Depuis soixante ans, les dangers des pesticides pour la biodiversité et la santé sont avérés. Alors pourquoi notre modèle agricole et alimentaire reste-t-il toujours dopé aux pesticides ? Les Monsanto Papers l'ont montré, les lobbyistes du secteur entretiennent savamment le doute quant à la gravité de leurs impacts environnementaux et sanitaires. Mais l'influence des industriels n'est que la face émergée d'une machinerie plus vaste de production de l'ignorance, reposant moins sur la manipulation que sur un déni collectif favorisé par les protocoles officiels de l'évaluation des risques. Face à l'ampleur des données et des dangers potentiels, il devient plus confortable d'ignorer des pans entiers de la connaissance plutôt que d'assumer le vertige de leurs conséquences sur notre modèle agricole.
Au terme de ce voyage inédit au coeur de la fabrique de l'ignorance, l'auteur apporte des pistes et réflexions pour accélérer la transition vers une agriculture affranchie des pesticides.
L'auteur, curé de paroisse, a ressenti le besoin d'écrire à ses paroissiens pour mobiliser leurs initiatives dans un projet commun, dans le contexte de la réévangélisation lancée par Jean-Paul II et encouragé par Benoît XVI et François : le fameux « allez aux périphéries ». Ce fut sa lettre pastorale du 8 septembre 2017, où il donnait sa vision pastorale.
Nombre de prêtres lui en ont demandé des exemplaires, car il y décrit notamment bien les fameux cinq essentiels de la vie chrétienne, mais aussi d'autres outils, comme les Cellules Paroissiales d'Évangélisation. D'où l'idée de l'éditer pour les autres paroisses, avec un avant-propos qui permette de la contextualiser et de ne pas prétendre en faire un modèle universel à dupliquer.
Cela nous vaut une belle synthèse spirituelle et méthodologique, au service de la croissance pastorale de chaque paroisse. L'abbé prend nombre d'exemples, sans en faire des modèles, respectant un principe primordial : il faut s'adapter à chaque paroisse.
Le 27 décembre 1999, la tempête surnommée "Martin" ravage le Sud-Ouest de la France et une partie du Sud de l'Europe. Alors même qu'il s'agit d'une catastrophe dite naturelle, se pose, parmi la société civile, la question des dysfonctionnements à l'origine de sa survenue. Les pouvoirs publics et les dispositifs officiels de protection civile sont montrés du doigt. En conséquence, des mesures sont prises afin de remédier à ces "carences".
Sommes-nous pour autant mieux protégés ? Analysant les dispositifs de sécurité civile durant les deux phases de l'épisode, l'alerte et la gestion de la crise, François Dedieu avance une interprétation à contre-courant de l'idéologie dominante de lacunes des systèmes d'alertes météorologiques à travers la notion de "risque scélérat". Si les acteurs n'ont pas pu agir en conséquences, c'est qu'ils ont été trompés par l'apparence familière du phénomène.
Il montre ensuite que c'est le désordre qui règne dans la phase d'urgence qui permet d'expliquer paradoxalement pourquoi les secours ont pu résoudre aussi rapidement la crise provoquée par les dégâts de la tempête. Enfin, et à partir de la notion d'accident total, il propose plus généralement d'expliquer l'origine de ces catastrophes non pas à partir des carences de la sécurité civile mais à partir d'une conjonction de circonstances défavorables (défaillances techniques, décision tardive, convergence défavorable d'éléments naturels etc) qui en s'accumulant conduisent progressivement à la catastrophe.
En ces temps de crise, les idées reçues en matière d'économie subissent une inflation démesurée. Ce livre, très accessible, rétablit nombre de préjugés. Il aidera le lecteur à discerner le vrai de l'idée toute faite et stimulera son esprit critique. A tous ceux qui pensent que « la Bourse n'aime pas la gauche », que « l'euro a fait grimper les prix », que « l'air n'a jamais été aussi pollué », qu'« on vivait mieux avant » ou encore que « l'immobilier est un placement sans risque », ce florilège d'Idées reçues leur donne des réponses pertinentes ou impertinentes. Politique économique, Bourse, mondialisation, éducation, développement durable ou encore économie sociale. scrutés au microscope par les plus sérieux analystes ou universitaires, ces 150 idées reçues sont ici déboutées par les journalistes de L'Expansion avec autant d'humour que de rigueur.
Dans son fameux Dictionnaire des idées reçues, Gustave Flaubert dénonçait la bêtise de ses contemporains. A la lettre L, on pouvait lire : " Libre échange : cause des souffrances du commerce. ". Un visionnaire ! Aujourd'hui encore, les préjugés en matière " d'économie de comptoir " semble subir une inflation démesurée. A tous ceux qui pensent que " la Bourse n'aime pas la Gauche ", que " l'Euro a fait grimper les prix ", que " l'air n'a jamais été aussi pollué ", " qu'on vivait mieux avant " ou encore que " l'immobilier est un placement sans risque ", ce florilège d'idées reçues leur donne des réponses pertinentes ou impertinentes. Crée en 1967, l'Expansion est devenu le magazine de référence pour tous ceux qui aiment l'économie et ses idées. Politique économique, Bourse, mondialisation, éducation, développement durable ou encore économie sociale... scrutés au microscope par les plus sérieux analystes ou universitaires, ces 101 idées reçues sont ici déboutées par les journalistes du magazine avec autant d'humour que de rigueur. Ce délicieux précis d'économie, pas tout à fait comme les autres, comblera le lecteur averti ou néophyte et stimulera son esprit critique.