« Celui qui possède tous les chevaux ne les compte pas. Il sera l'Hidalgo des Campêches. Ses chemins se perdent dans la craquelure du Sud, au revers des savanes et des mangroves sèches. »
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le 27 janvier 1988, Massa Makan Diabaté nous quittait brusquement. Il n'aura donc pas eu la joie d'assister à la naissance de son dernier ouvrage, Une hyène à jeun qui, au moment même où le manuscrit entrait en composition, connaissait à Bamako une série de représentations très appréciées du public malien. À relire aujourd'hui le drame historique de Diabaté, dans cet éclairage particulier que la mort confère à l'oeuvre d'un écrivain trop tôt disparu, on se surprend à rêver au sens profond de ce texte. Un texte qui, pour la première fois, dans l'oeuvre déjà riche et multiple de Diabaté, s'inscrit délibérément dans le registre du tragique et dont l'amertume peut surprendre le lecteur. Par-delà la figure emblématique de Samory Touré, symbole de la résistance à l'invasion coloniale, n'est-il pas possible de déceler dans Une hyène à jeun le drame personnel d'un créateur partagé entre deux cultures, qu'il possédait et admirait pareillement, et entre lesquelles il aurait, tout au long de son existence, cherché à trouver un difficile équilibre...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Peint avec crudité l'état désespéré des masses rurales haïtiennes. L'auteur a campé le personnage de Prévilien, un type frappant de paysan, confiant en lui-même et décidé à lutter jusqu'au bout contre les forces qui l'oppriment.