Une fable intime, fantastique et somptueuse.
Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l'extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu'au jour où William fait la rencontre d'une sirène. Une créature aussi belle que farouche pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires. Est-elle seulement réelle ? Ou ne s'agit-il que d'une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue ?
Après ses adaptations remarquées de Maupassant ou Zweig, Guillaume Sorel revient à un scénario original en signant cette très belle fable fantastique au coeur de la psyché d'un artiste en plein deuil. Un sujet fort qu'il parvient à transcender avec délicatesse par son sens de l'imaginaire et ses somptueuses illustrations en couleur directe.
De nos jours, une jeune femme se suicide dans son appartement... mais ce n'est que le début de son histoire. Sous le regard d'un chat complice, manifestement capable de continuer à la voir, elle se met à hanter l'immeuble où elle a vécu, témoin involontaire mais intéressé du quotidien intime de ses anciens voisins. Ici un couple illégitime vit une passion charnelle, avec la complicité un peu perverse du mari trompé, là ce sont des parents dévorés d'angoisse face à la disparition inexplicable de leur petite fille, ou encore ce solitaire apparemment capable de faire surgir d'incroyables bacchanales des trésors de sa bibliothèque - sans oublier un jeune peintre sans le sou pour lequel la défunte ressent manifestement une attirance certaine... À l'opposé d'un fantastique oppressant, tout en empathie et en délicatesse, Guillaume Sorel invite son lecteur à accompagner l'errance de ce séduisant fantôme un peu mélancolique, avec une tonalité poétique très fidèlement transcrite par un dessin au lavis parfaitement maîtrisé. Au terme du voyage, l'amour triomphera de la mort.
Les plus belles illustrations de Walter Minus, Guillaume Sorel, Floc'h et autres grands auteurs reproduites dans un grand format qui permet d'en apprécier toute la splendeur.
Nous avons voulu regrouper les oeuvres de Guillaume Sorel qui évoquent, se rattachent à son univers fantastique, dont certaines sont inédites. Tirage limité a 350 exemplaires numérotés et signés
Au sommaire : une interview exclusive de Guillaume Sorel, sa bibliographie détaillée et plus de 150 illustrations en grande majorité inédites, présentant la totalité des illustrations réalisées pour des couvertures de romans principalement chez Denoel, Mnémos et Fleuve Noir (Edgar Poe, Moorcock, Anne Rice, Fritz Leiber, Zelazny, Dan Simmons, Ray Bradburry, Thomas Day,...) ou de magazines (Cassus Belli, Bifrost,...), accompagnées par toutes les propositions alternatives faites aux éditeurs pour ces mêmes projets, et de nombreux dessins inédits, toujours en rapport avec la littérature...
Tirage de luxe : 199 ex. - couverture toilée avec petite image inédite collée et gravage à chaud de la signature de Sorel - 128 pages couleurs - format 24x24 cm - accompagné d'un ex-libris inédit numéroté / signé + portfolio numéroté / signé de huit illustrations inédites, représentant de "fausses" couvertures de huit des romans préférés du dessinateur.
Une interview exclusive de Guillaume Sorel, sa bibliographie détaillée, et plus de 150 illustrations en grande majorité inédites, présentant la totalité de ses illustrations réalisées pour des couvertures de romans ou de magazines, accompagnées par toutes les propositions alternatives faites aux éditeurs pour ces mêmes projets, et d'une grosse poignée de dessins inédits, eux aussi en rapport avec la littérature
Nous avons voulu regrouper les oeuvres de Guillaume Sorel qui évoquent, se rattachent au Romantisme, dont certaines sont inédites.
Venez bientôt découvrir ce nouveau recueil!
Une relecture flamboyante du mythe de Shakespeare.
Écosse, XIe siècle. De retour dans leur fief après un long combat contre les armées norvégiennes, Macbeth et Banquo, deux valeureux guerriers, rencontrent trois sorcières sous l'orage. Leur prophétie est formelle : le premier deviendra roi, tandis que le second verra ses descendants le devenir. La suite est connue : meurtres, drames et trahisons composeront l'un des plus célèbres textes de Shakespeare.
Avec Macbeth, roi d'Écosse, Guillaume Sorel et Thomas Day proposent une nouvelle lecture de cette oeuvre fondatrice. S'ils prennent appui sur la pièce d'origine, les auteurs y intègrent de nouveaux éléments issus de la légende écossaise à la source du personnage et mettent également en avant la très machiavélique Lady Macbeth, dont le rôle réel chez Shakespeare est finalement plus secondaire que ce que la postérité en a retenu. Préparez-vous pour une épopée aussi dramatique que violente, au fil de pages pleines de sang et de fureur, marquées du sceau de la mort inéluctable !
Un album flamboyant et somptueux, dont l'essence se résume par les mots de Macbeth lui-même : « J'ai marché si avant dans le sang que si je cessais maintenant de m'y plonger, retourner en arrière serait aussi ardu que d'aller de l'avant. »
Conclusion d'un diptyque flamboyant et somptueux.
Macbeth a finalement accédé au trône d'Écosse, ainsi que la prophétie l'avait prédit. Mais est-il seulement l'auteur de sa propre destinée ? On le prétend usurpateur, coupable du crime de régicide. Dans l'ombre, c'est lady Macbeth qui continue d'écrire, dans le sang, le récit de son époux. À mesure que leurs années de règne passent, la culpabilité et la paranoïa les rongent.
Combien de temps reste-t-il au couple avant de sombrer dans la folie ?
Avec Macbeth, roi d'Écosse, Guillaume Sorel et Thomas Day proposent une nouvelle lecture de l'oeuvre de Shakespeare. S'ils prennent appui sur l'oeuvre d'origine, les auteurs y intègrent de nouveaux éléments issus de la légende écossaise et mettent également en avant la très machiavélique Lady Macbeth, dont le rôle réel dans la pièce est finalement plus secondaire que ce que la postérité en a retenu. Préparez-vous pour une épopée aussi dramatique que violente, au fil de pages pleines de sang et de fureur, marquées du sceau de la mort inéluctable.
Le 22 février 1942, exilé à Petropolis au Brésil, l'écrivain autrichien Stefan Zweig se suicide avec son épouse, Lotte. Le désespoir a eu raison du grand humaniste, acteur essentiel de la littérature européenne et témoin majeur de la première partie du XXe siècle. En 2010, conjuguant réel et fiction, le roman de Laurent Seksik revisitait les six derniers mois de la vie du couple, entre nostalgie des fastes de Vienne et appel des ténèbres. Passés successivement par l'Angleterre et les États-Unis après avoir fui l'Autriche, Stefan et Lotte avaient cru fouler au Brésil une terre porteuse d'avenir. Mais c'était sans compter avec l'épouvante de la guerre. L'évocation romanesque de l'exil brésilien des Zweig, de septembre 1941 à février 1942, devient une bande dessinée, magnifiée par le dessin intense de Guillaume Sorel. Laurent Seksik en a personnellement réalisé l'adaptation.
Le narrateur mène une vie tranquille dans sa maison au bord de la Seine, lorsque d'étranges phénomènes commencent à se produire. C'est la carafe d'eau sur sa table de nuit qui est bue, des objets qui disparaissent ou se brisent, une fleur cueillie par une main invisible... Peu à peu, le narrateur acquiert la certitude qu'un être surnaturel et immatériel vit chez lui, se nourrit de ses provisions. Pire encore, cet être, qu'il baptise le Horla, a tout pouvoir sur lui, un pouvoir grandissant...
Du Horla ou de l'homme, l'un des deux doit périr.
Le Horla comme les contes fantastiques écrits par Maupassant à la fin de sa vie, alors qu'il sombrait dans la folie, joue délicieusement avec nos nerfs en traitant de thèmes très actuels comme l'angoisse, la hantise du suicide, la peur de l'invisible.
Guillaume Sorel aborde un autre classique incontournable de la littérature fantastique, sous la forme de l'illustration du texte intégral. Il nous propose une interprétation d'Alice loin de la sage petite fille de Walt Disney, avec une trogne de chipie fidèle au texte de Lewis Caroll. 30 illustrations originales, où l'on retrouve toutes les scènes attendues : la chute dans le terrier, la montée des eaux, les conseils de la chenille, et bien sûr le lapin blanc en retard.
Une trilogie toujours aussi menaçante et fascinante orchestrée par Mosdi et Sorel !L'île des morts? Un tableau peint par Arnold Bocklin en 1880. Une vision de passage halluciné vers l'au-delà. Un simple délire d'artiste ! Mais peut-être pas seulement? Car autour de l'oeuvre semble se cristalliser mille meurtres et convoitises. Mille secrets interdits autour du retour programmé de Dieux oubliés. Happé malgré lui dans un plan dont il fait partie depuis plusieurs siècles avant sa naissance, un jeune peintre inconnu va se trouver au centre d'une symphonie de sang et de mystère dont il est sans le savoir le chef d'orchestre? Un dessin d'une beauté pétrifiante. Un scénario menaçant et vénéneux sur lequel plane l'ombre du grand Howard Philip Lovecraft?
Au fil des dessins de Guillaume Sorel, la ville de Prague se dévoile. À travers dix itinéraires écrits par la journaliste Christine Coste, parcourez avec un oeil neuf cette cité où mystère, poésie, histoires et Histoire s'entremêlent. Laissez-vous transporter entre passé et présent au gré des rencontres avec les figures emblématiques de la ville, tel Franz Kafka, Alfons Mucha ou David Cernÿ. Maisons cubistes, immeubles Art nouveau, passages secrets, jardins confidentiels, quartiers méconnus... c'est toute l'histoire de Prague et de ses mutations qui sert de trame aux promenades de ce guide de voyage d'un genre nouveau. Les magnifiques illustrations originales nous projettent dans l'imaginaire de l'auteur de bandes dessinées et nous livrent, tels des tableaux, les facettes intimes de la ville de Prague.
L'Ancien Testament dit que les deux frères Caïn et Abel eurent un jour la fâcheuse idée de faire des offrandes à leur dieu Yahvé. Celui-ci accepta celles d'Abel, l'éleveur nomade, et refusa celles de Caïn, le cultivateur sédentaire. La suite est connue : de dépit, Caïn, l'aîné, tua Abel, le cadet, et c'est ainsi que le premier homme né d'une femme devint le premier assassin de l'histoire de l'humanité. Ce que ne disent pas les textes sacrés, c'est que ce crime originel s'est perpétué à travers les âges jusqu'au temps de Babylone. L'heure de la vengeance de l'un et du sacrifice de l'autre est venue... Pour inaugurer cette collection, Guillaume Sorel et Serge Le Tendre réinterprètent l'Histoire et proposent une vision originale et inédite du mythe de Caïn et Abel.
Septième titre de la collection, le city guide Prague Itinéraires propose une immersion fouillée au coeur de l'une des cités les plus fascinantes d'Europe centrale. Christine Coste multiplie chemins de traverse, trouvailles et conseils inédits, tandis que le pinceau expressionniste de Guillaume Sorel, en empathie avec l'âme praguoise, fait vibrer à merveille la fibre fantastique de cette ville à fleur de peau. >La collection:Lancée conjointement fin 2009 par Casterman et Lonely Planet, la collection de City guides Itinéraires valorise de façon attractive et innovante le savoir-faire de ces deux éditeurs de référence:redécouvrir autrement des métropoles majeures, magnifiées par le regard de grands auteurs de bande dessinée. Chaque destination est explorée et racontée par une équipe auteur / dessinateur choisie pour son expérience et sa proximité avec la ville traitée, au plus près du terrain.
Fasciné par le célèbre tableau « L'Ile des morts » d'Arnold Bocklin, un jeune peintre s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre d'imagination mais bel et bien d'un paysage existant. Il entreprend à son tour le voyage vers l'île fascinante. Une bande dessinée au style gothique qui envoûte le lecteur tout en l'invitant à entrer dans le royaume des fantômes et des gorgones...
L'Ile des morts est une des BD cultes des années 90, destinée à tous les passionnés de fantastique pur et dur, à tous les amoureux d'épouvante, et plus généralement, aux amateurs de sensations fortes. Une noirceur graphique unique dans le domaine de la bande dessinée.