Que photographie Robert Doisneau quand il va à la mer ?
L'oeuvre de Robert Doisneau (1912-1994), riche de quelque 450 000 négatifs, s'étend largement au-delà de Paris et sa banlieue. À la faveur de reportages de presse, de commandes publicitaires ou de vacances en famille, il a promené son regard curieux, effronté et bienveillant sur le littoral français.
L'exploration de soixante ans de photographie à travers la thématique de la mer a permis de mettre en lumière des clichés souvent inédits de celui qui se qualifiait lui-même de « pêcheur d'images ».
De Boulogne à Menton, en passant par La Turballe, Le Havre, Deauville, Le Guilvinec, La Baule, l'Île de Ré, Les Sables-d'Olonne, Saint-Jean-de-Luz, Marseille, Toulon ou Saint-Tropez... Allons voir la mer avec Doisneau est une promenade en bord de mer, de plages en ports et jusque sous l'eau, en compagnie de marins pêcheurs, de baigneurs, de dockers, de plongeurs, de moussaillons d'un jour et de scaphandriers.
C'est aussi une immersion dans la vie d'un photographe-illustrateur, Doisneau ne manquant jamais une occasion d'enrichir le fonds de la célèbre agence Rapho, dont il sera l'un des plus éminents représentants.
Enfin, c'est l'occasion d'inscrire ses images de mer dans la vaste histoire de la photographie maritime.
Pour qui aime la mer et la photographie, un agenda de bureau où les photos de Robert Doisneau prennent toute leur ampleur.
Robert Doisneau a photographié avec curiosité, effronterie et bienveillance aussi bien le travail des pêcheurs et celui des dockers, que les jeux de plage des enfants et les facéties des touristes. Ses images vous emmèneront voir la mer toute l'année, de la Normandie à la Côte d'Azur, en passant par la Bretagne, la Vendée, le Pays Basque, la Méditerranée provençale et les Pyrénées orientales.
Chaque semaine, une photo ravivra vos journées en les rendant plus sensibles, plus poétiques et plus joyeuses.
Le passage de la Marine de la voile à la vapeur au milieu du XIXe siècle oblige les arsenaux, tel que celui Brest, à se transformer. Le ministre, à Paris, est informé de l'activité des ports militaires grâce à la production des ateliers photographiques. La fonction des photographies réalisées est essentiellement documentaire, bien que les auteurs anonymes aient tiré parti de l'architecture austère de l'arsenal pour construire des images d'une grande rigueur formelle.
Loin de la seule charge nostalgique d'un urbanisme industriel disparu, ces photographies interrogent la mémoire de la ville et du territoire. En arpentant l'arsenal, l'homme dessine une carte autour de la Penfeld, et révèle comment la ville s'est aménagée au XIXe siècle. Cette empreinte a inspiré l'approche de ce livre, les photographies se déploient en suivant le fleuve d'une rive à l'autre, permettant de repérer les différents centres d'activités impliqués dans la vie de l'arsenal.
Les textes croisent l'analyse de l'historien-géographe à ceux de la spécialiste de la photographie. Des extraits de documents d'archives accompagnent les photographies afin de se représenter cette ruche peuplée de milliers d'hommes.