Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l'interdiction du DDT aux États- Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à nos cellules et notre ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
Avec plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus, Printemps silencieux est un monument de l'histoire culturelle et sociale du 20e siècle.
Selon une ritournelle de la politique contemporaine, « l'écologie commence à la maison ». Du style de vie à la consommation raisonnée, nous serions, en tant qu'individus, les sujets de la transition environnementale.
Voilà comment, d'un même geste, on instaure une gouvernementalité écopolitique et l'on masque les rapports de pouvoir qui structurent le désastre environnemental. Les pauvres, récalcitrants à la transition, sont traités en barbares à civiliser ou en climato-négationnistes à combattre. A contrario, le pouvoir matériel de changer de vie et l'adhésion symbolique à l'écopolitique du capital dessinent une écologie réservée à de riches « terrestres », citadins éduqués qui continuent à profiter de la socialisation des grandes infrastructures polluantes. Le scénario de la rupture populaire avec l'écologie et le récit d'une écologie réservée aux riches se renforcent mutuellement. Ce livre affirme à l'inverse que le travail, systématiquement absent des pensées écologistes, se trouve au coeur du désastre. Replacer la production capitaliste et l'exploitation du travail au coeur de la crise, c'est rendre possibles de nouvelles alliances entre travailleurs et écologistes, entre humains et autres qu'humains
« J'ai toujours e continue de m'engager mais cette fois pour un légume oublié. Mis à tort de côté et mal aimé, la betterave est plus maligne qu'on ne le pense et plus riche qu'une simple rave. Voici un carnet de recettes personnelles, un recueil de rencontres émouvantes avec cette racine. Trop longtemps réduite à de petits dés noyés sous sauce, j'espère que vous redécouvrirez la betterave avec plaisir et sérénité. Saveur douce et terreuse, couleur pourpre qui égaie tout ce qu'elle touche, la betterave est pleine de surprises. D'un pays à l'autre, du Nord au Sud, d'un gravlax scandinave à un mezze libanais, ce légume n'a aucune frontière. C'est lors d'un grand voyage en Suède que la betterave s'est révélée rôtie et caramélisée au four.
Nous enverrons un exemplaire de ce « dix façons » à Snoop Dogg, grand amateur de chanvre, pour le convertir si besoin était, au chanvre qui se mange. S'il est vrai que les deux variétés sont issues de la même espèce botanique, depuis longtemps et à tort, le chanvre est associé au cannabis. Pourtant la consommation de produits alimentaires issus des graines de chanvre n'engendre pas d'effets psychotropes ou de boisson devront être conservés au réfrigérateur et consommés rapidement. Que du bon et rien de stupéfiant dans ce livret, si ce n'est ses auteurs, alors suivez-nous pour un trip culinaire et gourmand au pays du chanvre !
Dans quelles directions nos sociétés vont-elles aller avec la crise écologique et la pénurie d'énergie? Le fondateur de la permaculture est aussi l'initiateur d'une nouvelle approche écologique de la prospective. On s'accorde sur la réalité du désastre écologique ainsi que sur les ravages du « développement » industriel, mais à quoi pourront ressembler des sociétés plus écologiques ? Quels sont les scénarios d'avenir possibles ? La permaculture - projet de transformation indissociablement agricole et social - cherche depuis ses origines à répondre à cette question. Pour David Holmgren, l'un des cofondateurs de la permaculture, la descente énergétique est à la fois le scénario le plus plausible et celui qui a le moins retenu l'attention des chercheurs et des planificateurs. En regard des trois scénarios d'avenir plus classiques (surenchère technophile, développement durable et effondrement), la descente énergétique apparaît comme une voie mal explorée, qui pourtant répond pleinement au double enjeu du changement climatique et du pic des énergies fossiles.
C'est le progrès, qui n'est jusqu'ici que décomposition : chaos de pavillons, d'immeubles, de ferrailles et de détritus. Et à travers l'informe et l'innommable, la banlieue, s'écoule la diarrhée d'asphalte que répand la bagnole avant d'aller crever contre un poteau ou dans un pré. Les fermes abandonnées s'écaillent ou s'écroulent, quand elles ne se fardent pas pour plaire à un bourgeois. La lèpre ronge touyas et forêts. Peines et maladies reculent, la production augmente, et le bonheur aussi, paraît-il. Mais à perte de vue, l'oeil ne voit que des ruines ou des ébauches, c'est-à-dire des chantiers. Ce qui importe n'est pas ce que l'on vit, mais ce que l'on fabrique, et c'est toujours la même chose. À quoi bon regarder ? Bientôt ce ne sera pas plus la peine que dans les tunnels du métro. Ici comme n'importe où, ce monde perpétuellement à venir ne parle plus aux sens, et donc n'a pas de sens. Les fruits de cette mue sont purement sociaux, ni l'ouïe, ni la vue ne les enregistrent, mais la statistique. Où sommes-nous ? Quelque part entre deux murs, du côté de Bochum ou de Brisbane. Il n'y a plus de pays, de paysans, mais seulement le folklore : la petite momie attifée en Ossaloise qu'on fait danser au pied des HLM.
Je voue une grande empathie à l'encornet, depuis que je sais que son oesophage traverse son cerveau en forme de donut, tandis qu'on affirme que j'ai l'estomac certes dans les talons, mais aussi dans la caboche.
C'est pour cela qu'il est équipé d'un fort bec qui déchiquète ses proies, il peut alors les ingérer sans pro- voquer un AVC. Il mange avec une propension cannibale, des animaux marins qu'il capture en fonçant dessus pour les saisir de ses dix tentacules armés de ventouses, parfois de griffes ; et pour déjeuner en paix, il secrète une toxine salivaire paralysante.
Ma grand-mère Annick, plus bretonne qu'il n'y eut jamais sous les cieux du Nord-Finistère, s'inquiétait que ma maigreur infantile me laissât emporter par le premier coup de noroît venu, et elle m'incitait à ingurgiter «Autant de beurre que Dieu peut en bénir». C'est par livres entières qu'elle en déversait sur les tartines, dans les patates et le farz, espérant me remplumer façon Popeye. J'ai donc gardé les pieds sur terre, et développé un sens du goût assez précis ; le gras est le vénal messager des saveurs : laissez du beurre auprès d'un autre aliment, il en prendra le goût. Par chez moi, le seul beurre qui vaille est salé, pour autant, la plupart des recettes de ce petit précis grassouillet peuvent être réalisées avec du beurre doux, à vos risques et périls
Un livre de cuisine sur le poison, aussi court soit-il, il y a fort à parier que l'idée ne plaise pas à tout le monde. Pourtant, à bien y regarder, c'est vraiment une idée dans l'air du temps. Aujourd'hui, et peut-être plus que jamais dans l'histoire de l'humanité, le poison semble être partout et chacun s'improvise sorcier. Nutritionnistes, naturopathes, chefs ou journalistes piaffent et répètent à satiété : il faut manger de ci et pas de ça, ici et pas là-bas, dans cette proportion ou à cette fréquence. La vie culinaire de nos contemporains ressemble à un long parcours semé d'embûches dont l'objectif serait de ne pas s'empoisonner dans un monde toujours plus toxique. C'est bien simple : l'homme ne peut vivre sans s'empoisonner. Ou, pour le dire autrement, le poison, c'est la vie.
Entre la harissa et moi, c'est une longue histoire d'amour que j'avais envie de partager. Elle remonte à ma plus tendre enfance lorsque je partais en vacances en Algérie où mes parents sont nés. C'est durant ces étés que la harissa est devenue ma copine de voyage pour la vie. J'observais avec attention mes tantes kabyles la préparer méticuleusement en broyant le piment rouge séché au soleil, en versant délicatement l'huile d'olive du pays, puis les épices...Pas une brick croustillante au thon, pas un couscous sans elle. Je l'emporte avec moi à chacun de mes voyages.
La mandarine c'est certain, c'est l'Orient. Mais pour moi, c'est avant tout Nogent, Nogent-en-Bassigny. Une des capitales françaises de la coutellerie. C'est là-bas que M. Slobbes, nous apprit à lire, à écrire, à compter, à jouer au ballon et découvrir les goûts du monde. C'est en classe de CP que j'ai mangé ma première tomate et découvert la figue séchée. C'est dans cette ville qui me faisait l'effet d'une métropole que, suivant ses pas, je suis tombé amoureux de la mandarine. J'ai aimé tout de suite ce goût que je ne connaissais pas. J'ai aimé suçoter ses pépins. J'ai aimé surtout l'attendre, au plus froid de l'hiver ce fruit chaud du soleil.
Oute fleur s'apprivoise. C'est en partant de la ville il y a quelques années pour la campagne que j'ai découvert cette extraordinaire fleur comestible. Je l'ai cueillie furieusement la première année, je l'ai rêvée dans mes bouquets sans savoir seulement qu'elle n'y tiendrait pas. La fleur de sureau est délicate et sa floraison fugace. Elle fait partie de ces instantanés de la nature, ces fleurs, plantes ou fruits qui surgissent à des moments bien précis. À présent, je les guette et les attends chaque année avec impatience. Leur saison est si éphémère qu'il ne faut pas la manquer. Elle a lieu entre mi-mai et mi-juin selon les régions et la météo. Une fois qu'on les connaît et qu'on les reconnaît, on ne voit plus qu'elles. Depuis le train à travers nos campagnes, lors d'une balade, même dans nos jardins publics, il suffit d'y prêter attention.
Jean de Boschère, dont l'oeuvre atteste à la fois la connaissance profonde et l'amour de la Nature, est un des maîtres actuels dans l'art de découvrir et de décrire le mystère des choses animales et végétales. Voici la haie vive : monde secret, fourmillant d'êtres dont elle est le refuge, l'abri, le garde-manger. Le naturaliste l'observe, il l'espionne, pourrait-on dire, dès l'aurore, guettant les premiers bruits du réveil, cris, chants qui se mêlent dans un tout harmonieux. Voici le pic, chasseur de vers et de larves, voici les derniers attardés, la chouette et l'effraie... Les saisons passent sur la haie. La Voie Lactée printanière est une longue et lumineuse traînée de fleurs. Les insectes peu à peu fourmillent : hanneton, cantharide, grillon. Voici les parfums :
églantine, muguet, sureau, tilleul ; les parures : liseron, chèvrefeuille, clématite. Les chenilles apparaissent, mais aussi les papillons. Comme il a amoureusement décrit la fleur, l'oiseau, le scarabée et l'escargot, Jean de Boschère s'attarde aux merveilles du vanesse, du paon de jour, du machaon. La haie offre ses bouquets :
Violette, campanule, digitale ; elle est faite d'arbres aussi : charme, érable, cornouillet. La nuit, c'est le règne de la belette et de la chauve-souris...
Mis au point en Louisiane au début du IXe siècle par Mr. McIlhenny, banquier en faillite mais épicurien de nature, le Tabasco® classique est le nom éponyme d'un état du Sud-Est du Mexique à côté du Chiapas ou les piments rouges sont récoltés à la main pour élaborer cette sauce très épicée. Le Tabasco est omniprésent dans les cuisines privées, celles des restaurants et dans les bars. Ces « dix façons » sont des recettes concoctées autour d'un apéritif dînatoire, une sorte de smörgåbord fantaisiste à base de finger food ou petites bouchées apéritives, inspirées de mes périples autour du monde.
Dans cet ouvrage d'une poésie bucolique enivrante, comme la senteur fantasmée des fleurs décrites dans ses pages, Charlotte de la Tour nous fait parcourir les mois et les saisons à la découvertes des fleurs qui y vivent, nous dévoilant les secrets de leurs significations à travers une narration passionnante, mais également par le biais de légendes et de textes anciens qui les mettent en scène. Chaque fleur est décrite, des couleurs complexes de sa robe à son parfum, en passant par les caractéristiques de son style de vie, créant un ouvrage aussi hypnotisant qu'érudit, entre encyclopédie et poésie bucolique. Le tout est richement illustré. L'ouvrage idéal pour savoir précisément quelles fleurs offrir, ou décrypter le message caché dans le bouquet que l'on vient de recevoir
Ne vous fiez pas à sa gueule cassée et à son air revêche, le céleri-rave est un tendre qui se met les gourmets dans la poche ! Cette plante herbacée est devenue incontournable et figure en bonne place dans la liste d'ingrédients des plus grands classiques, du pot-au-feu au céleri-rémoulade que Jean Yanne voulait facétieusement célébrer à travers un recueil de poésie en alexandrins, en passant par la très chic salade Waldorf des palaces et des transatlantiques du début du XXe siècle.
Le céleri-rave se consomme cru ou cuit, il mériterait un monument. Modestement, je compte bien apporter ma pierre à l'édifice avec des recettes pour toutes les circonstances.
La Méditerranée coule dans mes veines. Je suis né et j'ai grandi à Marseille, ville populaire, cosmopolite et lumineuse, avec des origines napolitaines et carthaginoises. J'ai aussi eu, avec la Corse, une histoire d'amour qui a duré douze années sur place et n'a jamais tiédi après mon retour en Provence. Joseph Fondacci, propriétaire de l'hôtel Chez Charles, à Lumio, m'a dit un jour : « Julien, vous avez le sang marseillais, c'est génétique, mais votre coeur est corse. » Il avait raison. La Corse est pour moi immortelle, comme la fleur emblématique de son maquis et, plus généralement, du pourtour méditerranéen. Napoléon disait que, grâce à ses effluves, il savait qu'il était arrivé chez lui avant même de poser un pied sur sa terre. Aujourd'hui encore, lorsque que vous atterrissez à Calvi, l'odeur suave, chaleureuse, épicée et légèrement fumée de l'immortelle embaume le tarmac.
Le grunola aurait été inventé en 1860 aux États-Unis par le Docteur et propriétaire de cures thermales, James Caleb Jackson, convaincu qu'une bonne alimentation est le meilleur des remèdes. Originellement, il s'agissait d'une fine couche de pâte de farine de blé complète cuite au four. Peu avant la révolution industrielle de 1900, le Docteur John Harvey Kellogg s'empare de ce principe en le rebaptisant « granola ».
Plus qu'un phénomène revival, la confection de granolas est la satisfaction de pouvoir maîtriser la composition de ses petits-déjeuners céréaliers aussi sains que gourmands, et de faire partager ce rituel extraordinaire sous forme de présents. Ces dix recettes ont été longuement travaillées, améliorées, retouchées, pour parvenir à un orgue idéal. Les diverses associations de saveurs et de textures offrent à chaque recette un univers bien spécifique.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizist. Aucune autre famille de fruits ne connaît une telle pluralité de goûts, tailles, formes et couleurs que les agrumes. Leurs points communs sont surtout anatomiques : l'écorce est formée de deux couches : la première, colorée et chargée d'huiles essentielles, est celle que l'on appelle zeste en cuisine, et la seconde, appelée albédo ou zist, est blanche, plus ou moins épaisse et spongieuse selon les variétés. À l'intérieur de la peau se cache la pulpe, organisée en quartiers eux-mêmes séparés en petites vésicules joliment nommées «poils à jus», «sacs à jus» ou «poils succulents» - de l'anatomie, donc. L'orange, le plus familier des agrumes, se décline elle-même en plusieurs variétés. Chacun de ses composants possède des vertus culinaires et condimentaires, et tous peuvent être utilisés de plusieurs façons (crus, cuits, pressés, confits, râpés, séchés, glacés, infusés...). On pressent alors l'étendue de la palette aromatique et chromatique qui s'offre aux cuisiniers, entre douceur, acidité et amertume.
Un petit manuel de savoir assembler car, en matière d'accords, il en va souvent comme dans les relations amoureuses. La plupart du temps l'un (ou l'une) domine l'autre ou dans le meilleur des cas la (ou le) met en valeur. Et puis il y a ces moments magiques où les deux se trouvent juste en face/phase, se révélant l'un l'autre, ou pour reprendre une métaphore tauromachique, lorsque taureau et torero s'accordent sur le même rythme, en « s'accouplant. » Dans ce cas, un plus un ne font plus deux, mais trois dans cette réalité gustative augmentée qu'est un accord réussi. En se replongeant dans les chroniques sur les accords majeurs du cognac, écrites pour le magazine En Magnum Jean Dusaussoy a souhaité montrer le cognac à table, de l'entrée au dessert, en dix façons. Et même si des producteurs ou des chefs seront associés à chacun des accords, tous ayant été testés lors d'ateliers, l'idée n'était pas de faire un livre de recettes, mais d'ouvrir le champ des possibles gustatifs afin que les gourmets s'emparent du cognac au-delà des befores et afters.
C'est un canard tête de lard, susceptible et revanchard. C'est un canard ancestral voué aux gémonies et quasi disparu des élevages. Je parle ici du canard de barbari, dit le marin. Quelle ingratitude. Sa chair persillée incomparable, son foie d'une finesse et d'une douceur des meilleurs miels ne seront bientôt plus qu'un vague souvenir pour paysan esseulé aux confins d'une Landes aveuglément tournée vers l'océan et ses terribles tourments. Je vais donc vous délivrer les diverses certitudes culinaires que cet amiral de légende nous offre, car voyezvous, si dans le cochon tout est bon, dans le canard tout est art.
Plantes invasives, maladies émergentes, pertes de biodiversité : dans le sillage des déséquilibres créés par le monde moderne (ce qu'Anna Tsing appelle les « ruines du capitalisme »), une foule de vivants se met à habiter les écosystèmes de façon troublante.
Autour de la notion de « prolifération », l'anthropologue explore ici, en trois courts textes, les différentes facettes des multiples déséquilibres biologiques en cours.
Une invitation à découvrir ce que les espèces proliférantes peuvent raconter sur notre monde en plein bouleversement.
Pour se connaître il faut d'abord connaître la nature. Libre nature, recueil de textes écrits entre 1857 et 1905 par Elisée Reclus, rappelle ce fait fondamental d'appartenance organique : l'être humain n'est ni au-dessus, ni à-part, de la nature. Il en fait partie - avec juste un surcroît de conscience.
Dans ces courts textes (des essais, mais aussi des correspondances et des observations de ses nombreux voyages), le géographe libertaire et précurseur de l'écologie politique, y aborde les thématiques de l'être humain en lien avec son milieu naturel. Avec quelques questions très actuelles comme le végétarisme, la religion et la morale, l'habitat ou la vie animale. Opposé autant aux dominations qu'aux soumissions aux lois naturelles, Reclus nous parle de reconnaissance et d'inclusion, de droits comme de devoirs : « Le vaste monde nous appartient, et nous appartenons au monde. » La nature devient, à travers les yeux du géographes, un monde en soi. Un vis-à-vis essentiel pour enrichir notre pensée.
En fin d'automne, respirer l'intense parfum acidulé, évoluant entre mandarine et pamplemousse de la peau du yuzu transporte instantanément au pays du soleil levant. Emblématique de la culture japonaise par sa saisonnalité, cet agrume offre de multiples utilisations -de l'art de vivre à la gastronomie-. Point n'est besoin désormais de voyager au Japon pour le découvrir, le sentir, et le cuisiner, il est cultivé en France et dans les pays du Sud, et a même fait son entrée dans le dictionnaire Larousse en 2016. Dans ce nouvel opus, je propose des recettes simples pour savourer ses puissants arômes .