Philosophie mettant l'accent sur le rôle de l'expérience dans la connaissance, l'empirisme présente des visages divers. Cet ouvrage : o montre que la philosophie empiriste est très éloignée d'une caricaturale « attitude empirique » et a toujours abordé de front la question de la science ; o présente les différentes versions de cette philosophie, aussi bien celles de l'empirisme classique (Locke, Berkeley, Hume) que celles de l'empirisme « revisité » du XXe siècle (Russell, Carnap, Quine) ; o analyse les oeuvres marquantes qui l'illustrent.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage, par son approche à la fois didactique et attrayante des trois oeuvres au programme, est l'outil indispensable à la préparation au concours. Il est composé de trois parties : o L'étude de la problématique. Les « Expériences du présent » développe les éléments fondamentaux du sujet : Que faut-il entendre par présent ? un instant ou une durée ? Qu'est-ce que le présent dont nous faisons l'expérience ? L'éternité n'est-elle pas dans l'instant ? Ces questions décisives mèneront à l'idée d'un présent qui dure : le temps présent fait accéder au secret du monde et de l'homme. o Une analyse approfondie des trois oeuvres permet d'en appréhender l'approche par un commentaire complet enrichi d'un éclairage sur des points particuliers et d'un parallèle avec d'autres oeuvres, l'époque ou les courants de pensée. Elle est complétée par une bibliographie renvoyant aux ouvrages, articles ou études invitant à parfaire la connaissance de chacune des oeuvres. o La partie méthodologie donne des conseils de préparation aux concours. Les techniques nécessaires pour aborder au mieux la dissertation, le résumé et l'oral sont complétées par des sujets de devoirs et des exercices corrigés. Un tableau général des écoles fournit toutes les informations concernant les épreuves.
Au fil d'un exposé incisif, Jacqueline Russ offre ici une synthèse unique en son genre : le nihilisme, parcours sans origine ni fin, incarne le tragique même de la condition humaine. L'auteur nous fait visiter longuement de nombreuses civilisations et cultures, de l'Antiquité jusqu'à notre temps ; partout et toujours, des figures particulières du nihilisme surgissent, manifestations variées du néant qui menace perpétuellement l'homme. Le nihilisme, ce compagnon de l'esprit, nous invite, sans relâche ni repos, à devenir le bon acteur de notre vie. Ouverture à l'action et à la création, n'est-il pas, de surcroît, le laboratoire de la poésie et de l'art modernes et contemporains ? Du romantisme à Maupassant et Mallarmé, les exemples sont ici nombreux. Si les nihilistes provoquent souvent quelque scandale, en vérité ils éclairent la situation créatrice de l'homme confronté à son « noyau infracassable de nuit ». Où va le nihilisme ? Si, de nos jours, le nihilisme de masse, morne et mesquin enfant du XXe siècle, projet de constitution d'un bonheur vide, tend à conquérir le monde, un nihilisme évolutionniste, lié aux avancées génétiques, se dessine, défi et enjeu central du XXIe siècle, où la figure de l'homme, plus que jamais, apparaît incertaine et précaire. Et si la correction des erreurs de la nature aboutissait finalement à l'angoissant « tout est faisable », à la transformation, à terme, de l'espèce ? L'homme, une étrange lumière qui peut s'éteindre ? Ne sommes-nous pas des Pygmalions métamorphosant leur propre statue ? Ce livre apporte une analyse approfondie du tragique humain à travers les siècles, avec un éclairage contemporain : il est au centre des questionnements de notre modernité, et intéressera les étudiants ainsi que l'honnête homme de notre temps, désireux d'explorer et d'inventorier les mutations du monde, mutations actuelles et à venir.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Selon les néo-positivistes, on peut construire une logique de l'induction grâce à l'introduction du concept de probabilité.
L'auteur, MAURICE BOUDOT, professeur de logique et philosophie des sciences à l'Université de Bordeaux III, entreprend l'examen critique des travaux consacrés à cette question, notamment ceux de Reichenbach et de Carnap. Il établit l'impossibilité d'une logique de l'induction conforme aux exigences de l'empirisme logique et met ainsi en cause une thèse cardinale de cette doctrine.
À la fois historique et philosophique, cet ouvrage retrace l'émergence progressive d'une conception de la conscience ; celle-ci se reconnaît peu à peu et se construit comme un sujet actif, et non pas simplement comme un moi passif. L'âge classique saura élaborer des doctrines de la conscience de soi et du sujet, mais ne saura que rarement (avec Spinoza) faire une place au Désir, et fonder l'unité du sujet et du moi. C'est à la philosophie existentielle et phénoménologique qu'il appartiendra de décrire l'existence individuelle comme un travail de la conscience sur elle-même, travail qui fait passer l'individu du stade du "moi" (comme sujet et désir spontanés plus ou moins passifs), au stade de sujet proprement dit (comme existence à la fois désirante, active et réfléchie). Cette doctrine se déploie comme un savoir précis et s'appuie sur une méthode rigoureuse : chaque chapitre se termine par une bibliographie essentielle ; huit de ces chapitres se terminent en outre par un sujet de dissertation, accompagné d'un plan détaillé. Ces "sujets" sont à la fois généraux et historiques : utilisant le savoir déployé dans le chapitre concerné, ils peuvent aisément se libérer des dates et des oeuvres ; un index thématique permet le travail sur les concepts.
Une large destination
Enseignement supérieur
Classes préparatoires aux grandes écoles (ENS, ESM Saint-Cyr, HEC, ESCP, ENA).
Ier et 2e cycles de philosophie.
Préparations aux concours de la Fonction publique CAPES (Histoire, Géographie, Sciences sociales).
Agrégation (Histoire, Géographie, Sciences sociales). Concours administratifs.
L'auteur
Jean Lefranc, agrégé de philosophie, maître de conférences honoraire à l'université de Paris- Sorbonne, a une longue expérience des classes préparatoires. Il a été, de 1969 à 1994, président de l'association des professeurs de philosophie.
Une approche plurielle
Une instrumentation pratique
Un index, des clés et repères permettant une maîtrise immédiate des notions et des auteurs.
Une problématique soutenue
Dans quelle mesure la modernité est-elle l'héritière des Lumières ? Libéraux et révolutionnaires se sont réclamés diversement de ce courant et des penseurs "post-modernes" pourraient aisément entonner le refrain éc'est la faute à Voltaire, c'est la faute à Rousseau". Sans doute y a-t-ile là simplification abusive.
Raison et nature sont des notions clés. Mais l'ouvrage montre qu'il a différents types de rationalité qui s'opposent ou se combinent selon que l'on s'inspire de Descartes ou de Newton, de Locke ou de Leibniz. Quant à la nature, les grands auteurs des Lumières n'ont cessé d'en débattre, au sujet de la religion naturelle, ou du beau naturel. Ces débats restent encore les nôtres, pour une large part.
L'étude s'efforce de dégager l'unité d'un esprit des Lumières qui se caractérise par l'exercice de la rationalité critique et la conviction que la vérité, la vertu et le bonheur vont de pair.
Un outil didactique et préparatoire
Un cours structuré regroupant l'essentiel des savoirs.
Une liste sélective des sujets proposés ou susceptibles de l'être
Des sujets traités
Problématiques, organisation des acquis.
Les références bibliographiques essentielles
Renvois à la bibliographie fondamentale.
Sur la base d'une analyse historique de la notion de Souverain Bien, le domaine véritable de l'éthique, plus ouvert et plus essentiel que celui de la morale classique, est délimité peu à peu. L'auteur est alors en mesure de relier le projet éthique et la recherche du bonheur, analyse confirmée par l'étude de la revendication eudémoniste au XXe siècle. Les tâches spécifiques et philosophiques de l'éthique (renversement des perspectives, définition d'un idéal immanent, nouvelle conception du sujet) sont définies. À partir de cette réflexion générale, s'esquisse une éthique concrète comme éthique de la joie. La reconstruction de soi et la renaissance, la réciprocité et la transmutation des relations, la jouissance esthétique et la jouissance concrète réfléchie, la création conceptuelle ou pratique, forment les constituants de la libre joie que l'éthique se propose d'instaurer. Autre façon de manifester son caractère concret, cette éthique peut donner source à des applications dans l'ordre de la médecine (par une meilleure définition de ce qu'on appelle à tort « éthique médicale ») et celui de la politique (par une clarification des enjeux existentiels de la démocratie, toujours liés à l'idée de la vraie vie, c'est-à-dire du bonheur). Le but ultime de cette éthique reste bien évidemment l'accès à la jouissance d'être, c'est-à-dire à la jouissance personnelle du fait même d'exister et de vivre par soi-même dans la joie, en relation avec autrui.
Si la recherche du bonheur est à la fois l'origine et la fin de toutes les valeurs et de tous les systèmes éthiques, la tâche de la philosophie consiste à établir la possibilité même de ces valeurs et de ces systèmes : c'est là le sens de la liberté. Elle est la condition de toute action et de toute signification. On reliera ici une mise en perspective historique, qui ordonnera les connaissances indispensables à la compréhension, et une description existentielle et phénoménologique qui saisira la liberté de l'intérieur comme acte de la conscience. Chemin faisant, on éclairera un paradoxe qui travaille sans cesse la question de la liberté, et la laisse en suspens tant qu'il n'est pas résolu : comment une conscience opprimée peut-elle rechercher et revendiquer la liberté, alors qu'elle en est privée et ne peut donc agir ; mais comment et pourquoi une conscience libre rechercherait-elle la liberté, alors qu'elle en jouit déjà ? La recherche d'une réponse constituera le fil conducteur dans l'élaboration d'une connaissance de la liberté dans sa vie concrète, qu'elle soit spontanée ou bien réflexive. Après avoir examiné l'aspect de la liberté, où elle se veut maîtrise de l'existence, on élucidera la place et la signification de l'acte de choisir. Mais l'individu, comme simple existence, ne parviendrait ni à se libérer de l'aporie paradoxale, ni à construire une liberté qui soit à la fois une indépendance et une joie. Seule l'intervention d'un sujet réflexif, redoublant le sujet concret, permettra une telle construction libératrice de la liberté. Enfin, cette liberté individuelle, réellement indépendante, sera fondatrice d'une philosophie politique. Seule la démocratie a pour fin cela même qui la fonde : l'épanouissement des libertés est, précisément, le but de la libre souveraineté du corps social. Cet ouvrage s'adresse, plus particulièrement, aux étudiants des 2e et 3e cycles en philosophie et, plus largement, à tous les intellectuels qui se soucient du sens de l'action et du sort de la démocratie.