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"La Croisade des enfants" est un roman écrit par Marcel Schwob, un écrivain français du XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1896, cet ouvrage est une relecture romancée du mythe médiéval de la croisade des enfants.
Le récit de Schwob s'inspire de l'histoire légendaire de la croisade des enfants, qui raconte qu'au XIIIe siècle, des milliers d'enfants européens ont entrepris un pèlerinage pour délivrer Jérusalem des Sarrasins. Schwob réinvente ce récit en le situant dans un contexte plus sombre et plus complexe, offrant une interprétation originale du mythe.
Dans "La Croisade des enfants", Schwob explore les thèmes de l'enfance, de la foi et de la quête de sens. Il présente une galerie de personnages fascinants, dont Nicolas, un jeune garçon qui devient le leader de la croisade, et Alissa, une jeune fille mystérieuse et énigmatique qui l'accompagne dans son périple.
Le roman de Schwob est salué pour sa prose poétique, son exploration des aspects psychologiques et existentiels des personnages, ainsi que pour sa réinterprétation audacieuse du mythe de la croisade des enfants. "La Croisade des enfants" est considéré comme l'une des oeuvres les plus importantes de Schwob et continue d'être étudié et admiré pour sa profondeur et sa pertinence thématique." -
Les Vies imaginaires, paraissent la première fois dans Le Journal à partir du 29 juillet 1894. « Vies de certains poètes, dieux, assassins et pirates, ainsi que de plusieurs princesses et dames galantes » sont à lire dans ce recueil de 22 courtes biographies.
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"Coeur double" est un recueil de nouvelles écrit par Marcel Schwob, un écrivain français du XIXe siècle. Publié pour la première fois en 1891, cet ouvrage est remarquable pour son style innovant et ses histoires étranges et fantastiques.
Les nouvelles de "Coeur double" explorent une variété de thèmes, allant de l'obsession à la folie en passant par le crime et le surnaturel. Chaque histoire présente des personnages complexes et des situations intrigantes, souvent empreintes d'une atmosphère sombre et mystérieuse.
Schwob excelle dans la création d'ambiances et de mondes étranges, et ses récits sont souvent empreints de symbolisme et de métaphores. Son style d'écriture est précis et évocateur, captivant le lecteur dès les premières lignes et le plongeant dans des univers fascinants et parfois inquiétants.
"Coeur double" est salué pour son originalité et son influence sur la littérature fantastique et symboliste. Les nouvelles de Schwob continuent d'inspirer les écrivains contemporains et sont appréciées par les amateurs de littérature pour leur richesse narrative et leur exploration des profondeurs de l'âme humaine. -
Se cacher derrière les apparences ou se voiler la face prend tout son sens dans le palais de ce roi qui ne quitte jamais son masque d'or. Toute la cour - femmes, prêtres, bouffons - porte le masque qui est à l'image de sa condition sociale. Le jeu prend fin le jour où un mendiant aveugle, le visage à découvert, lance une phrase qui sonne comme une vérité : même caché derrière ce masque, la vérité est ce qu'elle est, et est bien moins belle en réalité.
Marcel Schwob, né à Chaville (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 23 août 1867 et mort à Paris le 26 février 1905, est un écrivain français - conteur, poète, traducteur, érudit - proche des symbolistes. -
Monelle traf mich auf der Heide, wo ich irrte, und nahm mich bei der Hand. Sei nicht erstaunt, sagte sie, ich bin es und ich bin es nicht; du wirst mich noch einmal wiederfinden und du wirst mich verlieren; Noch einmal komme ich zu euch; denn wenige Männer haben mich gesehen und keiner hat mich verstanden; Und du wirst mich vergessen und wirst mich wiedererkennen und wirst mich vergessen.
Und Monelle sprach weiter: Ich will zu dir von kleinen Prostituierten reden, und du wirst den Anfang wissen.
Bonaparte der Schlächter traf mit achtzehn Jahren unter den eisernen Toren des Palais-Royal eine kleine Prostituierte. Sie war ganz bleich und zitterte vor Kälte. Aber »man muß leben«, sagte sie ihm. Weder du noch ich kennen den Namen dieser Kleinen, die Bonaparte in einer Novembernacht auf sein Zimmer in Cherbourg nahm. Sie war aus Nantes in der Bretagne. Sie war schwach und müde, und ihr Geliebter hatte sie verlassen. Sie war einfach und gut; ihre Stimme hatte einen sehr weichen Klang. Bonaparte erinnerte sich an alles das. Und ich denke, daß ihn später die Erinnerung an ihre Stimme zu Tränen bewegt hat, und daß er sie lange gesucht hat, ohne sie zu finden, an den Winterabenden. -
La croisade des enfants : Un essai de Marcel Schwob
Marcel Schwob
- Culturea
- 17 January 2023
- 9791041913534
Peu avant la 5e croisade (1219), des milliers de jeunes pèlerins français et allemands partent pour la Terre Sainte. Ils seront, pour la plupart, massacrés avant même de pouvoir embarquer: c'est la croisade des enfants. Ce récit relate cet événement d'Huit façons différentes, raconté par les personnages suivants: un clerc misérable (Goliard), un lépreux, le pape Innocent III, trois petits enfants, un autre clerc (François Longuejoue), Kalandar (le mendiant), la petite Allys et le pape Grégoire IX (neveu du pape Innocent III).
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Ich armseliger Goliard, elender Pfaff, der ich in den Wäldern und auf den Landstraßen umherstreife, um im Namen unseres Heilandes mein tägliches Brot zu erbetteln, ich habe ein frommes Schauspiel gesehen und die Worte der kleinen Kinder gehort. Ich weiß, mein Leben ist nicht sehr heilig und ich habe den Versuchungen unter den Linden am Wege nicht widerstanden. Die Brüder, die mir Wein geben, sehen wohl, daß ich kaum gewohnt bin, ihn zu trinken. Aber ich gehore nicht zur Sekte derer, die verstümmeln. Es gibt bose Menschen, die den Kleinen die Augen ausstechen, ihnen die Beine absägen und die Hände binden, um sie auszustellen und Mitleid mit ihnen zu erwecken. Und deshalb habe ich Furcht, wenn ich alle diese Kinder sehe. Sicher wird sie unser Heiland beschützen. Ich rede in den Tag hinein, denn Freude erfüllt mich. Ich freue mich über den Frühling und über alles, was ich gesehen habe. Mein Geist ist nicht sehr stark. Ich erhielt die Tonsur, als ich zehn Jahre alt war und habe die lateinischen Worte vergessen. Ich bin wie die Heuschrecke; denn ich springe hierhin und dorthin und summe, und manchmal offne ich bunteFlügel, und mein kleiner Kopf ist durchsichtig und leer. Man sagt, daß St. Johannes sich in der Wüste von Heuschrecken nährte. Man müßte viel davon essen. Aber St. Johannes war nicht ein Mensch wie wir.