Véritable célébration des lieux de spiritualité, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Harmonieusement insérés dans le paysage, les temples et les sanctuaires révèlent l'omniprésence du bouddhisme et du shintoïsme au Japon.
Accrochés aux flancs escarpés d'une montagne, édifiés au bord d'un lac majestueux ou abrités dans l'écrin d'une île préservée, ces édifices religieux dévoilent leur architecture sous le regard d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige ou encore Hasui : impressionnants torii dressés au-dessus des flots, pagodes rouge vermillon censé effrayer les démons, monumentales statues de bouddhas érigées au sein des enceintes sacrées témoignent d'une culture empreinte d'une profonde spiritualité.
Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l'étonnante virtuosité picturale d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l'absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l'hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji... autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l'ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.
Véritable célébration des chats, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéeon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Au Japon, le chat, présent dans le folklore, dans la poésie et les pièces de théâtre kabuki, est une figure emblématique. Tantôt adoré pour sa douceur, sa beauté et son rôle de porte-bonheur (le Maneki-neko), tantôt craint pour sa cruauté et ses pouvoirs surnaturels, devenant alors le Bakeneko, un chat monstrueux, vampire ou sorcier, il fascine depuis toujours. De Hokusai à Hiroshige en passant par Yoshitoshi et Kuniyoshi, ces estampes mettent en valeur ce félin mystérieux et fascinant, d'une beauté envoûtante.
Tourbillons impressionnants, flots tumultueux des rivières, torrents bouillonnants, cascades vertigineuses, violentes intempéries, douces pluies poétiques, neige immaculée et silencieuse : l'eau sous ses multiples formes occupe une place essentielle dans les estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles. La mer surtout, omniprésente dans l'archipel nippon, participant de l'identité des Japonais, est sublimée. Parmi les représentations récurrentes de vagues impétueuses déferlant sur le rivage, menaçant des embarcations, se brisant sur les falaises, les rochers et les récifs, une image aussitôt s'impose : celle de la célèbre Grande Vague de Hokusai.
Des artistes tels que Hokusai en effet, mais aussi Hiroshige et Kuniyoshi vont devenir les maîtres incontestés de cette représentation de l'eau, relevant de véritables défis techniques pour saisir à la fois l'instantanéité et la pérennité du mouvement, en exprimer l'éternel recommencement, en traduire l'ampleur et la force. Jeux de lumières, de couleurs et de lignes, stries profondes, traits vifs, courbes ou volutes leur permettent de synthétiser et de schématiser les divers mouvements des eaux, tour à tour dormantes, bouillonnantes ou écumantes. À partir des années 1830, un nouveau pigment, le bleu de Prusse, va leur permettre de rehausser leurs oeuvres d'une teinte intense et profonde, donnant à l'eau toute sa force d'expression, autorisant tous les contrastes et les variations infinis de bleus.
Dans un style tout à la fois réaliste, abstrait et innovant, ces maîtres de l'estampe capturent le caractère unique et quasiment sacré de l'eau dans une véritable communion avec la nature, et nous livrent leur vision d'un monde empreint de spiritualité.
Cette série des Trente-six vues du mont Fuji, publiée En 1853 par Hiroshige (1797-1858) en format horizontal est reproduite ici en fac-similé pour la première fois en Occident: ; elle fait écho, vingt ans après, à la fameuse suite éponyme de Hokusai.
Parmi les sites naturels, le mont Fuji, volcan sacré, est devenu un symbole du Japon. Symbole d'éternité, point culminant du Japon, omniprésent dans l'archipel, source d'inspiration pour les artistes, il fait l'objet d'un véritable culte et de légendes populaires ; Le Mont Fuji figure à l'arrière-plan de chacune des vues de cette série, sous des points de vue variés et des lumières changeantes, dominant des sites d'une beauté sublime, souvent animés par quelques personnages vivant en symbiose avec la nature.
Cet ouvrage est disponible sous coffret avec une reliure à la japonaise.
Hiroshige (1797-1858), est le grand maître, avec Hokusai, de l'estampe japonaise de paysage.
Conjuguant réalisme et poésie, observateur enthousiaste de la nature, sensible à ses variations atmosphériques, cet artiste exceptionnel et précurseur va exercer une influence décisive sur les peintres impressionnistes et marquer aujourd'hui encore notre vision de la nature et du paysage.
Cet ouvrage répond aux 15 questions suivantes :
1/ Quelle formation pour un samouraï ?
2/ Hiroshige, peintre ou graveur?
3/ L'estampe de paysage : un renouveau ?
4/ Le Tokaido, le chemin du succès ?
5/ Formats et cadrages: un art de la composition ?
6/ Une virtuosité de naturaliste ?
7/ Hokusai et Hiroshige : concurrence ou émulation ?
8/ Pourquoi une telle omniprésence de l'eau ?
9/ Paysages réalistes ou poétiques ?
10/ Comment repré...
Qui n'a jamais vu « la grande Vague », démesurée, écumante et menaçante, lancer ses puissants tentacules à l'assaut d'humbles pêcheurs vulnérables ? Mais sait-on toujours que cette estampe, emblématique de l'art japonais, appartient à la série des Trente-six Vues du mont Fuji, qui, publiée dans les années 1830, renouvela l' ukiyo-e. Créateur impétueux et d'une grande audace, Hokusai (1760-1849) y manifeste un style tout à fait original, empruntant aux techniques traditionnelles japonaise et chinoise mais aussi à la perspective occidentale, pour composer des paysages inattendus, d'une saisissante beauté. Bouddhiste et shintoïste fervent, le maître rend un hommage vibrant à la nature et au Fuji, Montagne sacrée qu'il représente sous des lumières et des atmosphères changeantes, sans pour autant oublier les hommes, qu'il évoque, le plus souvent au premier plan, dans des scènes de la vie quotidienne.
qui n'a jamais vu " la grande vague ", démesurée, écumante et menaçante, lancer ses puissants tentacules à l'assaut d'humbles pêcheurs vulnérables ? mais sait-on toujours que cette estampe, emblématique de l'art japonais, appartient à la série des trente-six vues du mont fuji, qui, publiée dans les années 1830, renouvela l'ukiyo-e.
créateur impétueux et d'une grande audace, hokusai (1760-1849) y manifeste un style tout à fait original, empruntant aux techniques traditionnelles japonaise et chinoise mais aussi à la perspective occidentale, pour composer des paysages inattendus, d'une saisissante beauté. bouddhiste et shintoïste fervent, le maître rend un hommage vibrant à la nature et au fuji, montagne sacrée qu'il représente sous des lumières et des atmosphères changeantes, sans pour autant oublier les hommes, qu'il évoque, le plus souvent au premier plan, dans des scènes de la vie quotidienne.
la manga, publiée entre 1814 et 1878, est l'un des chefs-d'oeuvre du livre illustré japonais de l'époque d'edo.
cet album de gravures sur bois, composé de quinze volumes, comporte près de quatre mille dessins de katsushika hokusai (1760-1849), l'un des plus grands peintres de l'école ukiyo-e. une sélection d'une soixantaine de planches est ici reproduite, à partir des exemplaires de la manga conservés au département des estampes et de la photographie de la bibliothèque nationale de france et qui ont appartenu à l'origine au célèbre critique d'art et collectionneur théodore duret (1838-1927), le défenseur des impressionnistes.
destinée à servir de manuel de peinture, la manga nous fait découvrir la méthode de l'artiste, en même temps que l'univers graphique de ce génie du trait que fut hokusai. interprète de la nature et observateur minutieux du monde des hommes, il fut aussi un génie du fantastique, laissant libre cours à son inventivité et à son humour.