Comment l'humanité, qui était au sommet du progrès technique, a-t-elle pu se laisser happer par la barbarie totalitaire et finir par y sombrer ? Telle est la question de Condition de l'homme moderne. Cette faillite est la conséquence de l'oubli par l'homme moderne d'un monde de valeurs partagées et discutées en commun avecautrui, dès lors qu'il n'a plus envisagé les choses qu'au travers du prisme de leur utilité pour son bonheur privé. Indifférent aux autres, l'homme moderne ne forme plus avec eux qu'une foule d'individus sans lien véritable et sans défense contre la voracité des dictateurs et des leaders providentiels. Seule une « revalorisation de l'action »,nous dit Arendt, cette intervention consciente avec et en direction d'autrui, permettra à l'homme moderne d'échapper aux dangers qui pèsent toujours sur sa condition.
Paru une première fois en français en 1961, Condition de l'homme moderne est le premier texte de Hannah Arendt publié en France. Cette réédition est accompagnée de l'importante préface originale de Paul Ricoeur qui reste à ce jour une des meilleures introductions à la pensée d'Arendt. Dans son avant-propos inédit, Laure Adler montre comment le texte d'Arendt fut et reste visionnaire dans l'éclairage qu'il jette sur les urgences d'aujourd'hui.
10 décembre 1948 : les Nations unies adoptent la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui se veut une réponse claire aux projets génocidaires et au problème des apatrides généré par la Seconde Guerre mondiale. Hannah Arendt réagit en publiant l'année suivante un essai où elle développe pour la première fois l'une de ses thèses les plus célèbres : le droit d'avoir des droits. C'est ce texte inédit en français que nous publions, précédé de "Nous réfugiés" (1943), ici dans une nouvelle traduction.
Pas de changement politique sans au préalable un changement social. Tel est le but d'une révolution : vivre, plutôt que survivre. Dans cet essai inédit qui résonne avec les colères actuelles, Arendt nous invite à nous organiser nous-mêmes pour nous emparer de l'action politique et ne plus la déléguer aux partis. Retrouver ce qui anima les deux grandes révolutions, la française et l'américaine : un désir passionné, chez les citoyens, de participer aux affaires publiques.
Ce livre rassemble trois textes de Hannah Arendt qui se situent dans le sillage immédiat de son ouvrage majeur, Les origines du totalitarisme (1951), qu'il contribue à éclairer et à prolonger. Deux articles de 1953, Compréhension et politique et Religion et politique, développent une analyse plus fine du phénomène totalitaire. Le texte central, La nature du totalitarisme, est la matière des conférences que Hannah Arendt donna en 1954 à la New School for Social Research. L'auteur prolonge les réflexions du Système totalitaire et poursuit l'analyse de la terreur et du caractère singulier du totalitarisme. La préface de Michelle-Irène Brudny-de Launay a pour double objet de retracer la réception originale de l'oeuvre de Hannah Arendt en France et d'analyser l'importance comme les limites de la conception arendtienne du totalitarisme, en la situant au sein d'une problématique désormais générale.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le "réfugié" préfère en général l'appellation de "nouvel arrivant" ou d'"immigré", pour marquer un choix, afficher un optimisme hors pair vis-à-vis de sa nouvelle patrie. Il faut oublier le passé : sa langue, son métier ou, en l'occurrence, l'horreur des camps. Elle-même exilée aux États-Unis au moment où elle écrit ces lignes dans la langue de son pays d'adoption, Hannah Arendt exprime avec clarté la difficulté à évoquer ce passé tout récent, ce qui serait faire preuve d'un pessimisme inapproprié. Pas d'histoires d'enfance ou de fantômes donc, mais le regard rivé sur l'avenir. Mais aux yeux de ces optimistes affichés, la mort paraît bien plus douce que toutes les horreurs qu'ils ont traversées. Comme une garantie de liberté humaine.
Née en 1906, Hannah Arendt fut l'élève de Jaspers et de Heidegger. Lors de la montée au pouvoir des nazis, elle quitte l'Allemagne et se réfugie eux Etats-Unis, où elle enseigne la thoérie politique. À travers ses essais, tels que La Condition de l'homme moderne, Les Origines du totalitarisme, Eichmann à Jérusalemou encore Le Système totalitaire, elle manifeste sa qualité d'analyste lucide de la société contemporaine. Elle meurt en 1975.
Marx par Arendt : un petit livre crucial à l'heure des grandes inégalités, de la menace d'une précarité généralisée, et de la radicalisation des mouvements anticapitalistes. Sur la fin de sa vie, Arendt projetait un essai sur l'auteur du Capital ; elle n'eut pas le temps de le mener à bien ; ce texte, longtemps inédit, devait en constituer le coeur et faire le lien entre ses deux essais majeurs : Les origines du totalitarisme et Condition de l'homme moderne.
Penser, c'est apprendre à désobéir, à ne pas se soumettre ou obéir à des idéologies. Ce recueil en grande partie inédit d'essais, interviews, conférences, discours, critiques littéraires, depuis un essai sur le travail et l'action jusqu'à des textes sur la liberté et la condition humaine, en passant par un remarquable "Hannah Arendt par Hannah Arendt", montre ce que penser librement veut dire : sans appuis ou garde-fous, sans les piliers de la religion, de la morale, de la politique ou de la philosophie, interroger sans répit au lieu d'offrir des réponses figées.
Réfugiés, apatrides, parias, personnes déplacées, sans droits... Hannah Arendt nous aide, en onze essais sur les questions de l'assimilation et de la coexistence des peuples, à penser le monde d'aujourd'hui, les déplacements de population et la remontée de l'antisémitisme. Ce livre culte de la grande philosophe, qui contient plusieurs essais célèbres (sur la place des Juifs, Stefan Zweig, Kafka, ou encore le fameux "Nous autres réfugiés") était introuvable depuis de nombreuses années.
Sur la liberté, les responsabilités civiques, le bonheur, l'effilochement de la pensée avec l'avènement du capitalisme triomphant, la pensée de Marx, la révolution ou encore la guerre froide, un nouveau recueil de la grande philosophe composé de textes inédits en français : essais, interviews, conférences, discours et critiques, depuis un très important essai qu'elle consacra à Karl Marx jusqu'à ses réflexions sur la guerre froide et l'assassinat de Kennedy.
Le 4 décembre 1975, lorsque Hannah Arendt meurt, assise devant sa machine à écrire, un carnet repose sur l'étagère, soigneusement recouvert d'un tissu bleu gris. Rédigé par sa mère Martha, y sont consignées, de 1906 à 1918, les douze premières années de la future grande philosophe. Publié ici pour la première fois, il dessine le portrait d'une fillette surdouée puis rebelle, exprimant peu ses émotions et passionnée de littérature dès son plus jeune âge. Il est suivi de quatre textes totalement inédits de Hannah Arendt : un conte de 1929 et trois paraboles énigmatiques, denses, riches en métaphores, qui, écrites vers 1938, lors de son exil parisien, annoncent une pensée politique qui prendra son envol quelques années plus tard.
Edition bilingue.
Le charisme de Hitler ; l'art de terroriser les populations ; la responsabilité politique ; la destruction de la culture allemande ; le nationalisme et le fascisme ; l'"espace vide" dans lequel nous a laissés la Grande Guerre ; la pensée totalitaire ; la manière dont certains journalistes, historiens ou poètes, sont les gardiens de la vérité des faits : ce nouveau recueil de la grande philosophe, dont certains textes sont inédits en français, complète La Philosophie de l'existence et manifeste, à chaque page, ce qui l'anima toute sa vie : la passion de comprendre.
Ce volume rassemble la totalité des écrits qu'Hannah Arendt a consacrés, sinon à la « question juive », du moins aux « affaires juives », lesquelles tiennent une place importante dans son oeuvre. Ils s'étalent sur quatre décennies, des années 1930 aux années 1960. Témoin et victime de l'antisémitisme, c'est en tant que Juive, en revendiquant son donné, sa judéité, que s'avança toujours celle qui vécut aux sombres temps brechtiens. Si les sionistes avaient à ses yeux le mérite d'avoir compris qu'il était urgent pour les Juifs de s'engager dans l'action afin de faire face aux dangers qui les menaçaient, nombre des articles ici présentés sont cependant extrêmement critiques à leur égard. Arendt leur reprochait principalement leur absence d'analyse des fondements de l'antisémitisme en Allemagne, leur totale méconnaissance de la réalité arabe - pour elle, compte tenu de la situation géographique de la Palestine, la question la plus urgente était de parvenir à un accord avec les peuples arabes frontaliers -, enfin leur désintérêt pour les Juifs européens - les sionistes n'ayant eu dès le départ aucune politique concernant la diaspora. Loin, donc, de partager leur objectif d'établissement d'un État-nation juif, Hannah Arendt plaçait ses espoirs dans un système de gouvernement fédéral, seule alternative à ses yeux à la « balkanisation » de la région. Ce qui frappe à la lecture de ce volume, c'est, sinon l'aspect « prophétique » de la réflexion arendtienne, du moins le fait que son propos soit hélas toujours d'actualité.
Although Hannah Arendt is not primarily known as a Jewish thinker, she probably wrote more about Jewish issues than any other topic. When she was in her mid-twenties and still living in Germany, Arendt wrote about the history of German Jews as a people living in a land that was not their own. In 1933, at the age of twenty-six, she fled to France, where she helped to arrange for German and eastern European Jewish youth to quit Europe and become pioneers in Palestine.@16@During her years in Paris, Arendt@95@#8217;s principal concern was with the transformation of antisemitism from a social prejudice to a political policy, which would culminate in the Nazi @95@#8220;final solution@95@#8221; to the Jewish question@95@#8211;the physical destruction of European Jewry. After France fell at the beginning of World War II, Arendt escaped from an internment camp in Gurs and made her way to the United States. Almost immediately upon her arrival in New York she wrote one article after another calling for a Jewish army to fight the Nazis, and for a new approach to Jewish political thinking. After the war, her attention was focused on the creation of a Jewish homeland in a binational (Arab-Jewish) state of Israel. @16@Although Arendt@95@#8217;s thoughts eventually turned more to the meaning of human freedom and its inseparability from political life, her original conception of political freedom cannot be fully grasped apart from her experience as a Jew. In 1961 she attended Adolf Eichmann@95@#8217;s trial in Jerusalem. Her report on that trial, Eichmann in Jerusalem, provoked an immense controversy, which culminated in her virtual excommunication from the worldwide Jewish community. Today that controversy is the subject of serious re-evaluation, especially among younger people in America, Europe, and Israel.@16@The publication of @18@The Jewish Writings@19@@95@#8211;much of which has never appeared before@95@#8211;traces Arendt@95@#8217;s life and thought as a Jew. It will put an end to any doubts about the centrality, from beginning to end, of Arendt@95@#8217;s Jewish experience.@16@@16@@16@@18@From the Hardcover edition.@19@
After the publication of The Origins of Totalitarianism in 1951, Hannah Arendt undertook an investigation of Marxism, a subject that she had deliberately left out of her earlier work. Her inquiry into Marx's philosophy led her to a critical examination of the entire tradition of Western political thought, from its origins in Plato and Aristotle to its culmination and conclusion in Marx. The Promise of Politics tells how Arendt came to understand the failure of that tradition to account for human action.
From the time that Socrates was condemned to death by his fellow citizens, Arendt finds that philosophers have followed Plato in constructing political theories at the expense of political experiences, including the pre-philosophic Greek experience of beginning, the Roman experience of founding, and the Christian experience of forgiving. It is a fascinating, subtle, and original story, which bridges Arendt's work from The Origins of Totalitarianism to The Human Condition, published in 1958. These writings, which deal with the conflict between philosophy and politics, have never before been gathered and published.
The final and longer section of The Promise of Politics, titled "Introduction into Politics," was written in German and is published here for the first time in English. This remarkable meditation on the modern prejudice against politics asks whether politics has any meaning at all anymore. Although written in the latter half of the 1950s, what Arendt says about the relation of politics to human freedom could hardly have greater relevance for our own time. When politics is considered as a means to an end that lies outside of itself, when force is used to "create" freedom, political principles vanish from the face of the earth. For Arendt, politics has no "end"; instead, it has at times been-and perhaps can be again-the never-ending endeavor of the great plurality of human beings to live together and share the earth in mutually guaranteed freedom. That is the promise of politics.
From the Hardcover edition.
Each of the books that Hannah Arendt published in her lifetime was unique, and to this day each continues to provoke fresh thought and interpretations. This was never more true than for Eichmann in Jerusalem, her account of the trial of Adolf Eichmann, where she first used the phrase "the banality of evil." Her consternation over how a man who was neither a monster nor a demon could nevertheless be an agent of the most extreme evil evoked derision, outrage, and misunderstanding. The firestorm of controversy prompted Arendt to readdress fundamental questions and concerns about the nature of evil and the making of moral choices. Responsibility and Judgment gathers together unpublished writings from the last decade of Arendt's life, as she struggled to explicate the meaning of Eichmann in Jerusalem.
At the heart of this book is a profound ethical investigation, "Some Questions of Moral Philosophy"; in it Arendt confronts the inadequacy of traditional moral "truths" as standards to judge what we are capable of doing, and she examines anew our ability to distinguish good from evil and right from wrong. We see how Arendt comes to understand that alongside the radical evil she had addressed in earlier analyses of totalitarianism, there exists a more pernicious evil, independent of political ideology, whose execution is limitless when the perpetrator feels no remorse and can forget his acts as soon as they are committed.
Responsibility and Judgment is an essential work for understanding Arendt's conception of morality; it is also an indispensable investigation into some of the most troubling and important issues of our time.
From the Hardcover edition.
Hannah Arendt's authoritative and controversial report on the trial of German Nazi leader Adolf Eichmann first appeared as a series of articles in the New Yorker in 1963. This revised edition of Eichmann in Jerusalem contains further factual material that came to light after the trial, as well as Arendt's postscript commenting on the controversy that arose over her book.
Few thinkers have addressed the political horrors and ethical complexities of the twentieth century with the insight and passionate intellectual integrity of Hannah Arendt. She was irresistible drawn to the activity of understanding, in an effort to endow historic, political, and cultural events with meaning. Essays in Understanding assembles many of Arendt’s writings from the 1930s, 1940s, and into the 1950s. Included here are illuminating discussions of St. Augustine, existentialism, Kafka, and Kierkegaard: relatively early examinations of Nazism, responsibility and guilt, and the place of religion in the modern world: and her later investigations into the nature of totalitarianism that Arendt set down after The Origins of Totalitarianism was published in 1951. The body of work gathered in this volume gives us a remarkable portrait of Arendt’s developments as a thinker--and confirms why her ideas and judgments remain as provocative and seminal today as they were when she first set them down.
From the Trade Paperback edition.
Arendt was one of the most important thinkers of her time, famous for her idea of "the banality of evil" which continues to provoke debate. This collection provides new and startling insight into Arendt's thoughts about Watergate and the nature of American politics, about totalitarianism and history, and her own experiences as an émigré.
Hannah Arendt: The Last Interview and Other Conversations is an extraordinary portrait of one of the twentieth century's boldest and most original thinkers. As well as Arendt's last interview with French journalist Roger Errera, the volume features an important interview from the early 60s with German journalist Gunter Gaus, in which the two discuss Arendt's childhood and her
escape from Europe, and a conversation with acclaimed historian of the Nazi period, Joachim Fest, as well as other exchanges.
These interviews show Arendt in vigorous intellectual form, taking up the issues of her day with energy and wit. She offers comments on the nature of American politics, on Watergate and the Pentagon Papers, on Israel; remembers her youth and her early experience of anti-Semitism, and then the swift rise of the Hitler; debates questions of state power and discusses her own processes of thinking and writing. Hers is an intelligence that never rests, that demands always of her interlocutors, and her readers, that they think critically. As she puts it in her last interview, just six months before her death at the age of 69, "there are no dangerous thoughts, for the simple reason that thinking itself is such a dangerous enterprise."
'How could such a book speak so powerfully to our present moment? The short answer is that we, too, live in dark times' Washington Post
Hannah Arendt's chilling analysis of the conditions that led to the Nazi and Soviet totalitarian regimes is a warning from history about the fragility of freedom, exploring how propaganda, scapegoats, terror and political isolation all aided the slide towards total domination. 'A non-fiction bookend to Nineteen Eighty-Four' The New York Times
'The political theorist who wrote about the Nazis and the 'banality of evil' has become a surprise bestseller' Guardian
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Écrite par un spécialiste universitaire, cet ouvrage est recommandé par de nombreux enseignants de philosophie.
Cet ouvrage contient plusieurs parties : la biographie du philosophe, le résumé détaillé de sa pensée, une bibliographie pour aller plus loin.
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Du 11 avril au 14 août 1961, se tient, à Jérusalem, le procès d'Adolf Eichmann - ancien chef de service du bureau IV B 4 de la Gestapo chargé de la « solution du problème juif en Europe » - pour lequel Hannah Arendt obtient du journal The New Yorker d'être envoyée en tant que reporter. En 1963, elle publie à la suite de ce procès son livre Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Il s'agit ici de proposer une nouvelle approche de la réception du livre d'Arendt et de sa polémique à travers la lecture de quatre textes inédits en français.
Liés d'amitié dès le milieu des années trente, mais fondamentalement opposés par leurs idées, Hannah Arendt et Gershom Scholem ne cessèrent, plus de vingt ans durant, d'échanger des lettres chargées de passion entre New York et Jérusalem. Entre eux, Walter Benjamin, le très cher ami commun dont la mort en 1940 hante cette correspondance de bout en bout.
Celle-ci témoigne d'abord des débats qui enflammèrent les intellectuels juifs (et pas seulement eux) après le génocide : les Juifs doivent-ils former un État distinct fondé sur la judéité ? doivent-ils au contraire s'assimiler dans les pays où ils résident ? Scholem soutient la première option, Arendt la seconde.
C'est ainsi qu'entre 1939 et 1963, le cabbaliste et la philosophe confrontent leurs opinions sur la judéité, le sionisme, l'actualité politique, leurs écrits respectifs, mais aussi le destin des Juifs, tandis qu'après la guerre ils s'engagent l'un et l'autre dans le sauvetage des bibliothèques et des archives pillées par les nazis. Jusqu'à quel point le deuil des morts et le combat pour la survie du judaïsme fondait-il leurs relations ?
Ce débat passionné s'achèvera sur une rupture, Scholem ayant les mots les plus durs pour la façon dont son amie avait rendu compte en 1963, dans la presse américaine, du procès Eichmann. Était-elle devenue à ses yeux une " mauvaise juive " ?
Plutôt se taire que se déchirer.
Édition critique réalisée par David Heredia et Marie Luise Knott
Postface de Marie Luise Knott
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, avec Françoise Mancip-Renaudie pour les lettres et textes en anglais