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Grazia Deledda
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Orpheline de mère, Marianna Sirca a été recueillie par un vieux chanoine qui en a fait son héritière. À sa mort, elle regagne sa région d'origine, dans la campagne sarde, désormais détentrice d'un riche patrimoine. Là, elle renoue avec Simone Sole, son compagnon de jeu d'enfance, malgré leur différence de statut social. Pour échapper à sa condition de domestique, Simone Sole a fait le choix de devenir « bandit » et vit de rapines. Mais alors que tout les oppose, Marianna et Simone s'éprennent l'un de l'autre. Dès lors, tous deux peinent à concilier leurs aspirations personnelles et à dompter la crainte du qu'en-dira-t-on : tandis que Simone est tiraillé entre son amour naissant, sa volonté de devenir chef de bande et sa crainte de se livrer à la justice, Marianna lutte entre la passion à laquelle elle désire céder et l'éducation qu'elle a reçue, qui lui intime de ne pas transiger avec l'honneur.
À travers l'histoire de cette relation tourmentée, Grazia Deledda pointe l'inévitable conflit entre passion et conventions sociales à une époque où les interdits en tous genres prédominent. -
Après le succès du «Pays sous le vent», de «Braises» et de «Dans l'ombre, la mère», réédition du chef-d'oeuvre de Grazia Deledda (prix Nobel de littérature 1926), «Elias Portolu». À sa sortie de prison, Élias, rejoint son village natal et rencontre la fiancée de son frère, de qui il s'éprend. Leur idylle prend de l'ampleur malgré l'union de la jeune femme avec son frère. Lorsqu'elle tombe enceinte d'Élias, il décide de devenir prêtre. La mort de son frère fera-t-elle vaciller le choix de cette vocation? Un roman bouleversant et tragique, qui explore toutes les facettes des sentiments, des interdits et des tergiversations qui en découle, dans la Sardaigne du début du XXe siècle.
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«Le pays sous le vent» permet de redécouvrir l'oeuvre de cette écrivaine sarde lauréate du Prix Nobel de littérature en 1926, dont les éditions Cambourakis prévoient de republier l'ensemble des textes au format de poche. Roman d'apprentissage où l'on suit les pas d'une jeune fille modeste qui va découvrir la vie et le monde en quittant son village natal, cette histoire nous plonge dans la Sardaigne du début du XXe siècle. Une écriture classique mais lumineuse, où les passions s'expriment avec autant de pudeur que d'exaltation, comme en écho aux mouvements de la nature insulaire environnante.
Traduit de l'italien par Chiara Monti et Fabienne-Andréa Costa.
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Après «Le Pays sous le vent» et «Braises», réédition d'un autre roman de cette auteure qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1926. Maria-Maddalena, jeune veuve, servante, est fière de la réussite de son fils Paulo, devenu le curé du village. Pourtant, elle s'inquiète et le soupçonne. En effet, un soir elle voit son fils quitter la maison en pleine nuit et découvre qu'il rejoint Agnese, une jeune femme très riche qui vit seule. Par peur du scandale et du péché, elle l'exorte à renoncer à voir la jeune femme. Grazia Deledda expose ce dilemme moral et sentimental avec une intensité narrative maximale. Restituant l'atmosphère typique des villages de la Sardaigne, elle sonde avec sensibilité et subtilité les mouvements des âmes de ses personnages.
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Dernier texte de Grazia Deledda, paru en 1937 de manière posthume, «Cosima» est inédit en français. D'inspiration largement autobiographique, il rend compte de manière romancée de la vie de son autrice, depuis l'enfance jusqu'aux premiers succès d'écriture et au départ de Nuoro, sa ville natale, pour de plus vastes horizons. Un roman de formation précieux dans lequel transparaît déjà le fascinant pouvoir d'attraction d'une terre âpre et sauvage et des légendes aussi magiques que cruelles, sources de riches épopées populaires et terreau idéal pour toute l'oeuvre de l'autrice.
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Après le succès du «Pays sous le vent», nouvelle réédition de Grazia Deledda, prix Nobel de littérature 1926. Dans «Braises», on suit les pas du jeune Anania, abandonné à l'âge de sept ans par sa mère qui l'a eu hors mariage. Il retrouve son père, aux côtés de qui il grandit, travaillant aux champs avant de se lancer dans des études qui vont le mener à Rome. Malgré sa brillante trajectoire, il ne peut s'empêcher de penser à sa mère, comme il l'a fait depuis son plus jeune âge, et se lance finalement à sa recherche. Un très grand roman de l'enfance et de l'adolescence imprégné par la nature de la montagne sarde.
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Le lierre sur l'arbre mort
Grazia Deledda
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 19 August 2020
- 9782366245042
Après «Le Pays sous le vent», «Braises», «Dans l'ombre la mer» et «Elias Portolu», nouvelle réédition d'un titre du prix Nobel de littérature 1916. Dans une maison noble de Sardaigne, la famille, dont les petits-fils ont quelque peu dilapidé la fortune, a perdu de son aisance. Annesa, jeune fille recueillie dans la demeure il y a des années et qui en est devenue la domestique, est l'amante clandestine du plus jeune petit-fils. Pour sauver l'honneur de cette famille, elle ne va pas hésiter à commettre un acte désespéré. Peuplé de descriptions des fêtes sardes et des légendes de l'île, ce roman exalte les traditions et le folklore insulaire avant de nous plonger dans un drame où il sera question de décadence, de transgression et de rédemption que Grazia Deledda anime avec vigueur à travers ses personnages aux sentiments tiraillés. Une preuve supplémentaire qu'elle est la grande romancière du monde sarde.
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publié en 1985 ; les tentations de grazia deledda (1871-1936) est l'un des premiers grands recueils de nouvelles de celle qui deviendra le prix nobel de littérature en 1926.
on y trouve déjà la maturité qui la conduira dix ans plus tard à écrire elias portolu et la madre en 1920. la diversité des personnages, des lieux y est organisée autour du thème de la tentation. le péché charnel, l'orgueil, le mensonge sont exprimés au travers de fables, contes, qui révèlent des personnages du peuple sarde : paysans, notables, religieux, incités à la faute par l'injustice des hommes.
mis en scène avec réalisme, ces acteurs ne tardent pas à s'ériger en figures tragiques, opposant avec simplicité au " poids du monde ", la conviction des gens de la terre que l'harmonie existe et que la mort n'est que le prolongement de la vie.
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Sur la rive gauche du Pô, le village de Casalino est en pleine effervescence tandis que se prépare la procession de la fête de Dieu. Adone, orphelin de père, rêve d'une vie meilleure, souhaite étudier, mais son entourage s'y oppose. La fuite semble l'unique issue pour le jeune homme.Née en 1871 à Nuoro, Grazia Deledda est l'auteur d'une oeuvre abondante qu'elle situe essentiellement dans le pays de son enfance, la Sardaigne.
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Ce roman se différencie du reste de l'oeuvre de Grazia Deledda car il fait partie des rares romans qui ne se déroulent pas en Sardaigne. La protagoniste, Rosalia Asquer, jeune sarde, vient s'installer à Rome chez son oncle. Ses parents, ses connaissances s'inquiètent de la vie que Lia peut mener à Rome, une vie qui leur paraît trop chère, trop difficile, trop immorale, surtout trop différente de leur propre existence. La jeune femme rêve de changement mais ne semble pas trouver ce qu'elle recherche dans la capitale et a la sensation d'être "dans le désert".
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Âmes honnêtes, roman familial, avec préface de Roger Bonghi, traduit de l'italien... par Mme Fanny Rivière Date de l'édition originale : 1899 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Colombi e sparvieri, romanzo di Grazia Deledda. 3° migliaio
Grazia Deledda
- Hachette Bnf
- 1 June 2016
- 9782013745680
Colombi e sparvieri, romanzo di Grazia Deledda. 3° migliaio
Date de l'édition originale : 1913
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Marianna Sirca, dopo la morte di un suo ricco zio prete, del quale aveva ereditato il patrimonio, era andata a passare alcuni giorni in campagna, in una piccola casa colonica che possedeva nella Serra di Nuoro, in mezzo a boschi di soveri.
Era di giugno. Marianna, sciupata dalla fatica della lunga assistenza d'infermiera prestata allo zio, morto di una paralisi durata due anni, pareva uscita di prigione, tanto era bianca, debole, sbalordita: e per conto suo non si sarebbe mossa né avrebbe dato retta al consiglio del dottore che le ordinava di andare a respirare un po' d'aria pura, se il padre, che faceva il pastore ed era sempre stato una specie di servo del fratello prete, non fosse sce... -
Il cordaio fu il primo ad attaccare le sue più belle corde, dal portone al palo che indicava il limite fra la sua aja e quella di Giovanni La Pioppa.
Era la mattina del Corpusdomini. La processione, per eseguire la giravolta, doveva entrare nell'aja del cordaio, attraversare quella di Giovanni, uscire per il portone del zolfanellajo, la cui umile casetta era l'ultima del paese.
Le tre famiglie si tenevano molto onorate di questa preferenza, e ogni anno formavano, con lenzuola attaccate a due fila di corde, una specie di viottolo semicircolare che cominciava dal portone di Sison il cordaio e finiva nel portone del zolfanellajo. Un palo di qua, uno di là, segnavano appena il limite delle ... -
Spazio Italia - Manuale 3 + Eserciziario 3 - B1
Grazia Deledda
- Loescher
- 14 September 2013
- 9788820136321
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La principessa stava nel suo salotto da lavoro, tutto parato di damasco azzurro, e si divertiva a confezionare fiori di carta.
Le riuscivano perfetti, tanto da sembrare veri. Rose di maggio, grandi e molli, nel loro classico colore di aurora; garofani carnosi, rossi, o screziati d'ocra e di viola; camelie bianche, lucide e come congelate: ella non faceva altri fiori, ironicamente pensando che questi fossero i più aristocratici, convenienti a una dama del suo rango. A mano a mano che le sue piccole dita, senza altre gemme che quelle delle unghie puntute, completavano i gambi e le foglie verdi, delle quali arricciavano o raddrizzavano le cime, ella collocava i fiori in un grande vaso di ce... -
Contos de fuchile - racconti da focolare -, con questo dolce nome che rievoca tutta la tiepida serenità delle lunghe serate famigliari passate accanto al paterno camino, da noi vengono chiamate le fiabe, le leggende e tutte le narrazioni favolose e meravigliose, smarrite nella nebbia di epoche diverse dalla nostra. Il popolo sardo, specialmente nelle montagne selvagge e negli altipiani desolati dove il paesaggio ha in se stesso qualcosa di misterioso e di leggendario, con le sue linee silenziose e deserte o con l'ombra intensa dei boschi dirupati, è seriamente immaginoso, pieno di superstizioni bizzarre e infinite. Nella stretta mancanza di denari in cui si trova ha bisogno di figurarsi t...
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In quel tempo ci piaceva il giuoco dei poveri: cioè fingere di essere realmente poveri, di aspettare il soccorso del prossimo e, se occorreva, andare ad elemosinarlo. Il fatto dipendeva dalla morte serena e improvvisa di una vecchia mendicante che da mezzo secolo viveva in una specie di legnaia in fondo al nostro orticello. Avrebbe dovuto pagarne il fitto - quindici soldi al mese - ma se n'era andata con tutti gli arretrati; e mio padre anzi pagò i funerali.
- Troveremo poi il gruzzolo che deve aver lasciato nascosto in qualche buco - egli disse; ma non si aveva mai il tempo, né la voglia e neppure l'illusione di trovarlo davvero.
La sua fortuna, la vecchia gobbina, la lasciò tutta a no... -
Un preistorico rito, oltre a quello di fare il pane in casa, voleva mia madre, nella nostra casa di Nuoro, segnare alle sue farfallesche figliuole. Questo rito era venuto dalle montagne della Barbagia fin dai tempi in cui all'ansito dei puledri selvaggi si univa quello degli indomiti cavalieri Iliensi.
Si trattava di assistere al sacrifizio del maiale e manipolarne le carni e i grassi fumanti. Per fortuna la battaglia, davvero a ferro e fuoco, era da vincersi solo una volta all'anno, contro un nemico al quale, si può dire, fino a quel giorno io e le sorelle non avevamo dato importanza. Veniva giù in marzo, coi caldi venti orientali, l'arzillo adolescente maialino: scendeva dai cari bosch... -
Suonò l'Ave.
Margherita si fece rapidamente il segno della croce e mosse le labbra.
- Angelus... Angelus...
Non ricordava altro quella sera, perché ella ripeté la dolce parola almeno dieci volte. Poi le sue labbra pallide si fermarono del tutto, semiaperte, quasi ad aspirare il vento che recava, vibrando, i rintocchi dell'Ave. Ma, quando l'ultimo tocco morì tremando in lontananza, e tutto ritornò nel gran silenzio di prima, Margherita riprese la sua preghiera, gemendo, tanto che s'udiva il suo bizzarro latino:
- Angelus Domini nunziavit Maria e concepivit Spiritui Santo... Ave Maria, grazia piena... che freddo che ho, Dio mio... abbiate pietà di me. Dio ti salvi, Maria, piena di grazi... -
I cinque fratelli Lobina, tutti pastori, tornavano dai loro ovili, per passare la notte di Natale in famiglia.
Era una festa eccezionale, per loro, quell'anno, perché si fidanzava la loro unica sorella, con un giovane molto ricco.
Come si usa dunque in Sardegna, il fidanzato doveva mandare un regalo alla sua promessa sposa, e poi andare anche lui a passare la festa con la famiglia di lei.
E i cinque fratelli volevano far corona alla sorella, anche per dimostrare al futuro cognato che se non erano ricchi come lui, in cambio erano forti, sani, uniti fra di loro come un gruppo di guerrieri.
Avevano mandato avanti il fratello più piccolo, Felle, un bel ragazzo di undici anni, dai grandi o... -
Nonostante tutte le precauzioni e i provvedimenti del caso, il nostro viaggio di nozze fu disastroso.
Ci si sposò di maggio, e si partì subito dopo. Rose, rose, ci accompagnavano: le fanciulle le gettavano dalle loro finestre, con manciate di grano e sguardi d'invidia amorosa: la stazione ne era tutta inghirlandata; e rosseggianti anche le siepi della valle. Rose e grano: amore e fortuna: tutto ci sorrideva.
La mèta del nostro viaggio era sicura, adatta alla circostanza: una casetta fra la campagna e il mare, dove il mio sposo aveva già qualche volta villeggiato: una donna anziana, discreta, brava per le faccende domestiche, da lui già conosciuta, doveva incaricarsi di tutti i nostri bi... -
Fu una sera dell'aprile scorso che il possidente Davide D'Elia, tornandosene in calesse da una sua fattoria, credette di vedere in mezzo alla strada un agnellino sperduto: guardando meglio si accorse che era un bambino, avvolto in una vecchia sciarpa di pelo nero; così piccolo che al sopraggiungere del veicolo non si mosse neppure, tanto che il cavallo stesso, non facendo a tempo a scansarsi, si fermò di botto.
Davide però non era un uomo curioso, né si turbava facilmente: adesso poi, dopo la morte in guerra del suo unico figlio diciottenne, era diventato ancor più duro, col cuore arso da una invincibile ira contro Dio e contro gli uomini. Pensò che il bambino lo avesse deposto lì qualch...