Lorsqu'il publie ce livre en 1926, Aldous Huxley (1894-1963) n'a pas encore écrit le meilleur des mondes mais il est déjà le porte-parole des intellectuels anglo-saxons.
Dans ce qui est, bien plus qu'une chronique de voyage, un véritable itinéraire spirituel, ce sceptique que tout intéresse saisit l'instant avec humour et un sens rare de la formule. en quête de l'incertaine vérité de l'homme, il doit bien reconnaître que "voyager c'est découvrir que tout le monde a tort".
Quasi aveugle à l'âge de seize ans, Aldous Huxlay (1894-1963) vécut jusqu'en 1939 avec une vision très déficiente. C'est alors qu'il découvrit la méthode du Dr W.H. Bates, une méthode de rééducation visuelle à base psychologique, qui lui permit en quelques mois de lire sans lunettes.
C'est par gratitude envers ce pionnier de l'éducation visuelle qu'Aldous Huxley écrivit L'Art de voir. Il explique dans ce petit livre la méthode du Dr Bates, tout en la rapprochant des grandes découvertes de la psychologie moderne. Il démontre ainsi l'aspect essentiellement rationnel d'une méthode qui ne vise qu'à l'application pratique, aux problèmes de la vision, de certains principes théoriques universellement admis.
Un an avant «Tour du monde d'un sceptique», Huxley propose un voyage singulier au cours duquel, de Sienne à Rimini, de Sabbioneta à Montesenario, il déride les lieux, tableaux et monuments les plus merveilleux. L'Italie par Huxley, c'est grinçant, drôle, snob et décalé, culturel et profondément amoureux !