Quelles leçons tirer du mouvement néo-zapatiste mexicain intervenu en janvier 1994, après la chute du Mur de Berlin, mais avant le mouvement de Seattle ou l'organisation des dix Forums sociaux mondiaux ? Pourquoi ce mouvement est-il né au Chiapas, " dernier recoin oublié de la patrie " comme disent les néozapatistes ? Pourquoi au Mexique et en Amérique latine ? En quoi ce mouvement de base qui apparaît comme indigène porte, en même temps, des demandes universelles ? En quoi constitue-t-il une synthèse de la gauche mexicaine post-68, un mouvement profondément enraciné dans la longue durée ? En quoi fait-il partie des mouvements sociaux anti-systémiques et anticapitalistes de toute l'Amérique latine ? C'est à ces questions que tente de répondre Carlos Antonio Aguirre Rojas dans cet essai critique d'interprétation du néo-zapatisme.
Existe-t-il une conception globale de l'histoire, qui soit une conception spécifiquement braudelienne ? En répondant d'une manière affirmative à cette question, ce livre se veut, en même temps, une "introduction générale" à la pensée et à l'oeuvre de Fernand Braudel et une invitation à la lecture directe de ses principaux livres et articles. Ce livre met en évidence les contributions fondamentales au niveau théorique, méthodologique, problématique et historiographique développées par le plus grand historien du XXème siècle.