retrace 2 600 ans de philosophie occidentale et décrit les principaux courants de pensée qui l'ont animée. Il propose des informations claires et méthodiques sur les fondements de la philosophie et ses principaux concepts. Cet ouvrage de référence, divisé en deux parties, comprend :- Une histoire des systèmes philosophiques classiques, de la Grèce antique au début du XXe siècle : les Présocratiques, Platon, Aristote, stoïcisme et épicurisme, philosophie médiévale, scolastique, Descartes, Spinoza, Leibniz, Hegel, Kant, empirisme, positivisme, Schopenhauer, Nietzsche, etc.- Un tableau des concepts fondamentaux et des problèmes généraux de la philosophie classique et moderne, dans les domaines de la logique, de l'épistémologie, de la métaphysique, de l'éthique et de la philosophie des valeurs. Ils permettent d'introduire à la pensée et à l'oeuvre de Husserl, Heidegger, Wittgenstein, Bachelard, Sartre, Lévi-Strauss, etc.Le lecteur trouvera en outre dans cet ouvrage de nombreux diagrammes, résumés et extraits d'oeuvres, la biographie de grands penseurs (Socrate, Spinoza, Leibniz, Fichte, Comte, Wittgenstein...), ainsi qu'un index détaillé des noms cités et des notions abordées.
1812. Du fait des guerres napoléoniennes, la province du Yorkshire subit la première dépression industrielle de l'Histoire. Les temps sont durs, aussi bien pour les patrons que pour les ouvriers qui, menacés par l'apparition des machines-outils, fomentent une révolte.Robert Moore est l'un de ces industriels dont les filatures tournent à vide. La timide Caroline, sa cousine, est éprise de lui. Mais Robert est trop préoccupé par les émeutes et les ennuis financiers pour songer à un mariage si peu lucratif. Il songe plutôt à Shirley Keeldar, une jeune héritière qui vient de s'installer en ville. Vive et entreprenante, le " capitaine Keeldar " - comme elle se laisse appeler - déborde d'idées pour investir son argent, souhaitant venir en aide aussi bien à Robert qu'aux ouvriers les plus pauvres.Convaincue qu'un mariage se prépare, Caroline en tombe malade de dépit. Elle ne comprend pas que son amie repousse les beaux partis, traite ses domestiques en familiers et ait si peu d'égards pour son ancien précepteur, le frère de Robert. Lequel envisage de fermer son usine pour refaire sa vie au Canada. La balle d'un ouvrier révolté mettra fin à ce projet...Paru en 1849, Shirley est un des premiers exemples de roman social. C'est aussi un portrait déguisé d'Emily Brontë, la soeur de l'auteur, disparue l'année précédente.
Ce n'est pas de volonté que manque Madeleine Férat, mais plutôt de principes pour choisir le bon chemin. Fuyant un tuteur abusif, elle se jette dans les bras du premier venu et, surtout, se croit obligée d'y rester !L'habitude créant une sorte de bonheur, Madeleine se trouve même désespérée quand Jacques la quitte pour s'engager comme chirurgien militaire en Cochinchine. Elle se sent si engagée qu'elle hésite même à épouser Guillaume de Viargue quand celui-ci, après un an de liaison, la demande en mariage. Elle ne s'y décide que lorsqu'elle apprend la mort de Jacques dans un naufrage.Quatre ans de bonheur se succèdent dans le domaine normand où le jeune couple vit retiré... jusqu'au jour où Jacques, miraculeusement sauvé, réapparaît dans leur vie...Publié en 1867, un an après Thérèse Raquin, ce roman de jeunesse, dédié à Manet, témoigne du goût de Zola pour les personnages maudits et les situations de panique. Dans un style évocateur de Renoir et Degas, la tragédie tombe sur l'insouciance de personnages jeunes et lumineux...
La Bretagne est probablement l'une des régions où les croyances liées à l'Ankou - la Mort, en breton - sont les plus fortes. Ce recueil de légendes et de contes est la somme d'une multitude de témoignages, confidences et chroniques récoltés, traduits du breton et assemblés par Anatole Le Braz à la fin du XIXe siècle." Lorsqu'un mourant trépasse les yeux ouverts, c'est que l'Ankou n'a pas fini sa besogne dans la maison, et il faut s'attendre à le voir revenir à bref délai pour un autre membre de la famille. " L'Ankou, ouvrier de la mort, est, dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année et le reste jusqu'au dernier mort de l'année suivante. On le dépeint grand, maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre... tenant à la main une faux dont la tranchant est tourné vers l'extérieur. Il se déplace généralement dans une charrette (karriguel ann Ankou), escorté de deux hommes, l'un tient la bride du cheval de tête et l'autre ouvre les barrières et les portes et empile les morts que l'Ankou a fauchés.
" Véracité des dialogues et souci du détail propulsent le lecteur jusque dans les appartements privés de Henri VIII. " The Times
" Je serai sombre, francaise, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? " Tels sont les premiers mots adressés par Anne Boleyn à sa soeur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre.
Introduite au palais de Westminster à 14 ans, Marie séduit Henri VIII, auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le roi, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du souverain pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour...
Désir, haine, ambitions, trahisons... Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudors.
Une histoire qui se terminera dans le sang...
Qui n'a rêvé d'avoir un ventre plat ? Ces femmes, à la télévision, sur les panneaux publicitaires, ou sur le papier glacé des magazines, nous font toutes envie. Pourtant, croit-on, notre quotidien ne nous permet pas une existence aussi lisse : stress au travail, repas pris sur le pouce, alimentation déséquilibrée, troubles digestifs... Tel est notre quotidien.Mais tout peut encore changer ! Dans ce recueil de recettes, Julie Bocage pointe du doigt nos erreurs, et nous invite à ne pas céder à la paresse - sans pour autant refuser la facilité. Grâce aux 160 recettes qu'elle propose, ce ventre plat tant convoité devient une réalité.Des recettes à base de soupes, salades, poissons et crustacés, viandes et volailles, légumes, et même pâtes, riz et desserts ! Sans jamais perdre de vue tant le plaisir que la santé, ces 160 recettes assorties de conseils et d'anecdotes nous permettront d'atteindre notre objectif, en adoptant une nouvelle façon de nous alimenter.Première édition : Solar, 1998
Londres, 1880. Dans le quartier de Limehouse, qui jouxte Whitechapel, où sévira quelques années plus tard Jack l'éventreur, des prostituées sont sauvagement assassinées. Le film adapté du roman sort simultanément en France.
Londres, 1880. Huit ans avant que Jack l'E ventreur sé visse à Whitechapel, la peur avait un autre nom...Alors que les corps de deux prostituées ont été dé couverts dans le quartier voisin de Limehouse, la rumeur se ré pand qu'un Golem, figure mythique de la tradition hébraïque, erre dans les rues de la ville en quê te de nouvelles victimes.Ce qui n'empêche pas une troupe de thé a tre de continuer à se produire dans les cabarets. Parmi les comé diens, Elizabeth et Dan Leno, adepte du travestissement.Lors d'un spectacle, John Cree, bourgeois é rudit et é crivain insatisfait, tombe sous le charme d'Elizabeth, qu'il épouse. Quelque temps plus tard, on retrouve le corps sans vie de John. Son journal intime révè le qu'il serait le mystérieux Golem. Mais sa femme semble, elle aussi, dissimuler bien des secrets...Ce roman a été adapté à l'écran par le ré alisateur Juan Carlos Medina, avec Olivia Cooke et Bill Nighy. Un film qui a reç u le Prix du jury du festival du film policier de Beaune en mars 2017.
Juillet 1974 : Jacques Brel largue les amarres de son voilier pour un voyage qui va le mener jusqu'à l'" île au trésor " dont il rêvait depuis l'enfance. Bientôt seul à bord avec sa compagne Maddly, il traverse le Pacifique et jette l'ancre aux Marquises, dans la baie d'Hiva Oa. Ce devait être une simple escale, mais après un sérieux coup de semonce à l'amorce du voyage, ce sera sa dernière demeure, à côté de Paul Gauguin.Ce récit retrace l'histoire méconnue - et passionnante - d'un marin au long cours et d'un pilote au grand coeur. L'histoire d'un homme qui tourna le dos à la gloire pour réaliser " un impossible rêve " : transformer une vie d'artiste en destinée d'exception. On connaissait le géant de la chanson, l'auteur-compositeur qui avait " mal aux autres " ; on découvre l'être humain prêtant assistance à autrui jusqu'à la limite de ses forces. Opérant la jonction avec son oeuvre, Brel s'illustre par un rare altruisme, aux manettes de son avion, volant par tous les temps pour transporter courrier et malades.Ce livre à la construction originale, à la fois reportage, essai biographique, roman et enquête, révèle notamment les secrets de l'écriture du dernier album (1977) et suit le Grand Jacques, pas à pas, jusqu'au bout de la vie.
Banlieue d'Aberdeen. Le corps d'une femme est retrouvé dans les fourrés. Poignardée. Sur sa gorge, fixée par un arceau métallique, une vipère noire. Vivante.En mer du Nord, quelque part entre la Norvège et l'Écosse, un car ferry sombre. Des centaines de passagers étaient à son bord... Une catastrophe sans précédent. Sans nul doute, un attentat. Non revendiqué et sans mobile apparent.Existe-t-il un lien entre ces deux affaires ? Certes, le commissaire Kate Beauchamp, en charge de l'enquête sur le maniaque au serpent, est l'une des rescapées du naufrage. Une simple coïncidence, bien sûr. À moins que...
Lorsque les Grandes Galeries de Moizy-les-Beauges sont ravagées par les flammes, une compagnie d'assurances demande à Victor Boudreaux, le privé " psychopathe et migraineux ", de déterminer l'origine du sinistre. Boudreaux, qui s'était pourtant juré de ne plus s'occuper de ce genre d'affaires, accepte néanmoins la mission. N'a-t-il pas quelques comptes à régler avec les notables du cru ? Sur place, il fera la connaissance de Juliette Baumann, journaliste de La Dépêche, qui elle aussi penche pour la piste criminelle. Mais leur enquête dérange.
La culture, dit-on, est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié. Sans doute faut-il voir dans l'art de la citation l'idéal du savoir. Ce grand Dictionnaire des citations françaises - on l'appelle " Le Dournon " - est certainement l'un des plus complets dans son genre, un " musée de l'esprit français ", fruit d'un demi-siècle de travail.Dans une édition agréable à manipuler, il regroupe plus de 10 000 citations d'auteurs français, couvrant près d'un millénaire de littérature, du Moyen Âge jusqu'au XXIe siècle. Abélard y voisine avec Jean d'Ormesson, Montaigne avec Cavanna. Une proximité stimulante d'idées et d'inspirations, de verve et d'humour, qui compose un reflet fidèle et varié du fameux " esprit français ", au-delà des styles et des époques.Ces pages ne s'ouvrent pas qu'aux écrivains, poètes ou penseurs : chroniqueurs (Bernard Frank), psychanalystes (Jacques Lacan), humoristes (Coluche) et hommes du monde (Philippe Bouvard) y font également assaut de bel esprit. À eux tous, ils remplissent un index de 900 noms qui renvoient vers 1 600 entrées alphabétiques. Un outil de référence pour le lycéen désireux d'étayer ses connaissances, l'étudiant soucieux d'appuyer ses démonstrations, ou simplement le lecteur curieux d'illustrer ses propos ou d'alimenter sa réflexion... quoi qu'en dise Julien Green (" J'hésite à citer, car citer c'est tronquer ") ! Paru à l'Archipel en 2002 (édition reliée, ISBN 978-2841874224, 29,95 euros, toujours disponible).
Valentine, l'héritière de l'empire bâti par sa grand-mère Noémie, celle que les Normands appellent toujours le maître de Hautefort, grandit avec insouciance dans le domaine familial de Sainte-Mère-Église.Elle devient une jeune femme volontaire à qui rien ne résiste et qui n'hésite pas à éconduire de riches prétendants pour se tourner vers celui qu'elle aime : Lucas, l'avocat sans fortune.Afin de mettre ses sentiments à l'épreuve, sa grand-mère l'emmène pour une croisière sur le plus beau paquebot du monde : le Titanic...De l'effroyable naufrage, les deux femmes sortiront meurtries mais vivantes. De retour dans le Cotentin, Valentine épouse enfin Lucas. Mais la menace de la guerre assombrit leur avenir...Première parution : Belfond, 1995.
Louisiane française, 1750. Floris est venu sur les bords du Mississipi pour respecter un serment. Retrouvera-t-il Baptistine, qui croit le haïr à jamais ? Succombera-t-il au charme de belles Louisianaises ?Dans le décor des bayous enchanteurs, des champs de coton et des plantations, dans un pays où le parfum des magnolias recèle des dangers, ouragans et révoltes des Indiens et autres batailles navales se succèdent. Vengeance et passion sont au centre de cette fresque, peinture d'une Louisiane d'antan, où l'amour sera le plus fort...
Simon passe ses vacances en Sologne. Il rencontre Lise, petite fille de son âge intrépide et active, qui adore braconner. Elle lui fait connaître les " tombelles ", des tumulus où étaient enterrés les guerriers celtes. Mais qui sont ces gens qui viennent les creuser la nuit ? Que cherchent-ils ? Et pourquoi les habitants du moulin des Sarrazins, qui ne suppportent pas les intrus, ont-ils un si fichu caractère ? Lise et Simon mènent l'enquête de jour comme de nuit, dangereusement, contre les trafiquants de vestiges. Et Simon qui craignait de passer des vacances ennuyeuses !
Côme est timide. Élève de CM2, il aime une camarade de classe, une petite Africaine qu'il n'intéresse pas. Un matin, il se rend compte que tout a changé autour de lui. Ses parents ne le voient pas. Il pense être devenu invisible. À l'école, mal dans sa peau, il a de mauvaises notes. L'institutrice l'envoie au tableau. Tout semble se figer autour de lui. Il réalise qu'il a le pouvoir de se déplacer dans le temps des autres. Formidable ! pense-t-il. Voilà le moyen de faire comprendre à Sophie qu'il n'est pas un garçon comme les autres ! Côme fraude, il triche, il vole, il ment. Et le pouvoir se retourne contre lui. Saura-t-il redresser la barre et grandir ?
Le monde des rencontres sur Internet semblait merveilleux tant que vous ne faisiez pas partie du club des profils anonymes. Jusque-là, vous regardiez d'un air amusé la fiche de votre meilleure amie, de votre collègue ou de votre mère. Puis vous avez commis l'impensable : créer votre propre profil sur un site de rencontres. Déferlante de " chats ", de conversations " skypées ", de SMS de 06 inconnus.Passée la magie des premiers clics, le verdict est tombé : le virtuel est un vivier de candidats inquiétants, de " pas nets du Net ". Puis vous avez franchi le pas : aller à un premier rendez-vous. Il a réussi à vous convaincre qu'il n'était pas comme les autres. Et pourtant !Accompagné de fiches de rencontres, avec illustrations et récits de " chat ", cet anti-guide est un florilège des pires expériences vécues sur les sites de rencontres, et de toutes leurs petites manies. Passant au crible Meetic, AdopteUnMec, Tinder, et autres, un guide fondé sur une expérience 100% vraie racontée avec humour... Alors, tu likes ou pas ?
À 25 ans, la cantatrice Pauline Viardot, soeur de la célèbre Malibran, a consacré chaque jour de son existence à la musique, au détriment de sa vie de jeune femme et de mère. Elle n'en tire aucune gloire, n'ayant jamais fait qu'obéir à son père, à sa mère, puis à George Sand qui l'a mariée à Louis, pour la tranquillité de son âme et pour le bien de sa carrière. Car sa liberté est ailleurs : sur une scène d'opéra.Mais comment survivre à la mort d'une soeur ? Doit-on tenir jusqu'au bout une promesse faite à un père défunt ? Où trouver le manuscrit du Don Giovanni de Mozart lorsqu'on est prête à vendre tous ses bijoux pour l'acquérir ? Faut-il sacrifier sa vie de femme pour incarner des héroïnes de papier ?Autant de questions auxquelles Pauline Viardot (1821-1910) apportera des réponses grâce à ses amis et amants : Balzac, Chopin, Musset, George Sand, Tourgueniev, Gounod, Rossini, Berlioz, Liszt entre autres gloires de l'époque romantique, fascinées par cette artiste qui s'imposa avec des arguments d'hommes au temps des crinolines et des grandes courtisanes.
Un homme abattu par balles sur les plages du Prado, à Marseille. Le préfet et le directeur départemental de la Sécurité publique sont déjà sur place.Apprenant la mort de son ancien amant, Pierre Saint-Gilles, Annabelle, la quarantaine, journaliste, se rend clandestinement à sa garçonnière. Elle y trouve, outre un journal intime, une vidéo sulfureuse de la victime en compagnie de Catherine de Vouvray, femme de l'homme le plus influent du port. Elle découvre qu'après leur rupture douloureuse Pierre a enchaîné les aventures tout en menant une enquête sur le trafic de clandestins dans la cité phocéenne...Il est des milieux, à Marseille, qui se croisent et s'imbriquent sans le savoir, des hétaïres assurant les passerelles...
Un peintre libanais, mort dans d'étranges circonstances, dont la cote flambe au moment où un galieriste s'apprête à mettre en vente une série de toiles inconnues... Le frère de ce peintre, lui-même plasticien, qui tente une expérience artistique ultime : capter le regard de la mort. Mais il a pour cela besoin de cobayes... Un golem, dont les apparitions tétanisent la communauté libanaise de Paris, qui perd chaque jour ou presque un nouveau membre... Sur la Butte, dans le Montmartre des peintres où se côtoient les gagne-misère, les artistes établis, les marchands d'art, une inspectrice de l'OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels) doit réunir les pièces d'un puzzle, où se mêlent l'art, l'amour, la vengeance et la mort. Qui est qui dans ce labyrinthe où la peur s'installe peu à peu ?
11 mai 1981. Le corps sans vie de Quentin Ayssèdre, notable, fils de bonne famille et industriel renommé du Touquet, est rejeté par les flots. Dossier rapidement bouclé : un tragique accident de mer. La victime laisse derrière elle un enfant en bas âge et une jeune veuve enceinte, Angélique, qui doit rembourser ses dettes.Février 2007. Vingt-cinq ans plus tard, une inconnue, une Allemande, est tuée près de la propriété d'Angélique. Celle-ci, bien que possédant un alibi, se sent harcelée par le petit juge local. Aussi décide-t-elle de faire appel à Gabriel Rampart, ancien amour de jeunesse devenu un journaliste d'investigation bien connu. Sa notoriété la lavera de tout soupçon, du moins le croit-elle...Pourquoi Gabriel, fils de gendarme, qui s'était autrefois fait plaquer comme un moins-que-rien, décide-t-il de répondre au message de détresse d'Angélique ? Toujours est-il que son retour sur les terres de son enfance n'est pas sans conséquences : assassins et maîtres chanteurs en font leur terrain de chasse.Bien vite, Gabriel se sait manipulé. Pourtant, il ira jusqu'au bout. À quarante-six ans, il a décidé de changer de vie. Pour cela, il lui faut d'abord solder ses comptes avec le passé, quitte à faire resurgir certains secrets jalousement conservés. Car, chez ces gens-là, paraître est crucial. On est prêt à tout pour sauver les apparences, même à tuer...
À quelques jours de l'Ascension, comme tous les ans depuis des siècles, dans le décor dentelé de Bruges, la cérémonie du Saint-Sang du Christ s'apprête à accueillir des milliers de fidèles. Mais ces préparatifs sont ponctués d'une série de meurtres à connotation symbolique. La première victime, une jeune femme, est retrouvée décapitée dans la cathédrale Saint-Sauveur. Son auriculaire droit manque à l'appel. Commence alors pour Philippe Daysvat, chargé de l'enquête, une plongée dans l'horreur, l'ésotérisme et la folie. Des cauchemars prémonitoires hantent ses nuits : il voit en songe les crimes qui seront commis. À ces angoisses s'ajoutent celles que lui procurent les prédictions de Mister Conscience. Ce dernier lui annonce cinq crimes, autant que les doigts d'une main! Sauf si Philippe réagit à temps. Car il connaît le coupable. Entre sorciers et bigots, Daysvat traque Mister Conscience. Mais est-il l'assassin ou seulement son complice ? La vérité lui sera intolérable.