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Yves Frey
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Parmi les étrangers venus en France après 1919, les Polonais occupent une place prépondérante. Ils constituent, en 1931, le deuxième groupe des allo- gènes après les Italiens : la France privilégie ses alliés pour le recrutement de la main-d'oeuvre étrangère. Les Polonais, qui fuient la grande misère qui frappe leur pays, arrivent par trains entiers. Dans les cités minières et ou- vrières, ils reconstituent un milieu national, des « Petites Polognes ». C'est plus difficile en milieu rural.
En 1940, la défaite de la France les surprend. Ils vont pourtant, dans l'esprit et dans les actes, résister au nazisme. Pour eux, libérer la France, c'est libérer la Pologne. À la Libération, leur pays d'origine renaît et avec lui un dilemme crucial : retourner en Pologne ou rester en France.
Cet ouvrage synthétique est à destination de tout lecteur curieux de ses ori- gines ou d'une histoire méconnue, ou qui souhaiterait mieux connaître cette population.
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L'Alsace, terre frontière entre la France et l'Allemagne, a toujours été une région d'immigration. L'industrialisation - notamment dans le textile qui débute dès le milieu du xviiie siècle - attire une immigration de travail. Terre de refuge politique tout au long des xixe et xxe siècles, elle attire une intelligentsia européenne et sa situation au coeur de l'Europe, conforte aujourd'hui ces caractères.À partir de 1850, ses usines attirent des travailleurs de toute provenance : d'abord viennent les voisins de Bade, de Rhénanie, de Suisse, puis des étrangers plus lointains venus des rives de la Baltique et de la Méditerranée. Deux fois annexée, elle connaît une présence allemande importante qu'elle subit et dénonce. L'Alsace est donc, plus encore que d'autres régions françaises, un kaléidoscope d'immigrations multiples et variées : Allemands, Italiens (souvent dans le bâtiment), Polonais (souvent mineurs de potasse), Africains, Asiatiques, Turcs, Roms et gens du voyage, juifs d'Europe centrale fuyant la tyrannie nazie.C'est ce phénomène de deux siècles que les auteurs ont voulu appréhender et décrire tout en mettant en lumière la lente intégration, les échecs et les succès d'une cohabitation parfois difficile, et en présentant les défis actuels.
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Au Musée de Besançon. I. Eine etruskische Bronzeschnabelkanne.
Yves Frey
- Pu De Franche Comte
- 1 January 1989
- 9782251600055
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Polonais d'Alsace, pratiques patronales et mineurs polonais dans le bassin potassique de Haute-Alsace, 1918-1948
Yves Frey
- Pu De Franche Comte
- 7 June 2003
- 9782848670126
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Les auteurs, pleinement engagés dans l'actualité, rendent compte par l'écrit et par la photographie de ce qui les a saisis au gré d'un nomadisme délibéré d'un "archipel" à l'autre, de la Bosnie à Beyrouth, de Chypre à Kiev, du Vietnam au Mali. Leur ambition : capter la présence des êtres, ouvrir notre regard, rapprocher un "nous" et un "autre" entre qui les frontières ne sont pas aussi étanches qu'on le croit.
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Au mois d'avril 1997, une année et demie après les accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre, Valérie Frey et Yves Laplace ont parcouru la Bosnie, accompagnant une troupe théâtrale. Trois ans plus tard, en avril et mai 2000, pendant le retrait de l'armée israélienne du Liban Sud, les auteurs ont réalisé un voyage similaire, cette fois au Liban, parcourant le pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest, réalisant des milliers de photographies.
Ces « arrêts sur images » ont tantôt une portée emblématique (la bibliothèque de sarajevo, le pont de Mostar, la ligne « verte » et la place des martyrs de Beyrouth en reconstruction), tantôt la valeur d'un constat (les « éclats » des grenades et des obus de mortier lancés sur les villes et les villages). Dans les deux cas cependant, Bosnie et Liban, la dépossession est inscrite au coeur même de la blessure du monde. Les Bosniaques « musulmans », les Libanais « chrétiens », « druzes », « chiites », « sunnites », réfugiés palestiniens ou travailleurs sri-lankais sont à ce titre les dépossédés.
Des textes viennent ponctuer les séquences photographiques. Ecrits, là encore, tour à tour par Valérie Frey et Yves Laplace, ils sont tantôt très personnels, tantôt ils constituent une réflexion approfondie sur ce qu'ils ont vu.