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Allia
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On peut dire que les travaux entrepris jusqu'à présent pour étudier l'argot ont été menés sans méthode.
Le procédé d'interprétation n'a guère consisté qu'à voir partout des métaphores. ce procédé nous paraît avoir méconnu le véritable sens des métaphores et de l'argot. les métaphores sont des images destinées à donner à la pensée une représentation concrète. ce sont des formations spontanées, écloses le plus souvent chez des populations primitives, très rapprochées de l'observation de la nature. l'argot est justement le contraire d'une formation spontanée.
C'est une langue artificielle, destinée à n'être pas comprise par une certaine classe de gens. on peut donc supposer a priori que les procédés de cette langue sont artificiels.
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Si Marcel Schwob se réclame de l'oeuvre de François Villon, il porte une admiration, toute aussi grande pour cette autre figure singulière de la littérature, François Rabelais. Son lyrisme, la musique de ses mots, ses plaisanteries érudites le ravissent. Au cours des essais consacrés à l'auteur de Gargantua, réunis ici dans un même recueil, Schwob, tel un archiviste, se plaît à rappeler l'attachement qui lie François Rabelais au parlé populaire. L'attrait de Rabelais pour un pittoresque teinté de «mots étranges et colorés» lui permet de s'affranchir de tout pédantisme et de satisfaire son goût pour les formes du langage, les jeux de mots, les sonorités et les incongruités qui en découlent. Rabelais en Angleterre révèle l'aura de cet esprit érudit et malicieux, dont on retrouve les traces chez nombre d'écrivains, tels Shakespeare, Nashe ou Swift.
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Un roman qui donne la parole à Monelle, une jeune prostituée qui rejette la vérité au profit du songe et appelle à sortir du temps et à mentir pour jouir du temps présent, ainsi qu'à onze autres femmes.
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Le travail que j'ai l'honneur de lire ici a pour but d'éclairer quelques points de la vie du poète françois villon, en particulier d'établir qu'il a connu une bande de malfaiteurs " les compagnons de la coquille ", parmi lesquels dix ont été suppliciés au morimont de dijon, le 18 décembre 1455 ; que la composition d'une partie de ses ballades en jargon a suivi de près le supplice des "coquillards" ; que ses amis, regnier de montigny et colin de cayeux ont fait partie de la même bande.