Le 11 octobre 1882, Jean-François Rocchini, un cultivateur de la région de Porto-Vecchio est assassiné parce qu'il est Le 11 octobre 1882, Jean-François Rocchini, un cultivateur de la région de Porto-Vecchio est assassiné parce qu'il est soupçonné d'avoir tué le chien de ses voisins. Xavier, son fils, le venge un an plus tard. Parti au maquis, égaré sur des chemins inconnus, il commet de nouveaux crimes et gagne le surnom d'Animali, la « Bête ». Arrêté, il est condamné à mort. Il a 24 ans.
Dans ce roman tiré d'un fait divers oublié qui passionna l'opinion internationale de l'époque, Antoine Albertini raconte une île infestée de banditi, leur monde et leurs lois, et met en lumière les mécanismes de la violence dans la fabrication de l'image de la Corse. Un jeune bandit, un bourreau terrifié par le sang des condamnés, un gendarme destructeur des bandits et bègue, un coutelier magnifique, une jeune femme courageuse : tous ses personnages disent un siècle et une île, ils sont superbes et inoubliables.
« Tout y est dans ce western insulaire, chaque buisson, chaque bête, chaque auberge, chaque nuit sur la montagne. Vraiment, suivez le guide. » Livres Hebdo « L'auteur bastiais signe là, sans contexte, son meilleur roman. Le plus abouti, le plus engagé également » Corse Matin « Un roman parfaitement mené » Sud Ouest « Aussi Un très honnête bandit n'est-il donc pas seulement la reconstitution fidèle et fort bien romancée de la trajectoire d'un simple bandit ; c'est LE bandit originel et rien de moins que la naissance de la fascination pour la vendetta, telle qu'elle perdure aujourd'hui. » Le Point
Qui a assassiné une randonneuse sur le sentier des crêtes, près de Bastia, en Corse ? Pourquoi un homme a-t-il tué sa femme et sa petite fille avant de tenter de se suicider ? L'enquête est confiée à un capitaine de police un peu trop porté sur la bouteille, qui ne croit plus en rien depuis que l'amour de sa vie a disparu sans laisser d'adresse. Mais qui a dit qu'au Bureau des homicides simples les affaires criminelles l'étaient vraiment ?
De Bastia à Ajaccio, de bars pourris en bidonvilles, le flic solitaire et sans nom va se lancer à corps perdu sur la piste de voyous, de déserteurs de la Légion et d'hommes d'affaires louches. Il croisera aussi son propre passé. À travers une plongée sans concession dans une Corse méconnue, sombre et battue par les vents, Malamorte dresse le portrait d'une île vendue au plus offrant, où le sang appelle le sang.Une double intrigue impeccable. Macha Séry, Le Monde des livres.C'est poisseux et instructif, glaçant et parfois drôle, remarquablement écrit. Grégoire Leménager, L'Obs.
Devenu détective « sans bureau ni diplôme », un ancien policier porté sur la boisson est chargé de retrouver la trace de Baptiste Maestracci, un vieillard disparu de son village de montagne, en Corse. De découvertes en cadavres oubliés, d'une mystérieuse demeure inhabitée aux plages de la côte sarde en passant par les ruelles de Bastia et le cimetière de Bologne, le « privé » clandestin va mettre en lumière trente ans de l'histoire secrète de son île, entre négociations de l'ombre, assassinats et compromissions.Après Malamorte, Antoine Albertini propose une nouvelle plongée dans la Corse noire, celle des coulisses, loin des images de carte postale et des clichés : les nationalistes au pouvoir, d'anciens barbouzes prêts à tout pour solder leurs comptes, le passé qui ne passe pas et un héros, toujours en quête de vérité, et de son grand amour perdu.Un roman noir âpre et captivant. René Frégni, Le Point.
Santa-Lucia, Cap Corse, 8 août 1988. Au fond d'un caveau familial, le corps décapité d'une femme est retrouvé. Très vite, le major Serrier, surnommé « L'Enquêteur numéro 1 » au sein de la brigade de recherches, retrouve son identité ; il s'agit de Gabrielle Nicolet, disparue en août 1979 alors qu'elle se trouvait en vacances en Corse avec son fils de huit ans. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi, après avoir massacré le corps de cette jeune femme, l'assassin l'a-t-il décapitée ? Où est le petit Yann ? Dix ans après leur disparition, Serrier part sur leurs traces.De filatures en planques nocturnes, de la plage de Santa-Lucia aux trottoirs parisiens, cette affaire va plonger Serrier dans la folie. Antoine Albertini rouvre le dossier. Une enquête où rancunes familiales, silences et combines locales s'entrecroisent pour brouiller la vérité.Extrêmement prenant, tendu et réussi. Alexandre Fillon, L'Express.
Plaine orientale corse, 2009. La mort a été immédiate. D'une balle dans la tête, El Hassan Msarhati a succombé. D'origine marocaine, il faisait partie de ces travailleurs clandestins qui constituent une main d'oeuvre bon marché largement exploitée. À bout de force, El Hassan avait décidé de témoigner avant d'être sauvagement assassiné. Simple coïncidence ? Antoine Albertini n'y croit pas. À travers cette enquête de vie, le journaliste rend la victime à elle-même. Et révèle le sombre versant de l'île de Beauté.
Arrivera-t-elle à trouver le bonheur et reconstruire sa vie sur les ruines fumantes de l'ancien monde ? A travers le combat de Blanche pour s'émanciper apparaît en filigrane celui des femmes qui, au sortir de la première guerre mondiale, militent pour obtenir plus de reconnaissance et le droit de vote.
" si les corses veulent leur indépendance, qu'ils la prennent ! " selon plusieurs sondages, un tiers des français se disent favorables à l'indépendance de la corse.
Lassitude ? agacement face à trente ans de " dérives " ? difficile de cerner la " question corse ", entre gabegie financière, compromissions de l'etat et plasticages à répétition. faut-il pour autant abandonner la corse ?
Célébré par les médias, le RAID est l'unité d'élite de la police nationale en charge des interventions à haut risque. Depuis près de trente ans, les « hommes en noir » de la police interviennent sur les points chauds du banditisme et du terrorisme, déjouant prises d'otages et braquages, neutralisant forcenés et activistes.
Pour la première fois depuis sa création, un ancien membre du RAID accepte de lever un coin de voile sur son passage au sein de cette unité et révèle les dessous d'une force d'élite à l'histoire mouvementée, souvent présentée comme la vitrine de la police. Sans concessions mais avec une grande humanité pour ses anciens frères d'armes, il évoque les aspects les moins connus des principales opérations menées par le RAID : comment a été créé ce service de pointe, alors que la France s'apprêtait à connaître une vague d'attentats terroristes sans précédent ? Pourquoi les deux premiers morts du RAID ont-ils été abattus au cours de la tragique opération de Ris-Orangis en 1990 ? De quelle manière le RAID a-t-il interpellé le chef de l'ETA, l'organisation terroriste basque ?
Mais ce témoignage est bien davantage qu'un simple récit musclé : il aborde aussi en détails et avec courage le ballet des courtisans, hauts fonctionnaires de la police et politiques avisés, qui se serviront de l'unité pour « briller » en haut lieu; il évoque les erreurs et les manigances de quelques policiers qui n'hésiteront pas à se placer sous l'oeil des caméras pour complaire au pouvoir. Surtout, il met en lumière des épisodes totalement passés sous silence à ce jour : que faisaient les policiers du RAID, lâchés par leur propre ambassade, en pleine tentative d'assassinat d'un président africain ? Quel est ce mystérieux patient venu du Proche-Orient que François Griscelli convoya en personne jusqu'à un hôpital parisien pour y être soigné ? Comment et pourquoi les policiers du RAID ont-ils échappé à la mort au cours d'un coup d'Etat en Afrique ? Le RAID est-il devenu un instrument au service du pouvoir politique ? Et quel a été son véritable rôle dans l'arrestation d'Yvan Colonna ?
Les révélations autour de la face cachée de la plus fameuse unité de la police se doublent d'une réfl exion nourrie par vingt-cinq années de terrain sur le métier de « fl ic », entre amertume pour le sort d'anciens collègues oubliés malgré leurs faits d'armes, et expériences professionnelles d'exception : François Griscelli a également servi sous le béret bleu de l'ONU en Haïti, découvrant l'incroyable gabegie des Nations Unies et le fonctionnement kafkaïen de la mission internationale dans l'île, formé les commandos colombiens en pleine guerre contre le narcotrafic, interpellé en Corse les redoutables membres du gang de la Brise de Mer ou traqué sans relâche les poseurs de bombe du FLNC.