Le présent volume propose tout ce que vous auriez préféré ne pas devoir savoir sur le Brexit, un kaléidoscope éclairant et impertinent de dystopies, des mises en perspective historique, des analyses géopolitiques, des tranches de vie, le tout avec un humour très British.
Philippe Lemarchand a été consultant auprès d'organisations internationales, correspondant de la BBC et enseignant à l'université de Londres ainsi qu'à Sciences-Po ; il a réuni une équipe de 25 experts d'horizons complémentaires : économistes, financiers, historiens, géographes, sociologues, juristes, philosophes, spécialistes de relations internationales, d'action humanitaire, d'environnement, de nutrition, de transport, de musique, BD, littérature ou cinéma.
Pourquoi l'Ukraine ? Signifiant «marge» en russe, l'Ukraine est, après la Russie, le plus grand pays d'Europe. En tant que nation indépendante, un des plus jeunes aussi. Démographiquement l'un des plus vieux et également des plus pauvres.
Pourquoi la Russie de Poutine en veut-elle tellement à ceJe nation qui lui résiste ? Pourquoi traite-il ses dirigeants de nazis ? Comment s'est forgée l'identité nationale d'un pays divers linguisitiquement et religieusement ? Comment a été construit son roman national ? En quoi le drame qui se joue à nos portes impacte le futur du continent ?
L'ouvrage propose des réponses à ces différentes questions et analyse les resorts de l'ukrainité aujourd'hui, ce qui fonde sa volonté d'arrimage à l'Europe, son choix, après diverses hésitations, de la démocratie, d'une définition de la nation comme communauté de destin, proche de la conception française et de plus en plus éloignée de tout nationalisme ethnique.
L'ouvrage conclut que la crainte de Poutine est celle d'un contre-exemple, la preuve vivante qu'une société de culture russe peut être libérale, lointain écho de la défiance de Pékin contre la démocratique Taïwan.
«Et après ?» Cinquante ans plus tard, les refrains des évènements fondateurs de mai 68 résonnent, intemporels. Ce petit florilège de slogans s'attache aux mots et à leur portée. Extraits de leur support contestataire, ils s'affirment en tant que matière textuelle concise et incisive. Réécriture contemporaine d'un patrimoine culturel ancré dans les mémoires, ce jeu typographique (re)donne à voir les expressions de la révolte estudiantine. Les pages offrent une remontée dans le temps, quand, sous les pavés il y avait encore la plage.