La forêt, au coeur de la vie des communautés alpines d'hier et des enjeux environnementaux d'aujourd'hui.
La forêt est l'élément central des paysages alpins de moyenne montagne. On estime à 41 % la superficie des Alpes françaises couverte de forêts (contre 30 % à l'échelle nationale). Alors que certaines régions du monde connaissent une déforestation très inquiétante, Amazonie en tête, la forêt alpine continue à progresser, même si le réchauffement climatique est en train de changer sa physionomie. Source de bois-matériau et de bois-énergie, réserve de biodiversité, lieu de détente, puits de stockage de CO2, filtre d'eau potable, elle est aussi en montagne un paravent contre les éboulements et les avalanches.
Un portrait du Valais loin des clichés et des vues cartes postales.Carrefour géographique au coeur des Alpes, terre d'histoire marquée par son bilinguisme, longtemps conservatoire de traditions, le Valais frappe aujourd'hui par son dynamisme culturel: il revisite avec humour et impertinence son patrimoine culturel et instaure par ses expositions un dialogue entre nature et culture.Découvertes archéologiques, savoir-faire viticole, place du tertiaire dans l'économie valaisanne seront autant de sujets abordés dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Avec une belle place accordée à la création actuelle.Au dossier notamment:- L'identité plurielle du Valais, les relations entre Bas-Valais, Moyen-Valais et Haut-Valais, la question du bilinguisme et des différents patois.- L'eau, bien commun: l'usage actuel des bisses et du consortage. Les derniers aménagements du Rhône.- L'école de Savièse.Autour des oeuvres d'Ernest Biéler, Edmond Bille, Marguerite Burnat-Provins, Raphy Dallèves et Édouard Vallet et leur réinterprétation aujourd'hui par des artistes destreet art.- Le Valais à travers l'oeil des photographes de l'Enquête photographique valaisanne.- Les dernières découvertes archéologiques et leur reconstitution sous forme numérique avec le programme Valais-Wallis Time machine.-De la patrimonialisation de la cueillette des plantes sauvages à l'inquiétude autour des glaciers valaisans. Comment repenser notre rapport à la nature à l'ère de l'anthropocène ?- L'architecture du Valais auxxesiècle. L'exemple de Crans Montana.- Randonnée culturelle dans les vignobles valaisans, entre Sierre et Salgesh.
Alpine et provençale, le double portrait d'une rivière.Née près de Montgenèvre, la Durance court sur plus de 320 kilomètres jusqu'à Avignon, alimentant en eau toute la Provence. Chantée par Giono, peinte par Paul-Camille Guigou, la Durance a pourtant eu longtemps mauvaise réputation. Il faut dire que ses crues torrentielles détruisaient gués, ponts, cultures et habitations. Muselée par des barrages et des canaux, la belle s'est assagie et est aujourd'hui courtisée pour ses ressources hydrauliques et touristiques.
Au menu du dossier:
« Il faut vous dire que la Durance est un fleuve de montagne, vagabond, pillard, coléreux et qu'il a un lit de cailloux de plus de deux kilomètres de large. Au milieu se tord le gras de l'eau... » : seul Jean Giono pouvait célébrer ainsi cette rivière alpine. Portrait du poète, disparu il y a cinquante ans, auteur du scénario du film Hortense ou l'eau vive, dont la Durance est l'héroïne.
Quand les forêts des Hautes-Alpes alimentaient en bois les chantiers navals de la Méditerranée. Aux radeliers de la Durance d'acheminer les grumes de bois.
Il s'appelait Joachim Martin et était menuisier de son état. Dans les années 1880, alors qu'il installe le plancher du château de Picomtal, au bord du lac de Serre-Ponçon, il se confie aux lattes de bois, gravant sur leur revers ses secrets, ceux de sa famille, ceux du village aussi...
Les canaux d'irrigation du bassin de la Durance, dont les plus anciens remontent au Moyen Âge, permettent de réguler l'apport en eau pour l'agriculture, dans les périodes de sécheresse comme d'inondation. Ce maillage est parfaitement adapté aux caprices du climat méditerranéen. Et s'il l'était aussi aux bouleversements climatiques actuels ?
Le partage de l'eau, conflits et solutions. Avec plus de trente centrales, dont le barrage de Serre-Ponçon, la Durance et le Verdon constituent l'une des plus grandes ressources hydrauliques de France. Comment gérer cette richesse ? Enquête.
Le tourisme nautique, le nouvel or bleu, alternative au tout-ski ? Petite mer des Hautes-Alpes, la destination de Serre-Ponçon représente à elle seule 10 % du chiffre d'affaires touristique annuel du département.
Terre, galets, graviers : les matériaux de construction de la Durance. Une architecture sortie des eaux.
Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols.
Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines ; les cols en sont les points névralgiques. Traits d'union entre deux vallées, lieux de rencontres et d'échanges, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire, qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner.
Dans le dossier :
- Une brève histoire des routes alpines, depuis l'époque romaine.
- L'Izoard compte parmi les cols mythiques de l'histoire du cyclisme. Le grand amoureux du vélo, l'oulipien Paul Fournel se souvient de sa première ascension.
- L'accueil des voyageurs en haut des cols alpins, une longue tradition d'hospitalité. Une pérégrination entre trois cols, Grand-Saint-Bernard, Simplon et Gothard.
- Monuments, sanctuaires, inscriptions : c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif.
- Le « silence des cols » raconté par l'immense écrivain-voyageur Nicolas Bouvier.
- La campagne des Alpes. De l'automne 1944 au printemps 1945, c'est une véritable guerre de crêtes et de cols que se livrent les fronts italiens et français dans les Alpes.
- Col fermé : regards croisés d'un photographe, d'un nivologue et d'un déneigeur qui ont tous trois tissé une relation intime avec les cols en hivernage. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle.
- Portfolio : Du col de Turini au passo di San Boldo en Vénétie, le photographe allemand Berthold Steinhilber a tiré les portraits de près de quatre-vingts cols alpins, en essayant d'en capter l'identité.
L'histoire tourmentée du protestantisme alpin depuis la dissidence vaudoise au Moyen Âge. Avec, pour capitale, Genève, la calviniste.
L'Alpe prospecte l'histoire religieuse de l'arc alpin à travers les différentes formes de protestantismes qui ont pu s'y développer. Tour à tour terre de refuge ou de départ (forcé), les Alpes furent aussi la terre d'élection de nombreuses figures phares du protestantisme, au premier rang desquelles Calvin, Guillaume Farel, Ulrich Zwingli ou Félix Neff.
Au dossier :
- Une partie de l'Europe se voit transformée au XVIe siècle par la Réforme. De nombreuses villes se développent en construisant un nouveau rapport entre le politique et le religieux. C'est tout particulièrement le cas de Genève, où le Français Jean Calvin installe une révolution qui va métamorphoser la ville.
- La Réforme protestante connaît une forte implantation à travers les Alpes occidentales, sous la forme du calvinisme. Panorama des Alpes réformées entre 1522 et 1630, marquées par des divisions politiques, des conflits territoriaux puis les guerres de Religion.
- À la fin du XVIIe siècle, le durcissement de l'application de l'édit de Nantes puis sa révocation poussent de nombreux protestants dauphinois à s'exiler. Beaucoup partent pour la Suisse et l'Allemagne, d'autres s'aventurent jusqu'en Asie, en Amérique ou en Afrique.
- Un sentier de grande randonnée relie Le Poët-Laval, dans la Drôme, à Bad Karlshafen, en Allemagne, reprenant le tracé de certains chemins d'exil des protestants au XVIIe siècle.
- Pasteur, historien, poète voyageur, arpenteur des Alpes, Alexis Muston fait partie des grandes figures intellectuelles que le XIXe siècle a su offrir.
- Que signifie être pasteur aujourd'hui ? Isabelle Ott-Baechler, pasteure dans l'église réformée neuchâteloise, a répondu à nos questions sur son métier, sa foi, l'organisation de son église et plus largement sur les liens entre politique et religion en Suisse.
- Deux cents ans ont passé depuis l'évangélisation des communautés du Trièves et des Hautes-Alpes par Félix Neff. À quoi ressemble aujourd'hui le paysage évangélique dans les Alpes ? Éléments de réponse.
Du sphinx à la chimère, Billebaude explore les représentations animales dans nos cultures.
L'animal imaginaire est celui que l'on invente, dans les contes et les mythes. Quelles sont les formes contemporaines de ce bestiaire fantastique ? En remontant le fil de notre histoire commune avec les animaux, nous explorerons la façon dont notre imaginaire, depuis la nuit des temps, est peuplé de leurs silhouettes, de leurs mouvements et de leurs chants.
Cet imaginaire évolue dans le temps. Il est relatif à ce qui est réel, à la façon dont nous connaissons et dont nous vivons avec les animaux. Licorne, pieuvre, mammouth, chouette seront racontés par des chercheurs en histoire, anthropologie, littérature, comme ces animaux dont les territoires se situent à la frontière étroite entre le réel et l'imaginaire.
Sous quelles formes existent-ils, quels mythes invente-t-on sur eux ?
Les figures animales que nous imaginons se transforment, comme chez l'artiste Julien Salaud, dont nous exposons une galerie accompagnée d'un entretien dans ce numéro.
Sous la plume des écrivains, dans un contexte de disparition de la biodiversité, un autre bestiaire imaginaire émerge, avec des écrivains contemporains qui le réinterprètent à l'ère du réchauffement climatique.
Enfin, un autre axe est celui de la place qu'occupe l'animal dans notre imaginaire. En suivant l'intuition du philosophe Paul Shepard, qui parle de « ménagerie mentale », nous aimerions envisager la façon dont l'animal, d'un point de vue éco-évolutionnaire, a structuré notre imaginaire.
Le retour du sauvage dans nos assiettes : plantes, champignons et « bonnes herbes » Pratique ancestrale, redécouverte aujourd'hui comme une façon d'imaginer un autre rapport à l'alimentation, la cueillette engage aussi d'autres relations à la nature sauvage. Elle questionne en creux les classifications et les pratiques issues de notre civilisation agricole et, au-delà, les modalités de nos relations avec les vivants qui nous nourrissent. Car refaire nôtres l'attention du cueilleur et le savoir oublié des « bonnes herbes?», c'est se souvenir que les espaces sauvages sont également des territoires nourriciers, dont nous partageons l'usage et la connaissance avec d'autres espèces.
Dans ce nouvel opus de Billebaude, revue qui interroge le rapport entre l'homme et la nature, seront évoquées les pratiques anciennes et parfois « magiques » d'herboristerie, détenues par des femmes, considérées comme des « sorcières » et réprouvées par l'émergence des sciences et de la médecine moderne. Nous aborderons également les nouvelles pratiques sur le terrain, la réintroduction de plantes sauvages dans les cuisines des grands chefs tels Marc Veyrat, Michel Bras, ou Jean Sulpice, qui ont décidé il y a quelques années d'ajouter à leurs recettes les fruits de leur cueillette.
La Galerie sera consacrée à un herbier du Museum national d'histoire naturelle accompagné d'une histoire des herbiers en France.
Depuis l'Empire romain à l'actuelle Union européenne en passant par les États de Savoie ou l'Empire austro-hongrois, l'espace alpin a probablement été celui où les tracés de frontières entre états ou royaumes ont le plus fluctué au monde. Ce numéro de la revue L'Alpe va jouer à saute-frontières !
Au fait, où et comment s'arrêtent les Alpes ? Et qu'entend-on par frontière ? Sont-elles juste géographiques ou culturelles ? Qui en décide et comment ces choix se traduisent-ils sur le terrain ?
Qui plus est dans un espace montagnard le plus souvent très difficile d'accès, peu aisé à contrôler et habité par des populations volontiers frondeuses...
Quelle est l'histoire par exemple de ces deux îles alpines que sont les principautés (le Liechtenstein et Monaco) et de la Suisse dont les frontières ont connu une relative stabilité depuis le XVIIe siècle ?
Pourquoi la question des frontières et de l'identité est-elle encore problématique au Tyrol du Sud (ou Haut-Adige), province italienne majoritairement germanophone et très fortement autonome ?
Autre thématique brûlante : celle des migrants qui tentent leurs chances par les Alpes, soulevant concomitamment des élans de solidarité et d'hostilité. Dans ce domaine, le musée d'Innsbruck cherche à être un lieu de rencontres, de dialogue et de réflexion.
Aux côtés de ces sujets éminemment diplomatiques et géopolitiques inscrits à l'échelle du continent tout entier, ce numéro de la revue L'Alpe abordera également des aspects moins connus de cette question comme le patrimoine des bornes-frontières et des anciens postes de douanes, les contrebandiers (du sel, notamment) qui se sont longtemps joués des gabelous, l'étonnante principauté du Briançonnais (plus connue sur le nom de république des Escartons) qui a bénéficié d'un statut fiscal et politique très particulier entre le XIVe et le XVIIIe siècles ou encore les micromodifications de frontières intervenues après la signature du traité d'Utrecht en 1713 dans la région de Barcelonnette (vallée de l'Ubaye).
Enfin, ce dossier se conclura par un portrait et un grand entretien avec l'écrivain-voyageur italien Paolo Rumiz, journaliste à La Repubblica, auteur de Aux frontières de l'Europe et La légende des montagnes qui naviguent.
Dans son numéro d'hiver, L'Alpe revient sur un élément constitutif des identités alpines, la neige, à travers ses trois âges : l'ère des sociétés traditionnelles, le tout-ski et enfin la crise climatique actuelle.
- Les saisons comme les météores ont une histoire. L'étude de la perception de l'hiver permet d'explorer les différents usages sociaux de la neige. Quelle place occupait-elle dans les sociétés alpines traditionnelles ? Un fléau, car synonyme de froid et d'immobilité, auquel il fallait s'adapter, ou bien une opportunité pour échapper aux travaux des champs et développer d'autres activités ?
- La perception des couleurs de la neige comme celle de ses différents états varient fortement d'une culture à une autre, d'une langue à l'autre. Un abécédaire tout en nuances de blanc.
- « Bureau des souvenirs retrouvés. N°1, le ski ». Le musée alpin de Berne inaugure une nouvelle forme d'exposition participative en proposant au public de venir enrichir ses collections par ses propres objets et souvenirs personnels. La première édition est consacrée aux joies de la glisse.
- La raréfaction de la neige liée au réchauffement climatique interroge en profondeur notre relation à la montagne. Elle remet notamment en question le modèle de développement mis en oeuvre dans les Alpes depuis plus de soixante ans, pour lequel elle a été et reste un moteur économique et symbolique central. À quelles transformations nous invite sa présence incertaine ?
- La Reine des neiges nous a accordé un entretien exclusif! Qui se cache derrière ce personnage qui ravit tant les enfants au grand dam de leurs parents ?
- La fonte actuelle des glaces laisse remonter à la surface des vestiges de la « guerre blanche » sur le front austro-italien en 1914-1918, quand les avalanches étaient détournées comme armes de guerre. Un témoignage photographique très impressionnant de l'Italien Stefano Torrione.
- Ils sont glaciologues, nivologues, météorologues, pisteurs. Ils auscultent au quotidien les glaciers, constituent des bibliothèques de carottes de glace, scrutent l'évolution du manteau neigeux, anticipent les avalanches. Enquête sur les spécialistes de la neige et de la glace.
La France en première ligne au niveau mondial.
La Liste rouge de l'UICN constitue l'inventaire mondial le plus complet de l'état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s'appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d'extinction de milliers d'espèces et de sous-espèces. Fondée sur une solide base scientifique, cette Liste est reconnue comme l'outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Son but essentiel est d'identifier les priorités d'action, de mobiliser l'attention du public et des responsables politiques sur l'urgence et l'étendue des problèmes de conservation, et d'inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d'extinction des espèces.
La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que :
- Dans quelle mesure telle espèce est-elle menacée ?
- Par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ?
- Combien y a-t-il d'espèces menacées dans telle région du monde ?
- Combien a-t-on dénombré de disparitions d'espèces ?
Dans ce nouvel opus de Billebaude, revue qui interroge le rapport entre l'homme et la nature, nous chercherons à comprendre la Liste rouge et les enjeux de la conservation. Seront évoquées des cas concrets de conservation en France autour notamment de la réintroduction de l'ours, du vautour-fauve, des papillons azurés, des libellules, ou encore des oiseaux de champs. L'enjeu est important pour l'espèce humaine, qui pourrait à son tour se retrouver sur ces listes sans la vigilance, la volonté et la capacité d'agir des individus et d'entités supranationales, des chercheurs et des ONG internationales. Pour cohabiter au mieux avec le monde environnant, seront proposées des fiches pratiques réalisées d'après les témoignages notamment de Pierre Déom, fondateur du journal La Hulotte ou de Sue Hubbel, apicultrice américaine, d'Edgar O. Wilson, l'inventeur du terme « biodiversité ». Chacun peut devenir, à son échelle, un acteur à part entière de la conservation du vivant. Au fil du numéro, les oeuvres d'artistes contemporains qui travaillent sur la question de la disparition des espèces, permettront d'explorer la façon dont ils prennent en charge la question de la perte.
La Galerie sera consacrée à un herbier naturaliste détourné de l'artiste Brandon Ballengée.
De par leur situation géographique singulière (altitude, températures extrêmes, sites isolés), leur réseau très dense d'universités et leur histoire, les Alpes se sont imposées comme l'un des plus importants laboratoires du monde. Une vigie tournée vers le ciel ou les profondeurs de la Terre. Un observatoire pluridisciplinaire, ouvert sur l'astronomie, la météorologie, la glaciologie, mais aussi la physique des particules ou la médecine.
Longtemps que L'Alpe ne s'était penchée sur les plaisirs de la table. Le goût des montagnes : un thème pourtant souvent traité, comme en témoignent les numéros de la revue consacrés aux vins, aux fromages, au lait, aux douceurs alpines ou encore aux liqueurs. Cette fois, c'est au prisme de la circulation et des échanges autour de ces produits gourmands que la rédaction évoquera ces sujets. Au sommaire de ce numéro : À tout seigneur tout honneur, c'est avec la fête des Vignerons que s'ouvrira ce numéro. Un événement exceptionnel puisque celui-ci ne se déroule que cinq fois par... siècle ! La première édition remonte ainsi à 1797, la dernière en date à 1999. Cap donc vers Vevey (Suisse), sur les rives du Léman, pour découvrir l'histoire de ce patrimoine culturel vivant et le programme des festivités de 2019 (du 18 juillet au 11 août), dont le livret a été co-écrit par l'écrivain suisse Blaise Hofmann.
En septembre 1219, une inondation catastrophique due à la rupture d'un barrage naturel dans la vallée de la Romanche faisait, à Grenoble, plusieurs milliers de morts venus assister à la fête de la Sainte-Croix. Un an plus tard, un pèlerinage de l'évêque Jean de Sassenage donnera naissance à la foire de Beaucroissant. Huit cents ans plus tard, celle-ci existe toujours et rassemble aujourd'hui près de deux mille exposants, des milliers de têtes de bétail et jusqu'à un million de visiteurs.
Place aux fructueux échanges transalpins autour de produits plus exotiques comme le café, le chocolat ou les... anchois (!) vendus par les , ces marchands piémontais qui furent parmi les premiers grands métiers migrants en montagne. Colporteurs de cheveux ou lunetiers, tous animèrent le petit théâtre des places et des chemins.
À l'affiche de la prochaine exposition du Musée dauphinois, l'histoire des alcools et liqueurs des Alpes revisitée ici à travers une collection d'anciennes réclames.
Ce numéro de la revue s'intéressera également aux cultures vivrières et nourricières des Alpes jusqu'à l'apparition des transports modernes, aux vergers conservatoires de variétés anciennes, aux plantes condimentaires et médicinales, ou encore aux nouveaux circuits de distribution liés au développement de l'économie numérique.
Attention, fragiles ! Les zones montagnardes sont touchées de plein fouet par le réchauffement climatique. Comment prendre soin d'elles ?
Recul inquiétant des glaciers, éboulements rocheux plus fréquents, enneigement plus faible, pollution atmosphérique des vallées, etc. : les Alpes sont particulièrement affectées par le bouleversement climatique de ces dernières décennies, qui y est plus fort et surtout plus visible. Voire tangible. Résultat : les montagnes sont devenues un observatoire à ciel ouvert pour les questions environnementales. Un laboratoire également où, loin du catastrophisme ambiant, de plus en plus d'initiatives sont éprouvées en matière de transport, d'habitat, d'agriculture, de tourisme aussi.
Au menu du dossier :
- Le bilan environneental s'alourdit dans les Alpes, mais la question de la durabilité ne se pose pas seulement en termes climatiques, la gestion des ressources est tout aussi essentielle.
- Le concept de « développement durable » serait obsolète. Mais comment désigner et définir la transition écologique et sociétale à mettre en oeuvre ?
- Portfolio : Trois artistes suisses, Laurence Piaget-Dupuis, Marie Velardi et Jacques Pugin représentent à leur manière la disparition des glaciers alpins. Une réflexion sur le temps.
- Quelles stratégies les communautés alpines d'hier avaient-elles mises en place pour assurer leur survie jusqu'à ce que la globalisation peu à peu les aliène ?
- Carnet d'initiatives : tour d'horizon des projets et solutions qui voient le jour partout dans l'arc alpin.
- La crise sanitaire du Covid-19 va-t-elle rebattre les cartes de la stratégie économique des stations de montagne, déjà affectées par le réchauffement climatique ?
- « Il faut cultiver notre jardin. » La récente crise a poussé nombre de ceux qui disposaient d'un potager à appliquer le précepte de Candide au pied de la lettre...
- Parcs nationaux, régionaux, réserves naturelles : plus d'un quart de l'espace alpin est protégé. Histoire et bilan de cette politique de protection.
Dans son numéro d'hiver, L'Alpe revient sur un élément constitutif des identités alpines, la neige, à travers ses trois âges : l'ère des sociétés traditionnelles, le tout-ski et enfin la crise climatique actuelle.Au sommaire de ce numéro : Quelle place occupait la neige dans les sociétés alpines traditionnelles ? Un fléau, car synonyme de froid et d'immobilité, auquel il fallait s'adapter, ou bien une opportunité pour échapper aux travaux des champs et développer d'autres activités ? Le Musée d'ethnologie de Genève consacre sa nouvelle grande exposition à la « fabrique des contes ». L'occasion de se plonger dans ce patrimoine de l'imaginaire alpin, où neige et glace sont des personnages à part entière. Au pied des pentes en Oisans, en Savoie comme en Suisse, des microsociétés de freeriders se forment, guettant sur les webcams des stations voisines les meilleures fenêtres météo. Qui sont ces fondus de poudreuse ? Enquête. Albédo, cristaux, cryosphère, manteau neigeux, neige humide, prévention des avalanches, etc. : l'étendue des recherches en nivologie en 25 mots. La fonte actuelle des glaces laisse remonter à la surface des vestiges de la « guerre blanche » sur le front austro-italien en 1914-1918, quand les avalanches étaient détournées comme armes de guerre. Un témoignage photographique de l'Italien Stefano Torrione. À quoi ressemblaient les Alpes au moment des grandes glaciations du Quaternaire ? Le géomorphologue Sylvain Coutterand reconstitue le paysage des Alpes glaciaires comme pour mieux nous alerter sur leur disparition accélérée.
Au-delà des musiques folkloriques et traditionnelles, ce numéro de "L'Alpe" abordera toutes les façons dont la montagne a pu inspirer les musiciens, depuis le sifflement des bergers jusqu'aux expériences d'avant-garde de musiciens de jazz autrichiens, en passant par le chant du loup, l'invention du cor des Alpes, le yodle, les sommets de Debussy, les concerts donnés au sommet du mont Blanc, les rockers du Val d'Aoste ou encore les divines fulgurances de Messiaen sur les cimes de l'Oisans. Un CD accompagne la revue. Réalisé en collaboration avec France Musique, en écho avec les articles, il propose un vaste répertoire de musiques et de paysages sonores alpins. Du chant du tétras-lyre aux fulgurances d'Olivier Messiaen en passant parles « iconoclasteries » du Suisse Hans Kennel au cor des Alpes, les savantes relectures musicales de Nicolas Perillat, les jodel du Muotatal, les sonnailles de la transhumance, les fanfares des Alpes du Sud, les harmonies vocales de Marombrina et la Sérénade d'Hector Berlioz, un disque « à la Prévert » pour mieux écouter les articles de "L'Alpe".
Où l'on découvrira les spécificités de l'économie alpine vue par l'oeil de l'anthropologue, de l'historien, du géographe, du sociologue, de l'écrivain, de l'ethnologue, etc. Ils s'attacheront à montrer comment la montagne a marqué l'identité et les grandes options économiques de la vie quotidienne des hommes et des femmes des Alpes au fil des siècles, sans oublier de développer les visions actuelles, voire prospectives des économies alpines. Sommaire - Fonder l'économie sur la connaissance - Les montagnards étaient là... il y a 50 000 ans - Nos ancêtres les Allobroges - Alpes d'ailleurs : pour quelques thalers de plus - Le bon filon - L'argent du colporteur - Le salaire de la pierre - Les méventes de la lavande - La saga économique de la houille blanche - La chute d'Icare - Leur petite entreprise ne connaissait pas la crise - La ruée vers l'or blanc - La double vie des gens de l'alpe - La forteresse abandonnée - Le Rhône et le vin
« Mes jeunes années courent dans la montagne » chante Trénet dans une chanson inspirée par les Pyrénées dont la splendeur barrait l'horizon au sud de sa Narbonne natale. Aucun de nous ayant connu la montagne dans son jeune âge ne se souviendra « du temps bénit des premières saisons » sans un pincement au coeur, tant est puissante et souveraine la beauté du monde et de ses sommets.
« Mais étaient-ils heureux ces enfants des montagnes rivés à leurs troupeaux comme la chèvre de Monsieur Seguin à sa corde ? » se demande Roger Canac dans son récit Réganel ou la montagne à vache. Pour l'enfant d'une banlieue triste, la question ne se pose même pas. Ni pour Heidi qui dépérit à Francfort loin de son « Heidiland » des Grisons, et dont l'histoire fut traduite en trente-cinq langues en moins d'un siècle.
Condamnés pour la plupart à s'expatrier, les enfants des Alpes louèrent leurs bras et leurs savoirs aux bourgeois des grandes villes. Apprentis, ramoneurs, colporteurs, instituteurs ou domestiques, voire montreurs d'ours, ils voyagèrent à travers toute l'Europe et pour certains vers les Amériques. Imagine-t-on la nostalgie ou le mal du pays de ces gamins souvent placés très jeunes loin de la montagne magique de leur jeunesse ? Chacun vit différemment l'exil, mais il dut être fort le sentiment d'appartenance à une vallée ! Il suffit pour s'en convaincre de constater qu'un grand nombre de ces enfants des montagnes revinrent sur le tard, fortune faite pour les plus chanceux, achever leurs jours et mourir au pays.
Existe-t-il un art spécifique de la montagne, des oeuvres dont elle serait la muse et l'inspiratrice ? Au commencement était la solitude des longs étés sur les premiers alpages dans une nature où règne la violence mère de l'angoisse.
Au commencement furent les gravures des bergers du Val Camonica en Italie, du Mont Bégo dans la vallée des Merveilles de l'Alpe maritime ou des grottes bergeries d'altitude du Dauphiné, voire ces émouvants dessins animaliers pariétaux tracés d'une main sûre et rapide il y a plus de trente millénaires dans cette grotte ardéchoise à deux pas du Rhône, le plus puissant de nos fleuves alpins. Pierres levées, cairns, dolmens préfigurent déjà le land art d'aujourd'hui. Nécessité et recherche du sens se mêlent intimement.
Pour ne pas choir dans l'abîme seul ou avec ses bêtes l'homme dresse des repères qui bornent son effroi.
Puis vint le temps où l'homme apprivoisa la montagne, l'habita toute l'année, toute une vie. Génération après génération s'élevèrent ces admirables villages d'une civilisation agro-pastorale aujourd'hui disparue. Avec les mêmes couleurs que leurs ancêtres de la préhistoire, l'ocre jaune, l'ocre rouge et deux ou trois autres terres, les maisons et les églises se couvrirent de badigeons, de stucs, de statues de bois et de pierre. Aux chapelles romanes succédèrent les hauts campaniles, les cloches et les orgues de village... Sait-on que les Maestri Ticinesi, évoqués par Dominique Fernandez dans son livre La perle et le croissant, originaires du Tessin, des Grisons, des régions de Côme ou du lac de Garde, comme leurs noms l'indiquent, portèrent leur art du décor et du stuc à travers toutes les Alpes et l'Europe, de Saint-Pétersbourg à la Corse et la Sicile ? Semblable au déserteur itinérant, imagier naïf dans le val du Nendaz en Valais, dont Giono a raconté l'histoire, ils formèrent des artistes et des artisans dans la mouvance du concile de Trente d'où naquit le Baroque dans la lignée des fameux Francesco Borromini et Gianlorenzo Bernini, tous deux bien alpins.
André du Bouchet, l'un des grands poètes de notre temps récemment disparu nous donne la clef de l'énigme posée à l'homme face à une nature hostile et indéchiffrable :
Neige, glace, eau si vous êtes des mots, parlez ...
Lecteur assidu de Senancour et de Ramond de Carbonnières et ami des meilleurs artistes d'aujourd'hui, Tal Coat, Bram Van de Velde, Tapiès, Giacometti, Asse, la montagne fut pour lui l'une des sources d'où jaillit cette voix si nouvelle. La poésie dira-t-il force les mots à livrer leur ciel. Belle et juste définition pour l'art de tous les temps et en particulier pour celui qui s'épanouit au voisinage des sommets. L'art, l'éclair de l'être, titre d'un beau livre du philosophe Henri Maldiney, comme la foudre sur les monts.
Au moment de saluer le centenaire du Musée Dauphinois à Grenoble, L'Alpe explore les musées qui, en France, en Suisse, en Italie, en Autriche, en Allemagne et en Slovénie mettent en valeur les cultures et le patrimoine alpins au service de la modernité. De l'écomusée Paysalp à Viuz-en-Sallaz (en Haute-Savoie) au musée des Alpes du fort de Bard (en vallée d'Aoste), du Musée ethnographique du Ljubljana au musée de la Montagne de Turin, du Musée de San Michele all'Adige près de Trento, aux musées de la Vallée à Barcelonnette, du Tyroler Volkskunst Museum d'Innsbruck aux Musées cantonaux du Valais se manifeste la même volonté de mettre en évidence le patrimoine traditionnel des Alpes au service de la modernité Grands musées de référence etpetits établissements d'intérêt local méritent la même attention. Ils contribuent à construire un lien, par-delà les générations et par-delà des territoires que séparent tant de frontières, entre les hommes et les femmes qui occupent le grand massif européen. Au cours de sa patiente exploration des cultures et des patrimoines, L'Alpe puise une part de sa matière dans ces musées, et dans leurs collections la richesse de son iconographie. Le centenaire du Musée dauphinois à Grenoble où L'Alpe entretient son nid fournit le prétexte d'une longue visite guidée. Loin de prétendre produire uncatalogue exhaustif des musées alpins, cette édition 33 de la revue s'intéressera aux racines de ces établissements, à l'aventure de leur fondation, de même qu'à la constitution et la composition des collections et des savoirs sur lesquels ils ont été fondés. Il sera aussi question de l'actualité culturelle que les musées construisent d'une exposition à l'autre, et de la fonction sociale qu'ils remplissent aujourd'hui, comme de celle qui sera la- leur demain, sur les Alpes où s'installe la civilisation des loisirs. Les vingt dernières années ont vu la création d'un très grand nombre de musées. Il s'agira aussi, en les explorant, de méditer sur cette vague de « patrimonialisation » comme sur l'usage de l'histoire et de la mémoire qui est fait dans ces institutions.
Abri pour la nuit, havre de réconfort et de convivialité, les refuges alpins sont des lieux emblématiques de la moyenne et haute montagne. Des repères pour les alpinistes chevronnés comme pour les randonneurs d'un jour. Ce numéro du printemps accompagne l'exposition du Musée dauphinois sur ce thème qui débute le 24 mars prochain.
Trouver un lieu où passer la nuit en sécurité, telle est la première fonction du refuge, celle-là même des hospices implantés sur les grands cols qui accueillaient les voyageurs au Moyen Âge et les dérobaient au froid, à la neige et à la peur de la mort. Avec la naissance de l'alpinisme et la création des clubs alpins, l'arc alpin se couvre peu à peu de refuges de toutes tailles et de toutes sortes (cabanes non gardées, refuges « gardiennés », « hôtels » d'altitude, etc.). Ces dernières années, nouveau bouleversement, les refuges se métamorphosent ici en ateliers culturels, là en observatoires du changement climatique, ailleurs en lieux touristiques, devenant même le but de certaines randonnées (et non plus seulement une étape). Ce sont toutes ces mutations que ce numéro de L'Alpe va examiner à la loupe.
Particulièrement riche et parfumé, le lait des vaches de montagne est une production incontournable des régions alpines. Un or blanc qui prend une large part dans l'économie montagnarde, tant sous sa forme liquide qu'à travers ses nombreuses transformations, fromages, crèmes, chocolats...Boire un verre de lait frais, crémeux et mousseux, dans un chalet d'alpage participe au mythe de la pureté alpestre. Une image forte, évocatrice de santé, qui constituait un but de randonnée pour les touristes de la Belle Époque et, de nos jours, apporte une valeur ajoutée pour la promotion et la commercialisation du lait de montagne sous toutes ses formes.Car le lait, c'est aussi le fromage et le chocolat en passant par le beurre et le yaourt, sans oublier le petit-lait, destiné jadis aux cochons mais dont on redécouvre aujourd'hui les vertus pour des cures de remise en forme, voire des produits de beauté. Aliment de base pour les Alpins d'autrefois, riche en symboles, il se prête à de nombreuses légendes et inspire les artistes, depuis les décorations des moules à beurre ou des cuillères à crème jusqu'à des installations de bidons ou des sculptures de fromages...Des voies lactées qui fleurent bon l'herbe et le grand air de l'alpe !
Paysage ? Le mot est difficile à cerner tant il embrasse de concepts. De représentation dans la peinture de la Renaissance, il s'est élargi aujourd'hui jusqu'à l'imaginaire. Qu'on pense aux paysages politique ou audiovisuel ! Mais pour les géographes, après avoir été une combinaison de facteurs naturels (vision réductrice s'il en fut), il est devenu un lieu marqué par la présence de l'homme et par voie de conséquence éminemment transformable et évolutif. On aura compris qu'en ce début de troisième millénaire le paysage naturel n'existe pas. C'est donc bien d'un patrimoine marqué par la présence de l'homme qu'il s'agit. Les parcs nationaux mais surtout les parcs naturels régionaux ainsi que leurs équivalents des pays de l'arc alpin, créésen nombre depuis trois décennies, ont été des laboratoires vivants d'expérimentation de l'impact des activités humaines sur le milieu et son évolution malheureuse ou harmonieuse. Vivre et travailler au pays (suivant le mot célèbre des années soixante) sans tuer la poule aux oeufs d'or que représente une nature préservée et respectée, tel est l'enjeu qu'incarnent les paysages de montagne aujourd'hui. Développer sans détériorer, cet objectif reste plus actuel que jamais et inclut la notion complexe de durabilité. Chacun sur le terrain mesurera la difficulté d'atteindre et de maintenir cet équilibre périlleux entre écologie et économie.
Un numéro d'hiver résolument goûteux et réconfortant.Issu d'une tradition plurimillénaire, le pain est l'aliment de base dans l'ensemble des Alpes. De l'eau, de la farine et du levain, et le tour est joué. Simple à confectionner, il s'impose comme un aliment «refuge», disponible et nourrissant. Moulins, fournils et fours communaux sont mis à profit pour la confection du «pain quotidien», chargé par ailleurs de hautes valeurs symboliques, religieuses ou profanes. Par manque de bois toutefois, à Villar-d'Arène et dans d'autres villages des hautes vallées dauphinoises, on cuisait le pain une fois l'an. Dans les régions d'altitude, le seigle était le composant du pain car il résistait mieux au froid de l'hiver et à la sécheresse de l'été. De seigle, de froment ou de blé, de nombreuses spécialités ont vu le jour dans les différentes régions alpines, dont certaines, désormais labellisées par une AOP, connaissent un regain d'intérêt jusque dans les plaines, sans parler des variétés anciennes de céréales que l'on essaie à nouveau de cultiver. Ces dernières années, le pain a regagné toutes ses lettres de noblesse et s'est imposé comme un véritable aliment gastronomique.Au menu notamment:- Le pain, tout un symbole!- La véritable histoire du pain de seigle- L'engouement actuel pour la boulange- Céréales oubliées, céréales retrouvées
Grottes, gouffres, mines, bunkers, laboratoires souterrains... découvrez les dessous des Alpes.
Une fois n'est pas coutume, L'Alpe vous propose un voyage au centre de la Terre, ou plutôt au coeur des montagnes, dont les paysages souterrains sont aussi spectaculaires que ceux à la surface. Les massifs alpins, et tout particulièrement les reliefs karstiques, sont percés de milliers de cavités qui ont pu servir d'abris, de cachettes ou de lieux de culte, ont fait l'objet d'explorations scientifiques puis sportives ou sont devenues des lieux touristiques, telle la grotte de Choranche dans le Vercors ou les grottes de Skocjan en Slovénie, inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.