o Fin d'un monde européen, conflits mondiaux, révolutions, crises économiques, monde bipolaire, luttes de décolonisation et émergence du tiers-monde, nouveaux enjeux au tournant du XXIe siècle... Serge Berstein et Pierre Milza brossent un panorama du siècle écoulé pour en saisir les grandes évolutions et en appréhender la chronologie. De Georges Clemenceau à Emmanuel Macron, de Woodrow Wilson à Donald Trump, de Sun Yat-sen à Xi Jinping, toutes les figures qui ont marqué l'histoire mondiale de 1900 à nos jours se révèlent au fil des chapitres.
o Une nouvelle édition actualisée du manuel historique de Serge Berstein et Pierre Milza, en un seul volume, en grand format et en couleurs.
o Un outil de révision idéal avec cartes, schémas, tableaux statistiques, documents sources et plans de dissertations pour préparer et réussir les concours.
Pour la première fois en trois volumes et remise à jour, l'oeuvre qui fait référence dans l'enseignement de l'Histoire de France.
De part et d'autre de la saignée tragique subie en 1914-1918, ce sont deux siècles français qui s'opposent : d'un côté, une France du long XIXe qui se satisfait d'avoir stabilisé son régime politique, sa monnaie et son empire ; de l'autre, un pays effrayé autant que fasciné par la vitesse des changements économiques, sociaux ou des mentalités et qui redécouvre le temps de l'instabilité. Serge Berstein et Pierre Milza, tous deux professeurs émérites à Sciences-Po, ont renouvelé en profondeur l'histoire et la compréhension du XXe siècle français. L'ampleur de leur documentation et la précision de leurs analyses ont fait de leur Histoire de la France une bible indispensable à l'étudiant comme à l'amateur d'histoire.
Pour la première fois en trois volumes et remise à jour, l'oeuvre qui fait référence dans l'enseignement de l'Histoire de France.
Le combat pour la stabilisation a, pendant un demi-siècle de mondialisation, changé de dimension : comment accepter que la France ne soit plus une grande puissance et qu'en même temps, elle puisse légitimement faire valoir l'originalité de ses positions, de son mode de vie ? Ce dernier tome analyse les stratégies appliquées par tous les présidents de la Ve République - depuis Charles de Gaulle jusqu'à Nicolas Sarkozy - pour colmater les lézardes apparues dans l'édifice national, pendant que les Français s'échinent à s'accommoder d'un monde moderne, au prix d'une marche forcée qui épuise paysans et ouvriers. Serge Berstein et Pierre Milza, tous deux professeurs émérites à Sciences-Po, ont renouvelé en profondeur l'histoire et la compréhension du XXe siècle français. L'ampleur de leur documentation et la précision de leurs analyses ont fait de leur Histoire de la France une bible indispensable à l'étudiant comme à l'amateur d'histoire.
Pour la première fois en trois volumes et remise à jour, l'oeuvre qui fait référence dans l'enseignement de l'Histoire de France.
Trois décennies terribles pour la France, touchée successivement par la grande crise de 1929 ; par la guerre, la défaite et l'Occupation en 1940 ; puis par deux guerres coloniales en Indochine et en Algérie. Trois régimes n'y résistent pas : la IIIe République, l'Etat français de Vichy et la IVe République. Pourtant, cette France exsangue et meurtrie tente sans cesse de s'adapter aux mondes nés des crises et des confl its : elle retrouve un dynamisme démographique oublié depuis cent cinquante ans, installe un Etat-providence et une culture de masse, s'ouvre à l'Europe. Serge Berstein et Pierre Milza, tous deux professeurs émérites à Sciences-Po, ont renouvelé en profondeur l'histoire et la compréhension du XXe siècle français. L'ampleur de leur documentation et la précision de leurs analyses ont fait de leur Histoire de la France une bible indispensable à l'étudiant comme à l'amateur d'histoire.
Une grande figure du socialisme français.
La vie de Léon Blum, une des grandes figures du socialisme français, s'étend de l'affaire Dreyfus aux lendemains de la deuxième guerre mondiale, en passant par le Front Populaire dont il dirigea le gouvernement.
Du marxisme dogmatique à une conception plus humaniste du socialisme.
Intellectuel et homme d'action, il est emblématique d'une évolution longue et toujours en cours qui porte le socialisme français d'un marxisme dogmatique vers une conception plus ouverte et humaniste.
De ses précurseurs à Adolf Hitler, à travers son histoire, le processus de sa prise de pouvoir, ses thèmes et ses pratiques, voici le monde du nazisme : monde clos s'il en fut, concrétisation aberrante des mythes et des fantasmes d'un homme aux idées simplistes qui, pour réaliser ce qu'il crut être sa mission, organisa le plus grand massacre de l'histoire et précipita le monde dans l'apocalypse. Les entrées de l'ouvrage présentent les artisans de ce cauchemar, les théories qu'ils tentèrent de mettre en oeuvre, les institutions et les grands événements du régime totalitaire le plus achevé, les pratiques économiques, politiques, sociales qui lui furent spécifiques, les persécutions qui le marquent d'un sceau de honte ineffaçable. Elles mettent aussi en scène les collaborateurs complaisants ou résignés du nazisme et ceux qui, souvent au prix de leur existence, osèrent lui résister, pour tenter de l'abattre ou pour témoigner au nom de la conscience humaine.
La manière intelligente d'aborder une question de concours. Comment la comprendre ? Quels en sont les enjeux ? Quels sont les textes fondamentaux qu'il faut avoir en mémoire ? Quels sont les dates et les ouvrages essentiels ? Tels sont les apports majeurs de cette nouvelle collection conçue et dirigée par Jacques Marseille, professeur à l'université de Paris I Sorbonne.
Introduction
Si la forme républicaine de l’Etat existe depuis la plus lointaine Antiquité, elle n’a longtemps signifié que l’absence de pouvoir monarchique à des époques où celui-ci apparaissait comme la norme en matière de système de gouvernement. Sauf exception rarissime, jusqu’au XVIIIe siècle, les républiques qui ont laissé des traces historiques sont des régimes à caractère oligarchique qui assurent la prépondérance des « meilleurs » sur le pouvoir politique, c’est-à-dire des plus riches qui sont aussi les plus cultivés et, par conséquent, s’estiment les plus capables de gouverner : aristocrates de la cité athénienne qui monopolisent les magistratures, Optimates de la république romaine, doges de la république de Venise, grands marchands de la république des Provinces-Unies aux XVIe et XVIIe siècles. L’éphémère république anglaise du XVIIe siècle fondée par Cromwell représente une version théocratique de l’oligarchie, puisque les « meilleurs » sont, cette fois, les puritains en lutte contre un catholicisme synonyme à leurs yeux de corruption. Pour tous ces systèmes oligarchiques, la république n’a d’autre signification que celle de son étymologie, la Res publica, autrement dit l’Etat qu’il s’agit de dominer pour y défendre les intérêts dont sont porteurs les groupes dirigeants.
Très différentes sont les républiques qui naissent à la fin du XVIIIe siècle, d’abord aux Etats-Unis, puis en France. Elles sont fondées sur l’idée que l’organisation politique n’est nullement le fait d’un décret divin comme celui dont se réclament les monarques absolus en France ou en Angleterre, mais résulte d’un contrat révocable passé entre la société humaine et le souverain qu’elle a choisi et dont la mission fondamentale consiste à préserver les droits naturels des individus dont l’ensemble va constituer ce qu’on appelle bientôt la nation. Une telle conception des fondements de l’organisation politique peut évidemment se concilier avec le maintien d’une forme monarchique dans laquelle le souverain est passé du statut de représentant de Dieu sur la terre à celui de délégué de la nation et c’est ce qui advient dans l’Angleterre des XVIIe et XVIIIe siècles. Il en ira différemment à la fin du XVIIIe siècle en Amérique et en France où la fondation de la République repose sur le principe que la souveraineté est l’apanage de la « nation » tout entière. Aussi la république ne représente-t-elle pas seulement une forme de gouvernement, mais une véritable culture politique et un ensemble de valeurs profondément ancrées dans la population. Il reste qu’entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXIe siècle, les cinq expériences républicaines qu’a connues la France lui ont permis d’expérimenter les formes politiques diverses susceptibles de mettre en œuvre les « immortels principes » républicains portés par la révolution de la pensée des XVIIe et XVIIIe siècles.
La recherche de l'âge d'or, c'est la tentative désespérée entreprise à l'initiative du Parti radical pour ramener la France à la Belle époque des débuts du XXe siècle, magnifiée par le souvenir, après le cauchemar de la première guerre mondiale et les déceptions de l'après-guerre. Pourquoi le Parti radical est-il apparu comme le promoteur d'une entreprise qui déborde largement ses rangs et répond aux désirs plus ou moins clairement formulés d'une grande partie des Français ? C'est à quoi l'ouvrage s'efforce de répondre en analysant la nature et la fonction du Parti radical dans la société française des débuts du XXe siècle, à travers l'héritage historique dont il est le détenteur, la sociologie de ses militants, son implantation et son audience dans le pays, ses idées et son programme. Sous la direction d'un leader prestigieux dont la personnalité domine la période, Edouard Herriot, les radicaux vont proposer aux Français, comme alternative à un présent décevant, la reconstitution d'un passé exalté.
L'échec du projet de reconstitution du Bloc des gauches à travers le Cartel sur lequel s'était reconstruit le Parti radical, ouvre, à partir de 1926, la Crise du radicalisme. Au plan de la doctrine, les jeunes générations radicales entreprennent une révision des idées traditionnelles sur la base du réalisme et de l'adaptation à la France du XXe siècle, mais cette remise en cause des références historiques par les Jeunes-Turcs provoque au sein du parti un trouble considérable. Dans le domaine de l'action concrète, les leaders radicaux définissent désormais leur parti comme une formation centriste, même si l'attachement des militants à l'union des gauches conduit à pratiquer aux élections la discipline républicaine. Cette contradiction entre l'appui sur une majorité de gauche et une pratique centriste au pouvoir conduit le Parti radical à n'être plus qu'une force d'appoint des coalitions opposées de l'union nationale qui domine de 1934 à 1936, ou du Front populaire qui triomphe en 1936. En 1938, à la veille de l'effondrement d'un régime avec lequel il se confond, le Parti radical retrouve un rôle de premier plan, mais en tournant le dos aux traditions sur lesquelles il vivait depuis le XIXe siècle.
Un ouvrage de référence en couleurs pour comprendre les évolutions historiques qui ont changé l'équilibre du monde.
De nombreuses cartes et des schémas
Des rubriques : citations, mises au point et "documents source".
Un ouvrage de référence en couleurs pour comprendre les évolutions historiques qui ont changé l'équilibre du monde.
De nombreuses cartes et des schémas
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Dans la lignée de L'Histoire du XXe siècle, une nouvelle édition en couleur du « classique » de Serge Berstein et Pierre Milza.
La référence indispensable pour comprendre le XIXe siècle, pour tous les étudiants en Histoire, en IEP ou en classes prépa littéraires.
Les « plus » de cette nouvelle édition : Une nouvelle maquette couleur Des résumés introductifs et des documents iconographiques en début de chaque chapitre De nombreuses cartes et graphiques en couleur Des documents sources et des citations en exergue
Un ouvrage de référence en couleurs pour comprendre les évolutions historiques qui ont changé l'équilibre du monde.
De nombreuses cartes et des schémas
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Patrie de l'État-nation, l'Europe est l'ensemble géopolitique le plus fragmenté du monde : quels sont alors les fondements de l'identité et de la culture européennes ?
o Plus qu'une simple énumération de faits, cet ouvrage offre une véritable analyse de l'histoire de l'Europe et de la construction européenne. Il permet de comprendre comment, au-delà des divisions et des divergences d'intérêt, a émergé une Europe à 28 fondée sur des valeurs et des institutions communes.
o Des résumés introductifs en début de chapitre, des cartes et des données actualisées, des explications claires et un index complet en font un outil facile d'utilisation.
o En fin d'ouvrage, 47 fiches détaillent les caractéristiques physiques, politiques, démographiques et économiques des États membres du Conseil de l'Europe.
A la Libération, le socialisme, constate Léon Blum, est le « maître de l'heure ». Mais est-ce vrai du Parti socialiste SFIO? Il peut s'appuyer sur un vaste courant socialisant issu de la Résistance en tentant de le canaliser à son profit. Il lui faudrait alors renoncer à ce qui a fait une part essentielle de son identité depuis 1905 : son ambition révolutionnaire. il peut encore, pour affronter les défis des temps nouveaux, rassembler ses adhérents d'avant-guerre, reconstituer ses réseaux d'antan renforcés d'hommes issus de la Résistance, et affirmer haut et fort sa fidélité aux idéaux traditionnels, proclamés toujours actuels. Ce choix est vite dépassé: un an plus tard, la SFIO n'est plus la première force politique du pays mais elle demeure au centre du système politique. Ses hommes au coeur de l'appareil d'État occupent d'importants portefeuilles et définissent la politique nationale. Ils sont pris dans l'action et ses contradictions et deviennent les gérants loyaux de l'économie capitaliste sur fond de pénuries dramatiques. A partir de 1946, sous la pression permanente des communistes et bientôt des gaullistes, les socialistes sont contraints de vivre une cohabitation avec des partenaires imposés par les circonstances. Sur leurs principes et leurs références, ils s'affrontent dans des débats internes. En 1948, dépassant ces affrontements, ils se retrouvent au sein de la coalition de Troisième force pour sauver la République menacée, avec pour seule ambition : la pérennité du régime démocratique. Une vingtaine de chercheurs ont été sollicités pour analyser la place des socialistes, leurs rapports au monde politique et à la société de leur temps, dans les années fécondes et tragiques qui vont de la Libération à la Guerre froide. Cet ouvrage original s'appuie sur de nombreuses archives inédites, depuis peu accessibles.
Avant-propos : Un modèle politique opératoire et complexe, 7
PREMIÈRE PARTIE
L'élaboration du modèle, de la cité grecque à l'aube du XXe siècle, 11
La cité grecque, modèle de la République des Républicains, Henri Van Effenterre, 13 Citoyenneté française et citoyenneté romaine. Essai de mise en perspective, Claude Nicolet, 19 Les Jacobins et l'opinion publique, Lucien Jaume, 57 L'organisation du suffrage universel sous la Seconde République, Raymond Huard, 71 De Jules Ferry à Raymond Poincaré, ou l'échec du constitutionnalisme républicain, Odile Rudelle, 91 Socialisme et République avant 1914, Alain Bergounioux, 117DEUXIÈME PARTIE
L'âge d'or du modèle républicain, 1900-1939, 129
Le mythe fondateur : l'affaire Dreyfus, Michel Winock, 131 Les institutions républicaines au début du XXe siècle, Serge Berstein, 147 La culture républicaine dans la première moitié du XXe siècle, Serge Berstein, 159 La politique sociale des opportunistes, 1879-1885, François Ewald, 173 La politique sociale des Républicains, Serge Berstein, 189 Le modèle républicain français dans la culture politique de l'antifascisme italien, Pierre Milza, 209TROISIÈME PARTIE
La promotion républicaine, 227
Condorcet : des progrès de la raison aux progrès de la société, Lucien Jaume, 229 Des boursiers conquérants ? École et "promotion républicaine" sous la IIIe République, Jean-François Sirinelli, 243 L'atelier et la boutique : deux filières de mobilité sociale, Nonna Mayer, 263 Une voie de la promotion sociale : la fonction publique ? Jean-Luc Bodiguel, 283 "Promotion républicaine" et "promotion sociale" de la IIIe à la Ve République, Odile Rudelle, 305 Témoignage de M. Michel Debré, ancien Premier ministre, 312QUATRIÈME PARTIE
Crise et reconstruction du modèle républicain, des années 1930 à nos jours, 317
La contestation du modèle républicain dans les années 30 : la réforme de l'État, Nicolas Roussellier, 319 Vichy face au modèle républicain, Jean-Pierre Azéma, 337 La IVe République : république nouvelle ou restauration du modèle de la IIIe République, Serge Berstein, 357 De Gaulle et la République, Odile Rudelle, 383 La Ve République : un nouveau modèle républicain ? Serge Berstein, 407
Conclusion, 430
Les premiers sédiments de l'histoire européenne, qui serviront à l'élaboration ultérieure de l'entité européenne, ont été déposés au cours de la période partant de la préhistoire et s'achevant à la fin de l'Antiquité.
Au-delà des clivages, des guerres, du morcellement, l'Europe est bien née au Moyen Age, sous forme d'une identité au contenu complexe mais profondément enraciné, sous forme de réseaux dans lesquels s'intégrèrent les éléments dynamiques de la société médiévale.
L'année 1947 représente, dans l'histoire française, un moment privilégié permettant d'observer l'intersection de deux mouvements évolutifs. Les blocages économiques, la rupture des alliances de guerre, les craquements dans l'empire colonial annoncent la fin d'un monde, celui de la Troisième République ; tandis que les nationalisations, la planification indicative, le primat des ingénieurs annoncent apparemment un renouveau et une modernisation de la France. Mais ceux-ci se situent dans le contexte de la guerre froide qui aiguise la volonté de la France de maintenir une identité nationale menacée par un affrontement qui la dépasse.Un indispensable de l'histoire de la France du XXe siècle.