Emmanuel Tourpe propose de courtes chroniques liant la sagesse philosophique et la recherche la plus avancée en communication. Les grands enjeux contemporains qui nous préoccupent au quotidien sont éclairés de manière parfois étonnante grâce à des exemples concrets.
? 50 chroniques légères et empreintes d'humour autour des grands thèmes qui agitent notre société.
? « Comment le cerveau raconte », « la machine à tuer le cafard », « comment se faire un avis ? », « l'art d'avoir toujours raison », « comment la parole guérit », « la différence qui sauve »... figurent parmi les thèmes abordés.
Il n'y a qu'une seule barbarie : c'est de ne pas se réformer, ne pas viser plus haut, ne pas se relever, ne pas essayer encore et encore. Tout espoir reste permis. L'amour, la communion et la communication sont les vraies solutions pour panser les plaies béantes de nos âmes et de nos communautés. Face aux tumultes de nos sociétés confinées, blessées, la communion et la communication guérissent et sauvent. Elles aident à affronter le mal et la souffrance, les blessures de la vie. Mais aussi ce qui menace notre société et notre vie sociale qui sont parfois au bord de la rupture.
Docteur en philosophie, directeur des antennes de Arte, Emmanuel Tourpe propose de courtes chroniques liant la sagesse philosophique et la sagesse communicationnelle. Spirituels et variés, ses tout-petits cours ont pour titres Je danse donc je suis - philosophie sur un air de polka, les fées existent-elles ? L'enchantement du réel, Oui, les robots et l'intelligence artificielle vont nous remplacer ! Ou pas, d'ailleurs.
"Manipuler sans convaincre : les limites de la trumperie"...
Les textes réunis ici s'articulent autour des articles les plus représentatifs de mon effort philosophique entre 1994 à 2016. J'ai retenu les neuf contributions que l'on trouvera réunies ici. Si, en effet, mes recherches actuelles portent davantage sur l'intelligence artificielle de nouvelle génération (Deep mind), le Big Data, les algorithmes et ce qui touche à une philosophie de l'information en débat avec Luciano Floridi - le fonds solide de ma recherche demeure centré sur la métaphysique.
Les documents ici rassemblés peuvent être lus comme des monographies un peu érudites portant sur des thèmes ou des auteurs variés : Thomas d'Aquin, Maurice Blondel, Jacob Boehme, Gustav Siewerth, Franz von Baader, Hans Urs von Balthasar - l'être, l'esprit, l'amour... Mais on peut et on doit aussi les lire avant tout selon l'interprétation globale que j'ai tenté de donner dans le petit volume « L'être et l'amour » . Je ramènerais ce que j'y écris à quelques fondamentaux très simples.
Il s'agit de la philosophie d'un chrétien, qui cherche à développer sa tradition, se nourrit particulièrement de la philosophie des théologiens, et cherche sans exclusive à montrer l'apport des grandes écoles.
La philosophie s'est historiquement concentrée sur les questions de l'être et de l'esprit. Elle a souvent laissé de côté, ou n'a traité que de manière secondaire, la question de l'amour. Le présent essai constitue une tentative de mettre au contraire le thème de l'amour au principe même de la pensée. D'où la double invitation de ce livre. D'une part, négativement, à abandonner l'habitude philosophique moderne d'isoler un seul fondement ou une seule logique de la pensée : il y est proposé de retrouver le sens des paradoxes, des polarités, des metaxu et de l'in-between. D'autre part, positivement, à ne pas restreindre l'amour au seul terme de donation, mais à l'inscrire aussi dans le carré polaire de la donation, du consentement, de la réciprocité et de la fécondité. Par-delà les percées de Jean-Luc Marion, Ferdinand Ulrich, Claude Bruaire ou Maurice Nédoncelle, mais en s'appuyant sur elles, cet essai tente de déployer le sens d'une véritable métaphysique de la communion des êtres.
La forme fondamentale de la pensée catholique a été définie comme analogie de l'être par Erich Przywara. Prolongeant cette vision révolutionnaire par celle de Hans Urs von Bathasar, l'auteur explore les trois différentes facettes d'une analogie de l'amour : l'être est à la fois donation expansive de soi, consentement réflexif sur soi et fécondité expressive de soi. Dieu n'est donc pas sans l'être, car l'être est amour, si bien que l'analogie s'enracine dans la catalogie du don, du consentement et de la fécondité divins. Cet ouvrage s'inspire d'une métaphysique nourrie par la phénoménologie de Maurice Blondel, par le thomisme spéculatif de Gustav Siewerth et de Ferdinand Ulrich, ainsi que par la théologie philosophique de Jacob Boehme ou de Franz von Baader. Dialoguant de manière privilégiée avec Hegel et Heidegger, cette métaphysique de l'amour entend dépasser l'alternative contemporaine entre modernité et postmodernité par l'identité toujours plus grande du fini et de l'infini.
Destiné à un public de niveau universitaire ayant des notions élémentaires de la philosophie et de son histoire, ce petit volume ouvre à nouveaux frais le dossier de la métaphysique - en introduisant progressivement le lecteur à une perspective néothomiste inspirée et fécondée par Hegel, et surtout par Blondel. Clair, mais sans concession à la banalité, exigeant, mais sans surcharges techniques, ce volume met en place la méthode dynamique de cette philosophie première à la fois traditionnelle et inédite. Il confronte en même temps son projet aux objections du «phénoménisme» contemporain multiforme. La presse en parle « Claire mais sans concession à la banalité, exigeante, mais sans surcharges techniques, la présente introduction à la métaphysqiue prolonge avec bonheur les remarquables travaux de E. Tourpe sur Siewerth, Balthasar et Blondel.» Emilio Brito(Revue philosophique de Louvain)
Franz von Baader est une figure surprenante et complexe du romantisme allemand : catholique dans un contexte luthérien, anti-kantien en plein idéalisme, cet auteur intuitif a déployé une philosophie religieuse de grande portée autour du thème de l'amour ou de l'"érotique". Cet ouvrage réuni les éléments spéculatifs centraux de cette philosophie religieuse de l'amour et apporte ainsi les fondements d'une véritable "métaphysique de la donation".
La pensée de Claude Bruaire échappe aux modes et à l'usure du temps. Elle se présente aujourd'hui comme l'une des contributions majeures de la philosophie française à la fin du xxe siècle, aux côtés de celles, plus connues, de Ricoeur, Levinas, Henry ou Marion.
La lignée spéculative dans laquelle elle s'inscrit - Plotin, Hegel, le dernier Schelling, Ravaisson - lui aura permis une forme de liberté critique dans la manière d'aborder les questions fondamentales de la métaphysique : Dieu, la liberté, le langage, le désir, l'être et le corps. L'onto-do-logie, c'est-à-dire la philosophie de l'être comme esprit et don, est au coeur de ce dispositif inédit.
Issu d'un symposium organisé conjointement par la section philosophie de la Faculté de théologie catholique de Strasbourg et la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse, le présent ouvrage témoigne à sa manière de la puissance encore impensée de la philosophie de Bruaire et de sa fécondité encore à peine entrevue dans les différents domaines disciplinaires de la métaphysique, de la philosopie religieuse, de la théologie et de l'éthique médicale.
Avec les contributions de Philippe CAPELLE-DUMONT, Jean-Luc MARION, Jean-Louis VIEILLARD-BARON, Paul GILBERT, Antonio LÓPEZ, Ilaria MALAGUTI, Philippe SOUAL, Andrea BELLANTONE, Mathias GOY, Emmanuel TOURPE.