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Marcio Souza
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Amazonie : De la période précolombienne aux défis du XXIe siècle
Marcio Souza
- Editions Métailié
- Bibliotheque Bresilienne
- 4 October 2024
- 9791022614030
Vous aimez les westerns, vous allez adorer ce livre d'histoire ! Un grand romancier et historien brésilien, Marcio Souza, né à Manaus, nous raconte sa région avec rigueur historique, mais avec des anecdotes significatives (mensonges des voyageurs, visions tronquées de la réalité par l'Église, décisions absurdes du pouvoir colonial, initiatives désastreuses des hauts fonctionnaires, décisions positives qui ont oeuvré au développement de la région). On avance dans une histoire inconnue jusqu'ici grâce au talent de conteur de l'auteur et on prend conscience que le gouvernement qui doit regarder le combat de « la plus grande ferme du monde face à la plus grande forêt du monde » devrait d'abord connaître la réalité du terrain. Un livre d'histoire - qui est un texte de référence en Amérique latine et aux États-Unis - et raconte des histoires.
Un livre passionnant et magnifique à la hauteur de son objet d'étude ! -
«Au-delà de l'équateur, tout est permis. (Proverbe portugais du XVe siècle).
Pas tout. (Luiz Galvez, détrôné)».
Attiré au Brésil par une fortune facile, Galvez l'Espagnol débarque là où pousse le meilleur caoutchouc de l'Amazonie, qui se transforme en comptes en Suisse, en saisons à l'Opéra de Manaus ou en bordels tumultueux. Dans une atmosphère apathique et impudique, Galvez s'adonne aux conspirations d'alcôve et conjure les mauvais sorts.
Pour lui, embuscades, flèches, déluges ou malaria sont inoffensifs. Seule l'astuce de Sir Wickam le surpasse : pour le compte de la reine Victoria, 70 000 graines d'hévéa passent en contrebande vers la Malaisie. Adieu le monopole brésilien du caoutchouc, adieu la prospérité, adieu les grandes cantatrices !
Reste l'Acre où, sur un air d'opérette, Galvez, conquistador burlesque, se laisse séduire par les pompes monarchiques. Un livre drôle, irrévérencieux, et pourtant un des portraits les plus humains et véridiques de la grande épopée de l'Amazonie.
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Mad Maria, la locomotive, avance lentement, ouvrant le chemin de la " civilisation " à travers la forêt amazonienne, elle roule au rythme de la construction de la voie ferrée qui va de rien à nulle part, la ligne Madeira-Maimoré.
Autour de constructions aussi folles qu'inutiles gravitent des ingénieurs allemands, des financiers anglais, messagers de la modernité en cette fin de XIXe siècle, des politiciens de Rio et la douce Consuelo, qui va voir son piano à queue sombrer dans les eaux boueuses du grand fleuve en même temps que son mari. Entre épopée lyrique et satire féroce, Marcio Souza nous raconte la construction passionnante et réelle d'un chemin de fer dont le seul effet a été la destruction de la forêt et de ses habitants.