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Guy Roustang
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L'autoproduction accompagnée ; un levier de changement
Daniel Cérézuelle, Guy Roustang
- DESCLEE DE BROUWER
- Sociologie Economique
- 8 April 2010
- 9782749212135
L'autoproduction renvoie à des réalités très familières de la vie quotidienne qui produisent des biens et des services, pour sa propre consommation et celle de son entourage, sans échanges monétaires : préparer un repas, s'occuper des enfants, bricoler, améliorer son logement, fabriquer un meuble ou un vêtement, produire des légumes ou des fleurs dans un jardin. L'autoproduction accompagnée consiste à apporter une aide technique et sociale à des publics défavorisés pour leur permettre de faire par eux-mêmes. En étant actifs dans l'amélioration de leurs conditions de vie, les personnes touchées par la pauvreté et l'exclusion retrouvent une place dans la société. Ce livre a pour ambition d'inscrire les démarches d'autoproduction accompagnée dans la panoplie des politiques publiques d'action sociale et de développement social. Les auteurs montrent que cet outil, à l'heure actuelle sous utilisé, a fait ses preuves et qu'il pourrait être généralisé. Ils en présentent la méthodologie et les résultats.
Daniel Cérézuelle est philosophe et sociologue, actuellement directeur scientifique du PADES (Programme Autoproduction et développement social) .
Guy Roustang est directeur de recherche honoraire au CNRS.
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L'emploi : un choix de société
Guy Roustang
- Syros
- Alternatives Economiques
- 15 August 2002
- 9782867382307
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Vers un nouveau contrat social
Jean-Louis Laville, Guy Roustang, Bernard Eme
- DESCLEE DE BROUWER
- Sociologie Economique
- 22 August 2000
- 9782220048062
Oui à l'économie de marché, non à la société de marché.
Tel pourrait être l'exergue de cet ouvrage. Les auteurs sont connus pour leurs critiques sur la monétarisation excessive des échanges, comme pour leurs positions en faveur de l'économie plurielle, l'économie solidaire, ou l'auto-production. S'ils ont écrit ensemble ce manifeste, c'est parce qu'ils pensent qu'une nouvelle façon d'agir en politique suppose une autre approche de l'économie.
" Dans les livres marquants de la dernière décennie, un courant de pensée c'est consolidé.
Il est favorable à une économie plurielle qui ferait place à un secteur dont la recherche du profit ne serait pas la raison première... Contrat social ? Il va sans doute falloir, pour tenter de le conclure, conjuguer régulations et innovations.
Les pistes évoquées, qui prennent à rebrousse-poil la conception actuelle de la richesse économique, sont fécondes de réflexions prospectives, Et ce plaidoyer pour un nouveau "vivre ensemble" peut être un point d'ancrage pour les critiques de plus en plus nombreuses visant les conséquences de l'ultra-libéralisme.
" (Le Monde) " Ces cinq-là à défricher depuis des années "nos inquiétudes fin de siècle" ne pouvaient que tomber pile. Dans un langage accessible, ils démontent ce qui empêche chacun d'avoir l'essentiel : de quoi vivre et aussi (surtout ?) des raisons de vivre. " (Ouest-France) " Le mérite de ce livre militant mais étayé des citations éclectiques et balisé d'analyses et de chiffres qui en signent la profondeur est de reprendre en quelques pages l'essentiel d'un discours qui refuse la soumission à une pensée dominante vouée à la seule compétitivité.
Il propose de repartir des hommes, de leur soif d'action, d'utilité, de Partage, pour redéfinir des ambitions politiques nouvelles parce que porteuses de progrès pour la société entière. " (Le Soir)
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Nous aurions tort de croire que nos démocraties sont immortelles. Elles sont dangereusement anémiées par le sentiment que nous n'avons plus prise sur les événements, par la montée des extrêmes, les abstentions aux élections, la fracture entre gouvernants et gouvernés. L'accumulation des richesses économiques et le tout marché ne peuvent tenir lieu de projet collectif. Aujourd'hui, le productivisme va de pair avec l'insécurité des salariés, l'aggravation des inégalités et des exclusions. Le type de croissance économique et l'argent fou mettent à mal la cohésion sociale, les moeurs et les bases mêmes du vivre ensemble. Il serait cependant trop facile de dénoncer les multinationales ou les spéculateurs sans interroger nos attitudes et nos comportements les plus quotidiens, qui renforcent le système. Une critique radicale de la logique strictement économique dans laquelle nous sommes enfermés peut aller de pair avec l'esquisse d'un autre avenir possible. C'est même la condition pour que de nombreuses actions citoyennes, d'autres façons de produire, de consommer, d'habiter ne se limitent pas à faire de la résistance, mais travaillent ensemble à une grande transformation . Cela suppose aussi d'autres relations entre les politiques et les militants de la société civile, soucieux du bien commun.