La ville de Thèbes est ravagée par la peste. Son souverain, oedipe, mène l'enquête. Il découvre que l'homme qu'il a tué jadis, Laïos, était son père, et qu'il a épousé sa propre mère, Jocaste, dont il a eu quatre enfants. Elle se suicide, il se crève les yeux et s'exile.
Une des plus belles tragédies de l'Histoire, modèle de l'enquête policière et de son suspens, de la peinture de la destruction de soi, et des relations troubles qui tissent les liens familiaux, grande interrogation jetée au destin, cette pièce est à l'origine de nombreuses imitations (jusqu'à Gide et Cocteau) et de nombreux commentaires (jusqu'à Freud ou Jean-Pierre Vernant).
«Ô lumière c'est la dernière fois que je te vois, je suis né de qui je ne devais pas, je suis uni à qui je ne dois pas, j'ai tué qui je n'aurais pas dû.» oedipe roi, IIIe épisode.
Depuis longtemps, Électre endure la douleur de côtoyer tous les jours les assassins de son père Agamemnon, roi de Mycènes : la reine Clytemnestre, sa propre mère, et son amant Égisthe. Mais un nouveau deuil vient l'accabler : des messagers entrent dans le palais et lui remettent une urne funéraire¿ : Oreste, ce frère qu'elle avait sauvé et dont elle attendait tant le retour, serait mort. Comment dès lors la mort de leur père pourrait-elle être vengée ?À la fin de sa longue carrière, alors que décline la puissance d'Athènes, Sophocle répond à l'Orestie d'Eschyle et se démarque d'Euripide en construisant sa propre tragédie des Atrides autour de l'affrontement entre la fille et sa mère. Après Antigone et OEdipe, aujourd'hui comme hier, son Électre fait explorer jusqu'à l'horreur les limites de la justice, la complexité des liens familiaux et les pouvoirs du théâtre.
Antigone Antigone est la tragédie grecque la plus célèbre, la plus achevée, et c'est la pièce qui représente le tragique de la condition humaine de la façon la plus saisissante.
Du siècle de Périclès à celui de Néron, de Robert Garnier (1580) à Jean Anouilh (1944) et à Bertolt Brecht (1948), Antigone est restée vivante, actuelle, à travers les reprises et les adaptations.
Cette édition commentée de la pièce originale tente de faire comprendre un succès si extraordinaire et de l'élargir au public contemporain. L'introduction analyse la nature de la tragédie grecque classique et situe la pièce de Sophocle dans cet ensemble de chefs-d'oeuvre fondateurs.
Le texte, dans la traduction du grand helléniste Paul Mazon, reçoit une présentation et une annotation nouvelles destinées à faire sentir la construction et les harmoniques de l'oeuvre. Le commentaire est ensuite consacré à l'étude d'Antigone et de sa réception dans la littérature et la pensée occidentales.
Traduction de Paul Mazon, revue par Jean Irigoin.
Introduction, notes et commentaires de Paul Demont.
Sur la centaine de pièces écrites par Sophocle au V? siècle avant J.-C., seules sept nous sont parvenues, qui mettent en scène des mortels confrontés à des choix difficiles. Dans Les Trachiniennes, Déjanire décide de se venger de son mari, le croyant infidèle ; Antigone, dans la pièce du même nom, s'oppose à son oncle et aux lois de sa cité pour honorer son frère mort au combat ; quant à Néoptolème, il hésite à sacrifier sa nouvelle amitié avec Philoctète ou sa fidélité envers les cités grecques...Premier dramaturge à utiliser des décors peints, Sophocle révolutionne la scène. En montrant des personnages dans toutes leurs souffrances, comme celles d'Hercule revêtant la tunique de Nessus ou celles d'OEdipe découvrant la vérité sur ses origines, il met à nu les héros de la mythologie grecque.
Au programme de terminale littéraire bac 2001.
Ce premier volume du théâtre complet de Sophocle présente les quatre pièces les plus anciennes du dramaturge grec : Ajax, Antigone, La Mort d'Héraklès (Les Trachiniennes) et OEdipe roi, dans une nouvelle traducti n d'Irène Bonnaud (avec la collaboration de Malika Hammou pour Antigone).
Dans sa traduction, Irène Bonnaud est soucieuse de rendre la variété de la langue sophocléenne qui joue en virtuose des alternances de rythme et des écarts de tonalités. Elle met en valeur l'humour de Sophocle, peu relevé par les commentateurs, qui brille dans l'irrupti on sur scène de personnages populaires, souvent porteurs de mauvaises nouvelles et très inquiets de ce qu'il va leur arriver. Leur bon sens plébéien, leur poltronnerie est d'un comique irrésisti ble, et côtoie avec une facilité déconcertante les échanges les plus dramati ques, les réfl exions philosophiques les plus profondes.
Pour Irène Bonnaud, il est nécessaire que la traducti on théâtrale « soit renouvelée constamment, parce qu'elle est liée à l'oralité, à la langue telle qu'on la parle. Il ne s'agit pas d'adaptation ou d'actualisation, mais simplement de ne pas conserver une strate temporelle intermédiaire, un état de la langue française qui fait écran entre Sophocle et nous. Autant qu'il est possible, il faut nous laisser seuls avec les Grecs, en tête-à-tête ».
Redécouvrir Sophocle c'est aussi, outre l'effi cacité dramati que admirable dans sa profondeur philosophique, entendre une oeuvre qui permet d'appréhender la tension féconde, vive, sans cesse renouvelée entre art et politique.
Ce second volume du théâtre complet de Sophocle présente les trois dernières pièces du dramaturge grec : Électre, Philoctète et OEdipe à Colone, dans une nouvelle traducti on d'Irène Bonnaud.
Dans sa traducti on, Irène Bonnaud est soucieuse de rendre la variété de la langue sophocléenne qui joue en virtuose des alternances de rythme et des écarts de tonalités. Elle met en valeur l'humour de Sophocle, peu relevé par les commentateurs, qui brille dans l'irrupti on sur scène de personnages populaires, souvent porteurs de mauvaises nouvelles et très inquiets de ce qu'il va leur arriver.
Leur bon sens plébéien, leur poltronnerie est d'un comique irrésisti ble, et côtoie avec une facilité déconcertante les échanges les plus dramati ques, les réfl exions philosophiques les plus profondes.
Pour Irène Bonnaud, il est nécessaire que la traducti on théâtrale « soit renouvelée constamment, parce qu'elle est liée à l'oralité, à la langue telle qu'on la parle. Il ne s'agit pas d'adaptati on ou d'actualisati on, mais simplement de ne pas conserver une strate temporelle intermédiaire, un état de la langue française qui fait écran entre Sophocle et nous. Autant qu'il est possible, il faut nous laisser seuls avec les Grecs, en tête-à-tête ».
Redécouvrir Sophocle c'est aussi, outre l'effi cacité dramati que admirable dans sa profondeur philosophique, entendre une oeuvre qui permet d'appréhender la tension féconde, vive, sans cesse renouvelée entre art et politique.
Archer légendaire, héritier de l'arc d'Héraclès, dont les flèches sont invincibles, Philoctète croupit sur l'île de Lemnos, où ses compagnons, en route pour Troie, l'ont abandonné, car la gangrène dont il est atteint dégage une puanteur insupportable.
Or, sans l'arc d'Héraclès, la ville de Troie ne pourra tomber. Après l'avoir trahi une première fois, les Grecs, conduits par Ulysse, viennent le persuader, par la ruse, de leur accorder son aide. Trompé, isolé, misérable, humilié, Philoctète finit par céder et consent à ce qui lui est demandé. A près de quatre-vingt-dix ans, en 409 avant notre ère, Sophocle a composé cette tragédie lyrique (appartenant au cycle troyen Ajax, Electre, Philoctète), puissante, qui montre les limites de l'héroïsme et rappelle la fragilité inhérente à la condition humaine.
Ajax, ou comment la scène tragique transforme l'un des grands de l'iliade en un personnage égaré, souffrant, voué à une mort sans gloire au nom des valeurs mêmes qui firent sa gloire.
Sophocle scrute les silences et les ambiguïtés du texte homérique pour construire le portrait d'un homme victime des dieux, mais aussi de lui-même et d'un monde oú il n'a plus sa place, celui de la cité classique : dans sa rage d'avoir été frustré des armes d'achille au bénéfice d'ulysse, ajax décide de massacrer les chefs grecs qu'il accuse de tromperie, mais la folie envoyée par athéna détourne sa main vers le bétail de l'armée ; revenu à lui, entouré des siens, mais fondamentalement seul comme la plupart des grands héros sophocléens, il se suicide en se jetant sur son épée fixée au soi.
Si la tragédie de sophocle gagne à être ancrée dans l'historicité des représentations grecques, la folie mélancolique d'ajax et les échos qu'elle suscite prennent place dans une très longue durée qui englobe notre présent.
A Trachis, Déjanire, prévenue par son fils Hyllos du retour de son mari Héraclès, est folle de joie. Ce sentiment s'estompe et se transforme lorsque Lichas, messager et compagnon d'Héraclès, lui apprend que ce dernier est accompagné par la jeune Iole pour laquelle il brûle. Folle de jalousie, elle fait envoyer à Héraclès une tunique trempée dans le sang de Nessos pensant ainsi se garantir l'amour d'Héraclès. Mais le sang est empoisonné, et au lieu de raviver son amour pour elle, elle le condamne à une mort lente. Apprenant l'événement, elle se suicide alors que son époux arrive à Trachis. Une tragédie où la force de l'amour est bien au-delà de la jalousie.
Ayant bravé l'interdiction de Créon et offert une sépulture à Polynice, son frère traître à la patrie, Antigone est condamnée à une mort lente dans un tombeau de pierre, et ce malgré l'interposition de Hémon, son fiancé, le fils de Créon. Néanmoins, Créon finit par suivre les conseils de son devin Tirésias et, craignant la colère des dieux, enterre dignement Polynice. Lorsqu'il s'apprête à libérer Antigone, la jeune femme s'est déjà pendue. Fou de douleur, Hémon se suicide à ses côtés.
Le titre choisi, Aïas, pour cette nouvelle édition de l'Ajax de Sophocle montre son orientation : la fidélité au grec. Le héros de Sophocle rapproche explicitement son nom du cri de douleur Aïaï. Le guerrier protecteur de l'Iliade, le héros officiel d'une « tribu » de la Cité d'Athènes, est ici un soldat perdu, traumatisé, un être de douleur. Il a tué des bestiaux au lieu de ceux qu'il visait, les Atrides et Ulysse, pourtant ses compagnons d'armes à Troie, mais qui l'avaient, estime-t-il, déshonoré en lui refusant les armes divines d'Achille après la mort de celui-ci, et en les accordant à Ulysse. C'est qu'Athéna, comme elle le montre à Ulysse dans un prologue extraordinaire, l'avait rendu fou, redoublant son déshonneur. Il n'a donc plus d'autre choix que la mort, et refuse d'écouter les objurgations de sa compagne Tecmesse et du choeur de ses soldats de marine. Après avoir feint ensuite de céder (pour mieux se débarrasser d'eux), il se suicide, seul devant les spectateurs, dans une autre scène exceptionnelle. Le roi Agamemnon interdit à son demi-frère Teucros, d'abord par l'entremise de son frère Ménélas, puis en venant en personne, qu'on ensevelisse celui qui a trahi l'armée achéenne, mais Ulysse, pris de pitié devant la façon dont la déesse Athéna s'est jouée de lui, obtient non sans mal que les Atrides lui accordent les funérailles auxquelles tout homme a droit en vertu des lois divines, et Aïas plus qu'un autre, lui qui est « le meilleur guerrier après Achille » : « Je ne considère pas plus son sort que le mien. Je vois que nous ne sommes rien d'autre que des fantômes, nous tous qui sommes en vie, ou bien une ombre légère ».
Cette tragédie, l'une des plus saisissantes de Sophocle, n'a guère eu de postérité, probablement en raison des difficultés de sa mise en scène : elle permet ainsi d'appréhender le genre tragique dans son contexte historique et littéraire, sans les filtres que la tradition occidentale a imposés à d'autres tragédies plus souvent reprises. Attentive au texte grec de la pièce, avec l'explication des principales difficultés, l'édition s'efforce de rester accessible aussi au lecteur non-helléniste, qui entrera ainsi au coeur de l'analyse de la tragédie grecque.
"Le tome III des Tragédies de Sophocle contient les deux oeuvres de l'extrème vieillesse du poète: Philoctète et Oedipe à Colone. La tradition manuscrite en est la même que celle qui a été utilisée pour les autres pièces, à cette réserve près que le manuscrit de Florence, G, ne présente pas Oedipe à Colone. La tradition papyrologique est fort réduite.
Avec ce tome III s'échève la participation de Paul Mazon à notre nouvelle édition de Sophocle."Extrait de l'avant-propos d'Alphonse Dain.
« On ne peut savoir, pour aucun mortel, avant q'il soit mort, si sa vie fut bonne ou mauvaise », tel est l'adage qui ouvre les « Trachiniennes » et qui traverse l'oeuvre de Sophocle. Or pour le poète, les Anciens n'eurent guère de mal à trancher, si bien que Sophocle était presque devenu une figure emblématique de l'homme heureux : mort à plus de 90 ans, il avait accumulé les succès tant poétiques que politiques et mourut en 406, juste avant les crises puis l'effondrement de la démocratie. Le paradoxe veut que cet homme, dont le sort semble si fortuné, soit l'auteur essentiellement de tragédies. Victorieux plus de 72 fois aux Dionysies, il aurait écrit plus de 120 pièces, la plupart dans la seconde moitié de sa vie, voire dans son extrême vieillesse.
Notre édition regroupe dans ce premier volume les deux pièces appartenant à la maturité du dramaturge, Les Trachiniennes, qui relate le double drame de Déjanire abusée et d'Héraclès empoisonné, ainsi que Antigone dont l'histoire n'est plus à présenter. Une notice précède chaque pièce et fournit toutes les informations nécessaires à une bonne intelligence du texte, ainsi que de judicieuses pistes de lecture. Le volume contient en outre une introduction générale, complétée et enrichie au fil des nouvelles éditions et réimpressions, qui présente l'auteur, son oeuvre et son temps, de manière synthétique. L'histoire, dense, du texte, est relatée en détail, tandis que des notes éclairent les nombreuses allusions mythologiques qui traversent ces pièces.
Oedipe à Colone Date de l'édition originale : 1859 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Philoctète , tragédie traduite du grec de Sophocle, en 3 actes et en vers, par M. de La Harpe,...
Date de l'édition originale : 1781 [Philoctète (français). 1781] Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Oedipe roi, tragédie de Sophocle, traduite littéralement en vers français par Jules Lacroix... précédée d'une étude par Gustave Larroumet Date de l'édition originale : 1890 [Oedipe roi (français)] Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Théâtre de Sophocle, contenant les tragédies de ce poëte qui n'avaient pas encore été traduites [Les Trachiniennes, Ajax furieux, Oedipe à Colone, Antigone], pour servir de Supplément au théâtre des Grecs, du Père Brunoy, par M. Dupuy,... Nouvelle édition Date de l'édition originale : 1773 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Les tragédies de Sophocle sont de pures merveilles du monde antique grec, prouvant, si ce n'était pas le cas, le génie de cette culture. Sur les 123tragédies écrites par l'auteur, seulement 8pièces ont réussi à parvenir jusqu'à nous. Nous avons souhaité publier 7 d'entre elles, afin de conserver cet héritage précieux. Dans ce livre, nous trouverons donc Oedipe Roi, Oedipe à Colone, Antigone, Philoctète, Electre, Ajax et les Trachiniennes.
Tous ces noms nous parlent. Oedipe est même une référence moderne tout comme Antigone ou Electre, mais sommes-nous tous capables de citer leur auteur? Que dire de Sophocle, de cet auteur né en 496 av. J.-C. et dont les tragédies nous semblent pourtant si familières.
La pièce s'ouvre sur l'audience accordée par Oedipe, roi de Thèbes, à un prêtre et à son peuple venus le supplier de découvrir l'origine de la peste qui s'abat sur la ville. Oedipe est adoré de son peuple, car il a su vaincre la terrible sphinx (ou sphinge) qui désolait la ville en posant aux voyageurs des énigmes insolubles et en les dévorant lorsqu'ils s'avéraient incapables de répondre. En triomphant de la sphinx, Oedipe a gagné le droit d'épouser la reine de la ville, Jocaste, et de monter sur le trône, remplaçant ainsi l'ancien roi et époux de Jocaste, Laïos, mort dans des circonstances mal connues.
Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de la pièce Antigone de Sophocle !Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens.Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur.
Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de la pièce Oedipe roi de Sophocle !Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens.Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur.