L'oeuvre la plus personnelle de Tardi.
Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB est à l'origine une trilogie mûrie de longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son père, chronique de sa jeunesse et de ses années de captivité. Après avoir énormément travaillé sur la Grande Guerre, c'est la première fois que Tardi se penche d'aussi près sur la Seconde Guerre mondiale.
En mettant en images l'histoire de son père militaire, prisonnier de guerre en Pologne pendant 5 ans, Tardi explore rien moins que les racines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d'autant plus intimes que jamais Tardi ne s'était autant livré dans l'un de ses livres, se mettant lui-même en scène aux côtés de son père.
Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre - Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d'écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 - 18, c'est la première fois que Tardi se penche d'aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l'histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d'autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques). Cet ouvrage s'annonce d'emblée comme l'un des événements bande dessinée de la fin d'année. Jamais sans doute Tardi ne s'était autant livré dans l'un de ses albums.
Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l'un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l'adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant. Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d'un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd'hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve. Le premier volet de cette histoire s'achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l'armée rouge soviétique lancée à l'assaut de l'Allemagne nazie alors en pleine débâcle.
Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s'était arrêté, toujours sous le regard attentif de l'alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s'assurer les meilleures chances de survie, les velléités d'évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d'une ancienne brasserie...
Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d'écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l'on suit avec ses compagnons d'infortune tout au long de leur marche harassante à travers l'Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.
Un témoignage d'une force exceptionnelle, et toujours le brio sans équivalent de l'un des plus grands auteurs de la bande dessinée contemporaine.
A son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques. N'ayant pas trouvé de travail, René reste dans l'armée et est envoyé dans la zone d'occupation française... en Allemagne ! Bientôt, Jacques et sa mère l'y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l'aide américaine. De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.
Premier épisode des aventures de la célèbre détective Adèle Blanc-sec, cette bande dessinée nous plonge dans une enquête fabuleuse au coeur d'un Paris peuplé de monstres fantastiques et de personnages étranges.
Deuxième tome des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-sec, l'héroïne emblématique de Tardi, adapté au cinéma par Luc Besson. Adèle, notre détective au caractère bien trempé, part ici à la recherche d'une mystérieuse statuette... L'auteur se joue avec jubilation de tous les ingrédients du roman-feuilleton et du récit fantastico-policier.
La problématique de l'adaptation d'une oeuvre littéraire pour le cinéma est recommandée dans les nouveaux programme de 3e (étude de l'image)
Paris, janvier 1912. Adèle assiste au réveil d'un homme préhistorique retrouvé congelé dans la tourbe sibérienne et ramené à la vie par des savants. C'est le début d'aventures mouvementées pour Adèle et pour le Pithécantropus...
Mars 1922, Paris. Adèle a mal aux dents. Ca tombe bien, le redoutable Dentiste, surnommé ainsi à cause des ses dents pourries, sort de prison. Et déjà, un des ses complices est retrouvé assassiné. Adèle va avoir du pain sur la planche...
Paris, octobre 1923. Au petit matin, dans le quartier Saint-Lazare, on découvre une main humaine dans une poubelle. Le même jour, alors qu'elle vient de rendre visite à sa soeur en banlieue, Adèle Blanc-Sec échappe de peu à une tentative d'assassinat. Un peu plus tard, une limousine se présente devant l'inquiétante usine du docteur Cube, pour une bien mystérieuse visite. C'est sur ces entrefaites que l'on retrouve plusieurs vieilles connaissances : Lucien Brindavoine, enrhumé jusqu'aux yeux, son comparse Charles Chalazion grimé en clochard et Léon Dandelet, dit "le dentiste", animé des plus mauvaises intentions... Quel est donc le lien entre tous ces personnages et événements ?
Cette suite au«Secret de la salamandre»commence le 11 novembre 1918. Alors qu'Adèle sort à peine d'une hibernation qui a duré six ans, deux gardiens de la paix font d'étranges rencontres au bord du canal Saint-Martin.
Adèle Blanc-Sec est maintenue en hibernation dans un bloc de glace depuis 1912. La Première Guerre mondiale a maintenant éclaté et, sur le front, les combats font rage. C'est là que le soldat de 2e classe Brindavoine fait une étrange rencontre : une statue qui parle lui confie la mission de l'aider à ramener Adèle à la vie...
Tardi Momies en folie 8D Librio vous propose de découvrir, à tout petit prix, l'un des plus grands titres di Neuvième Art, fidèlement reproduit dans sa version noir et blanc. Voici le quatrième épisode des Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec.
En ce mardi 12 novembre 1918, un enfant est enlevé par les tentacules de ce qui semble être une pieuvre au parc des Buttes-Chaumont. Quel monstre terrifiant attend Adèle Blanc-Sec au cours de cette nouvelle enquête oe
Mort le 10 novembre 1918 dans la boue, inhumé le 11 novembre 1918 sous l'Arc de Triomphe, auteur de romans d'aventure à cent sous, simplistes et affligeants, considéré comme « une sacrée tête de con » par ses compagnons de tranchées, voilà pour Tardi qui était le soldat inconnu !
Il plonge cet anti-héros en plein délire cauchemardesque. L'homme qui a passé sa vie à créer des êtres ignobles, malsains et néfastes pour plaire au public et satisfaire son éditeur, est amené à les rencontrer. Les confrontations, parfois teintées d'humour noir, sont toujours violentes et douloureuses. Ce récit onirique d'une force narrative envoûtante, au dessin puissant et somptueux, est une pièce incontournable de l'oeuvre de Tardi.
Cet album nous fait découvrir Lucien Brindavoine, personnage qui jouera un rôle-clé dans les prochaines aventures d'Adèle Blanc-sec. Entraîné dans une aventure qui le dépasse complètement, rencontrant des individus plus loufoques les uns que les autres, Brindavoine nous apparaît avec tous ses défauts et ses faiblesses: lâche, profiteur, mais tellement humain.
La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?
Des dessins tirés de l'oeuvre de Tardi ou réalisés à l'occasion de cette exposition par le père d'Adèle Blanc-Sec, ainsi que des documents issus des archives de la Poste, montrent l'institution postale française pendant les guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.
Première incursion dans l'oeuvre de Tardi de Brindavoine, anti-héros attachant, embarqué malgré lui au coeur d'aventures tumultueuses, entre Orient et Occident. Cette bande dessinée est une dénonciation de l'absurdité de la guerre.
Catalogue de l'exposition du Musée du Petit Palais (10 mars-27 août 1989)
En prélude à la parution en album de la toute nouvelle aventure d'ADÈLE BLANCSEC,
Casterman propose un principe de pré-publication original, similaire au lancement du précédent album de Tardi, Le secret de l'étrangleur : une parution en feuilleton, en grand format noir et blanc. Diffusé dans le réseau des librairies à un prix modique (moins de 2 euros l'exemplaire), LE JOURNAL D'ADÈLE BLANCSEC sera programmé à raison de 6 numéros (3 numéros pour chacun des 2 volumes de cette nouvelle aventure d'Adèle). Chaque numéro proposera quinze planches de bande dessinée, et fera l'objet d'un tirage unique. Cette formule de pré-publication, en amont de la commercialisation en album du Secret de l'étrangleur, avait été plébiscitée par les lecteurs de Tardi.