De la limace à l'Être humain, la violence, action de tout Être vivant pénalisant les intérêts et les intégrités (physique et/ou psychologique) d'un autre, est le principal canal par lequel tous les Êtres vivants garantissent leur conservation (survie et bien-être). La violence est donc indissociable de la survie.
La principale instance régissant la violence est la dynamique de l'inconscient. Et le meilleur instrument d'estimation du potentiel de violence chez les Êtres vivants est leurs conditions de Base respectives. Plus la condition de Base d'une espèce vivante est précaire et vulnérable, plus cette espèce est dotée d'un potentiel de violence élevé. Dès lors, les estimations montrent que c'est l'Être humain qui détient le plus haut potentiel de violence. En effet, sa condition de Base est, de très loin, la plus précaire et la plus vulnérable. A travers cette extrême précarité, il est même capable d'exercer ce qui est communément appelé "la violence gratuite", voire les pires atrocités.
Malgré la puissance de son esprit capable de produire en quantité et en qualité des Biens & Services, nous montrons comment la motivation par le désir entretient, voire exacerbe la violence dans les sociétés modernes. En effet, en toute circonstance, le désir sera toujours supérieur aux ressources ou aux revenus. Car il est « insatiable ».
Par défaut, à cause du profil et du déploiement de la dynamique de l'inconscient, les rapports entre individus sont structurellement conflictuels. Pour augmenter ses chances de survie, l'individu doit nécessairement appartenir à une ou plusieurs coalitions (groupes). Parmi les coalitions tacites ou naturelles, on cite la famille, la tribu, la région, la nation, la race, l'humanité, etc. C'est aussi à travers ces coalitions que les individus exercent des rapports de force. L'issue de ces rapports de force édifie des complexes de supériorité et d'infériorité. Ces derniers sédimentent les imaginaires collectifs respectifs. C'est sur base de ces complexes qu'émergent divers types de sentiments et d'attitudes : condescendance, paternalisme raciste, haine, jalousie, aversion ou rejet, etc. Ces sentiments et attitudes sont le creuset du racisme et de la discrimination raciste. La nature et le niveau d'expression de ces sentiments varient en fonction tant des idéologies officielles que des conjonctures socioéconomique et sociopolitique.
Dans cet ouvrage, nous construisons un modèle simple capable d'apporter une vue panoramique sur la dynamique du racisme. A partir de ce modèle, il est possible de construire un tableau de bord efficace permettant de combattre ce fléau.
Ce livre traite des sources et de l'émergence de la Liberté. Nous y apportons la preuve qu'elle est le fruit de l'interdit. En effet, d'après Merleau-Ponty, « la liberté est toujours une rencontre de l'extérieur et de l'intérieur [...]. Il y a, comme dit Husserl, un "champ de la liberté". ». Cette rencontre est la confrontation entre diverses forces (autorités) antagonistes dont l'une est endogène à tout Être vivant et d'autres, exogènes. La première est celle de la dynamique de l'inconscient : l'autorité de l'inconscient. Les secondes sont l'action de divers pouvoirs explicites et implicites : autorité de la morale, autorité des lois, autorité des us & coutumes, autorité parentale, autorité de la nature, autorité de la déontologie, etc.
De cette confrontation émerge au préalable le libre arbitre défini comme étant l'espace ("champ de liberté") du conscient à partir duquel l'individu pose des choix et prend des décisions sans aucune forme de déterminisme. C'est à partir de cet espace "immaculé" qu'émerge la Liberté sous toutes ses formes. Dès lors, le libre arbitre est le creuset de la Liberté. Il la précède.
L'émergence du libre arbitre est la clé de la démocratie.
L'outil le plus puissant susceptible de libérer l'Être humain de sa servitude naturelle innée, et donc de faire émerger des sociétés pérennes et harmonieuses, est l'amour. Mais cette prééminence ne vaut pas pour tous les types d'amour. A ce titre, l'amour philéo, inné en tout Être humain, est le seul ayant une base biologique susceptible de produire des effets socialement vertueux tels que l'empathie, l'altruisme, la générosité, etc. Mais, ce type d'amour est régi par la dynamique de l'inconscient. Dès lors, il est parasité par les caractéristiques de cette dernière (égoïsme, impatience, convoitise, hypocrisie, etc.) à cause de l'insuffisance de la production de son hormone de base: l'ocytocine. Le potentiel de ce type d'amour est limité dans l'espace: on ne peut pas aimer tout le monde.
Le seul type d'amour efficace qui permettrait de libérer totalement l'Être humain de toutes les formes de servitudes (endogènes et exogènes) humaines est l'amour agape ou amour inconditionnel. Mais il n'a pas des bases biologiques. Il faut l'acquérir.
Nous avons évalué la pertinence de la théorie de l'évolution à l'aune de la Psychanthropologie. Les résultats sont sans équivoques. En effet, en restant dans la même dimension que Darwin, celle du matérialisme, la théorie de l'évolution n'est absolument pas logique et ne peut donc pas être soutenable. En dehors du constat que ses déductions, voire inductions, s'appuient principalement sur des croyances, cette évaluation débouche sur une conclusion sarcastique. Elle montre que si l'évolution avait eu lieu, elle se serait passée dans le sens inverse. C'est-à-dire que c'est l'Homme qui serait ancêtre du Singe et non l'inverse. Ce qui, dans l'entendement de tous, est une profonde aberration.
A fortiori, au-delà du matérialisme darwinien, il est impossible de démontrer l'apparition et l'évolution de l'esprit, un des principaux outils de la survie humaine. L'esprit et son champ d'activité sont radicalement hors d'atteinte de la Science. Il représente pourtant l'unique courroie de captation de la principale ressource de la survie humaine : les idées.
Dans ce livre, nous construisons un modèle spécifique portant sur l'analyse de "la nature de l'intelligence générale humaine". Il met en lumière les conditions d'émergence et modélise la manière dont se répartissent les dotations des potentiels d'intelligence chez toutes les espèces d'Êtres vivants. Dans ce sillage, nous déconstruisons l'idée de l'inégalité des races fondée historiquement sur des spécifications intellectuelles. En effet, nous démontrons qu'indifféremment de leurs "races", de leurs origines et de leurs classes sociales, tous les Êtres humains sont dotés exactement d'un même niveau de potentiel d'intelligence. Cependant, l'exploitation de ce potentiel est conditionnée par la synergie entre le climat et l'adaptation, par voie génétique, liée aux contraintes climatiques pour la survie. Dès lors, grâce à cette synergie, les groupes humains, issus d'un type spécifique de climat, ont tacitement bénéficié, au cours des milliers d'années, d'un niveau supérieur d'accumulation d'automatismes d'aisance à exploiter le potentiel de l'intelligence. Il n'y a pas de mérite. C'est par la force des choses.
A la providence, aux superstitions et à l'intolérance, les Lumières opposent la raison. Désormais, cette dernière endosse le rôle de "guide" (Diderot). Elle doit ouvrir les portes de la modernité, à la fois, en favorisant l'essor des sciences & techniques et en promouvant des valeurs, entre autres, de liberté et, globalement, d'humanisme. Pour ce faire, sont sollicitées respectivement la raison pure et la raison pratique. A travers elles, des Hommes veulent être "maîtres de leur destinée".
Seulement, sous l'impulsion de Kant, les Lumières placent la morale sous l'égide de l'autorité de la conscience. Ce positionnement est une erreur majeure qui ruine complètement toutes leurs ambitions. Car il entraîne le déclassement de la morale et, par ricochet, une sous-optimalité structurelle de la raison pure à travers, précisément, la libération du potentiel du désir. Dès lors, ce positionnement impacte négativement "la culture et la civilisation kantiennes", celles de l'occident à partir des Lumières. Car, grâce à la Psychanthropologie, on peut désormais démontrer que le principe kantien de l'autonomie de la volonté a une "connivence" avec la violence et la servitude. En cette première moitié du 21e siècle, les inquiétudes sur l'avenir de l'humanité tirent principalement leurs sources, entre autres, de ce positionnement des Lumières.
Dans la société économique, les individus (homoeconomicus) lient leur existence à la consommation des Biens & Services. Précisément, c'est à travers ce rapport très étroit à la consommation qu'ils donnent un sens à leur vie. Dès lors, on parle de consumérisme et de société de consommation. La société économique est à elle seule un oxymore. Elle traduit une modernité archaïque. En effet, d'une part, ses mécanismes promeuvent un essor considérable de production des Biens & Services aspirant à améliorer toujours plus le bien-être des Êtres humains. Mais, d'autre part, à cause de l'impact prééminent de la dynamique de l'inconscient, elle souffre de myopie : seul l'instant présent ( l'immédiateté) compte. Les caractéristiques de cette dynamique (égoïsme, convoitise, impatience, avidité, etc.) s'imposent dans le comportement des homoeconomicus . Ceci se traduit par les neutralisations de la raison, de l'autorité de la conscience et de celle de la morale, de l'empathie et de la compassion. Ces neutralisations débouchent sur un niveau très élevé du potentiel de propension à exercer la violence. Aussi, ces mécanismes imposent un phénomène de double servitude chez les homoeconomicus : ils ne sont pas libres et la société économique n'est donc absolument pas compatible avec la démocratie. A la base, ces mécanismes promeuvent l'individualisme et, donc, des rapports de force permanents débouchant sur l'émergence des classes sociales et la production structurelle des inégalités. Bref, ses mécanismes détruisent la VIE dans son ensemble. Cette configuration est une profonde régression. C'est le retour en force de l'instinct primaire dans les comportements humains. De ce point de vue, la société économique est fondamentalement archaïque. Son adoption est une erreur majeure.
Les recherches menées dans ce livre montrent que toutes les actions de l'Homme, voire celles de tous les Êtres vivants en général, tirent leur source de la dynamique de l'inconscient. Ceci est dû à la proximité très étroite entre le corps et cette dernière. En effet, c'est la dynamique de l'inconscient qui capte tous les manques (besoins et désirs) du corps et les transmet, lorsqu'elle ne peut les combler par elle-même, à la dynamique consciente. A ce titre d'ailleurs, la survie des Êtres vivants moins complexes, pour lesquels la dynamique consciente n'est pas requise (planctons, certains autres invertébrés, etc.), est intégralement assurée par la dynamique de l'inconscient. Il y a donc une relation de subordination entre ces deux dynamiques : la dynamique consciente, univers du "moi", n'obéit, d'une façon ou l'autre, qu'aux injonctions tant grossières que subtiles de celle de l'inconscient.
De l'arc réflexe à l'adaptation, en passant par les interactions indispensables qu'elle exerce avec le "moi", la dynamique de l'inconscient témoigne d'une intelligence spécifique encore plus essentielle dans le processus de survie que l'intelligence classique (celle de la dynamique consciente) : la première est bien plus importante que la seconde dans ce processus. Par ailleurs, elle est dotée d'une intentionnalité démontrant une facette d'indéterminisme et confortant son auto-organisation ; d'une puissante autorité contraignant la dynamique consciente suivant des niveaux de pression variables ; d'une série de caractéristiques spécifiques qui sont, par défaut, celles de tous les Êtres vivants : égoïsme, convoitise, impatience, etc.
La mise en lumière du profil de la dynamique de l'inconscient et de la subordination à elle de la dynamique consciente lève d'innombrables blocages et controverses portant sur diverses thématiques fondamentales des sciences sociales & humaines (violence, liberté, racisme, morale, démocratie, société économique, responsabilité, etc.).
La violence est intimement liée à la condition humaine de BASE.
En effet, comparativement à celles des autres catégories d'Êtres vivants (Plante, Animal), la condition humaine de BASE est la plus précaire et la plus vulnérable dans le processus de la garantie de la survie. Cette extrême précarité provoque la rareté structurelle des ressources indispensables pour la survie des Êtres humains. Ce qui les condamne fatalement à la compétition et à la violence.
Aussi, cette extrême précarité de la condition humaine de BASE impose aux Êtres humains l'observation d'un niveau élevé des caractéristiques telles que l'égoïsme, la convoitise, l'impatience, l'avidité, etc. Par défaut, c'est à travers ces caractéristiques qu'ils entrent en contact entre eux et avec les autres catégories d'Êtres vivants. Ces caractéristiques influencent largement, leur comportement, leur choix et leurs décisions. Elles sont à la base de la violence suivant la logique : qui ne cherche qu'exclusivement ses intérêts, trouve en son congénère un adversaire. En quelque sorte, c'est par ses propres insuffisances et par ses propres faiblesses que l'Être humain exerce la violence.
Le "logiciel" qui gère et régule le niveau d'intensité de la violence est l'intelligence charnelle. C'est cette instance qui est chargée, en toute circonstance, d'assurer la pérennité du corps de l'Être humain. Mais elle évolue à "l'aveugle". Ainsi, pour espérer voir émerger un monde plus harmonieux et stable, il faut impérativement apprivoiser l'intelligence charnelle de l'Être humain.
Le potentiel de l'intelligence psychique de l'Être humain est le deuxième des quatre outils indispensables permettant d'assurer, dans un processus qui tend vers l'optimalité, la survie des Êtres humains. Mais l'intelligence psychique est le premier des trois instruments qui, face à l'intelligence charnelle, permet de poser des choix et de prendre des décisions LIBRES.
L'exploitation du potentiel de l'intelligence psychique est donc une étape indispensable dans le processus de construction des sociétés libres, stables, harmonieuses et pérennes.
Dans ce Tome 3, grâce à la Psyanthropologie, nous analysons les facteurs qui favorisent le développement du potentiel de l'intelligence psychique. Ils sont scindés en deux grands groupes :
- Facteurs endogènes (les Besoins et les Désirs humains) - Facteurs exogènes (conditions climatiques semi-arides, sens spécifique donné à la vie, sécurité sociale, compétition, etc.) Par ailleurs, il existe des facteurs qui, au contraire, représentent une "trappe de l'ignorance". Ce sont, entre autres, le sens spécifique que l'on donne à sa vie, des conditions climatiques (favorables et arides), la trappe de pauvreté, etc.
Verra-t-on jamais les abeilles faire de la philosophie, réfléchir à leur condition pour comprendre qui elles sont et comment elles fonctionnent afin d'assurer la pérennité de leur espèce? Certainement que non ! Les abeilles sont dotées, par déterminisme, de tout ce qui leur est nécessaire pour venir au monde, vivre et mourir sans se poser de questions. Elles savent comment organiser leur univers de manière à préserver tant les équilibres endogènes à leur espèce que ceux de leurs biotopes.
De tous les Êtres vivants, seul l'Être humain doit rechercher, au préalable, des clés visant à construire ces équilibres. Ainsi, il est "condamné" à se poser des questions sur lui-même et sur le monde afin de trouver cette harmonie dont jouissent instinctivement les abeilles.
Pourtant, depuis les premiers Hommes, cette préoccupation s'assimilerait finalement à un océan d'eau trouble dans lequel s'épuise et se noie la pensée humaine.
Est-il trop sophistiqué pour lui-même? Peut-être ! Cet échec est-il corrélable avec la montée en puissance du potentiel d'autodestruction humain? Probablement !
Quelles sont les raisons de cet échec ? En guise de tentative de réponse, une des pistes consisterait à mettre en lumière une évidence jamais assumée : l'insignifiance de l'Être humain, en tant qu'être par rapport à lui-même, à l'existence et à l'univers.
Par rapport à lui-même, l'Être humain, ou du moins l'une de ses composantes (son conscient), est fondamentalement dominée par une autre : sa dynamique inconsciente. Cette dynamique est certes la pierre angulaire de sa survie, mais elle est dotée d'une puissance phénoménale et inédite. Celle-ci s'avère être finalement contreproductive pour cette même survie. Elle commande l'ensemble des décisions et choix du conscient humain. Dès lors, par défaut, la dynamique consciente ne joue qu'un "simple" rôle de subordination et de commissionnaire pour la survie.
Par rapport à l'univers et à l'existence, il est dominé par l'invisible, la mort, l'infini (l'univers) et, donc, l'inconnu. A l'échelle de l'univers, il ne vaut même la taille d'un grain de sable. De ces quatre éléments, le seul sur lequel il a prise est sa dynamique inconsciente. Un travail sur celle-ci lui permettrait de reconnaître sa place dans cet univers et d'approcher, au moins, les résultats obtenus par les sociétés d'abeilles.
A l'évidence, les Êtres humains n'ont misé qu'exclusivement sur le deuxième des quatre outils qui leur permettent d'assurer les homéostasies biologique, émotionnelle et politique : l'intelligence psychique, celle produite par la dynamique consciente. D'après ce qu'on peut constater, c'est principalement leur créativité qui doit assurer leur survie. Pourtant, seulement la moitié du chemin est parcourue. Ce choix implicite et tacite est certainement influencé par la dynamique inconsciente. En effet, c'est cette dernière qui est à la base des décisions et choix conscients des Êtres humains.
Ce choix, à "l'aveugle", est un pari très risqué et dangereux. Car, par défaut, les Êtres humains n'obéissent qu'aux injonctions de l'autorité charnelle, expression de la volonté de la dynamique inconsciente. Cette expression s'accompagne de caractéristiques spécifiques innées en tout Être humain : égoïsme, convoitise, intransigeance, impatience, déraison, impulsivité, avidité, etc.
Par conséquent, l'alliance entre l'expression de la dynamique inconsciente et la libération du potentiel de l'intelligence psychique est un cocktail explosif et autodestructeur. En effet, cette alliance entraîne une sophistication structurelle tant de la violence que de ses outils (divers types d'armes, ruse, paradigmes, stratégies de domination, etc.). De même, cette alliance confère à l'Être humain une illusion de toute puissance dans l'univers. Ce qui accélère son autodestruction. Il n'est pas libre.
Prescrire des limites et des balises à cette alliance passe nécessairement par la formation du libre arbitre humain. Le libre arbitre n'est ni inné ni acquis. Il est le fruit d'un processus spécifique qui oppose deux groupes de forces antagonistes. Le premier groupe est endogène, c'est l'autorité charnelle. C'est à l'issue de ce processus que l'Être humain acquiert sa liberté. Cette liberté ouvre des possibilités de voir émerger des choix optimaux. La créativité doit absolument être encadrée par deux outils spécifiques pour qu'émerge l'homéostasie politique. Le premier est étudié dans ce quatrième Tome.
Les analyses menées dans cet ouvrage montrent le caractère indéfectible de la violence de la condition humaine. En d'autres termes, l'Être humain ne peut absolument pas la juguler. Elle est indispensable pour sa survie. La seule alternative potentielle qui s'offre à lui est sa minimisation, voire son optimisation : la violence ne doit pas lui être contreproductive. Cette optimisation tendrait, de manière idéale, à annuler la violence intraspécifique et à minimiser la violence interspécifique.
L'instance qui régule la violence chez tous les Êtres vivants est l'intelligence de l'inconscient. En guise de rappel, cette intelligence est au centre de la survie de tous les Êtres vivants.
Pour comprendre les mécanismes de base de cette régulation, nous avons introduit et développé trois notions fondamentales dont la CONDITION DE BASE des Êtres vivants. Elle représente l'alliance entre les prêts-à-l'emploi matériels et la dynamique inconsciente de ces Êtres vivants.
C'est un puissant indicateur qui permet d'estimer le potentiel de violence propre à chacune des catégories d'Êtres vivants. Il en ressort que l'Être humain, à cause de l'extrême précarité de sa condition de base, est condamné à l'exercice d'une violence permanente et de niveau élevé. Cette première alliance représente le premier des quatre outils devant assurer sa survie.
Le racisme est aussi vieux que l'existence des différents groupes humains. Grâce aux connaissances désormais acquises portant sur la dynamique de l'intelligence de l'inconscient humain, il est possible de démontrer que ce fléau se déploie à partir de cette forme d'intelligence. Par conséquent, tous les Êtres humains sont potentiellement racistes. Son processus transite par d'inévitables rapports de force pour se traduire en des niveaux différents de violence. Son but : assurer la survie et le bien-être du corps (en tant que l'une des trois dimensions de l'Être humain) du raciste. Ses caractéristiques sont celles de l'intelligence de l'inconscient humain : égoïsme, convoitise, impatience, orgueil, etc. Parce qu'il est arrimé à leur dynamique inconsciente, tous les Êtres humains sont donc potentiellement racistes.
Dans cet ouvrage, nous construisons un modèle simple capable d'apporter une vue panoramique sur la dynamique du racisme : le concept du sentiment raciste. A partir de ce modèle, il est possible de construire un tableau de bord efficace permettant de combattre ce fléau.
A la providence, aux superstitions et à l'intolérance, les Lumières opposent la raison. Désormais, cette dernière endosse le rôle de guide (Diderot). Elle doit ouvrir les portes de la modernité, à la fois, en favorisant l'essor des sciences & techniques et en promouvant des valeurs, entre autres, de liberté et, globalement, d'humanisme. La raison pure et la raison pratique sont respectivement assignées pour la réalisation de ces deux volets. A travers elles, des Hommes veulent être maîtres de leur destinée. Seulement, les Lumières arriment, à la suite de Kant, la raison pratique à l'autonomie de la volonté. Cet arrimage est une erreur majeure qui ruine complètement toutes les ambitions des Lumières. Car il entraîne le déclassement de la morale et, par ricochet, entraîne une sous-optimalité structurelle de la raison pure à travers, précisément, la libération du potentiel du désir. Cette distorsion impose un discours politique officiel contradictoire à la pratique. Elle enferme l'Homme dans une schizophrénie permanente et, in fine, lui fait perdre le contrôle de sa destinée.
A la providence, aux superstitions et à l'intolérance, les Lumières opposent la raison. Désormais, cette dernière endosse le rôle de "guide" (Diderot). Elle doit ouvrir les portes de la modernité, à la fois, en favorisant l'essor des sciences & techniques et en promouvant des valeurs, entre autres, de liberté et, globalement, d'humanisme. La raison pure et la raison pratique sont respectivement assignées pour la réalisation de ces deux volets. A travers elles, des Hommes veulent être maîtres de leur destinée. Seulement, les Lumières arriment, sous l'impulsion de Kant, la raison pratique à l'autonomie de la volonté. Cet arrimage est une erreur majeure qui ruine complètement toutes les ambitions des Lumières. Car il entraîne le déclassement de la morale et, par ricochet, entraîne une sous-optimalité structurelle de la raison pure à travers, précisément, la libération du potentiel du désir. Par conséquent, cette distorsion, d'abord,impacte négativement la culture et la civilisation kantiennes, celles de l'occident à partir des Lumières. Car, grâce à la Psyanthropologie, on peut démontrer que le principe kantien de l'autonomie de la volonté est fondamentalement vecteur de violence et de servitude. Ensuite, elle impose un discours politique contradictoire à la pratique : la realpolitik.
Nous avons évalué la pertinence de la théorie de l'évolution à l'aune de la Psyanthropologie. Les résultats sont sans équivoques : suivant les arguments produits par Darwin, la théorie de l'évolution n'est pas logique et ne peut donc pas être soutenable. En dehors du fait que cette théorie donne l'impression de s'appuyer sur des croyances, cette évaluation débouche sur une déduction sarcastique. En effet, elle montre que s'il y a eu évolution, elle se serait passée dans le sens inverse. C'est-à-dire que c'est l'Homme qui serait ancêtre du Singe et non l'inverse. Ce qui, dans l'entendement de tous, serait une aberration. Par ailleurs, précisément, outre les ruptures profondes constatées sur les conditions de Base des Êtres vivants, la véritable rupture entre l'Homme et les autres Êtres vivants réside dans la puissance de son esprit. Or, l'intelligence psychique des Êtres vivants est limitée dans un potentiel. Elle n'est pas le fruit de l'évolution. Enfin, grâce à la Psyanthropologie, on déduit que l'évolution de toute espèce vivante n'est que le fruit d'une adaptation sans transformation radicale interspécifique. Dès lors, il y a un potentiel d'évolution intraspécifique qui ne peut être franchi.
Verra-t-on jamais les abeilles faire de la philosophie, réfléchir à leur condition pour comprendre qui elles sont et comment elles fonctionnent afin d'assurer la pérennité de leur espèce? Certainement que non ! Les abeilles sont dotées, par déterminisme, de tout ce qui leur est nécessaire pour venir au monde, vivre et mourir sans se poser ce type de questions. Elles savent comment organiser leur univers de manière à préserver tant les équilibres endogènes à leur espèce que ceux de leurs biotopes. De tous les Êtres vivants, seul l'Homme doit rechercher, au préalable, des clés visant à construire ces équilibres. Ainsi, il est condamné à se poser des questions sur lui-même et sur le monde afin de trouver cette harmonie dont jouissent instinctivement les abeilles. Pourtant, depuis les premiers Hommes, cette préoccupation s'assimilerait finalement à un océan d'eau trouble dans lequel s'épuise et se noie la pensée. Est-il trop sophistiqué pour lui-même? Peut-être ! Cet échec est-il corrélable avec la montée en puissance du potentiel d'autodestruction humain? Probablement ! Quelles sont les raisons de cet échec ? Une des pistes consisterait à mettre en lumière une évidence jamais assumée : l'insignifiance de l'Homme par rapport à lui-même, à l'existence et à l'univers. Par rapport à lui-même, l'Homme, ou du moins, la partie intrinsèque de lui qui lui fait dire qu'il en est un (son moi), est fondamentalement dominée par une autre : sa dynamique inconsciente. Cette dynamique est certes la pierre angulaire de sa survie, mais elle est dotée d'une puissance phénoménale et inédite manifestée par une autorité. Elle commande l'ensemble des décisions et choix du conscient humain. Dès lors, par défaut, la dynamique consciente ne joue qu'un simple rôle de subordination et de commis pour la survie. Lorsqu'elle n'est pas disciplinée, voire apprivoisée, la dynamique de l'inconscient s'avère être, a posteriori, contreproductive pour cette même survie. Par rapport à l'univers et à l'existence, il est dominé par l'invisible, la mort, l'infini (l'univers) et, donc, l'inconnu. A l'échelle de l'univers, il ne vaut même la taille d'un grain de sable. De ces quatre éléments, le seul sur lequel il a prise est sa dynamique inconsciente. Des connaissances portant sur celle-ci lui permettraient de reconnaître sa place dans cet univers et d'approcher, au moins, les résultats obtenus par les sociétés d'abeilles.
Les analyses menées dans cet ouvrage montrent que, pour un individu, le racisme n'est qu'un moyen, archaïque, visant à assurer sa propre conservation (survie et bien-être). Comme d'autres idéologies (népotisme, tribalisme, régionalisme, nationalisme, humanisme, etc.), il est fondé sur des rapports de force tant implicites qu'explicites reposant sur la race en tant qu'unité stratégique. Il permet au groupe racial vainqueur de ces rapports de force de protéger sa position dominante. Le racisme se définit alors comme étant une pratique discriminante fondée sur des sentiments propres au complexe de supériorité. Dès lors, le racisme ne peut être exclusivement que le fait de la coalition raciale dominante. Les dégâts provoqués par le racisme poussent certains individus appartenant à la coalition raciale dominée à poser des comportements paradoxaux. Par ailleurs, au-delà des causes structurelles, tout paradigme individualiste influence très positivement l'expansion du racisme. C'est précisément le cas de la doctrine néolibérale. Outre l'acquisition de la raison via l'éducation, le meilleur moyen pour lutter contre ce fléau passe par la déconstruction structurelle des complexes. Il faut scientifiquement déconstruire l'idée de l'inégalité des races .
Dans ce livre, nous construisons un modèle spécifique portant sur l'analyse de la nature de l'intelligence générale humaine . D'abord, il met en lumière les conditions d'émergence de l'intelligence et la manière dont se répartissent les dotations des potentiels d'intelligence entre les principales catégories d'Êtres vivants (Plantes, Animaux et Êtres humains). Il en ressort que, à cause de l'extrême précarité de sa condition de Base (concept fondé sur le naturalisme), le niveau de ce potentiel est supérieur chez l'Être humain. Sur base des spécifications intellectuelles, ce concept montre donc que tous les Êtres humains, sans exception, sont égaux. Dès lors, ceci permet d'évacuer la subdivision des Êtres humains en espèces : les races humaines n'existent pas. Ensuite, ce livre expose le rôle du climat, en tant que condition de départ, sur le déploiement, à géométrie variable, de ce potentiel intellectuel chez les divers groupes humains. C'est ce facteur qui est à l'origine tant de la racisation que des niveaux stratifiés de développement matériel des peuples actuels.
Le déploiement des Lumières sonne, à son époque, comme une nouvelle ère faite de belles promesses. Cependant, depuis lors, ce discours s'est enlisé dans les méandres profonds de la complexité humaine. Mais cet échec trouve avant tout ses origines dans les outils et mécanismes proposés par les principaux concepteurs de ce mouvement. Ces outils sont autodestructifs et poussent cette philosophie dans une impasse radicale. Ceci est la conséquence de trois fautes majeures, entre autres, de Kant. Ces fautes tournent autour de la notion de la raison. Ces fautes ont imposé un déclassement sévère de la morale. Elles ont maintenu l'expression de la violence parasite humaine et, dans ce sillage, neutralisé les ambitions humanistes des Lumières.
L'intelligence de l'inconscient est l'une des principales instances des plus fondamentales de l'Être humain qui demeurent encore totalement inexplorées. Pourtant, sa dynamique représente un réservoir de connaissances incommensurables susceptibles de constituer à elle-seule une discipline à part entière des Sciences Sociales. Son exploration peut apporter des réponses inédites ou, au moins, des pistes tant sur les origines des comportements de l'Être humain que sur les modes de gouvernance. Tout comportement humain et toute activité consciente tirent leur source de la dynamique de l'intelligence de l'inconscient. La méconnaissance de cette forme d'intelligence a, jusque lors, poussé l'ensemble des Sciences Sociales & Humaines et le monde politique à s'appuyer sur des certitudes erronées. Que ce soit, entre autres, la violence, la liberté ou encore la morale, la connaissance de l'intelligence de l'inconscient leur apporte de nouvelles considérations. Sur ces nouvelles considérations, se fracassent la plupart des paradigmes qui gouvernent (ou qui ont gouverné) le monde. Cette méconnaissance est d'ailleurs à l'origine du caractère bancal et éphémère des systèmes issus de ces paradigmes dans l'espace et le temps. La clé de tout système politique harmonieux et pérenne se trouve dans la maîtrise ou l'apprivoisement de l'intelligence de l'inconscient de l'Être humain. Découvrez en trois volumes de 12 Tomes l'impact de l'intelligence de l'inconscient sur les systèmes politiques. Ce premier volume, qui regroupe 4 Tomes, traite de manière successive des fondements neurobiologiques de l'intelligence de l'inconscient, de l'optimisation de la violence dans le processus de survie, du climat comme facteur exclusif de l'exploitation du potentiel de l'intelligence psychique (celle du conscient) et de la formation du libre arbitre humain.
Les analyses menées dans cet ouvrage montrent que, pour un individu, le racisme n'est qu'un moyen, certes archaïque, visant à assurer sa propre conservation (survie et bien-être). Comme d'autres idéologies (népotisme, tribalisme, régionalisme, nationalisme, humanisme, etc.), il est fondé sur des rapports de force tant implicites qu'explicites reposant sur la race en tant qu'unité stratégique. Il permet au groupe racial vainqueur de ces rapports de force de protéger sa position dominante. Le racisme se définit alors comme étant une pratique discriminante fondée sur des sentiments propres au complexe de supériorité. Dès lors, le racisme ne peut être exclusivement que le fait de la coalition raciale dominante. Les dégâts provoqués par le racisme poussent certains individus appartenant à la coalition raciale dominée à adopter des comportements paradoxaux. Par ailleurs, au-delà des causes structurelles, tout paradigme individualiste influence très positivement l'expansion du racisme. C'est précisément le cas de la doctrine néolibérale. Outre l'acquisition de la raison via l'éducation, le meilleur moyen pour lutter contre ce fléau passe par la déconstruction structurelle des complexes. Il faut scientifiquement déconstruire l'idée des races et des inégalités y afférentes.