Entre vos mains, vous tenez le dernier tome des cahiers de Méditations du père Paul de la Croix. Osant paraphraser Walt Whitman parlant d'un de ses ouvrages : «?Ceci n'est pas un livre, qui touche ceci touche un homme?», je dirai : qui touche ce livre est touché par la grâce d'un saint homme qui le guide, le nourrit et le transcende. «?Je rentre en moi-même pour prendre conscience de cela. Qui suis-je ? Quelle est ma destinée ? Aller vers le Père, passer de ce monde au Père - J'ai ma place dans la Maison du Père. J'y suis attendu?». Il nous y prépare avec ses prières et méditations ; avec son aide, il nous anoblit : «?Jésus, tu es venu pour anoblir l'homme, pour en faire ton ami, toncollaborateur - Jésus, doux et humble de coeur?».
À chaque page, le père Paul de la Croix nous rappelle quelle est notre magnifique vocation : «?Tu es fait pour aimer - pour produire l'amour - Toujours tu peux aimer. Aime fort, plus intensément, plus passionnément ». « Mon âme est dans la lumière quand j'aime. Tu me donnes part à ta Lumière, au Royaume de la Lumière. La douceur de la lumière de l'Amour?».
Thibaut de Wurstemberger
Sur l'un des cahiers du Père Paul de la Croix était inscrit, involontairement je suppose, Médiations à la place de Méditations ; pertinente coquille puisque ces cahiers nous invitent à une réconciliation. Nous réconcilier avec nous-mêmes, avec la Nature, avec notre Créateur, voilà ce que nous offre ce livre, un beau et sanctifiant programme à pratiquer chaque jour. Et le père Paul, grâce à ses précieux écrits et aux bénédictions qu'il nous donne depuis le Ciel, nous accompagne avec grande douceur dans ce cheminement quotidien.
« À quoi m'appelles-tu ? Quel est ton appel aujourd'hui ? » : à retrouver notre coeur d'enfant, à moins nous prendre au sérieux, à nous émerveiller, à nous remettre totalement confiant à Notre Père, et enfin nous vivrons dans l'action de grâces à chaque instant et nous pourrons dire avec le père Paul de la Croix : « Merci, merci de ce royaume qui pousse en moi - à chaque heure ».
Thibaut de Wurstemberger
Père Paul de la Croix, de l'ordre des capucins a choisi la vie d'ermite dans la montagne suisse, dans le Val d'hérens, pour se consacrer tout entier à son engagement spirituel et vivre "seul avec le Seul". Il a quitté ce monde depuis e ayant confié ses carnets spirituels a un de ses amis.
29 Novembre 1976. Matin.
Je me donne à TOI. Je voudrais donner, je crois donner ce qu'il y a de plus profond en moi. Je crois pouvoir dire que je T'aime, que je suis accroché à Toi plus qu'à n'importe qui ou quoi. Toi, c'est INFINI.
Je me sanctifie.
Ne l'es-tu pas ? La sainteté de Dieu est un abîme.
Tu te sanctifies, c'est à dire tu te maintiens, tu agis dans la sainteté.
Au désert, Christ, à l'Agonie, devant la trahison de Judas, devant l'hypocrisie.
Que j'aie toujours le regard sur Toi, le sentiment de Ta présence, pour savoir comment je dois me sanctifier.
Donne-moi, Jésus, ton Esprit-Saint.
Les cahiers de méditations du Père Paul sont une bénédiction efficiente en tout coeur vulnérable et attentif. Ils nous invitent à une descente en profondeur, à nous débroussailler, à nous dépolluer d'informations délétères pour redécouvrir la Source, la paix, Sa paix : « Préserver, surveiller, veiller, demeurer attentif, éviter la dispersion. Garder un jardin, une vigne, la faire fructifier sinon, elle se détériore. Elle se détériore si vite. Ne devrais-je pas revoir le Journal dans ce sens ? Revoir certaines lumières que j'y ai notées et m'examiner à leur sujet ?
Thibaut de Wurstemberger
Une très belle présentation de la spiritualité carmélitaine : ses origines, sa règle, ses saints et, surtout, sa, tradition spirituelle, dans un style simple et accessible à tous.
Réédition très attendue d'un livre paru en 1961 et 2 fois réédité (1962 et 1966). Les Éditions du Carmel conscientes de la valeur de ce trésor, souhaitent de longue date redonner aux lecteurs la saveur de cette Méditation, selon la nouvelle traduction liturgique, avec mise à jour des références.
Le journal La Croix saluait déjà ce livre ainsi: «?Le propos que l'auteur mène ici à bien est d'éclairer les formules du Pater par une foule d'autres qu'elles impliquent ou évoquent. il en résulte une substantielle méditation... dans laquelle toute la Révélation se trouve retraduite à l'usage et dans les perspectives des chrétiens d'aujourd'hui.?»
Très belle présentation de la spiritualité carmélitaine : ses origines, sa Règle, ses saints et surtout sa tradition spirituelle, dans un style simple et accessible à tous.
Il s'agit d'une réédition avec nouvelle présentation.
Une méditation à partir de l'Évangile de Jean sur les moyens de l'union intime avec le Dieu qui nous aime : oraison, silence, solitude, vertus théologales. Un chemin simple et concret pour développer la fécondité et la joie spirituelles...
Ce huitième volume de la Bibliothèque des Génies et des fées rassemble les trois premiers ouvrages qui, profitant du succès des Mille et Une Nuits, inaugurèrent la mode du conte oriental. Cette première étape est remarquable car elle offre trois types de pratiques qui annoncent ce que deviendra le conte oriental : l'Histoire de la sultane de Perse et des vizirs s'inspire d'un recueil turc authentique dont Pétis traduit le récit-cadre et vingt contes. Ce texte mêle des contes de type romanesque et des contes qui mettent en jeu, très concrètement, la civilisation orientale sous ses aspects les plus spécifiques : l'Islam, l'alchimie arabe, la magie, la politique, la justice, etc.
Derrière la signature de François pétis de la Croix dans Les Mille et Un Jours, d'autres écrivains ne se cachent-ils pas - Lesage entre autres ? Ou bien cet orientaliste de goût, de métier et de terrain n'a-t-il fait que traduire, transposer et transmettre ce que ses lectures mettaient à sa disposition ? À pratiquer Les Mille et Un Jours, on s'apercevra que ces "contes persans" sont plutôt d'origine turque, que Pétis est un écrivain à part entière, plus original qu'on ne peut l'attendre dans un genre devenu conventionnel. Les Mille et Un Jours sont bien un chef-d'oeuvre à redécouvrir.
À la différence des deux textes précédents, Le Voyage d'Abdalla est entièrement imaginé par l'abbé Bignon, personnage peu connu du public moderne mais qui joua un rôle très important dans la vie culturelle de son temps. Ce récit est d'abord un documentaire sur l'Orient dans lequel l'abbé met en oeuvre les connaissances que les voyageurs occidentaux rapportèrent de leurs divers périples en Inde et en Indonésie ; mais il offre aussi un ensemble de récits merveilleux qui empruntent leurs éléments à la fois à l'Orient et à l'Occident. L'abbé Bignon y met en oeuvre une sorte d'esprit oecuménique qui permet de mesurer la façon dont, en France, une partie du clergé catholique, les érudits et les lecteurs essayèrent d'apprivoiser cet Orient si lointain.