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René Guénon
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" un des caractères particuliers du monde moderne, c'est la scission qu'on y remarque entre l'orient et l'occident.
[. ] il peut y avoir une sorte d'équivalence entre des civilisations de formes très différentes, dès lors qu'elles reposent toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. tel est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou encore traditionnelles ; il n'y a entre elles aucune opposition essentielle, et les divergences, s'il en existe, ne sont qu'extérieures et superficielles.
Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n'est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d'entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s'établir que par en haut, c'est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. dans l'état présent du monde, nous avons donc, d'un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l'esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l'autre, une civilisation proprement antitraditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne.
" r. g.
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Dans La Grande Triade, René Guénon explore les profondeurs du symbolisme traditionnel à travers le prisme de la pensée chinoise et de ses enseignements universels. Inspiré par la triade taoïste du Ciel, de la Terre et de l'Homme, cet ouvrage dévoile comment ces trois principes fondamentaux incarnent l'ordre cosmique et se retrouvent dans toutes les grandes traditions spirituelles. Avec une érudition remarquable, Guénon démontre les correspondances entre la métaphysique orientale, les enseignements religieux occidentaux, l'alchimie et d'autres systèmes symboliques. Il invite le lecteur à découvrir le rôle unique de l'Homme en tant que médiateur entre le spirituel et le matériel, entre l'essence divine et le monde manifesté. La Grande Triade n'est pas seulement une étude des symboles, mais une véritable initiation à une compréhension universelle de l'harmonie cosmique. Ce livre essentiel s'adresse à tous ceux qui recherchent une vision profonde et unifiée des traditions sacrées.
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Ce recueil posthume regroupe des études et des articles publiés tout au long de la vie de René Guénon. Ils concernent à la fois la pure métaphysique et la cosmologie, ainsi que leurs applications aux sciences et aux arts traditionnels, sans oublier la dénonciation de quelques erreurs modernes. En un mot, ce panorama peut constituer une excellente introduction à la pensée du métaphysicien.
Du chapitre I de la Première partie, « Le Démiurge », qui est le premier texte qu'il donne à imprimer en 1909, à l'âge de 23 ans, jusqu'à « La science profane devant les doctrines tradionnelles », de 1950, il s'est écoulé plus de quarante ans pendant lesquels Guénon n'a cessé de nous avertir quant à l'évolution de notre monde moderne. -
La métaphysique sous la forme d'un pur discours " guénonien ".
Les États multiples de l'être compose une trilogie avec
Le Symbolisme de la croix et
L'Homme et son devenir selon le Vêdantâ. Chaque livre aborde sous un angle différent le rapport de l'être humain individuel à l'être total dont il n'est qu'une manifestation transitoire.
Dans la lignée des autres titres de la trilogie,
Les États multiples de l'être est la mise en équation du rêve de Tchouang-Tseu : " Jadis, une nuit, je fus un papillon, voltigeant content de son sort. Puis je m'éveillai, étant Tchouang-Tseu. Qui suis-je, en réalité ? Un papillon qui rêve qu'il est Tchouang-Tseu, ou Tchouang-Tseu qui s'imagine qu'il fut papillon ? Dans mon cas, y a-t-il deux individus réels ? Y a-t-il eu transformation réelle d'un individu en un autre ? "
Ce livre pourrait être considéré comme l'équivalent du
Livre des morts des Anciens Egyptiens, qui recensait rites et conseils pour affronter avec sérénité l'au-delà. La thématique des différents mondes ou degrés hiérarchisés de l'existence, qui vont du moi individuel au soi universel (reliés par un fil insécable que les hindous appellent le sutratma), est développée avec de nombreux exemples. -
Un classique du domaine initiatique et ésotérique.
René Guénon, dans cet ouvrage, traite principalement de la méthode et des différentes voies de réalisation initiatique ainsi que de la question du " Maître spirituel ". Un sujet particulièrement important pour ceux qui sont rattachés à ce qui subsiste encore des initiations du monde occidental. Par ailleurs, Guénon nous éclaire sur la possibilité, à partir de notre état corporel, d'une réalisation spirituelle totale, équivalente à celle des Envoyés divins que les diverses traditions désignent par les noms de Prophète, Rasûl, Bodhisattwa et Avatâra. -
Il s'agit du troisième volet d'un triptyque inauguré par Orient et Occident et poursuivi par La Crise du monde moderne - consacré à la dénonciation de la civilisation occidentale moderne dont les erreurs et les mensonges sont magistralement analysés, à la lumière de principes métaphysiques d'une rigueur quasi mathématique, et qui transcendent ipso facto les notions morales de bien et de mal. Le titre de l'ouvrage est explicite : nous sommes entrés depuis la Seconde Guerre mondiale - pendant laquelle il fut écrit - dans la phase ultime de l'Âge de Fer des Grecos-Latins ou de Kali-Yuga (l'Âge sombre) des Hindous. Mais au regard de l'Absolu et de l'Éternité, la « fin d'un monde » n'est jamais que la fin d'une illusion...
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Les articles réunis dans ce recueil sont parmi les plus originaux jamais écrits par Guénon, s'agissant par exemple de l'Atlantide ou de l'Hyperborée. Quant à la complexe doctrine des cycles, essentielle pour comprendre la vision traditionnelle du monde - qui contredit la conception « linéaire » des modernes - elle est exposée avec une rigueur et une clarté sans équivalents.
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La métaphysique sous le prisme mathématique et sémitique.
Le Symbolisme de la croix compose une trilogie avec
Les États multiples de l'être et
L'Homme et son devenir selon le Vêdantâ. Chaque livre aborde sous un angle différent le rapport de l'être humain individuel à l'être total, dont il n'est qu'une manifestation transitoire.
Le symbolisme géométrique est omniprésent dans
Le Symbolisme de la croix, qui n'est en rien une apologie chrétienne. Il a même été reproché à René Guénon le fait que son symbolisme n'avait rien de chrétien. La métaphysique guénonienne va au-delà de la mystique chrétienne, on peut parler de déification. Il se rattache à la tradition primordiale par la rigueur mathématique, la pureté géométrique. Ce livre pourrait être ainsi défini comme de " la métaphysique pour scientifiques ".
La croix, symbole commun aux traditions de tous les temps et de tous les pays, présente des significations multiples mais qui sont toutes dérivées d'un même sens supérieur et métaphysique. Elle est la figure de l'Homme Universel et représente la réalisation totale de l'être, dans toutes les possibilités qu'il porte en soi-même et qui, hiérarchisées conformément à leur nature, constituent l'indéfinie multiplicité de ses états. Ce livre montre l'unité essentielle qui se dissimule sous l'apparente diversité des formes traditionnelles. -
La métaphysique sous le prisme de l'hindouisme et de la philosophie d'Adi Shankara.
L'Homme et son devenir selon le Vêdantâ compose une trilogie avec Le Symbolisme de la croix et Les États multiples de l'être. Chaque livre aborde sous un angle différent le rapport de l'être humain individuel à l'être total dont il n'est qu'une manifestation transitoire.
Le Vêdantâ est une école de philosophie indienne, basée notamment sur les Upanishad, caractérisée par une pensée non-dualiste : il n'y a pas de différence entre l'âme individuelle et la réalité ultime, la conscience pure. René Guénon s'intéresse tout particulièrement à la doctrine d'Adi Shankara, l'un des plus célèbres maîtres spirituels de l'hindouisme, consacrée à l'être humain et à son avenir posthume.
Sans dogmes abstraits ni morale, il expose la possibilité pour l'être humain emprisonné dans le continuum spatio-temporel d'y échapper et de retourner à la source de laquelle nous sommes tous issus et destinés à retourner, jusqu'à la délivrance appelée moksha. Le thème unique du lien entre l'être individuel et l'être suprême est traité avec la pureté glacée qui caractérise le style guénonien. -
L'étude d'une opposition fondatrice qui court tout au long de l'histoire humaine.
Ce livre traite de la suprématie du spirituel sur le temporel avec comme point de départ la révolte des Kshatriyas (la caste chevaleresque) contre les Brâhmanes (la caste sacerdotale) dans la civilisation hindoue. En Occident, cette querelle s'incarne en l'opposition du pape et de l'empereur, dont Victor Hugo parlait comme des " deux moitiés de Dieu ".
René Guénon souligne que les deux pouvoirs, temporel et spirituel, étaient à l'origine réunis dans un principe commun, ce qu'illustrait encore dans l'Empire romain le titre d'Imperator Pontifex Maximus. Au Moyen Âge, la représentation emblématique d'une figure à double-face - celles du Christ et de Janus - révèle cette unicité : la figure détenait dans une main le sceptre, symbole du pouvoir royal, et dans l'autre la clé, symbole du pouvoir spirituel.
L'usurpation du temporel par rapport au spirituel est aujourd'hui encore une querelle récurrente. Notre actualité donne une saveur particulière à ces considérations que l'on pourrait penser obsolètes, alors même que ce livre est plus que jamais nécessaire pour surplomber et comprendre cette opposition majeure.
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(...) la signification réelle des symboles traditionnels, en leur restituant toute leur portée intellectuelle, au lieu d'en faire simplement le thème de quelques exhortations sentimentales pour lesquelles, du reste, l'usage du symbolisme est chose fort inutile. Cette réforme de la mentalité moderne, avec tout ce qu'elle implique : restauration de l'intellectualité vraie et de la tradition doctrinale, qui pour nous ne se séparent pas l'une de l'autre, c'est là, certes, une tâche considérable ; mais est-ce une raison pour ne pas l'entreprendre ? Il nous semble, au contraire, qu'une telle tâche constitue un des buts les plus hauts et les plus importants que l'on puisse proposer à l'activité d'une société comme celle du Rayonnement intellectuel du Sacré-Coeur, d'autant plus que tous les efforts accomplis en ce sens seront nécessairement orientés vers le Coeur du Verbe incarné, Soleil spirituel et Centre du Monde, « en lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science », non de cette vaine science profane qui est seule connue de la plupart de nos contemporains, mais de la véritable science sacrée, qui ouvre, à ceux qui l'étudient comme il convient, des horizons insoupçonnés et vraiment illimités.
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La vérité, c'est qu'il y a des civilisations multiples, se déployant dans des sens fort différents, et que celle de l'Occident moderne présente des caractères qui en font une exception assez singulière. On ne devrait jamais parler de supériorité ou d'infériorité d'une façon absolue, sans préciser sous quel rapport on envisage les choses que l'on veut comparer, en admettant même qu'elles soient effectivement comparables. Il n'y a pas de civilisation qui soit supérieure aux autres sous tous les rapports, parce qu'il n'est pas possible à l'homme d'appliquer également, et à la fois, son activité dans toutes les directions, et parce qu'il y a des développements qui apparaissent comme véritablement incompatibles. Seulement, il est permis de penser qu'il y a une certaine hiérarchie à observer, et que les choses de l'ordre intellectuel, par exemple, valent plus que celles de l'ordre matériel ; s'il en est ainsi, une civilisation qui se montre inférieure sous le premier rapport, tout en étant incontestablement supérieure sous le second, se trouvera encore désavantagée dans l'ensemble, quelles que puissent être les apparences extérieures ; et tel est le cas de la civilisation occidentale, si on la compare aux civilisations orientales. Nous savons bien que cette façon de voir choque la grande majorité des Occidentaux, parce qu'elle est contraire à tous leurs préjugés ; mais, toute question de supériorité à part, qu'ils veuillent bien admettre du moins que les choses auxquelles ils attribuent la plus grande importance n'intéressent pas forcément tous les hommes au même degré, que certains peuvent même les tenir pour parfaitement négligeables, et qu'on peut faire preuve d'intelligence autrement qu'en construisant des machines. Ce serait déjà quelque chose si les Européens arrivaient à comprendre cela et se comportaient en conséquence ; leurs relations avec les autres peuples s'en trouveraient quelque peu modifiées, et d'une façon fort avantageuse pour tout le monde.
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Le Roi du Monde ouvre des horizons insoupçonnés avec la « légende » indo-tibétaine du royaume souterrain abritant la tradition primordiale de l'humanité, c'est-à-dire la sagesse originelle qui constituerait le facteur de réconciliation ultime quand elle sera à nouveau révélée. Tel est le véritable enjeu de la crise que traverse actuellement le monde en cette fin de l'âge sombre ou du Kali Yuga, annonciatrice d'une ère nouvelle à laquelle nous prépare l'oeuvre de Guénon.
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Il convient de s'entendre sur le sens qu'il faut donner ici au mot " métaphysique ", et cela importe d'autant plus que j'ai souvent eu l'occasion de constater que tout le monde ne le comprenait pas de la même façon. Je pense que ce qu´il y a de mieux à faire, pour les mots qui peuvent donner lieu à quelque équivoque, c'est de leur restituer autant que possible leur signification primitive et étymologique. Or, d'après sa composition, ce mot " métaphysique " signifie littéralement " au-delà de la physique ", en prenant " physique " dans l'acception que ce terme avait toujours pour les anciens, celle de " science de la nature " dans toute sa généralité. La physique est l'étude de tout ce qui appartient au domaine de la nature ; ce qui concerne la métaphysique, c'est ce qui est au-delà de la nature.
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études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage Tome 1
René Guénon
- DERVY
- 25 March 2021
- 9791024206011
Le premier tome de ce recueil rassemble toutes les études supplémentaires de René Guénon sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage. Les articles et comptes rendus ont été rédigés entre 1927 et 1935 et publiés dans les revues Voile d'Isis et Études traditionnelles.
Abordant des thèmes aussi variés que les pèlerinages, les cathédrales de Cologne et Strasbourg ou encore les liens entre compagnonnage et bohémiens, René Guénon instruit le lecteur et l'initie à ces institutions fascinantes. Ses nombreux comptes rendus de livres et d'articles composent une revue exhaustive de la littérature sur ces sujets.
Les écrits sont regroupés par le genre des sujets traités et le classement est fait dans l'ordre chronologique, ce qui explique que l'ouvrage mêle dans son titre franc-maçonnerie et compagnonnage.
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Ce petit livre constitue une démonstration magistrale de la présence d'un sens caché dans la Divine Comédie. Avec sa rigueur habituelle, Guénon met au jour l'itinéraire spirituel que Dante l'initié y a décrit sous un voile poétique. Ainsi l'écrivain génial se change-t-il sous les yeux du lecteur en un maître de sagesse, héritier d'une très ancienne filiation ésotérique.
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Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues
René Guénon
- DERVY
- 18 February 2021
- 9791024205922
L'auteur nous indique dans ce livre, aussi clairement que possible, les différences essentielles qui existent entre les modes généraux de la pensée orientale et ceux de la pensée occidentale. Il insiste ensuite sur ce qui se rapporte aux doctrines hindoues, en tant que celles-ci présentent des traits particuliers qui les distinguent des autres doctrines orientales, bien que toutes aient assez de caractères communs, pour justifier, dans l'ensemble, l'opposition générale de l'Orient et de l'Occident. Enfin, à l'égard de ces doctrines hindoues, il signale l'insuffisance, voire l'absurdité, des interprétations qui ont cours en Occident. Comme conclusion de cette étude, il indique, avec toutes les précautions nécessaires, les conditions d'un rapprochement intellectuel entre l'Orient et l'Occident, conditions qui sont bien loin d'être remplies ; aussi n'est-ce pour René Guénon qu'une possibilité, sans qu'il la croie aucunement susceptible d'une réalisation immédiate ou simplement prochaine.
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études sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage Tome 2
René Guénon
- DERVY
- 25 March 2021
- 9791024206028
Ce second tome rassemble les articles de René Guénon sur la franc-maçonnerie et le compagnonnage rédigés entre 1927 et 1935, également publiés dans les revues Voile d'Isis et Études traditionnelles.
Il traite notamment des thèmes de l'initiation féminine, des signes corporatifs ou encore des métiers de maçon et charpentier.
On retrouve dans ce livre de nombreux autres comptes rendus de livres et d'articles, ainsi qu'une série de documents et d'articles signé ou non signés, mais attribués à René Guénon et parus dans diverses publications.
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L'étude du christianisme par l'un des plus grands métaphysiciens du xxe siècle, qui y voit des enseignements fondamentaux.
Ce recueil rassemble plusieurs études qui ont pour trait commun le sujet de l'ésotérisme chrétien. René Guénon n'a consacré aucun autre ouvrage à cette forme de la tradition qui touche d'une façon pressante aux préoccupations de nombreux lecteurs : ce recueil en est donc d'autant plus précieux.
Le métaphysicien, très critique envers l'élite occidentale laquelle, selon lui, est trop éloignée de ses propres traditions et de la spiritualité, exprime clairement sa position à l'égard du christianisme dans ces textes. Il fournit des clés, des voies de recherches pour que les élites combattent la " dégénérescence " intellectuelle et spirituelle de l'occident.
Les études réunies dans le présent volume sont pour la plupart consacrées à des organisations que René Guénon considérait comme ayant été au Moyen Âge les détentrices de l'enseignement et des méthodes de l'ésotérisme chrétien : ordre du temple, fidèles d'amour, chevalerie du Saint-Graal. Elles permettront à de nombreux lecteurs de redécouvrir et d'interpréter correctement des doctrines généralement oubliées ou mécomprises. -
Selon Guénon, le monde moderne est un monde finissant qui ne saurait échapper à son destin, car la marche descendante du présent cycle temporel est inexorable.
La seule issue possible pour ceux qui veulent réagir contre cette tendance est la voie initiatique, quelles qu'en soient les difficultés. En effet, celle-ci implique deux conditions essentielles : un accord intellectuel fondamental sur les principes métaphysiques des doctrines traditionnelles et une transmission initiatique authentiquement valable, c'est-à-dire fort éloignée des multiples contrefaçons et pseudo-initiations qui foisonnent à notre époque.
Là-dessus, le message de Guénon n'a jamais varié et ses avertissements sont toujours aussi présents aujourd'hui qu'au début du siècle.
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Ce recueil posthume est essentiellement consacré, comme le titre l'indique, au soufisme - coeur métaphysique de l'islam. Les textes présentent le meilleur antidote aux erreurs dont est abreuvé le grand public de la part, à la fois, des islamophobes et des islamistes.
Le chapitre et les recensions relatifs à la tradition extrême-orientale illustrent eux aussi la distinction entre intérieur ou ésotérisme (taoïsme) et extérieur ou exotérisme (confucianisme).
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«Bien que la présente étude puisse sembler, à première vue tout au moins, n'avoir qu'un caractère quelque peu "spécial", il nous a paru utile de l'entreprendre pour préciser et expliquer plus complètement certaines notions auxquelles il nous est arrivé de faire appel dans les diverses occasions où nous nous sommes servi du symbolisme mathématique, et cette raison suffirait en somme à la justifier sans qu'il y ait lieu d'y insister davantage. Cependant, nous devons dire qu'il s'y ajoute encore d'autres raisons secondaires, qui concernent surtout ce qu'on pourrait appeler le côté «historique» de la question ; celui-ci en effet, n'est pas entièrement dépourvu d'intérêt à notre point de vue, en ce sens que toutes les discussions qui se sont élevées au sujet de la nature et de la valeur du calcul infinitésimal offrent un exemple frappant de cette absence de principes qui caractérisent les sciences profanes, c'est-à-dire les seules sciences que les modernes connaissent et que même ils conçoivent comme possibles.»
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Un classique du domaine initiatique et ésotérique Selon René Guénon, la confusion entre, d'une part, le domaine ésotérique et initiatique et, d'autre part, le domaine mystique est une de celles que l'on commet le plus fréquemment aujourd'hui. Ainsi qualifier de " mystiques " les doctrines orientales est une erreur d'interprétation dont l'origine est imputable à certains orientalistes, erreur qui n'est pas due à une arrière-pensée définie, mais seulement à leur incompréhension et à leur parti pris plus ou moins inconscient, qui leur est habituel, de tout ramener à des points de vue occidentaux. C'est pourquoi il a paru nécessaire à René Guénon de nous expliquer nettement ce que signifie l'initiation, quels sont les éléments qu'elle requiert, et comment elle s'est historiquement développée.
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L'Inde et la tradition hindoue sont pour René Guénon des références majeures. S'il n'y a réellement consacré que deux ouvrages, ce recueil rassemble toutes ses études supplémentaires sur le sujet. Les articles et comptes rendus ont été rédigés entre 1929 et 1950 et publiés dans les revues Voile d'Isis et Études traditionnelles. Abordant des thèmes aussi variés que la cosmologie, la métaphysique et l'organisation sociale de l'Inde, René Guénon instruit le lecteur et l'initie aux doctrines traditionnelles. Ses articles analysent notamment certains termes intraduisibles tels que le Dharma (le but le plus élevé proposé aux hommes) ou le Nâma-Rupâ (l'individualité tout entière, l'essence), mais également la théorie hindoue des cinq éléments ou encore les liens entre tantrisme et magie. Ses nombreux comptes rendus de livres et d'articles de revue composent une revue de la littérature des XIXe et XXe siècles sur l'hindouisme. Il étudie avec finesse les écrits d'auteurs occidentaux (Paul Brunton, Arthur de Gobineau, Carolina Rhys Davids...) et orientaux (Hari Prasad Shastri, Ananda Coomaraswamy, Ramana Maharshi...).