Une tempête à effrayer les âmes les mieux trempées, de mystérieux naufragés perdus dans les tréfonds du Pacifique oriental, la vie en milieu confiné d'un patrouilleur austral lancé sur les mers tumultueuses des 40èmes rugissants, tous ces textes - et quelques autres - écrits par neufs des vingt « écrivains de marine » français, nous rappellent une chose fondamentale : la mer a toujours été, est encore, et sera longtemps pour les hommes, l'un de leurs cinq « territoires d'aventure », à l'égal de ces autres espaces naturels que sont la montagne, le désert, la jungle et le ciel.
Avec des textes de Sylvain Tesson, François Bellec, Loïc Finaz, Patrice Franceschi, Olivier Frébourg, Patrick Poivre d'Arvor, Emmelene Landon, Dominique Lebrun et Jean Rolin.
Il a été commandant d'aviso et de frégate, directeur du service de recrutement et du centre d'études stratégiques de la Marine. Aujourd'hui, le vice-amiral Loïc Finaz dirige l'École de guerre. De cette expérience militaire, tournée aussi vers le monde civil, il a tiré un traité sur la liberté et les vertus du commandement. Sept piliers soutiennent l'esprit d'équipage : autonomie et solidarité ; fonctions et responsabilité ; hiérarchie et participation ; exigence et bienveillance ; énergie et culture ; intelligence et courage ; parole et temps. Ces fondamentaux sont aussi ceux de l'esprit d'entreprise et d'un monde économique sensé. Quelles sont les étapes pour devenir un chef intelligent et bienveillant ? Quelles leçons tirer de la guerre, de la confrontation avec la mort, de l'héroïsme ? Pourquoi est-il nécessaire de penser autrement ? Avec finesse et poésie, en nous invitant à prendre la mer, Loïc Finaz nous livre sa sagesse combative du commandement.
À l'image des sillages que tracent les marins avec humilité, et qui s'effacent en silence derrière eux, il faudra bien qu'un jour l'humanité apprenne à ne pas laisser de marque derrière elle. Dans l'écume comme dans la poussière. La mer étant l'espoir et l'avenir de la Terre, il faudra bien un jour ne plus l'agresser comme nous avons violé la Terre.
Et voilà comment le récit de voyage en Sibérie d'un marin qui pendant la guerre froide traquait les sous-marins soviétiques de l'Atlantique à la Méditerranée, devient par la poésie des eaux du Iénisseï, une ode à la magie du fleuve, et un manifeste écolo...
Un aviso quitte Brest en hiver pour le Pacifique.
Au fil des nautiques et des escales, son commandant mêle alors souvenirs personnels et réminiscences historiques. Ce journal traduit, avec sa poésie maritime, les sentiments d'exil auquel tout marin se condamne. Mais le narrateur s'adresse à une femme qui a quitté sa vie : amour impossible, reflet d'un malentendu entre la France et sa Marine. ?.