Les Fleurs du mal, de 1868 à 2021, édition établie par Pierre Brunel, membre de l'Institut.
À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire, les éditions Calmann-Lévy ont choisi de rééditer Les Fleurs du mal, dans l'édition dite définitive publiée par leur fondateur Michel Lévy en 1868.
Il importe ici de souligner que cette édition avait été voulue par Baudelaire, qu'il l'avait préparée, mais que la maladie et sa mort prématurée (1867) l'ont empêché d'en voir l'aboutissement.
Il y avait travaillé très tôt, avec Michel Lévy et avec son frère Calmann. Après la mort de Baudelaire, en accord avec sa mère et ses autres héritiers, Michel Lévy fait paraître « l'édition définitive » des Fleurs du mal en décembre 1868. Cette édition fut la plus fréquemment utilisée à la fin du xixe siècle et encore au début du xxe, - en particulier par Apollinaire.
Pierre Brunel reprend donc cette édition, en maintenant les textes complémentaires qui y figuraient (la longue notice de Théophile Gautier et un appendice de textes de divers auteurs constitué par Baudelaire lui-même). Il y adjoint les poèmes publiés à Bruxelles en 1869 sous la forme d'un Complément. On dispose ainsi de l'ensemble du recueil voulu par Baudelaire, soigneusement revu et corrigé, qui permet d'apprécier cette édition, la plus complète.
On trouvera dans le volume une étude suivie des relations entre Baudelaire et les éditions Michel Lévy frères, puis des éléments de préface, d'information, et un appareil de notes pour chacun des poèmes.
Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits poèmes en prose, est un recueil posthume de poésies en prose de Charles Baudelaire, établi par Charles Asselineau et Théodore de Banville. Il a été publié pour la première fois en 1869 dans le quatrième volume des oeuvres complètes de Baudelaire publié par l'éditeur Michel Levy après la mort du poète. Ce recueil fut conçu comme un « pendant » aux Fleurs du Mal. Baudelaire y fait l'expérience d'une « prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ». Le recueil de Baudelaire comprend les poèmes suivants :
À Arsène Houssaye I. L'Étranger II. Le Désespoir de la vieille III. Le Confiteor de l'artiste IV. Un plaisant V. La Chambre double VI. Chacun sa chimère VII. Le Fou et la Vénus VIII. Le Chien et le Flacon IX. Le Mauvais Vitrier X. À une heure du matin XI. La Femme sauvage et la Petite-maîtresse XII. Les Foules XIII. Les Veuves XIV. Le Vieux Saltimbanque XV. Le Gâteau XVI. L'Horloge XVII. Un hémisphère dans une chevelure XVIII. L'Invitation au voyage (2e version) XIX. Le Joujou du pauvre XX. Les Dons des fées XXI. Les Tentations ou Eros, Plutus et la Gloire XXII. Le Crépuscule du soir XXIII. La Solitude XXIV. Les Projets XXV. La Belle Dorothée XXVI. Les Yeux des pauvres XXVII. Une mort héroïque XXVIII. La Fausse Monnaie XXIX. Le Joueur généreux XXX. La Corde XXXI. Les Vocations XXXII. Le Thyrse XXXIII. Enivrez-vous XXXIV. Déjà !
XXXV. Les Fenêtres XXXVI. Le Désir de peindre XXXVII. Les Bienfaits de la lune XXXVIII. Laquelle est la vraie ?
XXXIX. Un cheval de race XL. Le Miroir XLI. Le Port XLII. Portraits de maîtresses XLIII. Le Galant Tireur XLIV. La Soupe et les Nuages XLV. Le Tir et le Cimetière XLVI. Perte d'auréole XLVII. Mademoiselle Bistouri XLVIII. Anywhere out of the World XLIX. Assommons les Pauvres !
L. Les Bons Chiens Épilogue.
«Sa vie de guignon (1821-1867), dont deux volumes de Correspondance retracent les douloureuses étapes, contraste avec la forte organisation d'une oeuvre qui comprend la poésie la plus classique et la plus révolutionnaire, le poème en prose, la nouvelle, les maximes d'un moraliste sans indulgence, les pages les plus intelligentes qui aient été écrites sur la peinture, la littérature et la musique. Avec Baudelaire apparaît un nouveau type de créateur : celui qui s'est associé un critique, et un nouveau type de lecteur - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !, qui doit collaborer à cette création sous peine de l'ignorer.» Claude Pichois.
« Parmi les drogues les plus propres à créer ce que je nomme l'Idéal artificiel, les deux plus énergiques substances sont le haschisch et l'opium. L'analyse des effets mystérieux et des jouissances morbides que peuvent engendrer ces drogues, des châtiments inévitables qui résultent de leur usage prolongé, et enfin de l'immortalité même impliquée dans cette poursuite d'un faux idéal, constitue le sujet de cette étude. » Charles Baudelaire. Apologie des drogues et des alcools pour une partie du public, guide des effets pervers de ces mêmes substances pour d'autres, appel aux muses et au dépassement de l'esprit pour certains, cette oeuvre de Baudelaire ne laisse personne indifférent. Elle oscille entre la poésie du maitre et l'essai psychanalytique de l'amateur de sciences, elle hésite entre le conte et la critique sociétale de l'artiste, entre poésie nouvelle et philosophie du penseur. Charles Baudelaire est un des plus grands, il a marqué son siècle et continue d'influencer la littérature et l'art. Les paradis artificiels sont un indispensable de la collection des Atemporels chez JDH Éditions. Yoann Laurent-Rouault Les Atemporels, une collection qui réunit des oeuvres qui ne vieillissent pas, qui ont une date de publication mais pas de date de péremption. Car elles seront encore lues et relues dans un siècle.
C'est sous le titre Le Spleen de Paris qu'il est convenu de réunir ces cinquante poèmes en prose d'une modernité foudroyante, dont la publication complète ne survint qu'en 1869, soit deux ans après la mort du poète. L'unité du recueil réside dans son décor, à savoir la capitale au coeur de laquelle Baudelaire, livré à sa déréliction, rumine ses nostalgies et ses dégoûts, ses révoltes et ses mouvements de compassion.
Il en résulte des pièces parfois très courtes qui tiennent tour à tour de l'historiette, du tableau, voire de la simple rêverie, où son art de la correspondance surpasse peut-être en somptuosité les plus beaux vers des Fleurs du mal.
Carrés classiques Lycée : Tableaux parisiens tirés des Fleurs du Mal de Baudelaire Dans ce Paris modernisé où déambule le poète, le spleen et la souffrance nourrissent l'expérience du Beau. Un parcours intime et souvent douloureux. Une révélation esthétique unique.
Enjeux pédagogiques :
- Une analyse des notions de modernité en poésie et en peinture et de l'esthétique urbaine.
- Une étude du procès des Fleurs du Mal.
- Un questionnement sur les figures d'exclusion comme doubles du poète.
Thème du programme en lien avec le titre :
1re - La poésie du XIXe et du XXIe siècle Interview exclusive : François Lemaire, artiste.
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«Sa vie de guignon (1821-1867), dont deux volumes de Correspondance retracent les douloureuses étapes, contraste avec la forte organisation d'une oeuvre qui comprend la poésie la plus classique et la plus révolutionnaire, le poème en prose, la nouvelle, les maximes d'un moraliste sans indulgence, les pages les plus intelligentes qui aient été écrites sur la peinture, la littérature et la musique. Avec Baudelaire apparaît un nouveau type de créateur : celui qui s'est associé un critique, et un nouveau type de lecteur - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !, qui doit collaborer à cette création sous peine de l'ignorer.» Claude Pichois.
«Sa vie de guignon (1821-1867), dont deux volumes de Correspondance retracent les douloureuses étapes, contraste avec la forte organisation d'une oeuvre qui comprend la poésie la plus classique et la plus révolutionnaire, le poème en prose, la nouvelle, les maximes d'un moraliste sans indulgence, les pages les plus intelligentes qui aient été écrites sur la peinture, la littérature et la musique. Avec Baudelaire apparaît un nouveau type de créateur : celui qui s'est associé un critique, et un nouveau type de lecteur - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !, qui doit collaborer à cette création sous peine de l'ignorer.» Claude Pichois.
Les Fleurs du Mal ... à la loupe.
Doué d'une vaste culture artistique, aguerri aux séductions et aux prestiges de la peinture romantique, dont il est l'un des plus brillants commentateurs, amoureux des estampes et des caricatures, Baudelaire est assurément perçu aujourd'hui comme le poète des images au XIX? siècle. L'auteur des Fleurs du mal sait que la poésie ouvre aux dimensions d'un univers imaginaire plus réel et plus vivant que la réalité même. Critique d'art, auteur de salons célèbres, il est aussi l'écrivain qui se penche sur la variété des images, adoptant tour à tour le point de vue du philosophe, de l'historien ou du moraliste. Il scrute avec curiosité les produits de la tradition et du passé et les initiatives parfois discordantes du contemporain. Il voit dans les images de son temps, quels qu'en soient le support ou le genre, cet «immense dictionnaire de la vie moderne» dans lequel l'artiste et le poète vont puiser la matière d'une alchimie singulière qui fera apparaître le poème ou le tableau comme le miroir électif qui «représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie» En instaurant un dialogue entre textes et images, avec quelque 300 oeuvres graphiques et documents reproduits en couleurs, cette édition Quarto donne à lire les oeuvres essentielles de Baudelaire (des recueils poétiques majeurs aux carnets intimes) à travers les différents répertoires d'images qui ont nourri son imaginaire. Cet ouvrage a bénéficié du soutien de Van Cleef&Arpels.
Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? A coup sûr, cet homme, tel que je l'ai dépeint, ce solitaire doué d'une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d'hommes, a un but plus élevé que celui d'un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu'on nous permettra d'appeler la modernité.
Baudelaire
Dans ce court essai philosophique rédigé de 1855 à 1857, année de publication des "Fleurs du mal", Baudelaire énonce l'une des thèses marquantes de son esthétique : le rire est satanique, il est le signe de l'imperfection de l'homme, de son orgueil et de son angoisse. Le travail de Baudelaire inaugure une conception moderne du rire Lautréamont et André Breton s'en feront l'écho.
Dix ans après les débuts de "La Petite Collection" des Éditions Diane de Selliers, redécouvrez Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire illustrées par la peinture symboliste et décadente, augmentées à la fin de l'ouvrage d'un carnet de dédicaces des personnes ayant contribué à la réédition de cet ouvrage.
Le livre présente l'intégralité du recueil des Fleurs du Mal (édition de 1861) augmenté des Épaves (1866) et de l'édition posthume (1868), soit un ensemble de 164 poèmes. Ces derniers sont accompagnés de 185 reproductions pleine page de peintures, lithographies et aquarelles de plus de 80 artistes essentiellement issus de la seconde moitié du XIXe siècle, parmi lesquels Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Jean Delville, Alfred Kubin, Edvard Munch, Odilon Redon et Gustave Moreau, Carlos Schwabe, Max Klinger, etc. Cette confrontation du poétique et du pictural souligne les correspondances entre deux univers, et restitue à l'oeuvre de Baudelaire sa grandeur prophétique et fondatrice pour toute une nouvelle génération de poètes et de peintres.
Héritage du second romantisme et première manifestation du symbolisme, la décadence est une esthétique où l'étrange et l'artificiel s'unissent afin de créer un langage pictural nouveau, en réaction aux préoccupations industrielles d'une bourgeoisie optimiste et dirigiste.
De la décadence naîtra le symbolisme, un art de la suggestion, de l'analogie et de la métaphore, au sein duquel poètes et artistes expriment leurs obsessions les plus profondes : la solitude, la mélancolie, le mysticisme, la sensualité, le rêve, l'étrange, le morbide.
Cette édition préfacée par Jean-David Jumeau-Lafond propose une biographie des 86 artistes présents dans l'ouvrage ainsi qu'une chronologie précisant notamment les liens de Charles Baudelaire avec les artistes et les hommes de lettres de son époque.
Cet album offre à l'auditeur/lecteur une véritable petite anthologie des thèmes que Charles Baudelaire s'est ingénié à travailler, polir et repolir tout au long de son oeuvre :
L'obsession, la mélancolie, le cynisme, la cruauté, le désespoir, le suicide, l'envie de meurtre...
Ces sentiments mêlés qui peuvent, successivement ou simultanément, habiter chacun d'entre nous, s'expriment en véritable feu d'artifice dans les Petits Poèmes en prose, qu'interprètent avec force et talent, soutenus par la musique de Béla Bartok Philippe Cotten et Yves Beauget.
La Fanfarlo, nouvelle incontournable de Charles Baudelaire, a été publiée pour la première fois en France en 1847.Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ?Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir cette nouvelle dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.
Baudelaire (1821-1867), le fondateur de la poésie moderne, en vers et en prose, fut aussi un critique littéraire et un critique d'art hors pair. Cette édition réunit, outre Les Fleurs du mal et Le Spleen de Paris, l'ensemble des Curiosités esthétiques et de L'Art romantique, ainsi que les Journaux intimes, fragments d'une rare violence (auprès desquels Les Confessions de Rousseau devaient paraître pâles, selon le mot de l'auteur lui-même). Un choix de lettres complète cet ensemble. Pour Baudelaire, il n'y a pas de séparation entre poésie et critique : la meilleure façon de parler d'un tableau de Delacroix est de faire un sonnet. Grâce à la juxtaposition de tous ces textes, le lecteur saisira la profonde unité de cette oeuvre qui a marqué l'évolution de la poésie jusqu'au surréalisme et au-delà. Rimbaud et Mallarmé, Valéry et Jouve et, de nos jours, Yves Bonnefoy sont les successeurs de celui qui a doté les lettres françaises d'un "frisson nouveau" (Victor Hugo).
Les épaves est un recueil, publié en 1866, de vingt-trois poèmes essentiellement condamnés ou inédits que Baudelaire n'a pas pu ou n'a pas voulu intégrer à ces autres créations - d'où son titre. Figure en particulier six poèmes inclus à la première édition de 1857 des Fleurs du mal interdits pour outrage à la morale publique, obligeant Baudelaire à refondre son Å«uvre maîtresse. Cette condamnation ne sera cassée que près d'un siècle plus tard. Ces poèmes rarement réédités reflètent particulièrement la fascination de Baudelaire par la dualité de la vie, tantôt lumineuse tantôt ténébreuse. En juxtaposant l'horreur et l'extase il détache la poésie de la morale, de l'éthique et opère ainsi une révolution esthétique. Scandaleuses, oubliées, abandonnées l'heure est venue d'accueillir à nouveau ces épaves sur nos rivages contemporains.
Comment on paye ses dettes quand on a du génie rassemble deux textes de Baudelaire, encore jeune littérateur. Le premier de ces textes, qui donne son nom au recueil, est un exercice de jeunesse qui laisse apercevoir le grand talent de l'auteur, sous l'influence d'un Maître : Balzac, que Baudelaire admirait et qui, endetté jusqu'au cou, passa sa vie de forçat littéraire à fuir les créanciers. Le second texte est une parabole humoristique - grandeur et misère de l'écrivain en herbe - dont l'incipit donne le ton : "L'anecdote suivante m'a été contée avec prières de n'en parler à personne ; c'est pour cela que je veux la raconter à tout le monde".
Un choix de lettres est proposé en annexe : toutes ont trait aux déboires du jeune Baudelaire en butte à la débine et qui ne cesse de solliciter les uns et les autres (en particulier de la "Société des gens de lettres") pour se sortir de ses problèmes continus d'argent.
Sous le titre général "Morale du joujou" sont rassemblés quatre textes de Charles Baudelaire. Des écrits de jeunesse et de maturité, où perce déjà son génie, en même temps que son style s'aiguise et que se précisent ses conceptions esthétiques novatrices et polémiques. Qu'il s'agisse de l'amour ou de la littérature, l'auteur s'emploie à dénoncer l'idolâtrie de la nature, à dissocier la beauté de la morale.
Deux longues lettres sont reproduites in fine : la première (datée de janvier 1854), adressée à l'acteur J. H. Tisserant, évoque un projet de pièce de théâtre assez fantasque où se mêlent le drame bourgeois et la comédie policière (qui n'est pas sans évoquer le poème "Le Vin des assassins"). La seconde (datée de mars 1856) rend compte d'un rêve à Charles Asselineau, critique d'art, fidèle ami de l'auteur, dont il écrira la première biographie, qui paraîtra en 1869, deux ans après la mort du poète : Charles Baudelaire, sa vie et son oeuvre.
Maintenant que Baudelaire est passé, au risque d'y perdre l'attrait du fruit défendu, des bancs du tribunal à ceux du lycée, qu'il soit ici permis de rêver d'une anthologie qui ne soit ni herbier ni couronne mortuaire, et d'un lecteur qui ne soit ni scandalisé ni respectueux, mais seulement avide. Puisse-t-il tourner et retourner les pages au gré de son plaisir et de ses choix pour satisfaire ce besoin clairement énoncé par Baudelaire lui-même : « Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, de poésie, jamais. » Les poèmes en prose, d'ordinaire moins cités, côtoient ici les vers des Fleurs du mal. Du spleen, terreau de ces Fleurs maladives, à la mort soleil nouveau, on croise les autoportraits travestis de l'artiste (Le poète et ses doubles) les femmes ? (Muse, Madone ou vampire) et le Rôdeur du Paris de la modernité. Baudelaire fut connu comme critique d'art avant d'être reconnu comme poète. En prenant le parti, pour les accompagner, de ne retenir que des oeuvres (peintures, gravures, caricatures ou photographies) contemporaines de ses poèmes ou suggérées par eux, cette anthologie donne à lire le poète dans son siècle. Elle tente surtout de retrouver son regard sur le Paris où s'égaraient ses flâneries et sur les images, sa grande, son unique, sa primitive passion.
Edition réalisée par Laurence Massénat. Préface de Jean Delabroy ;